cette envie qui grandit MAIS

Bon allez, j'ai quelques minutes pour venir poser par écrit ce que je ressens en ce moment pendant que le petit est à la crèche et le grand chez ses grands parents

Voilà, ça fait plusieurs cycles maintenant que je ressens très fort mon ovulation, que j'ai des pertes blanches hyper importantes de l'ovulation à mes règles, que j'ai des poussées d'acné en même temps... et surtout, qu'à chaque moment d'ovulation je me dis rooooh c'est le bon moment, zut c'est pas encore ce mois-ci qu'on se lance, pffff mais je suis folle de penser à un bébé... et que je ressens un petit pincement au coeur à chaque début de règle, comme quand j'étais en période d'essais pour mes deux loulous.

Je sais très bien que notre situation commence seulement à s'améliorer après 2 ans difficile pour apprendre à gérer notre grand L. et notre petit S., on commence à retrouver un équilibre après ce confinement très difficile chez nous... On sort de nouveau de plusieurs semaines difficiles niveau sommeil avec petit S., grand L. s'occupe peu seul, mais on ne l'entend plus dès qu'il est avec ses cousins ou sa cousine....

On n'arrive pas à se libérer du temps chéri et moi... Lui est toujours en télétravail, moi j'ai repris le rythme et ce sont les stages de vacances pour les enfants... On sature tous les deux du bruit et des hurlements que peuvent pousser nos loulous... J'ai même fait un rêve étrange dans lequel je prenais un manège de fête foraine avec un inconnu qui me faisais des câlins, des bisous et derrière mon mari tout triste... finalement je m'assied derrière eux pour ne peiner personne, mais je crève d'envie de retourner m'asseoir près de l'inconnu! Je suis clairement en manque de câlins et d'intimité avec mon mari... J'essaye, mais lui n'a jamais été très câlins, c'est toujours moi qui doit venir les chercher. Depuis toujours! C'est le désert là... J'espère que l'oasis arrive bientôt!

On n'a pas encore fait le pas de voir une psychologue familiale pour faire le point et voir si on ne pourrait pas améliorer des choses pour que ce soit plus serein à la maison... Mais on avance. Mon grand L. est inscrit à un stage au mois d'août organisé par une super psy pour enfant et familles. Elle va peut-être pouvoir l'aider à s'exprimer autrement qu'en pleurnichant ou en jetant tout ce qui passe... et peut-être l'aider à être plus serein à l'école! On se dit que si le courant passe bien, on pourrait continuer après en individuel pour nous.

Alors, pour toutes ces raisons, ma tête essaye de rester raisonnable et attend le bon moment... mais mon corps me dit qu'il a envie de porter encore la vie et de repartir pour un tour,... Et moi, je cogite, j'ai 33 ans en septembre, j'aimerais ne pas trop attendre pour avoir un nouvel enfant. 35 ans, ça me parait la limite... En plus on a mis 18 mois pour que je tombe enceinte du premier, 9 mois sans protection pour le deuxième et 6 mois de réels essais ciblés... Alors je sais que je ne tombe pas particulièrement vite enceinte. J'aimerais qu'on se remette en route... mais pas dans l'état d'esprit actuel avec les tensions régulières à la maison.

Là on est en plein travaux de rénovation, nos enfants auront bientôt leur chambre respective et une nouvelle salle de bain baignoire à leur étage. Une pièce se libère pour une chambre, un bureau, une salle de jeu... et le "et si on a un troisième" rentre dans nos discussions "alors on peut échanger les chambres, alors on laisse comme ça, alors on lui donne la plus petite chambre et on prend la grande, alors on rapatrie le dressing dans notre chambre,... Oui oui, on en parle mais comme d'un projet lointain...

Et puis, aussi... faut que je dise, 3 enfants c'est un grand saut dans l'inconnu pour moi! A part ma belle-soeur, personne n'a plus de deux enfants dans ma famille! Nous allons tous par pairs de mon côté (4 paires de 2 cousins/cousines).  Alors 3 enfants, ce serait une annonce inhabituelle, inattendue, exceptionnelle... Mon frère est handicapé moteur et n'aura sans doute jamais d'enfant lui... Du coup, je me demande bien ce que mes parents diraient! 2 petits enfants, je crois qu'ils sont contents comme ça! Et du côté de mes beaux-parents... ils croulent sous les petits enfants! 3, 2, 2... Comment dire... un de plus ne fera plus de différence et ma belle-mère est une grand-mère adorable qui adooooorrrrre s'occuper des bébés et des enfants! Ils partent avec 4 enfants cet été... Mais encore un petit enfant en plus, je me demande comment ils vont bien pouvoir trouver le temps pour se partager!!

