Bébé Nature, la naissance respectée
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 En route vers une éducation non violente

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brise marine
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brise marine
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MessageSujet: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyJeu 26 Juil 2012 - 23:41

Je n’ouvre pas encore tellement de posts, mais j’avais envie de vous raconter un peu mon parcours sur ce sujet qui me tient à cœur en ce moment. Ça vous permettra de mieux me connaitre et ça m’aidera peut être un peu dans mon cheminement de poser des mots par écrit…
Je remercie par avance celles qui prendront le temps de me lire car j'ai été longue (vous êtes prévenues...)


J’ai eu une enfance heureuse dans l’ensemble, mais je garde une certaine amertume.
J’ai reçu une éducation somme toute assez classique, avec ses violences « ordinaires » (claques, fessées et autres mots blessants).
Mon père était assez impulsif, là où d’autres jours il aurait sermonné/puni, certaines fois, la gifle pouvait partir sans crier gare ! J’avais parfois le réflexe lorsqu’il faisait un grand geste, de porter mon bras à mon visage pour me protéger. Chez ma mère, c’était moins imprévisible, il y avait souvent menace avant exécution. Je me promettais bien de ne jamais agir comme ça avec mes enfants plus tard.
C’est mon petit frère qui a le plus subit tout ça, j’avais appris à être « sage ». J’étais assez peu entendue dans mes demandes, j’ai appris à les taire.


J’étais persuadée que je ne pourrai pas tomber dans les mêmes schémas, j’y avais ressenti tellement d’injustices.

Quand à 21 ans, arrive une grosse déconvenue ! Je suis fille au pair, je donne le bain aux 3 derniers de la fratrie (6ans, 4ans, 15 mois). Nous avons un accord, les deux grands peuvent continuer à jouer un peu dans le bain le temps que je mette le plus petit en pyjama dans la chambre adjacente. Je les entends jouer, se raconter leurs histoires quand tout à coup, pour un jouet, la dispute éclate. J’entends l’eau éclabousser, ils en viennent aux mains. Je suis coincée, avec le petit sur la table à langer, à moitié habillé ; je leur crie d’arrêter mais ça redouble d’ardeur, ils se sont mis debout, j’entends leurs pieds glisser sur le fond de la baignoire. Je les imagine glisser et s’éclater le menton sur le rebord de la baignoire. Mon sang ne fait qu’un tour : j’attrape le petit, je déboule dans la salle de bain, je le pose à côté de la baignoire, et je colle une fessée aux deux grands.

Ca les a calmés net ! Moi aussi. On s’est regardés, tout penauds. Le petit de 15 mois a pleuré, je l’ai remmené dans la chambre pour finir de l’habiller, en tâchant de lui expliquer ce qu’il venait de se passer. Les deux grands sont sortis de la baignoire. Je suis revenue les voir, je leur ai dit que je n’aurais pas dû faire ça, je leur ai expliqué ma peur et que je n’avais pas su comment réagir, mais qu’en tout cas, j’avais eu tort de les frapper. Ils ont eu l’air de comprendre, j’avais essayé de « réparer ». Mais j’étais mortifiée de réaliser que face à une peur violente, c’est ce que j’avais connu et détesté qui me venait en réflexe…


Par la suite, je crois que j’ai essayé de rationaliser, de me dire que c’était bien d’essayer d’éviter de donner des fessées mais que parfois c’était peut être inévitable. Sans doute pour trouver une justification à ce que j’avais subi, une excuse à ce que j’avais fait subir… J’ai tâché d’occulter ce sujet gênant car il posait des contradictions entre mes actes et mes valeurs et me mettait mal à l’aise.


Les années ont passé, puis ma puce est arrivée. Je ne me suis pas trop posée de questions (sur l'éducation j'entends, j'en avais plein d'autres de questions à ce moment là), j’ai pris les choses comme elles venaient. Elle a marché tôt (peu avant ses 11mois), était curieuse de tout, cherchait à attraper tout à sa portée.
Un jour où je cuisinais, elle ne cessait de retourner chercher la bouteille d’huile (en verre) dans le placard (vous me direz, j’aurais pu/dû changer la disposition, que ça ne soit plus à sa portée. Mais nous déménagions le mois suivant et je ne me voyais pas remanier toute la maison et faire les cartons à la fois). J’avais peur qu’elle ne se fasse mal, j’étais agacée de sans arrêt m’arrêter pour lui redire la même chose et j’ai fini par lui mettre une tape sur la main. Je crois que je me souviendrai toujours de ses yeux. Ses petits yeux ronds de surprise qui se sont mouillés de larmes devant ma mine sévère… J’en aurais pleuré avec elle (j’en ai pleuré par la suite…). J’ai eu l’impression de me revoir en elle, ces fessées alors que je ne pensais rien faire de mal, cette peur de ne plus être aimé…

