arrêter l'engrenage....

suite au post de Louve, je me décide à ouvrir un post sur ce même sujet, parce que là je crois bien que j'ai besoin d'aide et de bons conseils pour ne pas que ça empire, car on connait toutes le mécanisme d'engrenage, et une fois qu'on a mis le doigt dedans....

comme je disais sur le post de louve, cet été ma fille a aussi fait un vol plané sur le carrelage pour raison d'énervement de trop de maman suite à enchainement de désobéissance, et elle s'est fait une belle bosse sur le front parceque je l'ai fait rentrer de force et qu'elle s'est raté la marche....
malheureusement j'ai l'impression que ça n'a servi de leçon (à moi) que passagèrement parce que je recommence souvent à la faire obtempérer par la "force", et j'aimerais vraiment trouver des solutions pour y arriver autrement, mais peut être est elle trop habituée déjà ??? elle est assez tonique, tjs en mouvement, un vrai asticot, du coup pour la calmer, j'utilise souvent des gestes "forts", la maintenir, ou la tirer, la prendre fermement, etc.... mais vraiment j'ai rien trouvé d'autre

Personnellement , ce n'est jamais pour des "bêtises" que je me fâche contre elle, et je ne la punis jamais. J'explique, on répare la bêtise, on parle, etc...
Mais c'est plutôt pour les actes de désobéissance, moi ça m'exaspère quand je lui dit de venir et qu'elle s'en va en courant !! c'est plus fort que moi, les fois où elle fait sciemment tout l'inverse de ce que je lui dis, pour des choses qu'elle connait déjà bien en général, et qu'elle comprend, il me prend vraiment l'envie de la claquer.... ou quand elle parle en exigeant, ou en râlant....
ça peut arriver aussi quand elle ne se calme pas, genre le soir elle est surexcitée et il faut se calmer pour aller dormir, comme c'est le soir et que forcément je suis plus fatiguée, ça peut vite tourner en cris voire en rapport de force physique, et fessées, parceque là ça marche... malheureusement, même si juste après je lui demande pardon, on s'explique, on redit que non ce n'est pas gentil de frapper, la pauvre elle ne doit plus rien y comprendre, c'est tellement incohérent !!!

je ne sais ce dont elle a besoin, mais je ne vois pas comment réagir physiquement à la surexcitation par exemple, j'ai l'impression qu'elle a besoin d'une force physique qui la contienne pour qu'elle puisse se calmer.

questions cris, pour qu'elle obéisse, moi pour l'instant je n'ai pas vraiment réussi sans me fâcher au bout d'un moment. C'est usant....

je me retrouve un peu dans les écrits de moody
Moody a écrit:
"Niveau violence, j'ai peut être la chance de ne pas vraiment avoir reçu de fessées, une gifle de ma mère quand j'étais ado. Que je m'étais retenue de rendre, parce que j'avais l'impression que je ne m'arrêterais peut-être pas à une gifle, mais que je lui éclaterais la tête dans le mur. Et donc je bloque toujours la violence chez moi, j'ai peur de mes gestes, je crains, si je commence un geste de ce type, d'y aller tout de suite trop fort."

ça m'est déjà arrivé de la gifler et je sais que c'est un problème personnel de violence non gérée, non bloquée à temps, et que quand ça pète, ça pourrait devenir violent et je ne veux pas....
mais le problème c'est justement de bloquer cette violence, ou de l'orienter ailleurs...

donc j'aimerais vraiment avoir des solutions concrètes pour arrêter au plus tôt le petit engrenage qui se met doucement en place ces derniers mois..... ; cris, fessées, force

j'ai eu parfois ces envies de la claquer comme tu les décris... j'ai moi aussi bcp de violence en moi
et j'en ai bcp parlé à une amie chère qui est ENV dans l'âme ( un bouddha cette nana) et qui a des enfants bien plus "durs" que ma puce... et j'ai écouté bien attentivement quand jacques salomé en parlait le we dernier...
et elle m'a dit un truc qui m'a vraiment fait tilt: qd vraiment tu t'énerves contre elle est ce que c'est parcequ'elle ne fait pas ce que tu veux?
bien souvent oui...
chez nous les gros moments de stress tournent ( tournaient devrai je dire) autour de l'endormissement...
et en fait tout allait mieux quand MOI je lâchais un truc , du style ok tu veux pas dormir de suite, on lit encore un livre et ensuite tu dors...
la puce se sent écoutée et ca roule ensuite

