Faire le point...

J'ai besoin de vos avis, de votre aide pour faire le point parce que je suis un peu perdue, que Maël le ressent et que du coup ça ne fait qu'empirer les choses...

Deux ans de tétées à volonté, un boulot à temps plein ultra prenant, des toutes petites nuits... Je suis certaine que vous voyez de quoi je parle, je suis EPUISEE, VIDEE, nada exit substance vitale...

Mon soucis, c'est que je commence à me sentir mal dans mon allaitement, et que je culpabilise de le reconnaître!

Je crois que j'atteinds MA limite... La tétée du matin et celle du soir ça passe encore (à condition qu'il ne la demande pas 10 fois d'affilée Le moment du coucher devient horrible... tétée sur tétée pour reculer l'heure du dodo parce qu'il sait que je ne lui refuse pas... Hier soir à minuit j'ai dit "stop" moi je vais coucher car demain je bosse, son papa a gérer une crise d'angoisse énorme et moi je n'ai rien entendu, je me suis endormie tout de suite).

Cela me pompe royalement qu'à chaque fois que Maël doit faire face à une contrariété ou à quelque chose d'inconnu, il demande la tétée... Il s'ennuie, il demande la tétée; on est dans un contexte inhabituel, il demande la tétée...

Et je m'en veux tellement de ressentir ça... Je me suis battue pour cet allaitement, de quel droit devrais-je maintenant lui refuser? Du coup, j'arrive rarement à lui refuser une tétée même s'il va la demander toutes les 5 minutes et que moi, à ce moment là, je n'ai pas envie de lui donner.

Je ne le sens pas prêt pour le sevrage même si il y a des jours où il ne demande presque pas la tétée... Je n'ai aucune idée de comment sevrer (bibi alors que jamais il n'en a pris? et avec ses intolérances? Mais est-ce vraiment ça que je veux?)

J'ai besoin que vous m'aidiez à faire le tri dans ma tête...

Je ne viens pas chercher une "autorisation" d'arrêter, c'est une décision qui nous appartient en famille mais je viens chercher vos expériences et votre écoute...

Pfffffff je suis à plat (et je vais aller me planquer dans les chiottes du bureau pour pleurer un coup!)

coucou zabounette
je suis mal placée pour venir avec des conseils et tu le sais ...
je t envoies plein de douces pensees et plein de réconfort
je sais que tu prendras la décision que tu jugeras la plus appropriée
courage à toi

déjà nous avons toutes des moments comme ça laisse peut-être passé l'orage et prend une décision qd tu te sentiras mieux. Chez moi prendre une décision qd ça va mal est jamais bon ;)

mieux vaut ne pas avoir la tête dedans: je sais facile à dire.

Nous avons introduit à bib pour chiara à 9 mois et je l'ai sevré de moi la nuit parce que j'étais crevée et que je pensais que c'était la seule solution! résultat à 15 mois elle s'est sevrée complètement.

mais elle a remplacé le sein par le bib de soupeblédi beurk. le soir elle s'endormait jms sans, le matin il lui fallait, la nuit qd elle se réveillait il lui fallait! bref l'horreur!

il y a pas longtemps j'ai dit stop. 1 semaine un peu dur! ms elle se réveille plus la nuit maintenant! par contre nous avons compenser ce manque par le cododo.

je sais pas si mon exp t'apporte qlq chose... je te la donne.

sinon une idée que j'ai eu en te lisant. Maël ne serait pas en âge de comprendre que desfois tu n'as pas envie? je pense que tu pourrais instaurer qlq moments ds la journée où tu dis non. ça va être dur mais il faut un peu se retrouver avec soi même. si tu ressens le besoin de dire non dis non!

si tu veux sevrer (complètement ou non) pourquoi parler de bib à 2 ans? il est bien assez grand pour boire au verre. te prends pas la t ête avec les bibs!

pour le coucher comment ça se passe exactement?
pourquoi ne pas instaurer une soirée papa? c'est papa qui gère le coucher: toilette, pyjama, histoire, calin d'endormisement,... ce soir là maman est tranquille (peut-être les premières fois tu pourrais sortir). et tu lui expliques que tu seras là la nuit (ou pas à vous de voir comment vous vous organiser),...