Je ne veux pas de ça pour elle, je ne veux pas qu’elle ait peur que je ne l’aime plus si elle fait des « bêtises », je ne veux pas qu’elle ait peur de moi ou de ma colère. Je veux, plus tard, qu’elle se sente libre de pouvoir dire ce qu’elle ressent, qu’elle puisse affirmer ses choix sans crainte de mon jugement.
Je sais que le chemin va être long, que je dois me battre contre des réflexes conditionnés chez moi depuis mon enfance. Je crois avoir pas mal avancé, je suis assez fière d’arriver à maîtriser mes mains (pour l’instant), mais je dois aussi apprendre à maîtriser mes mots car ceux-ci aussi peuvent être violents. J’essaie de me mettre à sa place, d’imaginer ce qu’elle peut ressentir, de me souvenir de mes ressentis d’enfants mais ce n’est pas évident.

Je découvre grâce à vous les termes de Communication Non Violente. J’ai lu « parents épanouis, enfants épanouis » de Faber et Mazlish. Je pense commander « parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » des mêmes auteurs et « Au cœur des émotions de l’enfant » de Filiozat afin de trouver des pistes pour des solutions à plus long terme. Je suis d’ailleurs preneuse d’autres conseils de lecture à ce niveau.

Je pense aussi avoir un travail sur moi à faire pour « digérer » mon éducation, pour ne pas être que dans la réparation de l’enfant blessée que j’ai été, pour pouvoir accueillir ma fille dans tout ce qu’elle est/sera différemment de moi. Je ne veux pas concevoir l’éducation que comme une réparation des erreurs de mes parents, je veux essayer de voir plus large.


J’ai déjà bien avancé mais ça stagne. Je sais que mes parents ont fait ce qu’ils pensaient être le mieux, qu’ils ont tous deux eu des éducations encore plus dures que la mienne et que ça a dû leur demander des efforts pour ne pas faire pire (Je ne vous ferais pas l’affront de remonter sur les autres générations, je suis déjà très longue…)
J’ai réussi à faire la « paix » à ce niveau là avec mon père, il conçoit qu’il n’a pas eu la meilleure éducation, qu’il a pu me faire du mal sans le vouloir. On sait qu’on n’est pas d’accord sur tout, mais les discussions restent sereines.

C’est plus difficile avec ma mère, elle n’a jamais vraiment pris en compte mes sentiments sur l’éducation que j’ai reçue. Elle m’a moqué « mais oui, ma pauvre, on t’a martyrisée, quels mauvais parents on a été » ou m’a culpabilisé « moi, je n’ai jamais froissé ma mère en lui faisant comprendre la mauvaise mère qu’elle a pu être » (par contre sa fille oui, en lui faisant sentir qu’elle est ingrate).
Je pensais que ma maternité nous permettrait de nous réconcilier, mais le fossé se creuse. J’ai encore en tête la première visite qu’elle nous a faite à la maison : je changeais ma puce qui avait fait un caca. Et là, ma mère nous raconte comment elle s’amusait avec moi sur la table à langer : « bah, vilaine, t’es sale, t’as fait caca ! », parce qu’elle trouvait ça drôle de voir ma petite frimousse perdre son sourire, faire la moue puis pleurer quand elle faisait semblant d’être fâchée… Ben moi, ça ne m’a pas fait rire ! Je dois dire que j’ai même trouvé ça plutôt « sadique ».

Mon homme me demandait pourquoi je n’arrivais pas à passer au dessus de tout ça. J’ai essayé de lui expliquer que je ressentais le besoin qu’elle me reconnaisse comme « victime » (je me sentais un peu extrême dans mes mots, mais j’avais (j’ai) besoin qu’elle reconnaisse que j’en ai souffert).
Deux jours plus tard, on écoutait cette interview de Brigitte Oriol sur les châtiments corporels. Elle y explique (vers 5min30) que pour qu’il y ait pardon, il faut d’abord que le parent reconnaisse qu’il a fait du tort à l’enfant. Mon homme a souri en me demandant si c’était une amie à moi, si je l’avais déjà écoutée ? Non. Mais ses mots ont résonnés en moi et m’ont fait beaucoup de bien, elle a confirmé ce que je ressentais, et en plus, elle dit que c’est normal.

