discutons autour de la grossesse, la naissance et le maternage... |
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| A propos des pleurs des bébés, quelques textes | |
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+5Karine belinda Arya Majka néo 9 participants | Auteur | Message |
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néo Habituée
Nombre de messages : 8348 Date d'inscription : 20/05/2005
| Sujet: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 28 Juil 2006 - 21:32 | |
| Ce premier texte, que j'avais déjà mis je ne sais plus où
Ne pas laisser pleurer les bébés
Controlled crying : AAIMH Position Paper. October 2003.
L'Association Australienne pour la Santé Mentale Infantile (AAIMH) se dit préoccupée par la tendance actuelle, dans les pays industrialisés, à vouloir contrôler les pleurs des jeune senfants. Le contrôle des pleurs est défini comme un ensemble de tactiques destinées à amener les enfants à moins pleurer et à ne plus se réveiller la nuit : laisser le bébé pleurer de plus en plus longtemps avant de s'occuper de lui, ne pas se lever s'il pleure la nuit afin qu'il apprenne à se rendormir seul. L'AAIMH estime que ces pratiques ne correspondent pas aux besoins émotionnels et psychologiques des jeunes enfants, et qu'elles peuvent avoir des conséquences négatives à long terme sur leur santé psychologique.
L'AAIMH fait les commentaires suivants sur le contrôle des pleurs chez les bébés :
Les pleurs du bébé sont un signal de détresse physiologique ou émotionnelle.
Les bébés doivent s'adapter à un monde totalement nouveau, et même de petites choses aux yeux des adultes peuvent être très difficiles à vivre pour eux. Laisser un bébé pleurer sans lui apporter de réconfort, même pendant une courte période, peut être très angoissant pour lui.
Entraîner un jeune enfant à ne pas pleurer pourra effectivement amener un enfant à ne plus pleurer. Mais cela pourra aussi lui apprendre qu'il ne peut espérer aucune aide lorsqu'il en a besoin.
Les bébés à partir de 6 mois éprouvent souvent de l'anxiété lorsqu'ils sont séparés des personnes qu'ils connaissent bien. Cette angoisse s'atténuera lorsqu'ils auront compris que l'absence est un phénomène temporaire et ne présente pas de danger pour eux. Cet apprentissage peut aller jusqu'à l'âge de 3 ans. Presque tous les enfants cessent d'avoir besoin qu'on les rassure à l' occasion de leurs réveils noctures vers 3 à 4 ans, et beaucoup y arrivent plus tôt. Les enfants se sentiront beaucoup plus en sécurité si leurs pleurs déclenchent rapidement et systématiquement une aide adéquate de la part de la personne qui s'occupe d'eux. Un attachement lié à un solide sentiment de sécurité représente le fondement d'une bonne santé mentale.
Les enfants dont les parents répondent rapidement lorsqu'ils pleurent apprennent à se calmer plus rapidement et facilement, au fur et à mesure qu' ils prennent conscience que leurs besoins émotionnels sont pris en compte.
Le mode de vie occidental et les avis de certains « experts » ont amené à penser que les jeunes enfants doivent dormir toute la nuit sans interruption au bout de quelques mois, voire de quelques semaines. En réalité, les jeunes enfants se réveillent plus souvent que des enfants plus âgés ou des adultes, car leurs cycles de sommeil sont plus courts. Ces cycles courts ont pour objectif d'augmenter le temps de sommeil paradoxal, dont on pense qu'il est important pour le développement du cerveau.
De nombreux parents se disent épuisés en raison des réveils nocturnes de leur enfant, d'une part en raison de la fatigue physique induite par ces réveils, et d'autre part en raison des attentes irréalistes en matière de sommeil chez un jeune enfant.
De nombreux bébés et de nombreux parents dorment mieux quand ils dorment ensemble. Il n'existe aucune raison valable pour dire qu'un enfant ne devrait pas dormir avec ses parents, et dans la majeure partie du monde l' enfant doit avec ses parents ou avec d'autres membres de la famille, soit dans le même lit, soit dans un berceau près du lit des parents. Ces derniers ne devraient pas prendre leur enfant dans leur lit s'ils ont consommé de l' alcool ou des médicaments affectant la vigilance, et certaines conditions doivent être respectées (matelas, couvertures.) pour que l'enfant soit en sécurité dans le lit parental.
