Bébé Nature, la naissance respectée
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discutons autour de la grossesse, la naissance et le maternage...
 
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 reflexion autour de l'education non violente

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mamanoé
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MessageSujet: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMar 22 Déc 2009 - 23:00

allez tient, sortons un peu de nos petits soucis quotidiens et terre a terre pour nous plonger un peu dans une discussion plus large, histoire de faire marcher un peu nos talents de redactrices lol

voila donc un petit theme de depart pour un eventuel debat ou une reflexion commune, autour de ce qui nous mene toutes ici, notre facon de prendre en charge l'education de nos bambins.

Il y a mille questions par jour que je me pose, mille reponses possibles a chaque questions, et les jours se succedent et laissent tous la place a de nouvelles interrogations, a de nouvelles orientations, encore et encore.

Je vois que sur ce forum, et sur d autres, et dans la vie de tous les jours, la preoccupation majeure des parents et des mamans surtout, est de faire au mieux , bien sur, et je vois aussi beaucoup de questionnement, beaucoup d'intellectualisation des choses, beaucoup de reflexion, de recherche, de documentation, de debats, d'etudes, de partages de lectures, bref, beaucoup de recherches de reponses et de solutions.

j'ai moi meme appris beaucoup sur moi meme et sur les autres, j'ai appris beaucoup de mes enfants, et je me pose aujourd hui d'autres questions, sur le pourquoi du comment de toute cette encre qui coule sur les themes abordants la parentalité.

en tant que mamans dites maternantes, nous sommes toutes enclines a un moment ou un autre, a etudier, a decrypter, a analyser notre vie aupres de nos enfants. Nous tentons une autre approche du bébé et de l'enfant, nous cherchons a sortir des sentiers battus, nous expliquons, comprenons, patientons, dialoguons, argumentons avec nos enfants. Je trouve ca tres bien, enrichissant, et je suis convaincue qu'a terme cette facon de faire portera ses fruits.

Mais, d'un autre coté, je vois aussi beaucoup de culpabilité de la part des mamans, quand un conflit eclate, quand nous avons un mot ou un geste de trop, quand on "assure pas en ce moment", quand on est fatiguées, quandon a la sensation de ne plus pouvoir donner, quand on a la sensation que les choses nous echappent...

En ferions nous trop ? Est il normal de se retrouver en larme face a la difficulté a gerer des petits enfants, est il normal d'avoir parfois la sensation de sacrifice, de sollitude, de trop plein ? est il sain de se vouer parfois avec tellement de coeur à cette delicate entreprise qu'on ne puisse plus la porter sans en patir ?

Manque de temps pour soi, manque de sommeil, manque de vie sociale, manque de reperes, manque d'intimité, sont le lot quotidien de beaucoup de mamans dites maternantes.

sans parler des millions de femmes dans le monde qui cumulent vie de famille nombreuse et travail quotidien, il en est de tres nombreuses, ici, chez nous, qui sont tres loin des conciderations que nous partageons ensemble, pour qui FetM CNV, AAD, ou LLL ne signifient rien et qui par ailleurs allaitent leurs petits en leur diant des mots d'amour, se levent toutes les nuits et ont mal aux trippes quand un mot ou un geste de trop leur echappent.

mes questions portent que l'origine de cette demarche d'education differente et respectueuse, sur ce qui nous , ce qui vous a mené vers cette facon de voir et de faire les choses...
Ca coulait-il de source des le depart ? est ce une evolution personnelle ? Une reparation de votre propre enfance ? Une emulation ? une envie de changer la monde ? Une aspiration latente qui s'est eveillée avec la maternité ?

mais aussi dans leur application...
Avez vous le sensation d etre spontanée, ou est ce un travail de tous les jours ? pensez vous transmettre quelque chose d existant ou avez vous la sensation de faire partie d'une generation charniere dans la facon de traiter l'etre humain ? Avez vous le sentiment de faire quelque chose de normal et legitime, ou avez vous l'impression que certains chemins tortueux sont necessaires, que "le jeu en vaut la chandelle" quand vous etes epuisée ?
acceptez vous le fait de ne pas etre parfaite tout le temps ? trouvez vous normal de ne pas pouvoir tout mettre en application ou est ce que cela vous fait vous sentir mal ? avez vous le sentiment que vous faites "un peu differement des autres" ou alors vous sentez vous completement en marge ? comment vivez vous cet engagement vis a vis de vos enfants ? Que pensez vous peut transmettre a travers cette education? Pensez vous que comme vous , ils tatonneront, ou pensez vous que cela sera pour eux quelque chose d'acquis ?

et plus largement encore, du point de vie de la societe, pensez vous que votre facon de faire les choses pourrait changer quelque chose ou le faites vous simplement pour vous meme ? souffrez vous d'une forme quelconque de pression sociale et si oui, comment la gerez vous ? est ce que le fait de partager tout cela avec d'autres parents vous apporte des pistes et des balises ou est ce pour vous un appui plus profond ? Que recherchez vous dans des endroits comme ce forum ou dans des associations de parents ?

voila, voila, ca fait pas mal de questions, ce fera peut etre des vagues, ce genre de questions peuvent faire remonter beaucoup de choses a la surface, je m'en excuse d'avance, je sais que ces questions peuvent etre tres intimes, mais je suis tres interressée par cette "nouvelle generation" de parents que nous sommes, intriguée de voir pourquoi et comment nous en sommes arrivées a cette vision des choses, pourquoi et comment nous en venons a nous regrouper de la sorte, pourquoi et comment nous en arrivons a toutes des techniques educatives, et ce qu'elles engendrent chez nous.

j'essaie ici deposer des questions, non d y repondre pour le moment, je revidnrais donner ma propre opinion et mes reponses propres un peu plus tard!!

bises a vous et merci d'avance d'accorder un petit moment a cet echange, qui je suis sure, sera tres riche ! enfin, j espere !!!


a tout bientot
noé
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adjha
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 23 Déc 2009 - 1:50

Je dois etre totalement dingue pour venir apporter mon sentiment à ce sujet précis car au moment même où j'écris je suis hyper malade fou10 (un bon gros rhume) et surtout qu'il est 2h45 du matin Je n'arrive pas à dormir et j'ai eu le mauvais reflexe d'aller sur ordi ce qui ne va pas arranger mes affaires (en plus grosse journée demain menage, courses, fou18 )

Mais ton sujet m'inspire, en fait je me pose les mêmes questions que toi.

En ce qui me concerne je pense que j'essaye de réparer des blessures de l'enfance. Je pense que tout est parti de là, j'ai l'impression d'avoir du me construire seule. Je veux éviter cela à ma fille.
Parodoxalement c'est justement ce parcours plus ou moins difficile qui m'a amméne vers un questionenemnt personnel, vers certains choix perso puis certains choix en tant que parent...

Je pense que mes orientations educatives sont indissociable de ma façon de voir la vie, les hommes, etc... Ainsi c'est parce que j'ai fait le choix de respecter l'Homme, la nature, etc.. que je souhaite une educaiton plus respectueuse.

Parfois la façon dont j'agis spontanément me convient parfois non, j'essaye de ne pas trop culbalisier quand c'est le cas. Puis j'essaye de trouver d'autres alternatives, malgré qu'elles peuvent être épuisantes à mettre en place au quotidien, j'essaye de ne surtout pas me mettre la pression mais il m'arrive de ne pas me sentir à la hauteur.