Il faut maintenant que j’accepte que ma mère ne pourra peut être jamais le reconnaître. Mais si j’en parle autant, c’est que ça m’ennuie car elle voudrait bien que je lui laisse ma puce mais que je ne me sens absolument pas en confiance tant que je n’ai pas la sensation qu’elle se remette un tant soi peu en question. Ca me fait culpabiliser vis-à-vis d’elle, car c’est dur de lui renvoyer toutes ses erreurs en pleine tronche… En même temps, je ne peux pas fermer les yeux et lui laisser ma fille en me disant advienne que pourra !


Enfin bref (si l'on peut dire!), voilà un peu où j'en suis au moment M. Ce post ne pose pas ouvertement de question (j’ai d’ailleurs du mal à demander de l’aide ou des conseils), mais peut être qu’il soulèvera des interrogations ou réflexions de votre part qui pourront m’aider à avancer.


Edit : lien de la conférence de Brigitte Oriol


Dernière édition par brise marine le Lun 30 Juil 2012 - 23:58, édité 1 fois
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celya
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 4:07

Pour ce qui est des lectures, il existe pas mal de choses ; je regrette vivement que sur ce forum on ne cite quasiment que F&M.

Lectures pratiques sur CNV / ENV :
- "les mots sont des fenêtres" de Marshall Rosenberg
- "La fessée, 100 questions réponses sur les châtiments corporels", par Olivier Maurel, éditions La plage : livre très peu connu sur ce forum, et c'est très dommage, il est fort bien fait
- les livres de Thomas Gordon : parents efficaces, parents efficaces au quotidien, éduquer sans punir ; les livres de Gordon sont anciens (1975), mais il faut savoir que F&M c'est du réchauffé aussi, ça date des années 80
- les livres d'Isabelle Filliozat sont tout simplement fabuleux !

Lectures plus orientées vers les réflexions de fond que les aspects pratiques :
- "Oui, la nature humaine est bonne ! Comment la violence éducative ordinaire la pervertit depuis des millénaires", par Olivier Maurel, Robert Laffont
- les livres d'Alice Miller (elle en a écrit beaucoup) ; mais si tu connais le nom de Brigitte Oriol, tu connais forcément celui d'Alice Miller

Bon la chance que j'ai eue, c'est de m'intéresser à tout cela de nombreuses années avant la naissance de ma fille : j'avais le temps de lire content103


Par rapport au fait d'hésiter à confier ta fille à tes parents (et là je pense notamment aux moqueries de ta mère avec toi bébé sur la table à langer, je trouve ça bête et méchant), je comprends amplement tes réticences. Pour ma part j'ai pris la décision bien avant la naissance de ma fille, de lui épargner le contact avec mes parents toxiques tant qu'elle est à un âge tendre, tant qu'elle n'est pas assez forte pour se défendre de ces personnes nuisibles. Je veux la préserver tant qu'elle n'aura pas constitué ses défenses immunitaires contre la méchanceté et la violence.
Bien sûr que pour pardonner on a besoin d'être reconnu et entendu dans ses souffrances d'enfant. Mes parents en sont incapables, et pour préserver ma famille et moi, j'ai fini par couper les ponts. Il n'est pas forcément nécessaire d'en arriver là, on va dire que les miens de parents sont très fermés et obtus, mais ça j'ai des années avant d'admettre qu'ils ne pourraient jamais changer et qu'il fallait faire avec. Dans mon cas, faire avec consiste à me préserver en mettant de la distance.
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brise marine
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 13:00

Merci Celya pour tous ces conseils de lecture et ton expérience personnelle 0059_G 0059_G

Tu as dû vivre des choses vraiment dures pour en arriver à couper les ponts avec ta famille... aau

celya a écrit:
tant qu'elle est à un âge tendre, tant qu'elle n'est pas assez forte pour se défendre de ces personnes nuisibles. Je veux la préserver tant qu'elle n'aura pas constitué ses défenses immunitaires contre la méchanceté et la violence.
C'est un peu ce que je me disais, que je ne pouvais pas lui laisser tant que ma puce ne saurait pas au moins bien s'exprimer, qu'elle puisse dire ce qu'elle a mal vécu. Mais on a un projet de départ, loin... Du coup, elle ne le pourra peut être pas non plus plus tard.

De mon côté, c'est surtout avec ma mère que c'est difficile (mes parents se sont séparés il y a 5 ans). Je crois qu'il y a surtout beaucoup de culpabilité (un problème récurent chez moi), je voudrais être une "bonne fille" pour elle, mais j'ai la sensation que ça va à l'encontre d'être une bonne mère pour ma fille! Je sais que ma mère est très isolée, qu'elle va mal. Elle a évoqué le suicide avec mon père juste avant la naissance de ma fille. Je n'arrive pas à lui refuser ce plaisir de voir sa petite fille, je me sentirai monstrueuse de lui enlever un des seuls rayons de soleil dans sa vie. Je sais que je ne suis pas responsable de la vie de ma mère, mais je suis inquiète pour elle à chaque fêtes de fin d'années et je sais que je culpabiliserai à mort si elle passait un jour à l'acte pascontent061
Ca me turlupine souvent, et on a souvent eu de prises de bec qui m'ont poussé dans un état de nerfs difficile à gérer (ce qui me fout les boules car après, c'est ma puce qui paye les pots cassés, je n'ai plus de patience et ne supporte plus le moindre cri). Bref, je lui ai dit que le sujet "éducation" était clos pour le moment car trop sensible pour nous deux (elle veut me donner des conseils, je ne peux les entendre...)