De nombreux parents ont constaté qu'il était efficace de laisser un bébé pleurer. Dans d'autres cas, cela n'a eu aucun résultat positif, ou cela a ét é tellement difficile à vivre pour l'enfant et les parents que ces derniers ont renoncé à ce type de stratégies. Aucune étude n'a été entreprise pour évaluer le niveau de stress vécu par un bébé qu'on laisse pleurer, ou pour en évaluer l'impact psychologique et émotionnel à long terme.
En conséquence, l'AAIMH fait les recommandations suivantes :
Le fait de se réveiller la nuit est normal chez les bébés et les bambins. Cela ne doit pas être qualifié de « problème » sauf si le comportement de l' enfant est tel qu'un problème est évident.
Les parents doivent être rassurés sur le fait que répondre immédiatement aux pleurs du bébé ne risque pas de lui donner « de mauvaises habitudes ».
Le fait qu'un bébé ou un jeune enfant se réveille la nuit peut être dû à l' anxiété générée par la solitude. Dormir avec les parents ou près d'eux est une bonne option, qui permet souvent une bonne nuit de sommeil.
Les pratiques parentales destinées à assurer aux parents une bonne nuit de sommeil ne doivent pas nuire à la santé émotionnelle de l'enfant ou compromettre son développement mental.
Si les parents souhaitent « contrôler les pleurs de leur enfant », cela ne devrait se faire que lorsque l'enfant a acquis suffisamment de maturité pour comprendre que ses parents seront bientôt là, et pour être capable de se sentir en sécurité en l'absence de ses parents. Une telle maturité n'est acquise que vers environ 3 ans ; cela varie suivant les enfants ; observer l'enfant et répondre à ses besoins est le meilleur moyen de déterminer quand un enfant est prêt à dormir seul.
Avant de démarrer un programme de contrôle des pleurs, un professionnel de santé qualifié devrait évaluer soigneusement la santé de l'enfant et la qualité des relations entre les membres de la famille. Les parents devraient être mis en contact avec des associations susceptibles de les aider à gérer les angoisses et difficultés rencontrées par tous les nouveaux parents. Les autres stratégies de gestion des pleurs devraient être discutées avec les parents.
Si l'enfant a déjà expérimenté une séparation d'avec ses parents (maladie, absence.), le programme de contrôle des pleurs ne devrait pas être utilisé. Les enfants qui ont déjà subi une séparation traumatique sont plus vulnérable encore aux effets négatifs du stress qu'ils subissent lorsqu'on les laisse pleurer.
Dans la mesure où les pleurs d'un enfant peuvent amener un parent à maltraiter l'enfant, il est essentiel que les parents puissent bénéficier d' un soutien social, ou d'une aide thérapeutique.
Les parents doivent être avertis qu'il n'existe aucune donnée sur l'impact à long terme, sur le développement émotionnel et sur la santé mentale, du programme de contrôle des pleurs. S'ils souhaitent quand même suivre un tel programme, leur conseiller de prêter attention au niveau de détresse exprimé par l'enfant plutôt qu'au temps pendant lequel on le laisse pleurer, et d' arrêter immédiatement le programme s'il semble poser un problème quelconque. | |
| | | néo Habituée
Nombre de messages : 8348 Date d'inscription : 20/05/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 28 Juil 2006 - 21:33 | |
| Allaiter Aujourd'hui n° 34 Materner le bébé qui pleure beaucoup
Les pleurs des bébés sont faits pour provoquer chez l'adulte un comportement d'attachement ou de réconfort. Mais certains bébés crient tellement que leurs mères en arrivent en fait à ne plus les écouter. C'est ce que le Dr Williams Sears, dans son livre Le bébé difficile, illustre par la "courbe des pleurs" (1) : les pleurs du bébé ne cessant pas, il s'installe chez le parent une fatigue émotionnelle qui finit par provoquer une réaction d'évitement. Les pleurs "excessifs" des bébés peuvent avoir de multiples causes. Dans certains cas, le fait de trouver la ou les causes va entraîner des changements qui suffiront à apaiser rapidement le bébé. Dans d'autres cas, il n'y a pas de solution miracle, mais le simple fait de savoir pourquoi leur bébé est mal, permettra aux parents de continuer à s'en occuper sans se sentir submergés. Ajoutons que parfois on ne trouve jamais de cause, ce qui n'empêche pas d'essayer tous les petits "trucs" permettant d'apaiser le bébé. Voyons quelques-unes des raisons pour lesquelles les bébés peuvent être "difficiles". Les questions à se poser - Avez-vous eu une péridurale ou d'autres médicaments au cours de l'accouchement ? Cela peut rendre les bébés grognons pendant quelques jours voire plusieurs semaines. - Savez-vous