Par contre je me demande si réellement mon questionnement en tant que parent va porter ses fruits. Je l'espère mais parfois je me dis que je me prends un peu trop la tête...

(desolée pr les fautes)

Bon sur ce je vais essayer d'aller me reposer et dormir surtout dodo34
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mamanoé
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMar 29 Déc 2009 - 23:00

je vois que j'ai encore ouvert un post qui passionne les foules! mdr
merci pour ton temoignage adjha ! je repasserai un de ces jours!
bises
noé
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Aliluc
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 30 Déc 2009 - 9:24

Moi je la trouve passionnante cette reflexion mais c'est compliqué pour moi d'y repondre en ce moment mais je vais y reflechir et y reviendrais.
Mais tu peux nous livrer tes réponses à toi .
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Saphaëlle
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 30 Déc 2009 - 10:12

C'est marrant, je découvre ton post et il y a deux nuits, j'ai cogité sans le vouloir exactement là-dessus !

C'est compliqué là tout de suite de mettre par écrit toutes mes pensées (que j'aimerais avoir de loooongues conversations avec toi 0059_G )...

Pour ma part, il n'y a pas de "réparation" puisque j'ai été éduquée aussi sur un principe de non-violence. Mes parents, dans leur vision "babacool" de leur époque ont surtout insisté sur le respect et l'amour avant tout. J'ai du avoir 1 fessée dans ma vie, 1 ou 2 gifles, mais à chaque fois j'ai toujours compris que c'était maman qui avait eu peur/avait dépassé sa limite de patience, elle s'en est toujours excusée.

Avant d'avoir Arthur, j'étais dans une optique ultra autoritaire, limite dressage quoi ! Ce n'est que quand Arthur est né, que j'ai changé. J'en avais souvent voulu à ma mère de sa façon d'éduquer (ma soeur ayant dix de moins que moi, j'étais très observatrice de sa façon de l'éduquer et je critiquais beaucoup). Ma mère m'a toujours patiemment répété, "tu verras quand tu seras maman". Quand Arthur est né, nous nous sommes réconciliées car j'ai très vite compris pourquoi. Pendant deux mois (dont 1 en néonat) j'ai bien gentiment appliqué les principes des "bien-pensants". Et en fait, c'est Arthur qui m'a montré que je n'allais pas dans la bonne direction. Et deux personnes m'ont conforté : Sophie et mon pédiatre. J'ai commencé à comprendre qu'on ne laissait pas un bébé pleurer, ca c'était la base. A partir de ce principe, nos relations avec Arthur sont devenues plus douces, plus agréables. Et Oh bonheur, je découvrais que non seulement Arthur vivait mieux avec nous, mais que NON je n'en faisais pas un capricieux, mais un enfant souriant, ouvert au monde, agréable à vivre.

Quand Arthur avait un peu plus d'un an, il a fait une petite crise et j'ai levé la main pour lui mettre une symbolique "petite" tape sur la main. J'ai arrêté mon geste tout de suite car je me suis dégoutée directement. Et là j'ai compris que tout mon être ne voulait pas se diriger vers ce genre d'optique. Je me suis dit qu'il y avait surement mieux à faire que de faire ça. Et puis là est entrée "Isabelle Filliozat" (encore grâce à Sophie lol!), et là je me suis trouvée dans ce qu'elle disait et puis cela m'a beaucoup aidé à comprendre Arthur. Pas forcément à trouver des solutions, mais déjà comprendre son comportement d'enfant, le remettre à sa place d'enfant et ne pas interpréter comme un adulte, on avait en main une grosse partie de la solution !

J'ai toujours eu ce principe de remise en question, je pense qu'on ne peut évoluer positivement que si on se tourne vers soi d'abord pour apprendre à devenir meilleur. Quand il y a problème, je commence d'abord par regarder si ce n'est pas moi qui est la source, j'essaie de comprendre, pas directement jeter la faute sur l'autre. Je pense, en tout cas pour ma part, que c'est ce principe de questionnement, de remise en question qui a généré ces principes de maternage que j'ai maintenant.

Pour ce qui est de ces sentiments que le maternage génère (impatience/fatigue/sacrifice), j'ai beau tourner la question dans tous les sens, je pense que la principale cause de cela est que nous évoluons d'une certaine manière mais pas le monde qui nous entoure. Nous nous retrouvons souvent seules avec nos choix, souvent critiquées, nous devons faire nos preuves constamment, constamment justifier. S'il y a un souci, on pointe direct nos choix sans chercher plus loin. Je repense à Zabou quand son loup s'est fait hospitaliser pour sa fièvre. Une personne "normale" (entends qui suit les chemins imposés par notre société), on lui aurait foutu la paix. Zabou a dû endurer des reproches pour ses choix de vaccinaton, alors qu'elle était morte d'inquiétude et que ces choix ne changeaient rien à cette situation. C'est un peu comme l'allaitement. Il y a un souci, on remet d'abord l'allaitement en cause, alors qu'on ne remettrait jamais un biberon en cause. Alors je pense que tous ces sentiments difficiles à gérer, sont générés par la société elle-même. Si le maternage était reconnu comme principe d'éducation valable (entends cautionné par les grands de ce monde), si la société s'adaptait à nos besoins, s'humanisait, nous serions surement moins fatiguées, moins nerveuses, moins anxieuses de toujours se demander si nous faisons bien.

Même si l'on part du principe qu'on se fie principalement à notre instinct de maman, il est difficile d'être souvent seule, et on se sent plus fortes ensemble.

Et là je termine en disant : encore heureux que des forums comme celui-ci existent, pour qu'on ne se sente pas totalement seule et désemparée 0059_G
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Louve
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 30 Déc 2009 - 10:49

Culpabilité, en faire trop, fatigue, épuisemment : c'est achement violent pour une réfléxion sur l'éducation non violente content107

Bon j'suis à l'opposée de Maud, même si je n'ai pas eu de masse de fessée, j'ai un fond violent. Des montées d'impatiente où pour moi la seule solution et de matraquer de coup jusqu'au silence (sorry je dois en choquer plus d'une là pascontent149 )
J'ai eu une adolescence violente et j'ai été violente avec des gens et avec moi même et je sais à quel point ça peut déraper si facilement.

Quand j'ai appris ma grossesse, je me suis dit de tout faire pour que ma fille ne vive pas avec cette épée de damoclès au dessus de la tête en permanence et pour ça faut d'abord que je me soigne : éradiquer au plus profond de mon être la violence. Honnêtement je ne pensais pas progresser aussi bien et vite, il y encore des ratés, j'ai tendance à répondre à l'agression d'inconnu (faut pas être avec moi en voiture, y a des fois je me demande si je ne change pas de corps et d'âme) mais je me contrôle de mieux en mieux.
Là où je sais que je peux déraper : si le manque de sommeil et le stress sont trop important, je perd ma patience et là j'ai peur de ce que je peux faire.

Zhom m'aide beaucoup, même si lui aussi a tendance à frapper le mur quand quelque chose ne va pas, pour autant il m'a énormément aider à apprendre à communiquer.

