comment gérez vous les colères?

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oui, Valentin s'est transformé, on dirait un mini-adolescent en crise, ils nous provoquent à longueur de journée et essaie de nous pousser à bout, ce serait dommage qu'il se prenne la première claque de sa vie mais là j'avoue que je n'ai plus de patience avec lui, je ne comprends pas ce qu'il a , est - ce ça cette fameuse crise des 2 ans, là on est au coeur de la crise je crois bien .

il n'y a pas longtemps, j'expliquais que malgré les soirées de vacances prolongées et les couchers tardifs, ils gérait bien le sommeil et compensait par des grâce matinées le matin, et ben là il hurle pour le coucher, (je jette mes doudous par terre et je hurle que je les veux ensuite, puis je veux boire, puis je veux changer la couche...) et ça fait 4 nuits qu'il hurle quasi toute la nuit et ne dort pas et là ça donne: je veux mon biberon!!!!! (d'eau) et plus j'interviens, pire c'est. demain son père reprend le boulot et j'avoue que j'appréhende de me retrouver seule avec lui, là on n'arrivait à se relayer.

hier a table, je lui a vais fait des frites autorisées à manger avec les doigts bien sûr, ben il a jete sa fourchette par terre, puis hurlé qu'il la revoulait, puis ne voulait pas manger avec les doigts, puis ça a fini avec l'assiette de frites qui a volé et en plus il rigole en me regardanr d'un air provocateur. c'est monsieur oui-non, qoui qu'on fasse, il hurle, pas facile!
j'ai plutôt tendance à être à l'ecoute de mon enfant mais là il frôle vraiment les limites, même son père qui est plus patient que moi commence à perdre son sang- froid.

je ne sais pas ce qui a pu provoquer un tel changement de comportement si soudain, la semaine prochaine il repend la crèche mais je ne pense pas que ce soit ça puisqu'il aime bien aller y jouer avec ses copains.
ces derniers temps, son père et moi avons eu des disputes récurrentes et son père est parti 3 jours en vacances en ariège avec des amis, Valentin pendant 3 jours a été inquiet et n'a pas arrêté de demander où etait son papa, à tel point qu'il a fait de la fièvre et son père est rentré un jour plus tôt que prévu et là ...effet suppositoire, la fièvre volatilisée , je précise que son papa n'est pas parti à cause de nos disputes mais c'etait prévu et moi ayant ma soeur et son bebe que je ne vois pas souvnet dans le coin, je suis restée là avec lui mais que s'est 'il passé dans la tête de valentin???
je lui avais pourtant bien expliqué mais apparemment ya eu confusion dans sa tête et il se rassure souvent en disant : "là y a papa , là y a maman"et la dernière fois il a pris nos 2 mains à son père et moi et les a posés l'une sur l'autre, impressionnant, un vrai buvard, il ressent tout ce que je ressens. je lui ai expliqué que parfois les grands ne se comprenaient pas toujours et ils se disputaient mais que papa et maman s'aimaient trés fort et surtout que ce n'etait pas à cause de lui.
je suis en colère contre moi, je me sens responsable de tout ce mélimelo de sentiments , je suis dans une impasse à laquelle je n'arrive pas à sortir.
je devais reprendre un traitement d'ici une 15 aine d ejours pour un second bebe mais là je me sens pas prête, pas dans un climat assez serein,faut d'abors que j'arrive à défaire ce sac de noeuds. c'est pas facile d'être maman tous les jours , je supporte pas de voir valentin pas bien.

Je n'ai aucun conseil..... on est en plein dedans ici aussi, j'avais fait un post y a pas longtemps là-dessus, plus pour me soulager qu'attendre des réponses...

Comment vous avez appelé ça les filles ? "Le terrible two" ?

Je n'ai aucun recul pour le moment. Ce qui m'aide c'est la patience, j'en suis venue à me dire que c'est une période un peu "obligée " à laquelle il passe, je continue de me persuader qu'on est pas dans un système de manipulation, je penche plutôt pour une phase où il emmagasine beaucoup de choses et que ça se chamboule à l'intérieur et qu'il est bouleversé par tout cela, vu comme chaque chose prend une ampleur phénoménale. J'ai relu Filliozat au niveau de la colère, alors je compatis, je mets des mots pendant ses crises, pour essayer qu'un jour plutôt que la grosse crise, il soit capable de me dire qu'il est en colère ou tout simplement pas bien. Et quand il y a de chouettes moments, je les prends à fond, je m'en absorbe un maximum pour "gonfler" mon sac d'énergie pour encaisser les grosses crises.

Courage, ce n'est pas évident, mais la claque n'arrangera rien même si on imagine à un moment que c'est la solution...

je compatis avec toi, je n'ai pas non plus de véritables conseil à te donner. Notre grand de 3ans 1/2 ayant fait cet été pas mal de passages colères, non à tout et à rien.

Je dirais juste qu'il ressent pleins de choses , sans doute ton envie de bb 2 aussi, il a besoin d'être rassuré sur votre amour pour lui. et puis il grandit, ce n'est pas facile

courage, courage, je t'envoie pleins de douces pensées

Edit : réponse au mauvais post, je bouge

En ce moment mon fils est pareil, un coup il va être adorable et 5 minutes après il nous parle comme si on était ses chiens...
Pour lui, nous sommes à sa disposition, c'est Mr qui veut tout décider à la maison
L'heure du bain, ce qu'on mange, enfin n'importe quoi.
Quand on le contredit il se met à pleurer, parfois vexé parfois très énervé.
Ou alors il va nous balancer ses jouets, ou simplement les balancer dans la pièce.