que les bébés allaités ont besoin d'être nourris plus souvent que les bébés au biberon ? Le lait maternel se digère si facilement que les bébés allaités peuvent avoir faim toutes les deux heures, alors que ceux nourris au lait artificiel ont généralement faim toutes les trois ou quatre heures. - Savez-vous que de nombreux bébés ont chaque jour quelques heures difficiles, qui se situent généralement en fin d'après-midi ou dans la soirée? - Connaissez-vous l'existence des "poussées de croissance" ? Il arrive régulièrement que les bébés tètent plus fréquemment pendant un jour ou deux afin d'augmenter la sécrétion lactée. Cela se produit généralement autour de 2 semaines, 6 semaines et 3 à 4 mois. - Y a-t-il des raisons pour lesquelles votre sécrétion lactée pourrait être insuffisante ? Cela peut inclure (2) : le tabagisme, qui diminue le réflexe d'éjection ; la caféine, qui peut exciter le bébé et donc le faire téter moins bien ; un problème de succion chez le bébé ; un taux de stress anormalement élevé, qui peut affecter le réflexe d'éjection ; la prise de médicaments tels que les diurétiques, les antihistaminiques ou les contraceptifs contenant oestrogènes ou progestérone ; une hypothyroïdie non détectée ; une rétention placentaire ; une alimentation insuffisante et/ou déséquilibrée qui en plus d'affecter la sécrétion lactée, va entraîner chez la mère une fatigue l'empêchant de répondre aux demandes de son bébé (3). - Le bébé pourrait-il avoir des coliques (voir article ci-après) ? - Le bébé pourrait-il avoir une affection quelconque (par exemple : reflux gastro-oesophagien, otite, muguet, pous-sée dentaire) ? - Pourrait-il être un bébé aux besoins intenses (4), qui a besoin de beaucoup de contact physique ? - Aurait-il besoin d'être plus stimulé, ou au contraire de l'être moins (5) ? Des idées pour apaiser le bébé qui pleure Il est clair que si les pleurs sont dûs à la faim, augmenter les tétées en nombre et en durée peut suffire à résoudre le problème. Même si ce n'est pas le cas, beaucoup de bébés se calmeront au sein, à la grande satisfaction des parents (combien de mères se sont dit : qu'est-ce que j'aurais fait avec ce bébé si je ne l'avais pas allaité ?!), car la tétée calme le système nerveux, aide à réguler la respiration et libère des endorphines. Si c'est l'air avalé qui provoque les cris, il faudra veiller à bien faire roter le bébé (éventuellement plusieurs fois au cours d'une même tétée). Si l'on soupçonne une substance ingérée par la mère (aliment allergénique, médicaments, caféine, etc.), quelques jours d'éviction du produit permettront de juger de sa responsabilité réelle. Beaucoup de ces "pleurs excessifs" se résoudront avec le temps (ce n'est pas pour rien qu'on parle des "coliques des trois premiers mois"), mais en attendant, connaître un certain nombre de "trucs" qui ont marché pour beaucoup de bébés, permettra à l'enfant et à ses parents de vivre mieux ces moments difficiles. Il faut savoir que toutes ces idées ne fonctionnent pas pour tous les bébés ; qu'une méthode peut marcher un jour et pas le lendemain ; qu'il faut donc avoir une "palette" de trucs entre lesquels on peut jongler ; que pour certains bébés, ce qui marche, c'est une suite de gestes enchaînés dans un certain ordre, une sorte de "rituel" ; qu'il n'est pas évident d'être imaginatif lorsqu'on est épuisé, et qu'il vaut donc mieux avoir une batterie d'idées toutes faites et déjà éprouvées ; que c'est principalement la mère qui essaiera d'apaiser son bébé, mais que le père ou tout autre adulte (voire les grands frères et les grandes soeurs) peut utiliser ces techniques. Porter le bébé dans un porte-bébé. Penser que certains bébés aiment être installés de face afin de voir ce qui se passe autour d'eux Emmailloter le bébé dans une couverture ou un lange. Certains bébés ont besoin de se sentir "contenus", sans quoi ils se sentent désorganisés et perturbés. Bercer le bébé. Marcher avec le bébé. Utiliser le "balancement maternel" : la mère porte le bébé contre son épaule ou dans ses bras, et sans bouger les pieds, se balance d'une jambe sur l'autre. Passer l'aspirateur avec le bébé dans le porte-bébé ! Comme le montrent plusieurs des témoignages, pas mal de bébés trouvent apaisants le mouvement et le bruit ronronnant de l'aspirateur (6). Aller faire un tour en voiture. Placer le bébé devant quelque chose qui va retenir son attention. On sait que les premières semaines, les bébés s'intéressent particulièrement aux graphismes en noir et blanc très contrastés ou contenant du rouge, ainsi qu'aux lumières en tout genre. Mettre le bébé devant un miroir - les