Le week end dernier, on est allés la voir. Je l'avais prévenue que je voulais qu'on passe de bons moments, et que si ça s'envenimait, je n'hésiterai pas à écourter la visite pour notre bien à tous. Comme souvent, elle essayait de la garder en bras, même quand ma fille n'arrêtait pas de se contorsionner pour descendre. J'ai tâché de ne pas reprendre ma mère mais j'ai dit bien fort à ma fille "Tu as le droit de dire à Mamie qu'elle t'embête, et que tu veux descendre" et ma mère l'a laissée.
Je me dis qu'il y a peut être un peu d'espoir quand même.

Hum, désolée, j'ai un peu l'impression de faire ma thérapie ici...
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 13:34

Merci Ceyla pour cette liste de livres (j'en cherchais d'autres), je viens de lire "parents épanouis, enfants épanouis" de Faber et Mazlish (sur les conseils du forum content050 faut bien commencer), il y a d'ailleurs un paragraphe sur la culpabilité parents/enfants qui a retenu toute mon attention : refuser en bloc de se faire culpabiliser je trouve ça très sain. Bon après pas si simple à appliquer...

Pour que ta mère fasse son mea-culpa, peut-être discuter de son enfance à elle et de se qu'elle a ressenti. C'est une génération qui a appri à se déconnecter de leurs ressentis (je suis en pleine approche avec ma BM justement Wink ). Voit-elle un thérapeute pour ses idées noires ?

Je suis désolée de ce que tu as vécu enfant et convaincue que tu vas prendre ta revanche auprès de ta petite 0059_G
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Louve
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 13:50

celya a écrit:
Pour ce qui est des lectures, il existe pas mal de choses ; je regrette vivement que sur ce forum on ne cite quasiment que F&M.

Là je ne suis pas d'accord, autant F&M sont très cités (notamment pour les nombreux aspect très pratique, ce qui est souvent quelques choses de demandé vu que les membres ici sont déjà quasi convaincus par la méthode CNV ) mais la dame Fillozat reste une référente y compris sur ce forum.
MAIS, la dame Fillozat aborde l'aspect théorique, scientifique et peu l'aspect pratique ce qui est un moins dans le cas de demande d'aide des mamans qui bien que déjà convaincues n'arrivent pas à appliquer la théorie.
D'où le succès de F&M.
Gordon je n'ai jamais apprécié la façon dont c'est écrit du coup je n'ai pas poussé plus avant mes lectures mais là c'est un aspect purement personnel content050

Brise : tu es consciente de cette mémoire et tu as déjà commencé à travaillé dessus. Tu n'imagines déjà même pas à quel point tu es en avance sur bon nombre de gens qui nient, se voilent la face ou refuse de croire qu'une "petite fessée" ça peut faire du mal.... durablement.

C'est dur de sentir peser le poids héréditaire de la maltraitance et c'est d'autant plus dur qu'on en est conscient et qu'à chaque gros énervement ou dérapage y a la petite fille qui a vécut tout ça qui hurle dans l'inconscient mais on n'arrive pas à l'écouter, on ne peut que regretter après.

J'ai un passé maltraitant mais avec une génération d'écart. C'est ma mère qui a été maltraitée et qui bien que voulant faire avec ses propres moyens nous a protégé comme elle le pouvait. Elle n'a pas coupé les ponts avec sa maman, mais jamais nous n'avons été seules avec elle, ma mère ou mon père étions toujours présent. Je n'ai jamais passé ne serait-ce qu'une journée en tête à tête avec ma grand mère.
MAIS malgré toute sa bonne volonté, elle a grandit avec une exigence énorme et du coup malgré tout ce qu'elle pouvait faire pour ne pas reproduire son propre vécut on a quand même goûté aux gifles, fessées et martinet (y compris celui avec des pointes métallique, bon sang je n'ai jamais compris comment des armes de tortures pouvaient être en vente libre pascontent061 ) et je le ressens aujourd'hui en temps que maman.
A chaque conflit, à chaque colère de ma fille, y a cette hombre qui grandit en moi, cette bouffée de colère et autre chose qui m'empêche le moindre recul, la moindre prise de distance.
Je n'ai jamais frappé directement ma fille mais j'ai été violente envers elle plus d'une fois (serrer le bras fort, la mettre dans son lit violemment) et je sais que si je n'avais pas lu, si je ne m'étais pas renseignée sur la nocivité de la violence et que je me serais "permise" quelques fessées """éducative"""" j'aurais franchis les limites de la maltraitance.
Parce que la violence appelle la violence, savoir qu'aucune violence n'est "permise" m'aide beaucoup personnellement.