Passer sa vie à contre courant des autres c'est épuisant : d'un autre côté : y a que les poissons mort qui suivent le courant (j'adore cette expression!!!).

J'suis bien placée pour en parler : éducation non violente (déjà pour le chien j'essuie des critiques!!!), AAD, végétarisme, paganisme, enfant sans avoir finit mes études, je finis par croire que ma vie est entièrement à contre courant( pour ça que je me sens si bien ici) mais je ne regrette rien.

Epuisement : oui surement : on laisse nos enfants s'exprimer et ils nous le rendent. Certes, c'est épuisant mais c'est un pari sur l'avenir et je reste persuadée qu'on est sur le bon chemin : pas sur le fond mais surtout sur le fait qu'on se remette perpétuellement en question : rien n'est acquis : tout évolus et c'est une merveilleuse chose à apprendre aux enfants que l'inconstance de toute chose : rien n'est acquis, pas même notre présence sur Terre.

Culpabilité : bien sur. On sait ce que l'éducation violente a pour effet sur la construction de la personnalité d'un individu et on ne veut pas reproduire ce même schéma donc forcément si on sent que l'on va de travers ou que l'on perd patience on ne se dit pas "c'est pas grave" mais là encore on se remet en question ce qui engendre, à mon avis, beaucoup de culpabilité.

En faire trop? Bé en même temps on n'est pas aidée.
Nous basons notre éducation sur les fondement de notre nature propre, notre instinct : nous répondons au besoin de nos enfants.
MAIS notre nature propre est de vire en communauté, en groupe, avec de l'entraide : les sociétés tribales l'ont bien compris : les mamans sont soutenues, elles ont le DROIT de se reposer de prendre du temps pour elle, bébé trouvera toujours des bras pour s'occuper de lui et maman du temps pour elle.
Notre société est basée sur l'individualisme et l'esprit de compétition : la fatigue est taboue, il FAUT allée bien.
Pure exemple : une ancienne de nos ministre, ct'e grognasse de Dati, qui trouve le moyen de reprendre son travail une semaine après la ponte : quel message : "bande de faignasse, pas besoin de se reposer quand on est une wonder women le congé mater c'est pour les faignasses pascontent184 (oui j'ai eu envie de péter l'écran quand j'ia appris cette nouvelle, depuis je me soigne j'allume plus la télé content050 ).
La maman de la société occidentale : elle bosse, elle gère la maison (faut pas se leurrer dans beaucoup de maison ça reste bobonne qui gère le ménach, merci mon chéri de ne pas être comme ça 0059_G 0059_G 0059_G ), elle gère les mômes, elle est sveltes, pas de celullite, elle reprend le sport avec ses coupines, elle reste une bombe sexuelle au pieu et elle t'emmerde.

Et l'enfant dans tout ça? Il ferme sa gueule et il prend sa tétine.

L'enfant de la société occidentale doit pas faire trop de bruit, limite faudra pas qu'on ait l'impression qu'il existe "ha tiens t'était là" tu m'étonnes qu'on ait autant de refoulé et d'égo centrique mimique121
L'enfant de la société occidentale, il dort looooooontemps, il passe ses soirées avec la nounou parce que les parents vont au resto ensemble (bien voui c'est pas possible d'entretenir la flamme avec un mioche dans les pattes), il ne salie pas ses vêtements, il dit toujours oui papa et faut pas qu'il bouge trop.
Suffit d'aller à la superette du coin ou dans une salle d'attente : les parents ne parlent que comme ça à leur enfant : "shuut, tais toi, va jouer là bas (et ouvre un magazine) et j'en passe" heureusement qu'ils sont malade, faut être plus tendre avec eux...



Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Même si c'est crevant, j'suis heureuse de pas être un poisson mort 0059_G
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 30 Déc 2009 - 10:57

Louve a écrit:
Et l'enfant dans tout ça? Il ferme sa gueule et il prend sa tétine.

L'enfant de la société occidentale doit pas faire trop de bruit, limite faudra pas qu'on ait l'impression qu'il existe "ha tiens t'était là" tu m'étonnes qu'on ait autant de refoulé et d'égo centrique mimique121
L'enfant de la société occidentale, il dort looooooontemps, il passe ses soirées avec la nounou parce que les parents vont au resto ensemble (bien voui c'est pas possible d'entretenir la flamme avec un mioche dans les pattes), il ne salie pas ses vêtements, il dit toujours oui papa et faut pas qu'il bouge trop.
Suffit d'aller à la superette du coin ou dans une salle d'attente : les parents ne parlent que comme ça à leur enfant : "shuut, tais toi, va jouer là bas (et ouvre un magazine) et j'en passe" heureusement qu'ils sont malade, faut être plus tendre avec eux...

Punaise c'est exactement ça.

Mon fils m'épuise......... mais il est vivant, il est plein de vie, il a pas peur de me dire non dans la tronche, d'affirmer l'être qu'il est, il est VIVANT et lui-même 0059_G 0059_G 0059_G
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyMer 30 Déc 2009 - 14:10

Maud, Louve 0059_G 0059_G 0059_G j'adore vous lire, ça me fait un bien fou!!!
Merci mamanoé pour ce post... mais là c'est un peu compliqué pour moi d'écrire... plus tard sans doute!
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mamanoé
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptySam 2 Jan 2010 - 22:58

Louve a écrit:
Culpabilité, en faire trop, fatigue, épuisemment : c'est achement violent pour une réfléxion sur l'éducation non violente content107

0059_G

justement si ! et c est un peu la dessu que je voudrais mettre le doigt ! lol
on a parfois tendance a s'engager dans un demarche non violente pour les enfants et parfois on se fait violence a nous meme. J'ai vu beaucoup de parents et moi meme bien sur, au nom de la non-violence, ou par respect de certains principes , en venir a se faire violence a nous meme. Et je me dis parfois que certains parents moins "intellectualisants" ou moins documentés peuent avoir des reactions plus spontanées meme si plus vives ou pas vraiment en accord avec nos convitions, mais peut etre plus saines ou plus empruntes de bon-sens parfois. Ca me pose questions de temps en temps....des fois , parce que nous savons que telle ou telle periode est normale, parce que nous avons appris que tel ou tel comportement peut vouloir dire autre chose, parce que nous cherchons a decrypter ou a "tout" comprendre, on peut parfois faire impasse sur le bon vieux bon-sens, et ca me tracasse...

par exemple je me souviens avoir parlé avec une maman d'un petit garcon (dans la "vraie vie") de moins d'un an. Elle me disait qu'elle savait que son fils avait besoin d'etre porté et ecouté, de participer aux activités quotidiennes. mais elle etait epuisée de le porter beaucoup et avait deux grands a s occuper..Elle en venait a se poser la question de savoir si elle "pouvait" laisser son fils jouer seul dans sa chaise haute sans nuire a son developpement... bon, bin je crois que n'importe quelle maman aimante qui n'aurait pas lu X livres sur l'education non-violente se serait meme pas posé la question, qu'elle aurait laissé son doudou jouer tout seul et l'aurait repris dans ses bras s'il l'avait demandé...sans se poser mille questions sur le bien, le mal, la vie et toute autre auestion existentielle. ca ca m'a marqué, mais je sais queje fais le meme genre de choses avec les miens, je ne lui jete pas la pierre et c etait par ailleurs quelqu'un de sensée et agreable.