lui expliquer que parfois tu es crevée (punaise être épuisée c'est horrible isa! je te comprend! ) et dc que maman ne se lèvera pas mais papa et trouver avec lui ce qui pourrait l'aider à se rendormir. il parle comment maël? vous pourriez par exemple faire une liste avec ses idées à lui et vos idées et parler de ce que vous aimer ou pas chacun.

moi ce qui me vient c'est aménager les choses pour ne plus que ça te pèse. parce qu'on ressent que ça te pèse mais que tu tiens pas spécialement à sevrer. et dis toi qu'à 18 ans il regardra d'autres nénés pour d'autres raisons là tu as la tête dedans mais ça va pas durer toute la vie!


courage isa pour se passage à vide et ses questionnements

en reparlant des bib. en fait qd chiara est malade j'ai recommencé à l'allaiter parce que j'en avais marre de voir qu'elle était malade des jours et des jours alors que son frère allait mieux super vite. mais je me voyais pas la remettre au sein. dc je tire mon lait dans un verre et lui donne. si tu as peur pour ses intolérence et que tu veux plus l'avoir au sein ça peut être une solution .

Oh Isa!!!
Ici, j'ai sevré Anaëlle à 18 mois pcq je suis tombée enceinte et que continuer à l'allaiter m'étais insupportable.
J'ai énormément culpabilisé mais j'ai fini par me rendre compte que si j'étais mal dans notre allaitement cela ne nous apporterait rien de bon ni à elle ni à moi et que ça gâcherait tout.
Je ne te dis pas d'arrêter, comme tu le dis, cette décision vous appartient. Je te partage juste mon expérience.
Gros bisous ma belle. Laisse aller les larmes.
Je file, je n'ai qu'une main!

Ohlala mais te prends pas la tête, il a 2 ans quand même. TU peux lui dire de boire un verre ou d'aller jouer ensemble à la place de la tt, tu peux aussi lui proposer un gros câlin à la place de la tt tout ça en lui disant.

Quand j'ai refusé les tt de nuits à Luhan il avait 2 ans et demi et ben oui ça lui a pas plus, ben n'empêche que 3 semaines après il dormait mieux, mangeait mieux et nous aussi (sauf que là il voulait plus faire caca comme par hasard).

Je pense que Maël peut le comprendre et peut accepter des frustrations et faire avec et que même ça peut l'aider à affronter des situations.

Tu peux trouver un substitut à la tt en fonction de chaque situation en lui expliquant qu'il peut devenir un grand garçon, que tu l'aimes et que tu l'accompagnes mais qu'on va se calmer pour les tt.

Tu t'es battue pour l'allaitement ok, mias t'as le droit de retrouver ton corps, de te reposer, de le frustrer un peu et d'arrêter d'allaiter si tu en a marre.
Pour ses allergies y a plein de solution quand même.

J'essaie de lui refuser, de lui proposer autre chose mais mon soucis c'est que je n'ai pas la force (physique et mentale) d'assumer les crises d'angoisse et de colère duent au refus tellement je suis épuisée...

Je me pose la question du bib parce que même s'il boit très bien au verre ou à la paille, je sens qu'il a encore un grand besoin de succion...

Haaaaaa des soirées où papa prend le relai... J'en rêve... mais il est tellement cruche qu'il fait toujours tout planter Enfin non, hier, il a assuré !!!

Pour moi ça a été pendant la grossesse d'Emilie... j'étais contente de l'aider à s'endormir mais la succion pendant 45mn m'arrachait les mamelons... la tute a été un moyen de passer le relai...
y'avait une tétée jusqu'à "ça me fait mal" après je donnais la tute et je restais contre lui pourl'aider à s'endormir.

et quand Emilie est née... je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa tête... mais il a accepté que ce soit quelqu'un d'autre que moi qui l'aide à s'endormir...

larmes crises Doudou a crié s'est imposé... pendant moins d'1 semaine... et les endormissement continuaient Doudou AVEC Antoine parce qu'il était pas prêt à s'endormir seul... Antoine a crisé parce que ça changeait ses habitudes... je lui faisais un câlin, il ne voulait plus têter... mais je pense que ça aussi nous l'aurions négocié différement (tétée dans le salon puis câlin avant d'aller au lit s'endormir dans les bras de papa.

je crois qu'un enfant ne perçoit pas les limites de ses parents... c'est hors de sa configuration ...
mais je pense qu'un enfant de 2 ans peut sentir, qu'il est aimé et que ses habitudes changent.

PLEIN de chaudoudoux.