Enfin voilà, j'ai envie d'un ptit troisième (fille ou garçon par contre ça m'est toujours égal) même si beaucoup de personnes me demandent à quand la petite fille? Et mon grand veut une fille ET un garçon!! MAIS...  je doute, j'hésites, c'est pas le moment, enfin si on a tout, on est à l'aise financièrement, on a des boulots qui nous plaisent, des enfants en bonne santé,...

P.S. Merci aux courageuses qui seront arrivées au bout de ma réflexion perso...

P.S.2. J'aurais beaucoup de mal à faire le deuil d'une troisième grossesse si mon chéri me disait finalement non. L'attente de la petite barre rose, les petits coups dans le ventre, les échographies, le projet de naissance,... l'accouchement, la petite boule chaude, les tout petits vêtements, le portage en écharpe, les tétées et les siestes serrés-collés, les premiers exploits, les premières purées, ...

Ah le désir d'enfant!... je crois qu'on ne peut pas lutter contre, même si la raison peut l'emporter!
Sur tes parents et beaux-parents, à mon sens ça ne doit pas entrer en compte; c'est votre choix de vie à vous.
Mes parents ont eu mon frère sur le tard (On a près de 13 ans d'écart, ma mère avait 38 ans je crois - après moult fausses couches tardives), du coup je ne me mets pas de pression sur l'âge. Je les vois heureux de l'avoir eu plus vieux, une autre relation avec lui, sa présence qui les a "maintenu jeunes" - qu'ils disent, qui a aussiattenue la difficulté de mon départ de la maison). Mais je comprends cette barrière aussi. Ton homme voit les choses pareil?
En tout cas vous avez encore un peu de marge pour trouver un équilibre avant le déséquilibre ;)

Comme ton message me parle !

On est plus ou moins d'accord sur l'idée d'en avoir un troisième. On attend par contre de déménager après validation de la période d'essai de l'homme (genre avoir une chambre pour nous). Par contre vu le désert sexuel on ne risque pas la surprise ! C'est pareil sa libido n'a jamais été très importante et je sais pas qu'il n'aime pas spécialement quand je suis "trop" demandeuse… Rajoute à ça sa fatigue. Quand l'homme s'endort à 10h alors que tes enfants s'endorment à 21h, la fenêtre de tir est réduite.
Bref je ne sais pas trop comment arriver à une situation satisfaisante pour nous deux.

Tortue verte a écrit:

Comme ton message me parle !

On est plus ou moins d'accord sur l'idée d'en avoir un troisième. On attend par contre de déménager après validation de la période d'essai de l'homme (genre avoir une chambre pour nous). Par contre vu le désert sexuel on ne risque pas la surprise ! C'est pareil sa libido n'a jamais été très importante et je sais pas qu'il n'aime pas spécialement quand je suis "trop" demandeuse… Rajoute à ça sa fatigue. Quand l'homme s'endort à 10h alors que tes enfants s'endorment à 21h, la fenêtre de tir est réduite.
Bref je ne sais pas trop comment arriver à une situation satisfaisante pour nous deux.

Waw on est dans une situation très proche ! Un chéri fatigué qui dort à 22h...pas 22h10, non non... Des enfants qui s'endorment tard (enfin 1 sur 2 chez moi)... Une libido en berne et pas très expansive en temps normal... En plus chez nous c'est cododo moi et le petit dernier. Papa s'est expatrié au salon... Le petit dormait tellement mal que c'etait pas gerable pour papa... et du coup hors de question de le mettre avec son grand frère... Les travaux des chambres sont en cours... J'espère que ça résoudra une partie du problème ! Encore quelques mois d'attente... On est dans le plafonnage...

Nous sommes en chambre familiale ici. Donc c'est souvent une explication que j'entends "oui mais on est tous dans la même chambre". Donc clairement, je préfère retrouver une vie de couple avant d'envisager un troisième

Nos trois semaines de vacances nous ont fait beaucoup de bien! On n'en est pas encore à attaquer les essais bébé hein... mais on y pense de plus en plus!