Oui ce sera difficile, c'est vrai je ne peux pas le nier. Y aura peut être des dérapages, même si je ne te le souhaite pas.
Mais au moins tu SAIS et donc fatalement le dialogue entre tes enfants et toi seront forcément bien plus grand qu'une simple relation d'autorité parent/enfant.

aau aau
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 15:33

je t'apporte mon soutien +++ aav
Je me suis totalement reconnue dans ton récit. aav
Je ne peux donc pas t'aider mais j'espère que tu réussiras à vivre sans culpabilité et colère envers ta maman.
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brise marine
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 16:03

Merci les filles pour le soutien 0059_G

Je n'ai pas vraiment le temps de répondre, je reviendrai plus tranquillement après le week end, mais ça fait du bien d'être entendue et de savoir qu'on n'est pas seule abc
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 27 Juil 2012 - 21:14

J'aurai pu écrire les mêmes choses que toi.
Pour ma patr, j'ai pu m’entraîner à de nouveaux réflexes quand la moutarde monte en devenant enseignante.
La loi m'empêcher de recourir à la violence, c'est un sacré garde-fou !
Je sais maintenant que je peux gérer autrement mes colères.

Il me reste à travailler sur les phrases assassines qui restent toujours. Pour cela une formation Faber et Mazlich (les ateliers) a été formidable (merci Titemaman).
Mais j'ai encore d'énormes progrès à faire (c'est chéri qui paye Sad ).

Pour ce qui est de confier ma fille à ma mère. C'est clair, on passe des journées entière ensemble mais Eloïse ne restera jamais chez elle seule.
Et si elle est dans "ses mauvais jours" ben j'écourte en lui disant qu'elle a l'air d'avoir besoin de calme.

Chacun fonctionne différemment mais pour ma part, la culpabilité s'en va quand je pense faire ce qui est juste. Et surtout, ce qui est juste pour ma fille !
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptySam 28 Juil 2012 - 4:00

brise marine a écrit:
Merci Celya pour tous ces conseils de lecture et ton expérience personnelle 0059_G 0059_G
Hélas depuis des années je n'arrive plus à me cultiver donc c'est tout ce qu'il me reste mais je suppose qu'il y a d'autres contributions à trouver. Ah si j'ai une idée, il doit y avoir du grain à moudre parmi la série de petits livres des éditions Jouvence. Maintenant que j'y repense, il y a Suzanne Dider-Jean Jouveau (?), Catherine Dumonteil-Kremer. les textes de "ni claques ni fessées" = Jacqueline Cornet.


brise marine a écrit:
Tu as dû vivre des choses vraiment dures pour en arriver à couper les ponts avec ta famille... aau
J'ai essayé de communiquer avant d'en arriver là. En fin de compte, j'étais l'élément perturbateur d'un système familial qui a eu une forte réponse de cohésion face à la perturbation que j'apportais.


brise marine a écrit:

celya a écrit:
tant qu'elle est à un âge tendre, tant qu'elle n'est pas assez forte pour se défendre de ces personnes nuisibles. Je veux la préserver tant qu'elle n'aura pas constitué ses défenses immunitaires contre la méchanceté et la violence.
C'est un peu ce que je me disais, que je ne pouvais pas lui laisser tant que ma puce ne saurait pas au moins bien s'exprimer, qu'elle puisse dire ce qu'elle a mal vécu. Mais on a un projet de départ, loin... Du coup, elle ne le pourra peut être pas non plus plus tard.
Plus exactement, j'attends qu'elle ait intégré la façon dont on la traite comme "normale", pour qu'elle puisse être "naturellement" choquée par d'autres façons de faire. Une personne ne peut se protéger de quelque chose que si elle la ressent comme inacceptable. Si elle est habituée à être traitée d'une certaine façon, elle remarquera d'autres façons de faire. Au contraire si elle est habituée à être mal traitée, elle ne le remarquera pas.
Je crois utile d'ajouter comme précision que j'ai eu des dérapages verbaux avec ma fille, mais comme ils se comptent sur les doigts de la main, la culture qui domine est celle à laquelle j'aspire.
Et bien sûr, la culture qui est la "norme" que ma fille est en train actuellement d'acquérir, sera remise en cause par elle lorsqu'elle prendra son autonomie à l'âge adulte, et heureusement, car c'est ainsi qu'on avance.
En tout cas, c'est pour éviter à ma fille d'être confrontée trop tôt avec des attitudes qui pour moi relèvent du manque de respect de l'enfant, qu'on l'a retirée en septembre dernier de la micro-crèche à laquelle on l'avait inscrite, au bout de quelques jours d'une déplorable expérience.