je crois que c est la que ca tique. jusqu'ou appliquer , comment ne pas y perdre son propre libre-arbitre, comment ne pas faire entrer toute la culure/litterature parentale dans notr facon d etre, tout en etant infrmées quand meme ? nous parlons souvent entre mamans dite "nature" du ait d ecouter notre instinct...Je suis moi meme tres instincitve/intuitive, et il y a bien des fois ou mon instinct me dirait bien de coller une tarte ou de grogner sauvagement. les chiots aussi se prennent des coups de crocs, et les petits singes se font parfois envoyer ballader par une grosse patte impaciente...Donc, nous ne sommes passi instinctives que ca, et bridons certans comportement au nom de l'intellect et d'aspirations qui peuent aller a l'encontre meme de ce que nous cherchons a faire...

pour mon "parcours" personnel, j'ai eu une mere tres psychologue et tres ouerte au dialogue, respectueuse...mais trop. Elle est souvent entrée dans les travers dont j'ai peur avec mes propres enfants. Ceux que je viens d'ennoncer. Du genre a me poser des questions sur mon bien ete et a me rapeller qu on peut tout se dire, que si quelqiue chose ne va pas, tu sais, tout ca, tout ca...alors que j'avais juste une sale tete a cause d'une nuit trop courte. Je me suis rendue compte que je faisais parfois ca avec mes enfants, et je ne veux as créer d eternelles discussions et disections du comportement la ou il n y a pas lieu. Je me souviens d'une fois ou quentin , juste apres la naissance de sa soeur ne voulait par marcher pendant toute la durée de la ballade, il a demand" a etre porté, ne voulais pas avancer d'unpouce. Je me suis entendue dire a une amie (et quentin l a entendu) qu'il avai besoin de se rassurer, qu'il voulait faire le bébé comme sa petite soeur, qu'il avait e droti que etait particulier pour lui ces temps ci...blablabla, et finalement...Bha il avait juste de la fievre parce qu'il sortait une dent...

du cote masculain, j'ai perdu mon pere a 4 ans et demi donc je ne peux pas en dire gand chose. J'ai surtout ete elevée par mon beau pere qui lui, a l'opposé etait extremement strict et violent/humiliant. je me souviens avoir eu a lecher toute la table de ses miettes apres le repas parce que j'avais oublié d essuyer la table. j'avais 6 ans. Et ce n'est qu'un detail parmis tant d'autres. Bref, pas le meem genre que ma mere ! lui et mon frere qui a ete tres violent avec moi aussi ont laissé des marques indelebiles dans ma facn d etre aujourd hui, c est certain.

pendant la grossesse, j aais tendance a dire que si on dormait avec un bébé on arrivait plus a s'en depetrer par la suite, et que ne pas donner une tapelle a un enfant qui casse un truc, et de lui expliquer que ca nous faisait de la peine, c etait un peu ungentil n importe quoi. par contre je ne me voyais pas laisser un bébé pleurer ou le mettre en nounou.

Puis j'ai ete sur les forums, puis j'ai lu, puis surtout, il est arrivé !
plus le temps a passé et plus j'ai compris ce qui me menait vers cette voie. Un subtile melange entre ce que j'avais recu de ma mere et qui m'a permis de rester debout, mais en essayant de garder a l 'esprit que cette fusion et cette "psychologisation" de tout ne m'avait ete benefique uniquement dans le contexte dans lequell j'ai vecu. mes enfants n'ont heureusement pas a vivre ce quej 'ai vecu du coté masculin, e n'ont pas besoin d etre sur-reconfortés sur-aimés et sur-ecoutés.

mais c est pas facile de lutter contre ca, de ne pas revivre au moindre eclat de voie ce que j'ai moi meme vecu comme des douleurs, difficile de ne pas transposer, alors que je sais bien qu'ilne faut pas.

l'approche non violente de l'enfant est chez moi ne reparation de ce que j'ai vecu, et c est aussi un garde-fou , parce que je sais que si je me laissais completement aller a etre moi meme (ou plutot ce qu'on a fait de moi) j'aurai tendance a etre tes fusionnelle par moment, et excessivement violente a d autres. du genre je te met une trempe en m'excusant et en pleurant, dans le genre pathetique...je sens que mon cote violent s etiole de plus en plus, mais a la condition que je ne me fasse pas violence a moi meme, et que je ne canalise as trop de choses. Si je suis en colere, ou trise, ou vexée, je dois le dire, je dois me faire un coup de geule, crier un coup, et meme si je sais parfois que je derape un peu ou que je suis tres touchée par quelque chose d'anodin et que tout le monde se demande pourquoi soudainement je me met a delirer toute seule, c est le moyen pour moi de faire baisser la tension pour ne pas risquer de deraper violement un jour.

Au dela de mon histoire perso, je dois dire que j'ai toujours rever de changer le monde, et que la vision de l etre humain a travers les yeux d'un non viiolent optimiste me rejouis.
si vraiment 'homme est capable d etre meilleur, d etre bon, d etre solidaire, d etre autonome, de penser par lui meme et pour les autres...et que nous avons une chance de changer un peu le monde sans coup d etat ni revolution sanglante, alors, je suis prete a faire ce qu'il faut pour mettre ma pierre a l edifice en prenant les problemes de l"humanité a la base en changeant les hommes avant de changer le systeme...j'ai toujours dis queje faisais des enfants et que je les aimais parce qu'il etaient les miens, mais que j etais tres soucieux aussi de leur devenir de futurs citoyens. Je ne fais pas des enfants pour moi, je les offre au monde en heritage, c est c est pour moi une d'autant plus lourde responssabilité.


voila voila ! je sais meem pas si j ai repondu a tout ou si j ai carrement ete en dehors de la plaque de mon propre sujet de depart mdr mais vu le debit, je m'arrete la pour ce soir !
mais y a des choses a creuser dans tout ce que vous avez dit et direz encore!

bises
noé
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptySam 2 Jan 2010 - 23:42

Tu ouvres plein de questions passionnantes!

Je ne vais pas être très systématique, mais je dirai ceci:
J'ai grandi dans une famille "maternante" (allaitements très longs, portage, massage et limites posées tout en CNV...), aujourd'hui je prend le même chemin...

Ce qui me fait penser, tout d'abord, que le maternage, loin d'être une "nouvelle mode pour allumés", est juste une pratique (malheureusement) marginale, mais qui a toujours existé. Avec sans doute une forte augmentation dans les années septante (euh... "soixante-dix"!), mais pas plus forte maintenant... On en parle peut-être plus, et puis il y a un petit effet "marketing" mais pour des produits qui ont toujours existé ou étaient faits-maison plutôt que d'être commercialisés... C'est comme quand on commence à s'intéresser à l'écologie parce qu'on tombe sur un article qui en parle dans un journal (ok, ces dernières années ça devient plus médiatisé, mais...), eh bien quand on y regarde de près, c'est un courant qui existe depuis... des lustres!!!!