Pas d'expériences hélas ici...!
Mais plein plein plein de bonnes ondes !
La frustration c'est bon ! et parfois ça aide à la construction..;!
Peut être que si tu lui parles avec ton coeur et ta fatigue, de ce que tu ressents comme tu l'as fait ici avec des mots pour lui...Ou quand il dort ! Il a deux ans c'est un Homme!!!!!!!!
Plein de courage et d'énergie pour toi !

gorillette a écrit:

Il a deux ans c'est un Homme!!!!!!!!

Je crois qu'il y a de ça aussi... Il devient un grand! Tout le lui répete à tout bout de champ... Ca doit lui mettre une de ces pressions...

Zabou, je pense bien fort à toi, quelle que soit ta décision, prends celle qui te fera du bien aussi, tu as le droit de penser un peu à toi, si l'allaitement maintenant te pèse à certains moments.

Je pense aussi que tu peux lui montrer que vous pouvez faire plein de choses sans spécialement téter, même si forcément ça passera par quelques crises. Il faut bien qu'il te dise qu'il est pas d'accord . Alors je dirai, essaie de te trouver une tite tranche horaire (juste une heure), où tu peux souffler, te ressourcer, regonfler à bloc ton sac, et ainsi être parée à l'affronter, à accueillir son refus, son chagrin. Parce qu'il passera par là, c'est normal, il faut juste travailler sur ta capacité à affronter cette voie. Une fois qu'il ressentira que tu as pris la bonne décision, que cette décision t'habite entièrement, il finira par comprendre.

Je t'embrasse bien fort

Je n'ai pas d'expérience d'allaitement aussi long...
Je t'envoie tout mon soutient et je vous embrasse fooort .

J'ai une téteuse de compétition à la maison,qui a 2 ans et 3 mois... Je la reconnais tout à fait dans ce que tu décris de Maël et j'en étais arrivée au même point que toi...

Bon par contre chez nous la nuit le papa a pris le relais depuis un bon bout de temps, par la force des choses (il m'arrive d'être absente tout un WE, nuit comprises) et puis parce que plus personne ne dormait, ni elle ni moi, donc ce n'était plus vivable.
Elle n'a pas apprécié, mais elle s'est adaptée. Pas le choix.

Quand je ne suis pas là, elle ne réclame pas la tétée. Dès qu'elle me voit, elle ne pense plus qu'à ça. Ca m'est devenu pénible également. J'avais l'impression que le fait d'être encore allaitée lui procurait plus de frustration que de bien-être, et j'avais envisagé de la sevrer... plus pour elle que pour moi, car j'avais vraiment envie de continuer... mais pas dans ces conditions.

Ce qui m'a aidée, c'est de parler avec une amie qui allaite toujours son grand de 3 ans, en co-allaitement avec le ptit frère de 1 an. Elle m'a dit qu'elle avait mis une limite, autours des 18 mois du 1er si je me souviens bien, avec tétée matin et soir et basta. Que pour elle, c'était ça ou tout arrêter... et que de façon très surprenante, son fils s'est adapté.

Le fait de savoir qu'une "pure maternante" avait procédé comme ça, et que son fils tétait toujours à 3 ans avec uniquement tétée matin et soir, ça m'a complètement libérée.
Du coup, j'ai dit à Maëlle que dorénavant les tétées c'était uniquement matin, soir et au moment de la sieste, parce que "tout le temps" ce n'était plus possible pour moi, et que c'était ça ou plus de tétées du tout.
Ce qui est amusant, c'est que je le lui avais déjà proposé... Mais je n'étais pas sûre de moi, je ne voulais pas la sevrer mais j'avais peur que ça nous y amène, j'avais l'impression de ne pas répondre à ses besoins, donc je pense que je refusais mollement, elle devait sentir qu'en insistant elle obtiendrait ce qu'elle voulait.

Depuis que je suis au clair avec ce que je veux (qu'on arrive à des tétées "cadrées", sans pour autant nier ses besoins et ses émotions... moi ça ne me dérange pas de l'allaiter encore plusieurs années si elle veut, mais pas en public, et pas tout le temps...), elle demande toujours souvent, mais je lui dis non, et elle ne fait plus de crise... Pour le moment, il lui arrive encore d'insister lourdement, mais je ne cède plus, et ça marche comme ça...

Ca a vraiment été le declic pour moi... De pouvoir vraiement dire ce que je voulais pour cet allaitement... Le reste a suivi...