salomé le dit , dit et redit...qd un enfant se sent écouté , ca enlève un gros paquet du problème

du coup moi je travaille sur ma capacité à l'écouter meme qd je n'ai pas envie...
par exemple qd elle ne veut pas rentrer.. . pas monter les escaliers, etc
je lui dis " chérie j'entends bien que là t'as pas envie de rentrer et je comprends ta frustration etc..." et elle me répète " tu comprends hein maman que j'ai du chagrin, que moi je voudrais encore sortir, et si tu avais une baguette magique tu le ferais avec moi..." et bam elle monte

ca parait fou comme ca, et quand j'ai entendu des exemples comme ca je ricanais intérieurement ( oué oué c'est ca....) et pourtant si ca marche...

après c'est pas miracle, parfois ils sont relous, et nous aussi !

je suis d'accord avec toi mimikief!

J'ai constaté un truc c'est qu'il y a confusion entre mettre des limites et claquer un enfant... beaucoup croient que claquer c'est mettre des limites. je ne parle pas de vous, je sais que le sujet n'est pas là mais besoin d'en parler tout de même.
On peut dire "non" de manière ferme sans crier et l'enfant va crier, s'énerver parce qu'il n'est pas d'accord (il a le droit) mais si on ne bouge pas et qu'on est calme, ça le rassure car il sait qu'on est un roc et qu'il peut nous faire confiance en toute circonstance: on est sûr de nous.

j'ai raconté sur un autre post que mon mari a été obligé de mettre des limites à un petit de 4 ans chez nous qui lançait des kaplas à travers la maison et surtout en visant notre fils de deux ans. ce petit a reçu des tapes sur la main petit car il touchait à des choses (à mon sens c'était se prendre la tête sur des futilités) par contre quand il devient irrespectueux, les parents n'agissent pas. ils menacent et ne font rien... où sont les limites, comment cet enfant peut faire confiance à des parents qui ne lui disent pas clairement que là, il déconne?

bref, je suis hors sujet.

Pour t'aider, peut être au moment ou la moutarde te monte au nez, essayer de te répéter des mantras style "je ne craquerai pas" ou dire à ta fille que là, tu fais ton possible mais tu crains de t'énerver? je le fais, quand je sens que je vais être hors contrôle. ça fait menace quand j'y pense mais de le dire à voix haute, ça m'aide souvent à me calmer ou me forcer à partir.

le pire c'est que tout ça je le sais, je l'ai entendu , lu, et j'essaye de l'appliquer, j'ai quand même l'impression de bcp parler avec ma fille et de l'écouter, je lui dit "oui je comprend que..... ", je parle en JE, je lui exprime les émotions au max, etc... mais ce n'est pas la solution miracle....
ou bien c'est sans doute que je m'y prend mal....

Je pense qu'aucune d'entre nous nous y prenons mal. Nous faisons de notre mieux.
Et comme je le disais dans le post de Louve, que d'exigences envers nous-même !
Nous souhaitons tellement le meilleur pour nos amours d'enfants (et surtout pas ce qui nous a blessé nous en tant qu'enfant).

Maintenant la réalité fait que nous avons des rythmes de vie souvent bien trop exigeants et que nous ne pouvons pas tout gérer, tout le temps, sereinement.

Je suis aussi totalement d'accord avec Mimikief sur le "ils ne font pas ce que nous voulons" ... et donc pour la plupart d'entre nous, quand nous étions enfants, nos parents prenaient tout simplement le pouvoir sur nous, ils savaient, ils ordonnaient et si nous désobéissions c'était souvent fessées, punitions, cris ... et nous choisissons une éducation non-violente pour nos enfants. Cela nous demande un énorme travail de prise de conscience de nos blessures, de recul pour ne "mélanger" nos émotions qui remontent avec les émotions présentes vraiment liées à ce qu'il se passe pour nos enfants.