brise marine a écrit:
Ca me turlupine souvent, et on a souvent eu de prises de bec qui m'ont poussé dans un état de nerfs difficile à gérer (ce qui me fout les boules car après, c'est ma puce qui paye les pots cassés, je n'ai plus de patience et ne supporte plus le moindre cri). Bref, je lui ai dit que le sujet "éducation" était clos pour le moment car trop sensible pour nous deux (elle veut me donner des conseils, je ne peux les entendre...)
J'ai vécu ce genre de réaction, je veux dire, c'est précisément parce que chaque contact avec mes parents ou mes frères me laissait en très mauvais état (dépression, souffrance), et pour une durée inacceptable (des semaines, avec "régurgitations" ponctuelles pendant plusieurs mois), que j'ai finalement décidé de me protéger. C'est seulement en raison de l'intensité des effets sur moi que j'ai dû en arriver jusque là. C'est une riposte proportionnée, en somme.


brise marine a écrit:
Comme souvent, elle essayait de la garder en bras, même quand ma fille n'arrêtait pas de se contorsionner pour descendre. J'ai tâché de ne pas reprendre ma mère mais j'ai dit bien fort à ma fille "Tu as le droit de dire à Mamie qu'elle t'embête, et que tu veux descendre" et ma mère l'a laissée.
Je me dis qu'il y a peut être un peu d'espoir quand même.
Je trouve que c'est une excellente façon de réagir car elle ramène l'attention sur les besoins et désirs de ta fille, ce que précisément ta mère était en train de nier. Cela me semble bien plus efficace que de dire à ta mère "elle veut descendre, laisse-la".
Je prends note au cas où ça me serve un jour.
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brise marine
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyDim 29 Juil 2012 - 23:43

Me revoilà, et j'ai eu le temps de cogiter ce week end... divers144

Alors, pour vous répondre un peu à toutes:

Petitpull: aux dernières nouvelles, ma mère voyait un psy. Au vue de ce qu'elle m'en a dit, je ne suis pas sûre qu'il l'aide à avancer beaucoup mais j'ai fini par accepter que ce n'était pas de mon ressort.
Je garde dans en tête l'idée de reparler de sa propre enfance avec elle, ça peut décoincer des choses...

Louve et Celya: Je lis pas mal le forum ces derniers temps, je vais voir dans de vieux sujets... J'ai déjà vu cité les noms de Maurel et Gordon. Mais il est clair que ce qui revient le plus c'est Filiozat et F&M.
J'ai cherché sans retrouver où, mais je suis sûre que c'est ici que j'ai trouvé le premier lien pour une conférence de Brigitte Oriol (je suis allée par la suite sur les autres liens proposés pour d'autres conférences). J'ai donc entendu parler d'Alice Miller grâce à elle, il y a une semaine.
Bref, tout ça pour dire qu'on peut trouver toutes ces références sur BBN, mais du coup ce post vaut piqûre de rappel (d'ailleurs, je voulais mettre le lien d'une conférence sur le message initial et je l'ai finalement oubliée, faut que je pense à éditer).

Claire : Je comprends ce que tu veux dire par le fait d'avoir un "entrainement" avec ton boulot. Cependant, je trouve ça tellement plus dur à la maison... Pour moi, là où j'ai le plus de mal à gérer, c'est le plus souvent quand j'ai prévu de faire quelque chose pour moi et que je ne le peux plus parce que ça fait 1h qu'elle devrait dormir mais qu'elle ne dort pas! Et qu'elle ne veut pas non plus jouer dans sa chambre, ni que papa prenne le relais... pascontent018 (du coup, je veille le soir)

Tomatho aav


J'ai l'impression que je suis doucement en train de passer de la colère à l'acceptation de ce qu'a été mon éducation enfant, un peu comme dans une forme de deuil... Je comprends ce qui m'a manqué et qui fait (en partie) ce que je suis aujourd'hui. Je sais ce que je ne veux pas reproduire.
Maintenant, j'ai encore du boulot pour me "ré-éduquer", pour trouver des ressources en moi pour être un (bon) modèle pour ma fille. Parce que c'est bien beau de vouloir l'écouter et l'aider à gérer ses émotions pour pouvoir affirmer ses choix, mais un enfant ça imite! Donc, il me faut ré apprendre à connaitre mes envies (que j'ai toujours fait passer derrières celles des autres), à savoir demander quand j'espère quelque chose de quelqu'un (plutôt que d'être systématiquement déçue), à oser donner mon opinion/expérience (sans penser qu'elle est moins digne d'intérêt que celle de X ou Y)...