J'espère qu'il en sera de même pour vous

Zabounette a écrit:

Cela me pompe royalement qu'à chaque fois que Maël doit faire face à une contrariété ou à quelque chose d'inconnu, il demande la tétée... Il s'ennuie, il demande la tétée; on est dans un contexte inhabituel, il demande la tétée...

c'était tout à fait ça chez nous...
ça m'était devenu tout à fait insupportable...

ZAbounette,

courage ma belle, c'est une étape difficile dans la vie de maman-enfant ... et aussi papa !!

Je sais que tu ne recherches pas une autorisation mais ... ce qui me vient tout de suite à l'esprit en te lisant c'est qu'il faut respecter ses limites (pour autant qu'elles soient conciliables avec les besoins de l'enfants bien sûr, ... et là, je crois qu'à 2 ans - mais c'est une opinion hein, pas une règle !! - Maël est capable de différer ses besoins.... ). Je ne pense pas que cela rende service à l'enfant de se "sacrifier" pour lui, il doit le sentir d'une manière ou d'une autre, et cela peut aussi le culpabiliser... (Faber et Mazlich m'ont bien éclairée sur cet aspect des choses !!)...

MAis je comprend tes doutes, tes angoisses, ta fatigue ... Je les ai vécues aussi il y a un an ... Alors, courage, courage, courage !!! Essaie de t'écouter et de partager ce que tu ressens avec Maël... Bonne chance !

Merci les filles

Je suis désolée de te lire si triste Isa.

Plein de poutoux tout plein

Je pense tout comme Perrine, te sacrifier n'est pas rendre service à Maël. Hors conflit, tu peux essayer de lui parler de tout ça, ta vision de votre allaitement, de ce que tu ressens toi et d'essayer de trouver tout les deux un compromis.

Courage

Les filles ont bien décrit ce que je pense.
Et pour mon expèrience propre c'est tout comme Myrtille, la grossesse a mis fin aux tétées.
La solution est celle qui vous conviendra à tous deux, faut ptet la négocier avec Mael comme le fait si bien Laure avec sa Maelle.

courage !
bizz

je ne sais trop quoi te dire car à 4 ans, on aime toujours notre allaitement Tomy et moi. Mais c'est notre histoire, et toi, tu vis la tienne, la votre.
Si ça devient un calvaire pour toi, je ne pense pas que Mael continue a en ressentir du plaisir et de l'apaisement. En effet, il est grand, même si ça reste bien sur un "petit" de 2 ans.
Pense aussi à ton bien etre

Claire, tu mets le doigts sur le noeud du soucis il me semble...

Calvaire est un grand mot bien que parfois ça en est proche mais en tout cas en effet il ressent que ca me pèse et m'ennerve ce qui doit l'angoisser encore plus et lui donner encore plus l'envie de téter pour être certain que ce n'est pas à lui que j'en veux....

Ca semble tellement logique vu de l'extérieur... mais quand on a le nez dedans... je n'arrivais pas à prendre le recul nécessaire... (suis pas bonne conseillère pour moi même hu hu)

Bon... Ce soir grande discussion avec Maël!

désolée je suis également ultra prise donc je ne lis pas les réponses ...

je lis juste dans ce que tu dis que Maël en profite et finalement tire partie de certaines tétées car il sait que tu ne lui refuses pas ! ... là ce n'est pas très juste pour vous deux !

Pourquoi ne parles tu pas Maël pour lui dire que tu sens que certaines tétées sont manipulatrices ou t'épuisent ou te gênent ... si tu trouves tes mots justes, ce que tu ressens et ton besoin ... tu sauras lui exprimer et il comprendra !! les enfants sont sensibles et vous pouvez aménager quelque chose de juste pour vous deux ... que cela soit un sevrage complet ou partiel !

Les filles ont encore une fois étaient super bonnes conseillères !

Discutes avec lui et fais lui part de ta fatigue, je suis sûre que c'est important, parce que s'il perçoit du "négatif" dans certaines tétées, je ne suis pas sûre que ce soit bien pour lui (et pour toi non plus, inévitablement !)

Acceptes certaines tétées ... (matin et soir, et éventuellement gros chagrin) et montres lui que tu es dispo pour certaines, moins (ou pas) pour d'autres !

Il faut aussi penser à toi, ta forme physique et morale!
A mon avis, un allaitement doit être cool, serein, calme, si ça t'angoisse et te pèse autant ces derniers temps ... pt-être faut-il "lever le pied" sans pour autant tout cesser ???