bébés adorent regarder les visages - ou devant... un aquarium où nagent des poissons ! Si le temps le permet, aller dehors et laisser le bébé regarder les feuilles bouger doucement dans la brise. Essayer l'une des quatre variantes de la position "anti-coliques", la plus courante étant celle où le bébé est à plat ventre sur l'avant-bras de l'adulte, sa tête dans le creux du coude, la main tenant ses jambes. Essayer le massage "I love you" dont parle le Dr Sears dans Le bébé difficile. Le bébé est couché sur le dos, la tête vers l'adulte. Ce massage (voir croquis ci-dessous) suit la courbe naturelle du gros intestin du bébé, et permet d'aider les poches d'air à s'évacuer vers le rectum. Lorsqu'on porte l'enfant sur son épaule, masser doucement son dos (plutôt que de le tapoter : le tapotage peut être utile pour aider au rot, mais c'est quand même un peu violent ; pour essayer de calmer un bébé qui pleure, un geste doux est plus indiqué). Certains bébés peuvent se calmer à l'aide d'une sucette, s'ils ont un besoin de succion non nutritive particulièrement intense (mais attention au risque de dépendance !). Pour éviter le risque de confusion sein/tétine, mieux vaut ne pas la proposer avant que l'allaitement ne soit bien installé. En attendant, le parent peut proposer son doigt (propre et à l'ongle court) à sucer au bébé. Un bon bain chaud (une fois le cordon cicatrisé) pris ensemble peut être très relaxant pour le bébé et pour le parent. Chanter. Les bébés adorent la voix de leur mère et ils se moquent de savoir si elle chante juste ! Danser avec le bébé. Chaque parent trouvera sûrement encore d'autres "trucs" (voir par exemple le "coup de l'ascenseur", page 9 !), mais en conclusion, je voudrais dire qu'il y a des moments où l'on n'arrive pas à calmer les pleurs du bébé. En tant que nouvelle mère, il m'a fallu du temps pour comprendre que ce n'est pas parce que mon bébé pleurait que je le "laissais pleurer". "Laisser pleurer un bébé" signifie le déposer dans son berceau et partir alors qu'il hurle. Si je portais mon bébé, le balançais doucement ou chantonnais dans son oreille, c'était parfois tout ce que je pouvais faire. Parfois, on peut seulement attendre que le bébé s'arrête de pleurer. Traduit et adapté par Corinne Dewandre de "Helping the Mother of a Fussy Baby", de Dee Kassing, Leaven, Dec 96-Jan 97. (1) Voir page 48. Ce livre est en vente à LLL France Info-Service.(2) Pour plus de détails, voir "Le manque de lait : mythes et réalités", AA n° 26, 1996. (3) On sait que des mères sous-alimentées peuvent allaiter leur bébé de façon adéquate. Ce qu'on sait moins, c'est que pour y arriver, elles donnent le sein très fréquemment (par exemple quelques minutes tous les quarts d'heure) (4) Voir AA n° 3, 1990, et l'ouvrage du Dr Sears. (5) Le Dr Brazelton a bien décrit dans Ecoutez votre enfant ces bébés hypersensibles aux stimuli qui, les premières semaines, ne supportent pas plus d'un stimulus à la fois (par exemple, si on les caresse, ils ne supportent pas qu'on leur parle en même temps). (6) Dans la série "arts ménagers", on connaît des bébés qui sont calmés par les vibrations d'un sèche-linge ! à lire Williams Sears, Le bébé difficile, LLLI. A lire en priorité ! Hetty van de Rijt et Frans X. Plooij, Pourquoi pleurent-ils, Albin Michel. Voir la critique de ce livre dans AA n° 33. Anne Bacus, Bébé pleure, que faire ?, Ed. Marabout. Un petit livre sans prétentions, où l'on retrouve beaucoup des trucs évoqués plus haut (y compris l'aspirateur !), le premier évoqué étant... le sein ! www.lllfrance.org Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article. publié dans Allaiter Aujourd'hui n° 34, LLL France 1998 | |
| | | néo Habituée
Nombre de messages : 8348 Date d'inscription : 20/05/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 28 Juil 2006 - 21:34 | |
| 7 CHOSES QUE LES PARENTS DOIVENT SAVOIR A PROPOS DES PLEURS DU BEBE Dr. Sears. Version originale: http://www.askdrsears.com/html/5/t051200.asp#T051204