Quand je vous dis que j'ai cogité ce week end! Y' a eu grosse discussion avec mon homme qui me trouvait bizarre ces derniers temps... Je crois qu'écrire m'a fait du bien, des petites phrases posées sans vraiment y penser m'ont donner à réfléchir pas mal derrière. Ca m'a beaucoup remuée (d'où la sensation de faire un peu ma thérapie ici, j'ai l'impression d'avoir bien avancé en quelques jours. et comme j'ai d'autres sujets sensibles qui risquent un jour d'atterrir ici, faudra pas hésiter à me dire si j'abuse... en tout cas, ça m'a fait du bien content050 )

celya a écrit:
brise marine a écrit:
Comme souvent, elle essayait de la garder en bras, même quand ma fille n'arrêtait pas de se contorsionner pour descendre. J'ai tâché de ne pas reprendre ma mère mais j'ai dit bien fort à ma fille "Tu as le droit de dire à Mamie qu'elle t'embête, et que tu veux descendre" et ma mère l'a laissée.
Je me dis qu'il y a peut être un peu d'espoir quand même.
Je trouve que c'est une excellente façon de réagir car elle ramène l'attention sur les besoins et désirs de ta fille, ce que précisément ta mère était en train de nier. Cela me semble bien plus efficace que de dire à ta mère "elle veut descendre, laisse-la".
Je prends note au cas où ça me serve un jour.
Je l'avais mis car c'était ma petite touche d'espoir pour ma mère d'entrevoir ma conception de l'éducation, pour ma fille d'être entendue par sa grand mère... Mais c'était surtout ma grande fierté d'avoir su désamorcer une situation qui aurait pu devenir explosive...
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Boudierangelique
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 21:09

Bonsoir a toutes,
Il faut croire que l'education que nos parents nous prodiguaient se ressemblait plus ou moins.
J'ai eu l'impression de me revoir enfant bien que le schema parental etait different car mere battue elle meme et remzriage et divorce, enfin bref on n'est pas la pour parler de ca.
En ayant Arthus je me suis toujours dit que la fessée ca ne serait pas chez nous et puis il a grandi et les mots n'avaient pas toujours d'impact dans son comportement quand on lui interdissait telle ou telle chose, et un jour la tape sur la main est venue, elle semblait bien efficace puis la tape sur la couche.
Il a grandi et il comprend tellement de chose, que meme si je me suis dit apres une "grosse" fessée que je ne recommencerait pas, il y en avait une autre. Et un jour il a reproduit le geste sur lui apres une tape sur la cuisse, la j'ai eu les boules.
Je n'ai pas pris le temps de me documenter sur le net ou a la mediatheque (boulot prenant et de nuit) mais les vacances arrivent...
Depuis quelques jours quand nous elevons la voix son pere et moi pour le gronder, il fait le gestes de la tape sur la cuisse, et ce soir il etait debout sur sa chaise de table et je lui ai demandé s'il voulait une fessée. Il a repondu positivemement en signant de la tete et en emettant le son qui correspond et a fait la tape sur sa cuisse.
Arrgghh, encore plus les boules, j'ai loupé le coche et il y a urgence pour rectifier le tire car il est jeune et moi aussi en tant que maman, et je suis consciente du probleme donc a moi de changer.
Je me suis deja rendue compte qu'il etait une eponge emotionnelle connectée a moi, je m'explique : je suis d'un naturel a raler beaucoup mais il a des periodes ou je rale encore plus et ou ma patience est tres limitee, et bien il me rappelle a l'ordre en etant raleur, penible et peu patient. J'ai mis du temps a m'en rendre compte mais aujourd'hui je fais attention a mon comportement.
Si j'ai reussi la dessus je peux me controler pour la tape, il me faut juste une autre facon d'eduquer mon fils vers le bon.
Voila mon experience avec mon bonhomme de presque 19 mois
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 3 Aoû 2012 - 1:24

Boudierangelique, déjà c'est super que tu aies pris conscience, faire autrement ce n'est pas évident.
Je pense qu'il est encore temps de rectifier le tir, car j'ai lu des témoignages en ce sens dans "la CNV" de Marshall Rosenberg. Il faut juste expliquer à l'enfant qu'on change de méthode.
Tu peux lire par exemple "j'ai tout essayé" d'Isabelle Filliozat, qui concerne les enfants de 1 à 5 ans, c'est un guide pratique et concret. Je trouve que la difficulté en tant que parent est de rendre "automatiques" de nouvelles habitudes. Mais c'est possible, oui. Courage Smile
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 3 Aoû 2012 - 7:13