Je ne sais pas trop quoi te dire d'autre, je n'ai jamais eu ce cas de figure à la maison !

En tout cas, bon courage, et continues de céder du terrain à son Papa !
Entre Hommes, ils se comprennent aussi, et pt-être que Papa
peut aussi en discuter avec lui, après votre tête à tête ...



POur ce qui est de la frustration ... je suis très très mal placée pour en parler... je n'ai jamais voulu frustrer mes enfants, mais suis en train de payer les pots cassés avec Maëlle (8 ans) qui ne la supporte pas, qui fait un blocage face à tout refus, négation ou frustration, des crises de terreurs, d'angoisse qui révèle une immaturité émotionnelle dûe à une trop grosse fusion entre nous (dixit la pédoPsy) ... aujourd'hui, c'est littérallement un combat quotidien entre nous !

Alors, avec le recul, je me dit que la frustration (bien gérée) est importante pour qu'un enfant puisse se positionner face à un problème !

Bon courage, plein de poutoux d'encouragement !!!

je n'ai pas d'expériences pr un allaitement si long
mais je t'envoies pleins de bizoux

J'ai pas lu les autres réponses.
Mais je suis dans la même situation.
Pour Elya, ça s'est passé assez facilement, les tt étaient très rythmées et quand j'ai repris le travail TP, il n'y avait plus qu'1 tt quand je revenais, 1 le soir et 1 la nuit (le matin, je partais trop tôt). Puis on a supprimé celle du soir quand on est parti 3 jours sans elle, puis celle de la nuit à 18 mois car je n'en pouvais plus des nuits coupées. Et donc de 20 à 24 mois, elle est restée avec 1 tt. Elle a pris la dernière le jour de son 2ème anniversaire. Elle n'a plus réclamé le lendemain et moi, je partais du principe que si elle ne réclamait pas, je ne lui proposais pas. Mais c'était ma limite, j'en avais marre.
Pour Baptiste, c'est une autre histoire. Ca ne fait que 3 mois qu'il va chez la gardienne à TP. Les tt n'ont pas de rythme, c'est quand il veut. Mais il demande assez souvent et moi, je commence à refuser parce que j'ai atteint ma limite de "à volonté". Il n'y a déjà plus de tt de nuit. Pour les autres, je limite. Il est très frustré mais tant pis, j'en ai marre et je n'ai pas envie que ça devienne une corvée. Donc il y a celle du matin si je ne suis pas encore partie, celle d'après boulot et celle du coucher. Et s'il demande entre les coups, je lui dis non, je lui explique, j'accueille sa frustration et je lui propose autre chose parce que c'est souvent parce qu'il a soif, faim, mal, ennui, ... J'essaie qu'il prenne conscience du besoin qu'il a et qu'il y réponde de manière adéquate parce que tt parce qu'il s'ennuie, c'est pas le but il me semble. Autant je suis d'accord qu'un bb comble presque tous ses besoins par les tt, autant je trouve que passé un certain âge (et 2 ans, on a passé l'âge), ils sont capables de combler leurs besoins par autre chose que la tt. Mais bon, c'est perso, je respecte ceux qui pensent différemment. Moi, ça ne me convient pas. Il a faim, il mange. Il a soif, il boit. Il s'ennuie, il joue. Il est triste, je le console, ... mais une tt chaque fois qu'il a une émotion, je ne suis pas d'accord.
Alors chaque fois qu'il demande à tt, je reformule pour voir ce dont il a besoin et 9x/10, il tète pas. Et si vraiment il ne veut rien d'autre, je lui donne si moi ça me convient. J'ai mis longtemps à reconnaître mes limites et à me faire respecter dans mes limites donc maintenant, si je sens que ça dépasse ma limite, je dis non.
Voilà pour mon expérience.

Vas tu mieux Zabounette ? Et Maël ?
Je n'ai pas allaiter longtemps, mais Coelya resume bien ce qui me semble juste. Je le vois avec Ambre qui à 20 mois, et qui comprend énormément de chose. Il me semble quand posant les mots justes, lui expliquer à quoi sert une tétée, apparement c'est un repas calin pour toi et en lui donnant une autre solution que les "tétées qui consolent", une susu, un doudou, un calin, ou une chanson, Maël devrait comprendre. Que son papa lui explique la même chose me parait important aussi.