Mais je veux absolument "casser" l'image qui pourrait paraître trop facilement "naturelle" de la maman-maternée-maternante, car je crois que :
-c'est pas si simple ;
-il n'y a pas de "100% maternage", juste une certaine position, certains choix d'éducation... qui se transmettent... ou pas ;
-autrement dit, il n'y aurait pas le maternage d'un côté et la violence de l'autre!!
-enfin, être parents comportera toujours une part d'insondable, d'angoissant, de confrontant, et, peut-être, de violent ou de culpabilisant en soi... C'est un chemin qui demande beaucoup, si l'on veut bien y prêter attention, parce qu'il nous renvoie, justement, à notre vécu de bébé, de petit... qu'on a souvent oublié!!

Bon, sinon, je me sens marginale, un peu, oui, mais je n'en souffre pas, voire j'en suis secrètement fière... Sans pour autant oser penser que je suis "mieux" que les "poissons morts" (!), c'est juste que c'est ma seule façon d'être un peu en "sens" avec la vie... Et de ça, j'en ai besoin!

Euh, en fait il est tard, j'arrête là pour aujourd'hui, mais j'y pense, j'y pense!!

Oui parce que le plaisir, purement, de bouquiner sur le maternage sans être dans une remise en question constante, on peut considérer, ça?

Allez... Au plaisir content050
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 4 Jan 2010 - 7:54

Mon avis perso :

Les livres sur le maternage sont un excellent soutien psychologique. Les lire me fait du bien, me rappellent que j'ai une démarche intéressante (j'évite les termes vérités ou vrai parce qu'au final on n'en sait rien) et me soutien face aux critiques.

Pour autant, je ne suis pas parfaite (et encore heureux), et je pète des cables et là je trouve que péter un cable peut être très enrichissant pour un enfant : lui montrer que non les adultes non plus ne savent pas complètement gérer leurs émotions, que eux aussi sortent de leur gons : donc oui je pète mon cable devant pikmin, j'vais démollir un coussin et hurler tout ce que je peux que "j'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaarre" et aller me boire une bière.
Puis je reviens, plus zen et je lui explique que s'en était trop pour moi, que j'étais fatiguée et en colère. Je lui montre une manière de gérer un débordement ça aura peut être un effet ou pas, on verra bien.

Je me refuse de me couper de mes instincts complètement mais je reste très prudente vis à vis de mon fond violent (cf plus haut content050 )

Pour l'instant j'ai rangé mes bouquins au placard, je n'essuies plus de critiques (pour l'instant, j'en profite content034 ), puisque ma puce est exceptionnellement douce, caline et ouverte au monde donc pour l'instant j'ai tout bon et actuellement ce sont les autres qui se remettent en question.
Mais je sais que le terrible two approche à grand pas, la période de test, on est en plein dedans et là je sais que les critiques vont revenir au galop et là ces petits bouquins me feront un bien fou.

Donc lire des livre maternant oui, en perdre sa personnalité en les lisant, non.

Par contre maintenant on vient me prévenir que surstimuler un enfant n'est pas bon, apparemment elle serait très en avance et on n'hésites pas à me le faire remarquer, ça sera jamais bien à leur yeux donc j'attend le deuxième effet kiss cool, avec apréhension je l'avoue pascontent127
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 4 Jan 2010 - 20:07

ha oui je vois ce que tu veux dire! ici aussi jusqu'a deux ans passé quentin etait cite en exemple de etit bonhomme super bien elevé, charmant degourdi tout ca, et c est vrai que dans les periodes ou il a des etats d'ame et des coups de geule, je sens parfois le petit regard qui dit que finalement, j'ai merdé comme tout le monde mdrr mais bon, on a eu deux ans pour se faire la main et la carapace dure pour vivre ca plus sereinement que dans les premiers mois de sa vie.
bon courage!
et dire que meme oi des fois j'en suis venue a me poser des question su ma demarche, a me laisser chambouller par ce qu'on pouvait me dire, et bien non, fini, je crois a noveau a mon truc..;et comme toi , j'ai tendance a relire des bouqins dans des periodes troubles comme celle qu on voent de passer, et ca aide a se sentir plus calme...

moi je bois plus de biere, mais j'ai concerver ma clppe d soir ou de crise...erf...
bises
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 4 Jan 2010 - 22:32

bon pour le moment j'ai lu que le 1er message. je veux essayer d'y répondre sans être influencé.

Tout ce qui a été maternage ici ne venait pas de soit. je n'en avais jamais entendu parler avant ma première grossesse et même les premiers mois avec ma fille.
Je n'étais pas certaines de l'allaiter. mais c'est par l'allaitement que le maternage proximale c'est installer petit à petit dans ma vie.
L'éducation dite "classique" ne marchant pas. je me suis tournée vers d'autres choses.

pour l'éducation non violente c'est un combat de tous les jours. j'ai d'abord cru qu'avec de beaux idéaux on pouvait y arriver! grosse désillusion quand j'ai commencé à donner des fessées régulièrement à ma fille vers ses 2 ans.
donc en plus de mes belles idées et de mes discussions sur les forums, j'ai commencé les lectures de livres.

en fait je me rends compte que je n'arrive pas à tenir mon éducation non violente quand j'ai le désir d'être trop parfaite.
J'ai accepté mon imperfection et le fait que je passe par plein de sentiment. J'autorisais des choses à ma fille que je ne m'autorisais pas. Et quand les émotions, que j'avais essayer de contenir, sortait c'est ma fille qui en payait les pots casser: impatience, cris, tape sur les fesse,... et même pire une claque!

je fais avec les moyens du bords et je me dis qu'on ne peut pas tout négocier/expliquer sur le moment.
donc j'ai commencé à expliquer à ma fille que desfois il fallait qu'elle arrête vite parce que desfois maman moins de patience. à la longue ça marche. pas tout le temps mais quand je lui dis que j'en peux plus, généralement elle a compris qu'il fallait que ça cesse!
pareil je ne suis pas pour la punition dans la chambre. mais je le fais parfois (elle ou moi) mais la nuance est que ce n'est pas pour la punir mais pour me calmer. Quand elle m'a trop énervé souvent je préfère aller me réfugier seule, hurler un bon coup dans un oreiller,... et ensuite prendre le problème sous un autre angle.
chiara commence à suivre mon exemple et c'est là que je me dis que j'ai bon. de temps en temps ça commence, au lieu de me hurler dessus, elle part dans sa chambre, va hurler un bon coup et revient me dire calmement "maman je suis faché contre toi"... et on discute.

je suis d'avis que nos enfants vont nous observer et faire comme nous. Donc je ne pense pas que de ne jamais se mettre en colère, de toujours cacher sa fatigue,... est bon pour eux. Nous sommes des être humains et donc nous avons des sentiments. A nous de leur montrer qu'on peut ressentir plein de chose. bien les gérer parfois et parfois non.

je n'essaye pas de faire telle ou telle méthode. je prends à droite à gauche desfois ça marche desfois non. la seule chose que je ne veux pas c'est marché à la terreur. Moi petite j'obéïsais à la terreur. Je ne veux pas que ma fille est peur de moi. Je veux qu'elle comprenne pourquoi il y a des régles, qu'elle aprenne le respect;...

loevan se réveille pas le tps de finir
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 11 Jan 2010 - 17:02

mamanoé a écrit:
je vois que j'ai encore ouvert un post qui passionne les foules! mdr
merci pour ton temoignage adjha ! je repasserai un de ces jours!
bises
noé

ça va faire un ptit up, parce que vraiment je n'arrive pas à répondre, mais juste pour te dire que OUI, tes réflexions sont souvent passionnantes, mais si complexes aussi...
je pense souvent à tes messages, et ne prends pas le temps d'y répondre "comme ils le méritent" Rolling Eyes

bises,
Laure. aav
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 11 Jan 2010 - 18:07

dur dur ....
...