L'autre jour à table il s'est mit à balancer ses pâtes par dessus son épaule, l'air de rien lol

Comment en venir à bout ? Hum pas évident...
Honnêtement je lui ai déjà mis des fessées bien que j'aurais aimé ne pas avoir à le faire, mais parfois il a comme un surplus (de colère ? d'excitation ?) y'a que ça lui permet de faire redescendre la pression qu'il peut s'infliger tout seul en se tapant des crises de la sorte.
Sinon je le punis au coin. Le coin ça marche, et celui qui punit est celui qui lève la punition.
Ou dans sa chambre (mais ça je n'aime pas trop) parce que sa chambre n'est pas un lieu de punition, c'est son endroit (même si je n'y autorise pas tout non plus lol). Et quand je le punis dans sa chambre je ne ferme pas la porte pour qu'il apprenne à se contrôler, autrement dit, si il ne s'est pas calmé il ne sort pas, mais il peut nous voir, nous qui circulons dans l'appartement, alors que lui est résigné à rester dans sa chambre.

Là on vient de passer deux mois l'un avec l'autre H24, donc je pense qu'il en a un peu ras le bol, puis au bout d'un moment il prend ses aises bien que je sois "Maman".

Moi aussi je suis très à l'écoute de mon bébé mais je ne pense pas qu'on puisse éviter les crises, dans le sens où c'est sa façon de s'exprimer aussi, d'extérioriser, mais il est clair qu'il y a des limites, faut l'aider à trouver d'autre moyen d'exprimer ce "surplus"

Enfin je pense ....

Voici une vidéo que l'animatrice qui nous donnait les ateliers "Fabler et Mazlich" nous a envoyée concernant les caprices des enfants (on parle justement de cet âge difficile etc).
regarde, elle m'a rassurée sur la pratique de l'écoute...

http://www.omegatv.tv/video/25262703001/famille/etreparents/parents--savoir-reconnaitre-les-caprices-de-son-enfant-.php

C'est une itw d'Isabelle Filliozat

Oh merci Missgégé, cette vidéo je la choppe et je la diffuse, c'est tellement bien expliqué, c'est juste ce qu'il faut !!!

Bon courage les filles, je vous envoi la patience qu'il me reste ( bon ça fait pas beaucoup mais c'est le geste qui compte non )
Moi je n'ai jamais eu de crise à la maison, pourvu que le 3ème suive le même exemple

Bienvenue au Club des supercriseurs

Ma grande a commencé au moment de l'arrivée de sa soeur...Elle avait 23 mois alors, c'est tombé en plein dans sa période du NON.
Ma seconde a débuté ses crises il y a quelques semaines, et là ça s'intensifie selon les jours.
C'est cyclique, il y a des périodes plus calmes et d'autres plus agitées...

Je crois que le piège dans tous les cas c'est de vouloir les empêcher, car on empire souvent la situation. Pour ma première, j'ai essayé, mais je me suis fatiguée avant elle...
Pour Lola, je fais différemment, j'accompagne les crises, je reste à côté, je suis là si elle a besoin, je m'assure qu'elle ne se met pas en danger en se jetant par terre...Et j'attends que ça passe. Je n'ai pas trouvé mieux.
Du coup, il y a des crises, mais elles durent pas mal moins longtemps que celles de sa soeur pour le moment...A suivre!

Cela dit, d'après ce que tu expliques, il y a beaucoup de changements en cours et à venir...Les disputes, le départ de papa, la rentrée prochaine etc...Les enfants sont des éponges, et la fièvre pour moi c'est un signe.
Lola m'a fait un 40 de fièvre le jour ou sa soeur est née. C'était la première fois que sa fièvre était aussi élevée. Le lendemain, elle n'avait plus rien et se portait comme un charme.

Calipso a écrit:

Je crois que le piège dans tous les cas c'est de vouloir les empêcher, car on empire souvent la situation. Pour ma première, j'ai essayé, mais je me suis fatiguée avant elle...
Pour Lola, je fais différemment, j'accompagne les crises, je reste à côté, je suis là si elle a besoin, je m'assure qu'elle ne se met pas en danger en se jetant par terre...Et j'attends que ça passe. Je n'ai pas trouvé mieux.
Du coup, il y a des crises, mais elles durent pas mal moins longtemps que celles de sa soeur pour le moment...A suivre!

Je trouve aussi que c'est moins long quand je fais comme toi... Je pense sincèrement que pour eux, ce ne doit vraiment pas être une période facile à vivre à la base. Beaucoup de frustration (découverte du monde mais en même temps y a plein de trucs qu'on ne peut pas faire, par interdiction ou par incapacité), beaucoup de choses à "ingérer" (la marche qui se maîtrise, le langage qui apparaît, la propreté, etc), tu rajoutes à cela tout le reste comme les disputes de couple, les jours où c'est nous qui n'avons pas de patience, sommes énervés, des départs, des arrivées heureuses, une rentrée. Nous, adultes, avons la capacité à relativiser, à réfléchir, à analyser, à prendre du recul. Les petits, eux, vivent tout au moment présent, ils vivent leurs émotions à 100 % sans avoir de moyen de la canaliser, de se calmer ou de se raisonner seul, alors forcément, ils explosent beaucoup plus. Quand ils sont en colère, c'est à fond, quand ils pleurent, c'est à fond. Et chaque chose peut avoir une empleur pour eux alors que pour nous ce sont des broutilles. Un exemple, notre petit bonhomme jouait beaucoup avec un mini balai et il l'a cassé un jour. C'était pas grand chose mais quel chagrin il a eu quand il a compris qu'on n'arriverait pas à le réparer, on aurait dit la fin du monde !