Papa est dégoûté parce qu'il vient de signer pour une voiture de société classique pour 4 ans et qu'il aurait pu avoir une 6-7 places, c'était juste une option à cocher en plus! Oui, 5 places c'est très bien pour nous, mais ça nous empêcherait de pouvoir prendre mon frère en chaise roulante!

Enfin, on parle de plus en plus de "quand un petit troisième sera là" et de moins en moins de "si on a un troisième". On réfléchi aux possibilités pour une nouvelle chambre. On a la place, mais le papa est de plus en plus en télétravail avec le covid19, du coup, il serait quand même bien de garder un espace bureau pour ses videoconferences!

Eh bien je vois que ça a déjà pas mal cheminé.... chapeau bas parce que, encore une fois, moi je ne m'imagine même pas avec un deuxième alors un troisième ça me fait carrément flipper
Pour le home office, je suis d'accord, il faut que ton mari puisse avoir son espace. Le mien aussi est toujours en home office, et certainement pour encore pas mal de temps (j'en ai marre )

j'ai trouvé que finalement le télétravail met beaucoup plus la pression au quotidien...
Je vois que vouscheminez bien! Tussillage, pareil!! Mais tout le monde me dit quec'est le 2e enfant qui est le plus rock'n'roll, que le 3e c'est plus simple. Enfin j'espère tout de même que mon stérilet est bien accroché

J'ai toujours autant d'appréhensions et de questionnements... mais mon envie de petit(e) troisième continue à grandir... Et encore plus au moment de mon ovulation! Autant je ne pense pas trop à ça en dehors de cette période, autant je me retrouve sur des sites internet, des blogs de mamans de 3 enfants à ce moment de l'ovulation, je dirais 2 semaines par mois environ! Là, je suis sûre que cette envie est hormonales

Par contre, clairement, j'y pense de plus en plus... Je recommence à flasher sur toutes les mamans enceintes en rue, sur les mamans qui portent leur bébé en écharpe ou porte bébé...

J'ai même eu un énorme lapsus dans la voiture il y a quelques jours... On revenait du restaurant avec les enfants à l'arrière et on discutait des devoirs à faire après l'école (c'est mon travail de toute façon...) et un moment, je dis à mon mari, sans réfléchir "bah oui, de toute façon pour nous c'est facile ils viendront tous les TROIS à l'école de devoirs avec moi". Heu non, enfin tous les deux! Gros fou rire dans la voiture...

Et je me dis que je ne survivrais pas à un retour aux nuits pourries dans quelques années, qu'il faut enchaîner maintenant tant que je suis dans le rythme...

Eh bien on peut dire que ça prend de plus en plus de place dans ton esprit ! Qu'en dit ton mari ? Vous arrivez à en parler ensemble et à cheminer ?
C'est marrant ce que tu dis à propos des nuits, mon homme dit la même chose, il aurait volontiers enchaîner pour rester dans le bain et hop dans 2 ou 3 ans plus de couches plus de nuits pourries et tout est réglé. Moi je suis plutôt de la team il faut récupérer sa santé mentale et physique avant le prochain du coup hier, pour la première fois, en discutant de ça avec lui, j'ai envisagé un 2ème dans 2 ou 3 ans.

Tussilage a écrit:

du coup hier, pour la première fois, en discutant de ça avec lui, j'ai envisagé un 2ème dans 2 ou 3 ans.

Je vois que chez toi aussi ça chemine bien! Chacun son rythme!

Pour le moment on n'en parle pas trop! On voit enfin une accalmie dans notre quotidien avec les deux loulous. J'ai envie qu'on en profite un tout petit peu pour nous poser. Par exemple, ça fait un mois que je peux à nouveau lire un livre "pour moi" ou que je peux m'asseoir dans le divan sans qu'un enfant me tombe dessus pour X,Y,Z raison... et pfiou qu'est-ce que ça fait du bien. Et puis, même s'il reste les tensions habituelles de fin de journée chez chacun, je trouve qu'on est vraiment plus détendus... Et ça aussi ça fait du bien: qu'on ne soit pas tous sur les nerfs tous les weekends! Je trouve que papa prend plus son rôle de papa, qu'il arrive à mieux gérer certaines situations (même si d'autres moments restent compliqués et que c'est moi qui gère disons 70% du quotidien des enfants!).