1- les pleurs du bébé - le signal parfait. Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'appréciation que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait. En premier, un signal parfait est automatique. Un nouveau-né crie par réflexe. Le nourrisson ressent un besoin qui va déclencher une inspiration d'air soudaine suivie d'une forte expulsion de cet air au travers des cordes vocales qui à leur tour vibrent pour produire le son que nous appelons "pleurs". Durant les premiers temps, le petit nourrisson ne pense pas "quelle sorte de son va mener à ce que l'on me nourrisse?", il crie juste de manière automatique. De plus, ces pleurs sont facilement générées. Une fois que ses poumons sont remplis d'air, le nourrisson peut initier les pleurs avec très peu d'efforts. Deuxièmement, les pleurs sont adéquatement dérangeants: suffisamment stridents pour obtenir l'attention de celui ou celle qui s'en occupe, mais pas au point de lui faire vouloir échapper au son entièrement. Troisièmement, les pleurs peuvent se modifier au fur et à mesure que l'émetteur et le receveur apprennent à rendre le signal plus précis. Le signal émis par chaque bébé est unique. Les pleurs d'un bébé sont le langage du bébé, et chaque bébé pleure (crie) différemment. Les chercheurs qui s'intéressent à la voix, appellent ces sons uniques les empreintes de pleurs, aussi uniques pour un bébé que ses empreintes digitales. 2. Répondre aux pleurs d'un bébé est biologiquement correct. La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. Des changements biologiques fascinants ont lieu dans le corps de la mère en réponse aux cris de son enfant. Lorsqu'elle entend son bébé pleurer, la circulation sanguine augmente dans les seins de la mère, s'accompagnant d'une impulsion biologique de "prendre dans ses bras et nourrir". L'allaitement au sein lui-même cause une décharge de prolactine, une hormone que nous supposons être la base biologique de ce que l'on appelle "l'intuition maternelle". L'ocytocine, l'hormone qui déclenche le reflex d'éjection du lait, provoque aussi des sentiments de relaxation et de plaisir, une manière plaisante de compenser la tension provoquée par les pleurs du bébé. Ces sentiments vous aident à aimer votre bébé. Mamans, écoutez les indices biologiques de votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. C'est facile pour eux de vous donner de tels conseils, ils ne sont pas biologiquement connectés à votre bébé. Rien ne se passe au niveau de leurs hormones lorsque votre bébé crie. 3. Ignorer ou répondre au signal des pleurs? Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites. Vous avez deux options de base: ignorer ou répondre. Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Le bébé complaisant abandonne et cesse de signaler, se renferme, et finalement se dit que pleurer ne vaut pas le coup, et conclue que c'est lui qui ne vaut pas le coup. Le bébé perd la motivation de communiquer avec ses parents, et les parents manquent une opportunité d'apprendre à connaître leur bébé. Tout le monde perd. Un bébé avec une personnalité plus persistante -la plupart des bébés aux besoins intenses- n'abandonne pas si facilement. A la place, il crie de plus en plus fort et c'est l'escalade dans l'intensité de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant. Vous pourriez ignorer ce signal persistent de plusieurs manières. Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. C'est en fait une sorte de lutte pour le pouvoir. Vous apprendriez au bébé que vous contrôlez les choses, mais aussi qu'il n'a pas capacité à communiquer. Cela ferme la communication parent-enfant, et sur le long terme, tout le monde perd. Vous pourriez aussi vous désensibiliser complètement, jusqu'à ce que vous ne soyez plus du tout "dérangé" par les pleurs, et ainsi apprendre au bébé que l'on ne s'occupe de lui que si c'est "le bon moment". C'est une autre situation perdant-perdant. Le bébé n'obtient pas ce dont il a besoin, et les parents se retrouvent dans un état d'esprit qui ne leur permet pas de profiter de la personnalité unique de leur bébé. Vous pourriez aussi prendre votre bébé pour le calmer et le reposer ensuite parce que "ce n'est pas encore le bon moment pour le nourrir". Après tout il doit apprendre à être heureux "indépendamment". Perdant-perdant encore une fois, il va se remettre à pleurer et vous vous sentirez en colère. Il va apprendre que ses tentatives de communication, bien qu'entendues, n'obtiennent pas la réponse adéquate, ce qui peut le mener à ne plus se faire confiance: "Peut-être qu'ils ont raison. Peut-être que je n'ai pas vraiment faim". 