Dernière édition par titemaman le Ven 5 Fév 2010 - 23:08, édité 1 fois
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MorganeVM
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 11 Jan 2010 - 19:46

Je trouve cette piste de réflexion très intéressante, et ce sont des questions qui me trottent régulièrement dans la tête.
En ce moment je suis dans une phase de culpabilité, je n'aime pas toujours ma façon d'agir mon petit trésor, il "rale " à longueur de journée et après avoir été patiente , j'en arrive à ne pas toujours supporter son "caractère" et je m'en veux terriblement lorsque ça se produit Sad c'est vrai que j'ai tendance à souvent me poser trop de questions, mais du coup par moment je me dis "mais au final qu'est ce qui est bon pour lui? etre à l'écoute meme si ça n'a pas l'air de vraiment fonctionner? ou faire comme mes parents: gronder un bon coup et puis c tout? " seulement si je veux m'essayer à ce genre de pratique "gronder" je me déteste et ça n'arrange rien!!! alors que faire dans ces moments là????
Je voudrai parfois pouvoir aller quelques années en avant pour voir comment mon fils a vécu son enfance? aura til des regrets, des manques, des souffrances comme j'ai pu en avoir???? c'est ce que je redoute et je pense que c'est d'ailleurs ce qui m'a conduit à m'intéresser de plus prés au maternage lorsque j'étais enceinte de mon fils.
Paradoxalement je suis convaincue que cette approche plus humaine de la relation parents enfants est ce qui me correspond , mais je n'ai pas toujours la confiance en moi nécessaire pour y parvenir avec efficacité Sad
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lumière
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyLun 11 Jan 2010 - 20:42

Tu as ouvert un poste qui au contraire, a touché bcp d'entre nous, mais c'est pas facile d'y répondre.

J'ai eu ce qu'on peut appeler une enfance "heureuse", je n'ai jamais manqué de rien à première vue.
Mais pourtant, je ressens un profond manque. Ma mère n'était pas maternante du tout. Je n'ai aucun souvenir qu'elle me serre dans ses bras, me caline ou me dise des mots doux...
Elle était très absorbé par sa carrière (encore toujours) et je trouve qu'elle n'accordait pas assez de temps à ses enfants. Je m'en veux terriblement d'écrire ça, car je pense sincerement que mes parents ont fait leur possible;, mais moi j'ai eu envie d'être plus proche de mes enfants.

Chez moi aussi le maternage proximal est venu par l'allaitement. L'allaitement long est venu petit à petit, je ne me voyais par arrêter, pourtant jamais j'aurais cru allaiter 22 mois quand j'étais enceinte. Puis ce sont des lectures qui m'ont fait réflechir.

Chez moi ce sont plutôt les deux -trois premières années avec ma grande qui ont été superdures, où je me mettais bcp en question en me disant que le maternage ça "donne" rien, que j'étais trop dans le sacrifice.

Puis j'ai eu ma deuxième, et j'ai vu que c'était surtout liée à son tempérament, sa soeur étant completement différente, un bébé calme.

A 3 ans et 8 mois, je commence à me dire que le maternage à du bon.
Nore est très généreuse envers sa soeur, ses copains. Elle partage facilement, elle est affectueuse et préocupé par les autres. Je me dis qu'elle donne maintenant ce qu'elle a reçu.
La suite dans quelques années.....
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Anaflo
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyVen 5 Fév 2010 - 18:46

Ton questionnement me parle aussi beaucoup, je le trouve très interessant Wink

Pour ma part, j'ai reçu une éducation mixte, un mélange de maternage ( allaitement, portage, massage ) car ma maman a grandit en Afrique et a naturellement reproduit ces choses là car elle les avait vu enfant...mais même si beaucoup de dialogue, pas d'accompagnement des emotions, et beaucoup de "petites choses insignifiantes" qui m'ont handicapé dans ma vie d'adulte ( je m'en suis rendue compte en accompagnant mon fils différement ), des phrases ou réactions qu'on entend si souvent, qui ne semblent nocives à personne mais qui sont resté gravé en moi et m'ont fait du mal...

J'étais déjà très interessé par la psycho, j'aimais creuser, remettre tout en question adolescente et c'est vers 17 ans, après un évènement douloureux avec mon père au cours duquel j'aurais eu besoin de son écoute, ou plutôt, devrais-je dire que je la réclamais corps et âme, maladroitement certes mais avec une telle intensité et qu'a la place, je me suis reçue la première claque ( au sens propre ) de ma vie que j'ai eu une prise de conscience :

de l'extérieur, mon comportement ce jour là, je l'a "méritais" cette claque (ouh j'aime pas dire ça et je le pense pas hein, mais ce serait la pensée de la majorité des gens s'ils voyaient la scène )
Je lui ai dis ( à mon père ) des choses horribles, j'ai été chercher les choses qui pouvaient le plus lui faire mal, moi, sa fille chérie, celle qui était toujours si gentille et agréable avec tout le monde, qui ne leur avait jamais causé de soucis...MAIS à l'intérieur, je hurlais de désespoir, je hurlais mon besoin qu'il n'écoute rien de mes mots et qu'il voit plus loin, je voulais qu'il filtre et qu'il me serre dans ses bras et que je puisse pleurer, pleurer, pleurer, pleurer et déverser tout ce qui m'emcombrait, je voulais qu'il me permette de lui dire ce qui me faisait souffrir et à la place, il m'a mis un claque.
Cette claque, elle a eu un goût de TAIS TOI, JE NE VEUX PAS ENTENDRE, RAVALE, ravale tout ce qui pourrit en toi, cette claque, je l'ai vécu comme un "je m'en fou de toi et de ce que tu peux ressentir"

C'est ce jour là, que je me suis dis JAMAIS, je ne veux jamais faire ça à mon enfant, je veux qu'il puisse se dire, même si c'est maladroit, même si ça me fait mal sur le coup car je ne comprends pas mais pas de fessées, pas de claques, pas de "tais toi" chez moi.

Et j'ai lu mon premier bouquin révélateur, LA FESSEE d'olivier maurel, je devais avoir 18 ans.

Quelques années plus tard, je préparais la naissance de notre trésor à la maison ( une envie de petite fille, qui a murit, murit au fil des années et des recherches ) puis il est né...et c'est aussi naturellement que sa naissance a été douce et respectée que j'ai eu envie de faire durer ce respect autour de lui, de sa personne, de son évolution...envie que rien ne vienne "gacher" ce merveilleux cadeau d'avoir pu venir au monde d'une manière respectée et je l'ai materné dans la continuité de ce moment là.

Puis il a grandit Laughing et j'ai bouquinné, j'ai lu Solter, Filliozat, Gordon, Alice Miller...et d'autres...et j'ai trouvé mes solutions au fil des confrontations avec ce p'tit homme qui prenait de l'assurance...je me suis retournée le cerveau mille fois de peur de ne pas faire commeil faut, j'ai lutté contre mes vieilles réactions, mes habitudes éducatives, traditions familiales, j'ai revu tant de fois ma mère dans mes réactions, j'en ai pleuré ( je l'adore ma maman mais ses réactions dans des moments de colère, d'impatience je n'en veux tout simplement pas )

Un sacrifice ? oui et non...comme n'importe quel parent, maternant ou pas.