Et même si mon horloge biologique me dit qu'il ne faut pas trainer, j'ai quand même encore un peu de marge... je viens d'avoir 33 ans et j'ai déjà vécu 2 grossesses... Tant que la barre des 35 ans n'est pas passée, je ne m'inquiète pas vraiment!

Le plus difficile, je pense, sera de retrouver une intimité soutenue avec chéri... Comme une maman disait dans un autre post... le créneau 21h-22h, voir 21h30-22h est plutôt court! Après nos journées de travail et soirée enfants, on a qu'une envie c'est nous affaler dans le divan devant une émission "simple". On doit encore débarrasser la table, préparer tout pour le lendemain matin... L'envie de grandes galipettes n'est pas franchement au rendez-vous... Peut-être que si c'est pour une bonne cause ce sera plus facile,... à voir!

tout me parle Cerisia (punaise je rêve de me poser sans qu'un enfant rapplique dans la seconde!!!)
Tussillage, on est comme toi ici, et on ne regrette pas du tout cet écart, on trouve ça plus simple d'avoir un bébé avec une grande assez autonome. C'est vrai que se remettre dans les nuits coupées a été le plus rude en revanche... Sanaé a bien engagé sa période d'opposition, je me dis souvent que je n'aurais pas pu en gérer deux sans quelques mois d'interruption !....
Cerisia, il paraît que le 3e est moins rude en terme de réorganisation (personnellement je ne suis pas certaine de vouloir tenter )

Effectivement, ça chemine ! Et vous avez le temps.
Moi aussi je voulais absolument récupérer avant le 3e, qu'il soit au moins à la maternelle et qu'il ait abandonné les couches, que le sommeil de mes deux grands soit un peu plus régulier, que je ne me réveille pas aussi fatiguée le matin que je me suis couchée le soir.
Mais ce 3e petit bout de choux en a décidé autrement, et finalement ça me va comme ça. Je vais être obligée de faire plus attention à moi et mon conjoint s'implique de plus en plus dans la vie de famille (il a un boulot très très prenant, et par la force des choses, il lève le pied en ce moment).
Tout est possible, laissez votre cœur vous guider, vous saurez quand ça sera ok pour vous.

On est toujours en réflexion par ici... On a envie quand tout va bien, on n'a plus envie quand c'est compliqué

J'ai envie quand je suis en milieu de cycle avec pincement de voir mes règles arriver...

Je me retrouve parfois sans savoir pourquoi à regarder des significations de prénom...

Puis je me dis, rooooh bientôt la maternelle pour le petit, quelle facilité ce sera de ne plus aller à la crèche tous les matins/soir... avec bien sûr le pincement au coeur juste après, de se dire que ce serait la fin de la crèche pour nous... Quoique... sauf si...

Mais quand c'est le bazarre, que le grand ne veut pas s'habiller, qu'il hurle de frustration devant son jeu, qu'il nous appelle sans arrêt, sans nous laisser parler, en nous coupant la parole, que le petit pleurniche de fatigue, ne veut pas aller au bain, jette sa purée par terre... Tout de suite, c'est moins glamour! Ou alors quand le petit hurle de colère parce que son grand frère a en main LE jeu qu'il veut MAINTENANT TOUT de SUITE et que le grand hurle en retour parce que c'est à lui (ou parce qu'il le veut MAINTENANT TOUT DE SUITE) ça laisse réfléchir...

Et puis tout s'apaise, papa lit un livre au grand, le petit joue assis dans un bac de jeu (oui, oui, dedans c'est toujours mieux), maman regarde la scène attendrie et si...

Serait-on assez patient pour un troisième enfant qui passera inévitablement par toutes ces étapes à son tour... Saurons-nous gérer trois enfants, un grand trèèèès demandeur de notre présence pour jouer, pour être rassuré, pour tout... Un petit indépendant qui veut tout faire seul à 2 ans et demi et un bébé qui passerait son temps contre maman.

On l'a fait avec deux, mais quel tsunami ça a été les deux premières années! Quelles vagues émotionnelles ça a été l'arrivée du petit frère, la dé-fusion grand frère-maman, le papa qui pète un câble au milieu des pleurs de chacun et n'arrive à rassurer/apaiser personne et prend la tangeante au parc... avec une maman au bout du rouleau qui colmate tout comme elle peut. Ces images sont encore bien présentes dans ma tête! Il y a eu aussi bien sûr de merveilleux moments, mais quelle énergie j'ai dépensé pour garder tout le monde uni et apaiser le quotidien continuellement.