4. Soyez maternante. L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. C'est gagnant-gagnant pour le bébé et pour la mère qui s'appliquent a mettre au point un système de communication qui les aide tous les deux. La mère répond promptement et sensiblement, de telle sorte que le bébé sera moins désespéré la prochaine fois qu'il a besoin de quelque chose. Le bébé apprend à "crier mieux", d'un manière moins dérangeante puisqu'il sait que sa mère va venir. Les mères structurent l'environnement du bébé de sorte à ce qu'il ait moins besoin de pleurer; elle le garde proche d'elle si elle sait qu'il est fatigué et prêt à dormir. La mère augmente aussi sa sensibilité aux pleurs, et ainsi leurs donne la réponse adéquate. Une réponse rapide lorsque le bébé est jeune et est facilement déstabilisé ou lorsque le cri rend clairement compte qu'il y a danger; une réponse plus lente lorsque le bébé est plus vieux et commence à apprendre à régler certains désagréments de son chef. Répondre de manière appropriée aux pleurs de votre bébé est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous allez faire face en tant que mère. Vous ne maîtriserez ce système qu'après la répétition des milliers d'appels-réponses des premiers mois. Si initialement, vous considérez les pleurs du bébé comme un signal auquel on doit répondre et qui doit être évalué plutôt que comme une habitude malheureuse à perdre, vous vous ouvrez la possibilité de devenir experte sur tout ce qui concerne votre bébé. Chaque signalétique mère-bébé est unique. Voilà pourquoi il est tellement de courte-vue de la part des "entraîneurs de pleurs" de prescrire une formule toute faite du genre "laissez-le pleurer 5 minutes la première nuit, 10 minutes la seconde" et ainsi de suite. 5. Ce n'est pas de votre faute si bébé pleure. Parents, haut les cœurs ! Si vous réagissez bien à votre bébé et que vous essayez de lui faire se sentir en sécurité dans ce nouveau monde, vous ne devez pas penser que c'est de votre faute si votre bébé pleure beaucoup. De même que ce n'est pas vous qui décidez que votre bébé arrête de pleurer. Bien sûr, restez ouverts pour apprendre de nouvelles manières d'aider votre bébé (comme changer de régime alimentaire si besoin, une nouvelle manière de porter votre bébé) et avertissez votre médecin si vous suspectez une cause physique derrière les pleurs. Mais il y aura des moments, lorsque vous ne savez pas pourquoi votre bébé pleure, vous vous demanderez si le bébé lui-même le sait. Il y a des fois où le bébé peut simplement avoir envie de pleurer, ne vous sentez pas désespéré si aucun de vos remèdes habituels ne marche. C'est un fait dans la vie de nouveaux parents: bien que les bébés pleurent pour exprimer un besoin, leur manière de pleurer dépend aussi de leur propre tempérament. Ne prenez pas les pleurs de votre bébé contre vous. Votre boulot est de créer un environnement positif qui fera décroître le besoin de pleurer du bébé, d'offrir des bras aimants et relaxés pour que le bébé ne pleure pas tout seul, et de poussez comme vous le pouvez le travail de détective qui consiste à chercher pourquoi votre bébé pleure et de quelle manière vous pouvez l'aider. Le reste, c'est le bébé qui décide. "Lorsque je me sentais déstabilisée dans mon maternage, je demandais à une mère calme et raisonnée, impartiale, d'observer comment je me comportais avec mon bébé, un jour typique, chez moi. Bien que je sache que je suis l'expert en ce qui concerne mon propre bébé, parfois c'est difficile d'être objective, et la voix de l'expérience peut apporter de l'aide." 6. Ce que la recherche nous apprend. Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené des études dans les années 1970 qui auraient du mettre a l'index et pour de bon les théories sur les enfants gâtés. (Il est intéressant que jusqu'à ce moment-là, les auteurs qui se sont intéressé au développement de l'enfant et qui prêchaient le "laissez-les pleurer" étaient presque tous des hommes. Il a fallu que des femmes chercheures commencent à rectifier le tir.) Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus restreintes dans leur réponse. Elles ont trouvé que les enfants du groupe 1 auxquels les mères avaient répondu tôt et de manière plus maternante étaient moins portés à utiliser les pleurs comme moyen de communication lorsqu'ils avaient un an. Ces enfants semblaient plus sûrement attachés à leur mère et avaient développé de meilleurs talents de communication, devenant moins pleurnichards et manipulateurs. Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans les bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait encore plus exigeant. D'autres études ont été menées pour définitivement abattre les théories sur les enfants gâtés, montrant que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas de réponse prompte se mettaient à pleurer plus, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante. Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, dans l'un des groupes, les nourrissons recevaient une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Les bébés dont les pleurs recevaient une attention sensible pleuraient moins par 70%. Les bébés qu'on laissait pleurer par contre, ne réduisaient pas leurs pleurs. Essentiellement, la recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait, apprenaient à "pleurer mieux", les bébés qui étaient le produit d'un style de maternage plus restreint apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents en fonction des réponses qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences au niveau des mères. Les études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus restreinte et moins maternante, devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. La recherche a montré que laisser un bébé pleurer gâte toute la famille. 7. Pleurer n'est pas "bon pour les poumons du bébé". Un des exemples les plus ridicules du folklore médical est le dicton "laissez le pleurer, c'est bon pour ses poumons". A la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu'on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants et baissaient le taux d'oxygène dans leur sang. Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, montrant à quel point les bébés reconnaissaient rapidement l'état de bien-être au niveau physiologique. Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique. La croyance erronée comme quoi pleurer est sain, survit encore aujourd'hui dans les échelles du score d'Apgar, une sorte de test que les médecins utilisent pour évaluer rapidement l'état d'un nouveau né les premières minutes après sa naissance. Les bébés obtiennent deux points supplémentaires pour "cris vigoureux". Je me souviens avoir réfléchi sur ce concept au milieu des années 70 alors que j'étais directeur d'une pouponnière dans un hôpital universitaire, avant même de devenir le père d'un bébé aux besoins intenses, ce qui m'a rendu un ferme opposant du "laissez-les pleurer". Il me semblait que de donner des points pour des cris était insensé physiologiquement. Le nouveau-né dans un état de veille calme, respirant normalement, et en fait plus rose que l'enfant qui pleure, perdait des points au score d'Apgar. Ca me surprend toujours que le plus intriguant des sons humains, les pleurs du bébé, soit encore aussi incompris. | |
| | | Majka Habituée
Nombre de messages : 1329 Localisation : Val de Marne Date d'inscription : 06/05/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Sam 29 Juil 2006 - 8:59 | |
| Merci, ça fait du bien de relire tout ça. Juste pour le fun: - Citation :
- Aller faire un tour en voiture.
(idées pour calmer les pleurs) Va vraiment falloir qu'on passe à la TV, parce que c'est le truc qui la fait hurler le plus! | |
| | | Arya Habituée
Nombre de messages : 2106 Age : 42 Localisation : ... Date d'inscription : 22/08/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 5 Jan 2007 - 2:14 | |
| Tiens, vu que je suis en pleine relecture de vieux posts, je crois que je vais imprimer ces pages et les garder avec moi dans le sac pour les sortir pendant mon voyage en France... ;) Merci Élisa... | |
| | | belinda Habituée
Nombre de messages : 1496 Age : 44 Localisation : Aveyron ptit coin de campagne tranquille Date d'inscription : 25/01/2006
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 5 Jan 2007 - 6:46 | |
| ben je l avais pas vu ce post !!!!
je crois aussi que je vaisl imprimer et en faire une distribution autour de moi ....
Merci Elisa | |
| | | Karine A sa place au chaud
Nombre de messages : 277 Age : 50 Localisation : La ville de l'Andouillette! Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 5 Jan 2007 - 12:19 | |
| Merci Elisa Moi, c'est comme Majka... la voiture, elle hurle, elle déteste les feux rouge, elle n'aime que l'autoroute et la vitesse... 130km/heure minimum! Pour le reste, je n'arrive pas à la laisser pleurer plus d'1 minute, c'est au dessus de mes forces... | |
| | | Claire Administrateur
Nombre de messages : 15786 Age : 50 Localisation : Val d'Oise Date d'inscription : 08/04/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 5 Jan 2007 - 12:22 | |
| elle est bien petite Chloé...tu as raison de ne pas la laisser pleurer. Ca va la securiser et lui donner confiance en toi et en le monde... | |
| | | Karine A sa place au chaud
Nombre de messages : 277 Age : 50 Localisation : La ville de l'Andouillette! Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Ven 5 Jan 2007 - 12:41 | |
| Le plus drôle, c'est ma mère... Elle, elle n'arrive pas à laisser pleurer plus d'une demi seconde! La mamie qui prend dans ses bras plus vite que son ombre! content093 | |
| | | Antinéa Habituée
Nombre de messages : 5574 Date d'inscription : 04/09/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Dim 14 Oct 2007 - 14:12 | |
| J'aime beaucoup le feuillet de la LLL
mon soucis est que ça culpabilise quand même vachement...