Peut-être le fais-tu déjà m&m's, dire à ta fille où sont tes limites à toi. Lui parler d'elle, de ses émotions comme tu le dis, c'est fondamental. Mais je crois aussi que nos enfants ont vraiment besoin de nous sentir d'aplomb quant à nos limites (dit celle qui a tellement peur de traumatiser son fils qu'elle a énormément de mal à poser des limites !!!).
Profiter de moments de calme pour reparler des moments où tu craques verbalement ou physiquement, lui expliquer à quel point tu ne t'aimes pas quand tu fais ç mais que ta fatigue, ton manque de patience suite à ta journée, font que tu ne peux pas accueillir tous ses débordements.

Pour la surexcitation du soir, pour certains enfants, ce qui fonctionne bien, c'est de faire baisser le rythme rapidement dès les retrouvailles (où à partir de la fin d'après-midi si tu es avec elle), privilégier les activités calmes, le bain, parler doucement, musique douce ... tu le fais sans doute déjà ... et si je ne me trompe pas, tu es seule en semaine avec elle, non ???

Alors j'ai envie de te dire d'être douce avec toi-même.
Moi je suis seule uniquement quand mon mari est en déplacement (quelques jours par mois) et je trouve cela exténuant de ne pas avoir du tout de relais, notamment en fin de journée.

Pour toute cette violence qui nous habite - et qui ne demande qu'à sortir quand nous sommes fatiguées - en parler à des amis, thérapeutes ou groupes de parents peut faire énormément de bien.

Moi, j'ai mon coussin qui me rend de bons services quand c'est trop difficile. Mon fils m'a déjà vu frapper très très très fort le coussin et je n'étais pas fière de moi de voir sa petite mine interrogative, voire inquiète. Alors je lui explique ce que je ressens et que j'ai peur de le taper alors lorsque c'est trop difficile, je viens taper mon coussin. Il le fait lui aussi maintenant quand il est en colère ou frustré. Il ne me tape plus, ni son père. Il tape par terre, sur le lit ou ailleurs pour aider sa colère à se calmer.

Pas vraiment de conseils mais tout plein de

Confiance, j'aime bien ton exemple de gestion de colère. C'est plus facile à apprendre pour l'enfant en "copiant" un geste qu'il voit faire. Pour moi, c'est une très bonne façon de gérer cette colère.

Une psy m'avait expliqué qu'on se mettait en colère quand on avait été "blessé" (pas physiquement, psychologiquement) par quelque chose, et que l'émotion permettait de réparer et de retrouver notre intégrité. Elle disait qu'il pouvait y avoir plusieurs manières de gérer la colère, comme par exemple frapper un coussin, mais aussi déchirer de vieux journaux, tordre des torchons (ou d'autres tissus, on peut en avoir un dans son sac et le faire dans les toilettes au bureau, par exemple). Elle disait que c'était important que physiquement, il y ait un mouvement pour l'évacuer. Du coup, ton histoire de coussin me parle particulièrement bien.

Pour l'énervement du soir: chez les animaux, on observe ça très fort aussi: ma belle mère qui adore les chats parle de "l'heure des fous-chats", il y a souvent un moment en soirée où les chats se mettent à courir d'un bout à l'autre de la maison, sans raison apparente. Les autres animaux le font aussi, les poulains, les jeunes cervidés, j'imagine encore d'autres espèces. Comme s'il fallait se défouler avant de dormir, ou avant la nuit (puisque tous ces mammifères ne dorment pas la nuit). Donc peut-être au contraire, on devrait avoir un quart d'heure de bataille de polochon tous les soirs?

Je me pose la question parce que je sors de plus d'une demi heure de pleurs et de trépignements de ma fille, pas vraiment quelque chose à faire pour la calmer... J'ai fini par l'emmener dans sa chambre, je me suis assise près d'elle, contre la porte (sinon elle repartait dans le salon en hurlant) et j'ai attendu. J'ai essayé de la contenir, sans vraiment de succès (et avec beaucoup de difficultés avec mon gros ventre). J'ai essayé de lui proposer autre chose, de lire un livre, d'écouter de la musique. Mais pas moyen de calmer, donc je me suis dit qu'il fallait que ça sorte, mais ça me semblait long quand même. Elle a fini par se calmer quand elle a éteint la lumière elle-même, et puis elle m'a demandé de lire une histoire. Elle est sortie de sa chambre, puis on y est revenues, elle a rallumé et on a lu quelques livres.

