Un coussin à taper, mordre, griffer, coup de bouler?

Si le rescue te pose problème "éthiquement", tente ce que j'ai déjà expliqué : le contenir.

Tu captes son attention sur un truc précis (livre, musique, dessin animé), tu te poses au sol, tu le cales dos contre toi, tu l'emprisonnes, tes bras pour ses bras et ses jambes, tu le "replies" en quelque sorte, et tu te balances doucement en lui parlant dans l'oreille. Tel un rocher droit et fort face à la tempête déchaînée. Ici, ça a donné de très bons résultats. Le fait de le replier, de le contenir, le replace dans une position foetale avec cette sensation foetale d'être entouré, plus le balancement. Ca les rassure et généralement ça les calme.

Le tout est d'avoir la force nécessaire pour y arriver, mais une maman trouve toujours la force en elle

Anté m'avait conseillée l'année passée quand Arthur me faisait des crises d'où il n'arrivait pas à ressortir. Ca a toujours très bien marché. A tel point que même maintenant, s'il crise fort, et que j'essaie de refaire l'expérience, il lui arrive de se mettre lui meme au creux de mes bras, tout replié pour y pleurer son saoul

Maud a écrit:

s'il crise fort, et que j'essaie de refaire l'expérience, il lui arrive de se mettre lui meme au creux de mes bras, tout replié pour y pleurer son saoul

C'est trop choux

Comme Louve le raconte, on a cet "effet" avec arnica quand il s'est fait mal : il hurle et stoppe net dès qu'il a le granule en bouche...
Les granules homéo, c'est sucré. Bon, pas beaucoup, mais comme mon fils n'a jamais de sucre je suppose qu'il le goûte.
Le rescue, ben, c'est alcoolisé... Et moi qui ne suis pourtant pas une "sans alcool", je le goûte aussi!
Le sucre et l'alcool sont des anxiolytiques vieux comme le monde. Toute la question étant donc : qu'induit-on en apportant un tel remède en cas de crise, de choc (émotionnel ou physique)?
Je crois qu'il ne faut pas culpabiliser non plus, mais ne simplement pas en faire un automatisme, ne pas créer un lien trop fort entre une émotion forte et un "produit".
Je suis aussi plutôt adepte de l'accompagnement à la Solter...

Je suis d'accord sur le coté "pas systématique". Et je suis plutôt pour l'utiliser en cutané plutôt que par voie orale, mais j'ai envie de creuser d'abord du coté de l'efficacité du produit, juste en sa présence, sans même l'ouvrir. Puisque l'action est avant tout énergétique et que cela "passe à travers" le flacon. C'est ce que peut mesurer un radiesthésiste en prenant un objet dans sa main, l'énergie est plus ou moins bonne, va plus ou moins loin, indispose ou fait se sentir bien etc....
Hier soir, justement, il s'est réveillé avec de très gros pleurs (il a une otite) et a crisé ++ quand son papa est monté, j'y suis allée avec le flacon dans la main et il s'est calmé tout net. Bon, je ne sais pas quelle est la part d'effet calmant induite par la maman et induite par le flacon, faut que je retente dans d'autres conditions!

Le fait de contenir, il faudra que j'essaie aussi dans un moment où je "le sentirait" (j'ai du mal à l'imaginer quand c'est "juste" des pleurs, quand bien même ce serait des pleurs de colère ou frustration?), mais ça me parle bien aussi...

Coucou, j'ai survolé un peu le discussion... Je manque de temps pour participer activement car je suis un peu dans le même cas en ce moment avec mon loulou. Je vais lui acheter un coussin de la colère car là vraiment c'est pas possible, il commence à me taper mais je ne le laisse pas faire!

Pour c e qui est du Rescue, il en existe sans alcool, c'est ce que je donne à mon loulou : http://www.easyparapharmacie.com/fleurs-de-bach-sans-alcool-granules-39-emergency-remedy-3-6g-eumadis,fr,4,EASY_00392.cfm

Bises, je file, je suis au boulot...

Bon, je rerereremonte le fil... au fil et à mesure que ma réflexion progresse.... car ça peut peut-être nourrir la réflexion des autres qui sait et qu'on est bien là pour ça

Je resitue donc qu'en règle générale, il tape, non pas parce qu'il est débordé par la colère, mais souvent, sans raison apparente, ou dernièrement, si on le met au coin (il se retourne avant qu'on ai tourné les talons pour nous taper), ou si on lui prend un objet qu'il a saisi alors qu'on avait dit "non", ou juste parce qu'on passe à coté, à porté de main! Certains jours, on se fait taper en moyenne toutes les 5 mn je suis sure...

J'ai percuté d'un coup ce matin que, comme je le disais plus haut, à son démarrage à la crèche à 14 mois, il était le persécuté, il ne se défendait pas, rentrait le visage tout griffé le soir, les puer' devaient "le protéger" pour reprendre leur terme.

Maintenant, il est dans la section du "dessus" et là, c'est une autre paire de manche, c'est LA section (environ 18 / 24 mois) où les petits passent leur temps à se pouiller, c'est typique de leur age apparemment, ils veulent toujours le jouet du copain, qui se rebiffe, etc... Et il semblerait d'après les "échos" que notre petit bouchon ait pris ses marques et soit de la partie maintenant!

Donc, je me dis, il y a quand même là quelque chose qui doit beaucoup le travailler, mine de rien, c'est carrément de l'ordre de l'apprentissage de la violence comme quelque chose de "vital" ou en tout cas necessaire. Normal que cet apprentissage se prolonge à la maison et qu'il teste le pouvoir de la baffe avec nous aussi...

Et je réalise alors que lui dire "c'est pas bien de taper" ne peut prendre aucun sens puisqu'il lui a fallu apprendre à le faire pour se protéger et qu'il vit quotidiennement ces agressions lui-même à la crèche.
Donc, ce matin, je me lance dans mon explication: "je sais qu'à la crèche les copains ils te tapent et que toi tu as du apprendre à le faire pour te défendre, mais ici, tu es avec papa et maman qui ne te tapent jamais, tu n'as pas à te défendre, papa et maman, ce n'est pas comme les camarades de la crèche, quand il te reprenne un objet, c'est que tu n'as pas le droit d'y toucher, c'est une règle, ce n'est pas une agression... etc..."

Eh bin mine de rien, je devais être dans le mil parce qu'il m'a écouté très attentivement, ce qu'il ne fait quasiment jamais, et, même si j'ai été un peu griffée et tapée aujourd'hui, ça a été bien moins que tous ces derniers jours et semaines et dès que je disais "souviens toi ce que je t'ai expliqué ce matin", il stoppait net. Alors, je ne crie pas victoire parce que ce n'est sans doute qu'un aspect des choses et qu'il faut maintenant qu'il apprenne à faire la part des choses, etc... mais je suis sure que c'est un pas important!

Voilà, ça chemine... !

Tu ne cries peut-être pas victoire, mais moi, je te dis "bravo" et merci pour ce partage!

Merci de nous partager ton expérience