Et pourtant, ces doux moments avec un petit bébé collé-serré, les sourires, les rires, les premières sorties, les premiers pas, les blagues, les jeux de cache cache, ...

Bon allez, c'est pas encore pour tout de suite, on doit encore se poser un peu je crois!

Tu chemines tu chemines.... en même temps, tu es encore jeune, vous avez encore le temps d'y penser...

Ça chemine !
En effet le chemin est parfois plus long qu'on pensait pour devenir plus serein, sûr de son choix... ta description me fait sourire car même avec davantage de différence d'âge et une grande super zen et indépendante au quotidien,bah je trouve ça archi rude!! Je ne me sens jamais "pas fatiguee" plus de deux jours

Alors Cerisia comment vas-tu ? Ou en es-tu dans ton cheminement ?

Ça fait un bon moment que je n'étais plus repassée par ici... Et pour cause... La vie est parfois faite d'imprévus et de changements de directions...

Plusieurs événements font que je suis entrain de revoir complètement mon envie de bébé 3.... En effet, je suis entrain de me rendre compte que mes doutes concernant le projet bébé 3 ne sont pas liés à l'idée d'avoir un nouvel enfant... Ça c'est sûr que j'en meurs d'envie mais ils sont plutôt liés à mon couple... Aux difficultés de la vie familiale c'est une chose, mais aux difficultés plus intimes que je vis avec mon mari... Plus de tendresse, plus de rapports intimes depuis 2 ans et demi... On ne peut plus dire que c'est juste les enfants qui prennent notre temps... Parce que même sans enfant le jour de la Saint Valentin il n'y a pas eu de geste tendre... Malgré un panier petit déjeuner livre le matin à la maison par mes soins. La je sature complètement.
Sans compter que les week-ends sont tous plus pourris les uns que les autres avec des enfants déchaînés, un mari qui se traîne du matin au soir et déprime mais ne fait rien pour améliorer la situation et que je porte la famille à bout de bras depuis des années. Non un bébé dans ces conditions n'est pas possible... Pas comme ça ! Ce n'est pas la vie familiale que j'imagine.

Et puis, je ne sais pas comment c'est arrivé mais depuis la rentrée de janvier, un autre homme est entré dans ma vie... Il a bousculé toutes mes certitudes, il a fait tomber toutes mes barrières... Il est l'exact opposé de mon mari. Il' déborde de gestes tendres, il est attentionné, il ouvre son cœur et n'hésites pas à dire les choses. Il y a une réelle attirance et connexion entre nous deux. Impossible de le nier. 3Personne ne sait en dehors de ma collègue qui nous a capte. Oui, c'est mon collegue, on se voit tous les jours... Quand je dis qu'il est l'opposé de mon mari, il n'y a pas que le caractère qui les sépare... Là où nous vivons confortablement, lui n'a rien. Là où mon mari et sa famille sont tous universitaires bardes de diplômes, lui n'a que son ceb (diplôme de fin de primaire à 12 ans).... Mais ça n'a pas beaucoup d'importance à mes yeux...

Cette situation est délicate et je marche sur des œufs depuis 9 semaines... Mais ne me jugez pas trop... Je n'avais jamais rien fait de travers jusqu'à aujourd'hui, une vie rangée, agréable, bien construite, une maison, un travail qui me plaît, deux enfants en bonne santé, des familles qui nous soutiennent et nous aiment,... Je n'ai jamais débordé... Et voilà que l'impensable pour moi s'est produit...

La vie n' est pas un long fleuve tranquille... Et mon questionnement a changé d'orientation...

Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est clair ! ça fait déjà quelques temps que je lis que ton mari ne fait pas d'efforts, que vos rapports intimes sont réduits au néant et que tu te fatigues à porter la vie de famille. Alors je vais être honnête, je ne suis pas surprise par ce que tu racontes et je suis même plutôt contente pour toi. Peut être que cela va te permettre de te poser les bonnes questions : de quoi as-tu envie pour ton futur ? Comment imagines-tu ton bonheur pour les 30, 40 ou 50 prochaines années ? Si c'est le déclic qu'il te fallait alors...... fonce

Comment vas-tu Cerisia ? Ton message date un peu, j'imagine que tu as bien cheminé depuis!
En tout cas, on voit tes yeux qui pétillent en te lisant: j'imagine combien c'est ressourcant !
J'espère que tu vas bien, que tu y vois plus clair.
Au plaisir de te lire

Cerisia,

je crois que parfois notre coeur prend des chemins auxquels on ne s'attend pas.
Je ne sais pas où tu en es avec ton collègue mais pour te suivre un peu depuis ces dernières années, je pense que tu as vraiment fait tout pour que ça marche entre ton mari et toi.
Il te faut être heureuse

Bonjour à toutes! Toutes mes excuses de ne pas vous avoir répondu plus tôt... Les journées sont trop chargées et le nombre d'heures manque!