Bonjour
Je me suis enseignee un peu hier soir et ce matin on petit dej et on file a la mediatheque j'espere qu'il y aura ce que je veux.
J'essaie des ce matin la phrase positive mais ce n'est pas evident, mais pas du tout, mais la encore avec des asruces et un entrainement au quotidien ca ira tout seul je pense.
Les enfants sont merveilleux justement car ils nous permettent de nous ameliorer, il faut bien entendu s'y prendrer a temps aussi et la il est emps pour moi
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyVen 3 Aoû 2012 - 19:44

Arrgghhh il n'y est pas a la mediatheque je me suis rabattue sur "elever nos enfants avec bienveillance" l'approche de la communication non violente. Je ne sais pas si je suis dans le theme avec ce livre, il est petit et va etre vite lu. En parallele j'ai commande "j'ai tout essayé" a ma librairie.
Il y a d'autres livres du meme auteur a la mediatheque mais je ne sais pas s'il serait interessant pour le moment que je les lise ?
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptySam 4 Aoû 2012 - 10:07

Ici Enola 16mois commence à avoir des comportements qui pourraient nous faire sortir de nos gonds. Pour le moment les gestes ne sont pas partis, on reussi à les contenir mais les mots eux partent facilement.

J'ai lu plusieurs auteurs mais rien ne résonne en moi, je ne trouve rien de concret. j'en apprend plus par vos expériences perso, je prend un peu de chacune, en fonction de nos problèmes au moment M.

Angie, si tu veux à l'asso on a pas mal de livre sur ce thème à disposition et moi j'ai Au coeur des émotions de l'enfant si ça t'interesse ;) ( http://taouret.over-blog.com/pages/Bibliotheque_de_pret_maternage-672134.html )
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptySam 4 Aoû 2012 - 14:29

Alors petit livre=lecture rapide, fini hier avant de dormir
Bon rien a voir avec mon "probleme" et je suis loin d'avoir la patience et trop de spontaneite pour appliquer ce genre de methode.
Alisson je vais voir ce qu'il peut y avoir a la mediatheque dans un premier temps et avec le livre de dame filliozat que j'ai commandé mais si je ne trouve rien de bien je m'en remettrais a toi ( on en reparlera lundi je pense)
Par contre elle fait mention de la phrase positive, je sais que c'est un peu autre chose mais a tout hasard quelqu'un sait dans quel ouvrage je peux m'informer ? Merci d'avance

Sinon je m'attriste de voir Arthus de jour en jour s'infliger des tapes a la cuisse quand il a fait quelque chose qu'il n'aurait pas du et que j'ai du le reprendre verbalement sans pour autant hausser le ton, je fais tres attention en ce mment mais j'ai aussi hate de ne plus le voir faire ca, mais au moins je me dis qu'il comprends qu'il a fait quelque chose qu'il n'aurait pas du ( enfin je ne me sens pas non plus a l'aise avec ce concept)
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyDim 9 Sep 2012 - 19:35

Bonjour,
Voila un mois que j'ai posté mon dernier message, je viens vous tenir au courant des evolutions
Alors, pas trouvé le livre "j'ai tout essayé" mais je l'ai commandé et receptionné pour mes vacances mais je lisais deja "au coeur des emotions" du meme auteur et je dois dire que c'est tres interessant mais avec nos amis avec nous en vacances je ne l'ai pas fini donc pas commencais l'autre, juste feuilleté. Il semble tres i teressant en revanche.
J'ai deja pris pas mal de chose en face en lisant "au coeur des emotions" et je m'applique a ne meme pas donner de tape sur la main, ce qui fonctionne bien.
Il ne se tape plus la cuisse, mais en revanche a appris a dire "non" et ne cesse de la dire pour tout et rien.
Nous avons essayé le coin mais il ne pige pas du tout et se met a nous sourire ce qui n'est pas l'objectif.
Nous prenons patience et il comprendra petit a petit le but.
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MessageSujet: Re: En route vers une éducation non violente   En route vers une éducation non violente EmptyDim 9 Sep 2012 - 20:07

Je n‘ai pas tout lu, mais je crois que le livre “ne leur dites jamais...“ n‘a pas été cité.
http://www.amazon.fr/gp/aw/d/2082013863
Il est facile à lire je l‘avais beaucoup apprécié, il donne le mot/phrase, explique pourquoi il est blessant et par quoi le remplacer.
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