Question nounou, Montessori etc. Edit : Encore en galère !

Abeille : c'est super, ça m'aide beaucoup merci !

Citation :

Il est arrivé une ou deux fois qu'un des parents doive rester à la maison pour travailler. Ce n'était pas simple pour moi. Mon autorité n'avait plus du tout le même poids, ils voulaient souvent aller voir papa ou maman qui travaillait dans la chambre ou il fallait leur expliquer qu'ils devaient jouer en silence car papa était en conférence professionnelle... Bref, leurs repères étaient un peu chamboulés.

Oui, je me rends bien compte que si quelqu'un garde A à la maison, il faudra que je me trouve une solution de repli pour travailler ailleurs !

Sahine, vas-y, rajoute, rajoute, au contraire ! Lebonc***, je me dis que je vais peut-être moi-même y passer une annonce, ça sera peut-être plus simple.

Petit retour ici... Où en sommes nous ? C'est bien compliqué...

L'école se passe à merveille et on a de belles retombées à la maison : A progresse à vue d'œil sur le langage, il commence à dire quelques phrases et répète de plus en plus souvent, surtout ce que dit son grand frère. Et puis il commence à devenir autonome pour la propreté : quand il a les fesses à l'air il prend l'initiative d'aller sur le pot pour faire pipi ET caca ! Le reste du temps je dois encore lui proposer. Je lui apprends en parallèle à baisser son pantalon, on va y arriver.

Le négatif : l'école ne veut plus gérer les cacas dans la culotte et le fait qu'il ne demande pas. Donc couche toute la journée là-bas. J'ai enragé, bouillonné, pesté Cette impression que tout ce qu'on a fait comme chemin ne compte pas, qu'on nous met des bâtons dans les roues.

J'ai été très très mal pendant un moment, je n'ai pas dormi, je ne voulais plus le confier à personne. L'impression d'avoir 2 solutions bancales.

Et puis j'ai testé ma bonne résolution de cette année : le lâcher prise.

J'ai regardé le positif : il est heureux d'aller à l'école, ça le fait progresser, y compris sur la propreté (on prend chacun le problème par un bout différent et quand on se rejoindra on aura fini), il dort mieux, plus tôt, sans avoir besoin de téter. Alors je fais confiance.

Et puis la nounou... la psychomotricienne je crois m'a fait prendre conscience que je parlais de nos doutes devant lui. Forcément, ça lui rendait les choses plus compliquées. Du coup je lui ai parlé de tout ça à mon choupinou. Et puis on a beaucoup beaucoup réfléchi. On a vu ces derniers temps que A était quand même content d'y aller. Trouver quelqu'un d'autre... Mais quelles garanties de trouver quelqu'un qui lui convienne ? Je vois bien que j'ai du mal à le confier tout court. Bref pour le moment je lâche prise.

Je ne sais pas si j'ai raison mais j'ai l'impression qu'on est tous plus sereins et plus heureux depuis.

Ton post fait plaisir à lire
Confier son enfant à quelqu'un est quelque chose de délicat, ton histoire ne fait que le confirmer!
Si tout n'est pas parfait, tu sembles quand même plus sereine et c'est important pour vous tous!
Et contente de lire que ton bonhomme fait des progrès aussi sur le langage

Bonne continuation

Encore en galère...

Depuis le message précédent, on a donc arrêté le contrat avec la nounou. Ca a été magique. A a enfin commencé à faire ses nuits.

Il est resté avec moi quelques mercredis et on a démarré un nouveau contrat en garde d'enfant à domicile avec la personne qui nous fait aussi le ménage. M connaît bien A, nos habitudes, et a été ass mat pendant 5 ans. On a commencé fin novembre. Après test, c'est plus facile pour A d'aller chez M que de rester à la maison et de me voir partir. Donc on a fait comme ça. Mais ça ne va toujours pas. A recommence ses insomnies. Il est de nouveau hyper angoissé, recommence à téter en journée... Et ce matin, M me fait part de son malaise aussi et de son souhait de rompre le contrat pour la garde de A.

Ce qu'elle me dit c'est que c'est dur de nouer des liens sur une demi-journée par semaine. Ce que je comprends. Et je vois bien que c'est pareil pour A. Donc en gros ça sera pareil quelque soit la solution que je puisse trouver. La seule chose qui va fonctionner c'est que je le garde le mercredi. Ce qui ne m'arrange pas du tout au niveau du boulot...

Je vais peut-être le laisser plus longtemps le soir à l'école pour pouvoir avancer plus les autres jours. Et j'aviserai pour les quelques mercredis où j'ai des réunions.

Pfff... je vais aller pleurer un coup tiens.

Ce n'est pas facile, ces histoires de garde...

Et qu'est-ce que ça donnerai si de temps en temps son papa, ou pourquoi pas un de ses grand frères (l'ainé doit avoir 15 ans, il me semble ?), le gardait le mercredi aprem ? Je ne sais pas du tout si c'est possible au vu de votre organisation familiale, mais ça pourrait être le début d'une solution ?

Il m'ait arrivé, avant que Milo aille à la crèche, de devoir bosser beaucoup en dehors des 10h/semaines qu'il passait avec sa nounou, à des moment où son père était aussi très pris. J'avais un modèle de bébé très méfiant envers les gens qu'il connaissait peu (il avait 8 mois, maintenant, il est devenu très sociable... question de temps!), et surtout incapable de s'endormir sans ses parents... Finalement la solution qu'on avait trouvé a été de le confier à ma mère, à la maison, pendant que j'étais là. Je bossais dans une pièce, elle jouait avec lui dans l'autre ou sortait le promener. Cela me permettais de l'endormir pour les siestes, et de ne pas créer une nouvelle séparation.

Plein de courage à vous tous!

Merci de ton message. Le problème c'est que son papa et son grand frère sont au boulot le mercredi après-midi (R est en seconde pro boulangerie pâtisserie, il a cours tous les jours de 8h30 à 17h30).

Je pense que je vais le laisser plus longtemps à la garderie les soirs d'école pour avancer mon travail ces jours là, et avoir de vraies siestes le mercredi. Parce que là de toutes façons il est gardé le matin mais ne dort pas l'après midi alors pour moi c'est pareil. Sauf quand j'ai des réunions.