"oui il existe des pleurs de décharge non il ne faut pas laisser pleurer..." EVIDEMENT , on ne laisse pas pleurer seul, on accompagne un enfant qui est dans une tourmente... mais on a le droit de stresser, de paniquer, d'éprouver de la colère ...
accueillir sereinement les pleurs de son enfant (SON enfant) est physiologiquement innacceptable, la mère attachée à son petit n'est pas programmée pour le faire.... alors... que faire ?
porter, nous le faisons presque toutes, marcher donner la tétée, un bain sortir... nous le faisons également... et parfois avec la fatigue accumulée ... que reste t il ?
ces textes sont réconfortants, oui ça existe, oui c'est normal...mais ??? mais QUID ? que faire ?
Antinéa (fatiguée là du coup) | |
| | | néo Habituée
Nombre de messages : 8348 Date d'inscription : 20/05/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Dim 14 Oct 2007 - 14:49 | |
| la vache c'est contagieux!! tu me files un de ces coups de mous là ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Dim 14 Oct 2007 - 15:03 | |
| Merci pour ces textes intéressants...
Antinéa jusdicieuse remarque comme d'hab'
Avec ma petite expérience, je dirais que ce qui est important c'est d'être dans l'ici et maintenant, toute entière pour bébé, principalement lorsqu'il pleure. J'ai déjà remarqué que plus je m'énerve, plus mael s'enerve, et du coup les pleurs reprennent de plus bel!
Ce que je fais moi quand j'ai une grosse crise que le néné ne peut apaiser, je ne cherche pas à faire cesser les pleurs mais je me pose, arrête tout ce que je fesais, coupe la télé, etc... et je dis a Maël que je suis là pour l'écouter... Quand son papa est là, il vient près de nous, et nous l'entourons pour l'écouter. Bien souvent, les pleurs augmentent en intensité mais très vite ils diminuent et cessent... à condition que l'on soit tout entier avec Maël dans ces moments là...
Alors pas évident tjs d'arrêter ce qu'on fait... Mais après 5 minutes, c'est fini... Et j'ai remarqué que si je n'étais pas attentive complètement, cela prenait beaucoup plus de temps...
Qu'en pensez-vous?
Pas évident de gerer ces pleurs quand soi même on est crevé, continuellement au bord des larmes... Ou qu'on voudrait juste avoir 10 minutes pour prendre une douche... Sans compter les autres enfants qui réclament de l'attention, etc.... |
| | | Antinéa Habituée
Nombre de messages : 5574 Date d'inscription : 04/09/2005
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Dim 14 Oct 2007 - 16:27 | |
| oui Zabounette, se tourner vers son enfant... être juste un contenant qui peut accueillir ses pleurs. mais arg... c'est pas facile tous les jours... et ça aussi ça fait du bien de le lire merci Zabounette Antinéa | |
| | | oumsaki Construit son nid
Nombre de messages : 12 Localisation : 92 Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Jeu 17 Déc 2009 - 8:00 | |
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| | | Chlo A sa place au chaud
Nombre de messages : 118 Age : 36 Localisation : Côte d'Or ~ Au milieu des prairies et des bois !! Date d'inscription : 28/04/2009
| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes Dim 20 Déc 2009 - 15:20 | |
| Juste un truc sur la relation cododo/nuit sans pleurs... Ma tite puce Magdalena dort mieux toute seule ; quand parfois elle se réveille la nuit et que je la prends avec nous, au lieu de bien dormir, c'est tout le contraire, elle se réveille tout le temps..... jusqu'à ce que je la remette au dodo, dans son lit !! Du coup maintenant, ce qui fonctionne le mieux quand elle se réveille en pleine nuit, c'est un grooos câlin, parfois une tite tétée, et retour dans son lit, apaisée.....
Voilà, juste pour dire qu'il n'y a pas de solution miracle, chaque bébé est différent je pense.
Et sinon, comme dit plus haut, quand nous aussi on a besoin d'être consolée, c'est parfois difficile de se donner à fond pour son tit bout pour le consoler... mais on sait bien qua ça en vaut la peine alors on y parvient ! | |
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| Sujet: Re: A propos des pleurs des bébés, quelques textes | |
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