Je me suis trouvée sur le chemin et je me trouve, me comprends, me découvre et redécouvre un peu plus chaque jours...J'ai appris à réparer, à dire, à ne pas garder, à m'autoriser à moi aussi tout ce qu'on interdit si courament aux enfants car pas socialement correct...
Le socialement correct n'existe plus chez moi et je tente de virer les miettes aussi...le respect de soi et des autres mais plus de négation de soi, de ses émotions pour rentrer dans le moule.

J'ai appris à écouter mes besoins, je les écoute bien plus depuis que je suis maman alors non, je ne me sens pas ou rarement épuisée, vidée par cette partie de ma vie...c'est elle qui m'a appris à justement répondre à mes besoins pour satisfaire au mieu les siens.

La culpabilité, et bien je dois dire que pas trop, aussi car je la refuse, elle ne sert à rien...je me loupe, tous les jours presque...mais je m'en veux pas, je sais où j'en suis, il me reste du chemin, mais je vois celui déjà parcouru et je m'en félicite !
Je parle avec lui de mes loupés, je m'en excuse.
J'essaye, malgré ces râtés répétés, d'être chaque jour supplémentaire, une personne qui se rapproche au + de ce que j'aimerais mais sans me mettre la pression...mon fils apprend et apprendra aussi de mes erreurs, de mes limites...je m'autorise d'être imparfaite entant que maman, que femme, qu'être humain...et en même temps, je l'y autorise lui aussi.

La pression sociale, pfff quelle plaie ! J'essaye la aussi de faire l'impasse après m'être trop prise la tête avec les gens. Ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent, moi je m'épanouie...ça me fait de la peine d'entendre certaines choses car ces gens là sont ceux qui auraient le plus besoin qu'on leur parle de CNV, des émotions, de respect...m'enfiiin !


Idéaliste ? Moi ? Et bien OUIIIIIII !!!!!!! Et même si les autres se plaisent à dire ce mot avec négativité, moi je l'aime ce mot ! C'est grâce aux idéalistes que les choses bougent ! Je n'ai pas envie d'être un robot même si j'avoue que ça doit être plaisant de ne plus se poser de questions parfois, ça doit être si...reposant !
Mais je suis ce que je suis, une idéaliste et je rêve de changer le monde...pour moi, c'est ça, vivre pleinement ! Je rêve de dé-robotiser la societé, l'école, le travail, les parents, les humains...je rêve que l'accompagnement respectueux soit la "normalité".

Et ce que je cherche ici ? Pouvoir parler sans changer 50 fois mes mots pour qu'ils soient compris ou bien pris, de pouvoir être moi sans que les autres se sentent blesser alors que je ne cherche à le faire, ou se mettent dans une compétition épuisante que je ne voulais pas amorcer...
Partager tout simplement !
Pouvoir demander un conseil à des autres mamans, sans m'attendre à des "fou lui une trempe !" "Laisse le hurler le p'tit capricieux" ou des autres réjouissances dans le genre Laughing

Hum, j'suis moi aussi une bavarde qui aime pondre des pavets lol!
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyDim 7 Fév 2010 - 9:01

merci anaflo pour ce beau témoignage ! il a des jours ou on se sent toucher du doigt quelque cse de tellement limpide, de tellement fluide et simple, ou tout semble huilé et harmonieux ! et d'autre ou tout a coup on se retrouve sur terre avec l impossibilité d appuyer sur le petit bouton qui nous proetera a nouveau dans notre etat de bien etre...j apprend a ne pas m en voiloir non plus. j espere un jour atteindre la sagesse, j y travaille tous les jours, mais comme toi j ai choisis d accepter que cela prend du temps et de l energie, chaque chose en son temps!

merci encore

noé
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptySam 13 Fév 2010 - 20:51

Allez, je m'y mets à mon tour, mais je vous préviens, ça risque d'être aussi assez long.

J'ai eu une éducation très stricte, avec "la main leste", on va dire relativement classique (enfin qu'est-ce que l'on peut appeler classique??). J'ai un grand frère de 8 ans mon aîné. Nos relations étaient souvent basée sur un rapport de force allant parfois jusu'à la violence physique. Des paroles vexantes, blessantes, en tout cas bien souvent à contre sens de mon ressenti. Dès que j'exprimai un sentiment, c'était des moqueries, j'étais pas très souvent prise au sérieux.
Je n'ai jamais été vraiment malheureuse mais j'avais l'impression de ne pas être suffisament écoutée. J'ai multiplié pendant un bon moment les crises d'angoisse (à l'époque je ne savais pas que c'était ça) et j'en fais même encore de temps en temps, sans que je sache vraiment pourquoi.

Bref, tout ça pour dire qu'avant ma grossesse, j'avais une idée préconçue de l'éducation, plus ou moins comme celle que j'avais reçue (l'allaitement était pour moi une évidence).

Et puis quand j'ai appris ma grossesse, j'ai fait des recherches, sur le net, beaucoup, lu, vu, entendu, sur les alternatives d'éducation. Pas facile de faire le tri avec tout ce qui est dit et ce que l'on peut voir dans les livres, "le faux, le vrai", ce que l'entourage "bienveillant" nous conseille... pascontent184

Et puis, j'ai découvert quelques forums, dont celui-là, qui aide beaucoup et fait du bien au moral quand on ne sait plus trop où on est. Autour de moi, personne ne pratique une éducation alternative, je me sens vraiment isolée. Les couches lavables, le portage, la communication avec les signes.... j'ai vraiment l'impression de venir d'une autre planète. Alors quand il s'agit de parler des tapes sur la main ou de la fessée je n'ose même pas donner ma position parce que je pense que je serai fusillée sur place.

Et pourtant... La réalité est bien plus difficile que ce que l'on peut lire. Je me retrouve dans ce que dit Louve par rapport à la violence que l'on a en soi. Je sais que j'ai un fond violent et ça me fait mal. Parfois j'arrive à me contrôler, parfois non et ça me brise le coeur. Je ne sais pas comment faire pour aller contre ces accès de violence et ces gestes systématiques qui me dégoutent moi-même. J'avais même pensé faire une "thérapie" pour essayer de comprendre mes réactions et tenter de trouver une solution pour les éradiquer complètement de mes réactions. Et puis, de n'avoir personne autour de moi avec qui partager tout ça, ça n'aide pas non plus.

Alors oui, de ce côté là, pour moi c'est une violence que d'essayer de pratiquer l'ENV, mais je pense que c'est une "violence" nécessaire si l'on veut que les choses changent vraiment concernant le comprtement des enfants (et par conséquent celui des parents) et je trouve que c'est un vrai engagement pour l'être humain (et pour la planète de manière plus générale).

Je me suis trouvé un petit bouquin de Filiozat qui m'a beaucoup aidé à comprendre certaines réactions de mon bout'chou. Mais j'ai encore énormémént de chemin à faire pour arriver à mon but : ne plus taper, même quand je suis à bout.