Il s'est passé beaucoup de choses ces dernières semaines et derniers mois... Et pas dans le sens attendu!


Tout d'abord, le plus inattendu de ma part... J'avais vraiment besoin d'une contraception. J'ai mis le sterilet keelena la semaine passée. Soulagement de ne pas prendre de risque, déception, tristesse de me dire qu'il est probable qu'il n'y aura plus d'enfant qui grandira en moi. Et rassurée car aucun symptôme, pas de douleurs, pas d'acne...
Je suis toujours réglée mais on verra si ça s'arrête demain! Je ne voulais pas reprendre des hormones, mais vu la situation, c'était ce qui me paraissait le plus sécurisé.

Concernant ma situation familiale, j'ai mis en place des choses :

Vu la situation difficile à la maison avec les saute d'humeur de mon mari, le comportement difficile de mon grand... J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai pris rendez-vous avec une psychologue pour enfants et familiale. On a eu un rendez-vous à trois où j'ai beaucoup parlé, où mon fils a été exemplaire mais mon mari n'a rien dit ou presque... Je suis restée sur ma faim. Quelques semaines après j'ai repris rendez-vous juste pour moi, pour pouvoir aborder toute la situation sans barrière, seule. J'ai beaucoup parlé. On a pas mal discuté... Plusieurs pistes lui sont venues à l'esprit pendant notre discussion...

- Trouble du spectre autistique? Asperger?
- Haut Potentiel?
- Symptôme des difficultés de couple?

Difficile à tester et analyser avec un petit bout de 5 ans...

Mon grand va faire trois séances individuelles avec elle pour voir ce qui pourrait en sortir... C'est pas plus mal car son institutrice ne savait pas qu'il parlait!!!!! Et me conseille d'aller voir une logopède alors que mon fils parle comme un dictionnaire!

Pour mon couple, c'est compliqué...

J'ai le numéro d'une psychologue de couple et coach parentale qui pourrait nous aiguiller et nous aider... j'avoue que je n'ai pas encore appelé... Mon mari m'a fait une belle sortie quand je lui ai expliqué ce qu'il s'est dit chez la psychologue... Il a claqué la porte 4h, parti jusque minuit... J'étais en panique! Alors que je n'avais rien dit grand chose ce jour là!

En gros, c'est statu quo... je sais pas quoi faire! J'ai envoyé deux mails avant de voir la psychologue qui explique mon ressenti... il m'a répondu pour tout... sauf pour notre couple Depuis, il a compris qu'on n'a pas les mêmes horaires et besoins de sommeil et je passe mes soirées seule devant des séries pendant qu'il dort! On discute encore moins... Par contre, la piste autisme léger lui parle et il a acheté plusieurs livres à lire pour lui sur le sujet!


Et puis, il y a mon amant... Et là c'est pas cool... Les terrasses de café ont réouvert chez nous en Belgique... Depuis le premier jour il a recommencé à boire alors qu'il n'avait pas bu depuis un an! Il me baratine, me ment... Et comme je suis sa supérieure hiérarchique au travail je suis dans une situation hyper délicate. Cette situation ne va pas durer longtemps j'en ai peur! Heureusement, j'ai été lucide à temps et je ne me suis pas engagée envers lui et je n'ai pas avoué mon infidélité à mon mari! L'alcoolisme je peux gérer mais le mensonge ça me met hors de moi!

En gros, je vis les montagnes russes émotionnelles et là où j'aurais pu être plus détendue, avoir le plaisir et les calins qu'il me manque... Je m'inquiète et je ressens une responsabilité supplémentaire

Ma collègue me dit de m'inscrire sur meetic, mais ce n'est pas mon genre et je n'ai jamais cherché à aller voir ailleurs, ça m'est tombé dessus par hasard!

Je suis bien désolée de voir que ça ne se passe pas comme tu le voudrais.
Plein de câlins