Je crois que c'est en se remettant quotidiennement en question, en ne se complaisant pas dans notre situation, que l'on peut faire avancer les choses.
Mais encore une fois, pas facile de se faire comprendre quand perssonne ne partage le même point de vue...


Je crois avoir plus ou moins fait le tour, même s'il y a tellement à dire sur le sujet. Si je vois autre chose, je viendrai compléter.... J'espère ne pas avoir été trop longue et trop rébarbative...
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyJeu 22 Sep 2011 - 21:02

Un petit up, je compléterai (et lirai toutes les contributions) plus tard.

Mais je suis venue à ces questionnements à cause de mon enfance marquée par les maltraitances et les violences (psychologiques on va dire).
Mes lectures depuis 2002 et avant : Alice Miller, Thomas Gordon, Marshall Rosenberg, puis Olivier Maurel et Isabelle Filliozat.
La grande chance que j'ai eue ce sont ces lectures bien avant que je donne naissance à ma fille. Même si je sais que le plus difficile est à venir (elle a 8 mois aujourd'hui).
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyJeu 22 Sep 2011 - 22:41

Alice Miller 0001_G 0001_G
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyVen 23 Sep 2011 - 8:08

Alalala mais il me parle trop ton post d'il y a un million d'années mamanoé !

Être une maman maternante pour moi, c'est me reconstruire chaque jour, me guérir. C'est le défi de ma vie.

Prouver, encore une fois, qu'on n'est pas forcément déterminés par le milieu d'où l'on vient (pour moi, HLM/père alcolo/ mère tyrannique).
Je veux pouvoir, une fois mes enfants adultes, me dire :" j'ai fait tout ce que je pouvais pour leur offrir le meilleur" (immatériel bien sûr) et espérer avoir offert au monde de futurs parents doux et aimants. Qu'ils soient le début d'une nouvelle saga familiale sans drames ni douleurs.

Être maternante envers et contre tout (menfin je suis consciente que ma fille est toute petite hein) m'apporte une grande sérénité, l'impression d'être dans le juste.

Alors, forcément qui dit réflexions sur ce que l'on fait, dit doutes et culpabilité mais je préfère cela à l'ignorance et le désintérêt.

Je me contre-fiche de ce que les autres pensent, à vrai dire les gens bornés à ornières me font pitié.
Je ne m’intéresse pas du tout à ce genre de personnes mais je chéris celles qui font preuves d' ouverture d'esprit.

J'aimerai avoir la force morale d'aller au delà, de transmettre et militer. Mais pour le moment, je n'ai que peu d'énergie pour lutter contre la bêtise des gens et je dois la garder pour le travail.
Mais dès que je sens une petite brèche chez des parents, dès que je peux montrer mes alternatives, je le fait. En espérant avoir allumé une petite étincelle de curiosité comme celle qui m'a menée sur ce forum et a changé ma vie.

Je pense que oui, nous sommes une nouvelle génération de parents;
Celle qui se libère du carcan de la science/médecine/télévision toute puissante (vous savez celles qui ont remplacé la religion?) mais aussi de la consommation aveugle.
Je ne sais pas par quoi nous allons remplacer tout ça, le bon sens? l'instinct?, mais je suis fière dans faire partie.

Moi aussi je suis contente de ne pas être un poisson mort, je suis même un poisson ressuscité ! ^^



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Mistinguette
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyVen 23 Sep 2011 - 8:36

C'est très intéressant et enrichissant de vous lire. Questionnant aussi : je pleure depuis un bon moment devant mon écran. Je reviendrai répondre quand je m'en sentirai plus capable, et plus au clair.
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celya
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MessageSujet: Re: reflexion autour de l'education non violente   reflexion autour de l'education non violente EmptyVen 23 Sep 2011 - 20:39

clairevision c'est beau ce que tu écris, je ressens du soleil dans mes tripes et mon coeur !

Sortir de mon histoire de merde, faire un pied de nez à mon enfance pourrie, oui tout cela se joue dans la relation que je construis jour après jour avec ma fille. Dans la relation que mon compagnon construit avec sa fille, et qui lui semble à lui toute naturelle car il a été aimé et bien traité par ses parents, pour moi c'est un pas en avant formidable. Un père je n'ai pas eu l'occasion d'expérimenter ce concept dans mon enfance. Je n'ai pas de père digne de ce nom.
Le père de ma fille est un père, je me réjouis lorsque je rentre et que je vois la puce dans ses bras.

Et puis quitter la répétition familiale, quitter la trajectoire empruntée également par mes frères plus âgés et qui ne semblent pas être conscients de grand chose.
Du coté du frère n°1, une belle-soeur qui passe son temps à hurler sur ses mômes, qui commet la balourdise de dire à son fils de presque 4 ans qui renifle en finissant de pleurer "bon maintenant tu arrêtes de pleurer". Evidemment le petit s'était alors remis à pleurer de plus belle alors qu'il était en train de se calmer à son rythme. C'était en 1997 et je n'ai toujours pas oublié comment cette femme a pu être aussi insensible, bête et méchante. Qui ne se souvient avoir eu des spasmes de sanglots, des reniflements hoquetés que l'on n'arrive pas à contrôler, le temps que son chagrin s'arrête ? Souvenons-nous de nos tristesses d'enfant, et alors nous comprendrons mieux les émotions de nos petits.
Du côté du frère n°2, un frère, le mien de frère, qui frappe son fils avec une violence inouïe. Scène racontée par sa femme en 2004. Mon neveu très remuant avait 3 ou 4 ans, en vacances avec ses parents dans un mobil-home. Mon frère s'énerva contre son fils au point de le soulever par la gorge et de lui taper la tête contre le plafond du mobil-home. Ma belle-soeur a dit que mon frère avait fait pire mais qu'elle n'osait pas le raconter. Et qu'elle avait peur d'avoir des problèmes avec la DDASS. Evidemment, pas de hasard, ma belle-soeur a été frappée dans son enfance par son père alcoolique. Elle n'a pas quitté sa trajectoire pourrie à elle, elle n'a pas protégé son enfant de la violence de mon frère.

J'ai quitté cette trajectoire pourrie, moi la petite dernière de cette fratrie de 3, la timide, un peu bizarre et marginale. J'ai quitté cette trajectoire pourrie au point d'avoir cessé les contacts avec ma famille depuis 2004. Au point qu'ils ne savent même pas que j'ai un enfant. Un enfant que je trouve trop précieux et trop fragile pour être exposé à cette collection de barbares.
Et puis j'ai mieux à faire de mon énergie que me battre contre ces pratiques d'un autre âge. Je veux que ma fille devienne assez grande et forte pour ne plus risquer aucun dommage en étant au contact de ces individus qui s'appellent ma famille.

"Ah oui tu verrais si tu avais des enfants". Je commence à voir, tout doucement. Pour l'instant rien n'a encore remis en cause mes convictions sur la CNV, que je pratique comme je peux, empathie, reformulation, dire "je". Quand la puce me pince les joues "aïe ma puce, quand tu me pinces les joues ça me fait mal".
Je ne sais pas encore si je me sens dans la peau d'une nouvelle génération de parents. J'aimerais pouvoir le dire un jour. En attendant, chaque jour j'essaie de semer de l'amour dans le coeur de ma fille.
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