Ceci dit, pour moi, ça allait parce que j'avais eu une journée relativement cool (je ne suis pas aller bosser aujourd'hui, mais j'ai fait des démarches pour l'achat d'une maison, donc pas tout à fait reposant non plus). Je n'ai pas eu de contractions pendant mes trajets, pas eu mal aux jambes avec la position assise au bureau, donc pas mes petits tracas quotidiens. Donc c'était plus facile pour moi d'être patiente et tolérente, même si je n'ai pas vraiment compris le pourquoi de sa crise, j'ai essayé de reformuler, mais elle hurlait tellement qu'elle n'entendait pas. Donc j'ai patienté. Surtout que mon homme n'est pas encore rentré du boulot, donc je ne pouvais pas passer le relais.

Et là, je me dis "comment je vais faire quand numéro 2 sera là?". On fait quoi quand la grande part en vrille et que le petit est de la partie? Une chose à la fois, c'est vrai, mais quand même, je ne sais pas comment on réagit dans ces cas-là...

M&m's, ne sois pas si dure avec toi-même.

Etre maman, c'est un défi, être maman solo, c'est plus que cela!
Pourrais-tu faire un travail sur toi-même, un travail de ho'ponopono, pour demander pardon à ta fille, mais aussi la remercier de l'opportunité qu'elle te donne de grandir?
Ensuite, utiliser l'EFT , avec la phrase initiale "même si je ressens de la violence, je m'aime et je m'accepte telle que je suis".
Ta violence, vient d'une autre violence, peut-être inconsciente, vécue dans l'enfance, ou je ne sais quand. Peut-être aussi d'une violence symbolique: celle d'une séparation, de rêves et d'idéaux mis à mal,... (je ne sais pas M&M's, prends ce qui te parle, hein, et jette le reste).

Tu sais, mon mari et moi, ça nous insupporte quand il n'obéit pas, oui, ça nous insupporte. ...

Zoétoune viendra peut-être t'apporter son expérience vis-à-vis des limites.

As-tu essayé d'utiliser des pictos, des dessins ou des "affiches" pour rappeler certaines règles à la maison?

Tu sais, le message "je"... En lisant dernièrement un bouquin (mince, je reviendrai donner le titre), je me suis rendue compte que je faisais de "mauvais" messages "je"...

Et du rescue quand ça dérape... pour vous deux!

Je suis comme toi m&m's, alors je ne'ai pas de solutions pour t'aider mais je vais suivre ton post.
Par contre moi je me repproche beaucoup de manquer de calme. Petite je n'ai dû avoir en tout qu'une seule fessee de ma mère, jamais de claques, elle se fâchait parfois mais il fallait vraiment qu'on en fasse beaucoup, on avait des limites et on les respectait. Elle était très à l'écoute, mère au foyer donc très présente, je ne la craignait pas. Mon père lui criait plus et plus facilement mais sans jamais lever la main sur nous, jamais de tapes ou claques.
Alors que moi parfois quand elle m'excède je me'emporte vite et je me'en veut, j'aimerais tellement être comme ma mère, avoir sa patience et son écoute mais je ne'arrive pas

mimikief a écrit:

j'ai eu parfois ces envies de la claquer comme tu les décris... j'ai moi aussi bcp de violence en moi
et j'en ai bcp parlé à une amie chère qui est ENV dans l'âme ( un bouddha cette nana) et qui a des enfants bien plus "durs" que ma puce... et j'ai écouté bien attentivement quand jacques salomé en parlait le we dernier...
et elle m'a dit un truc qui m'a vraiment fait tilt: qd vraiment tu t'énerves contre elle est ce que c'est parcequ'elle ne fait pas ce que tu veux?
bien souvent oui...
chez nous les gros moments de stress tournent ( tournaient devrai je dire) autour de l'endormissement...
et en fait tout allait mieux quand MOI je lâchais un truc , du style ok tu veux pas dormir de suite, on lit encore un livre et ensuite tu dors...
la puce se sent écoutée et ca roule ensuite

Complètement d'accord!
Ici puce de 17 mois est dans sa phase du "non" depuis 1 mois
(et à courir dans le sens opposé quand elle sait très bien qu'il faut mettre le manteau, qu'elle est allée chercher elle-même etc...).
Et je me rends compte que si je me mets à stresser, c'est le début de la cata.
Dès que je commence à respirer, à me demander pourquoi elle fait ça,
si elle a quelque chose à faire d'important, là ça va mieux.
Elle fait ses trucs, ça prends 30 secondes, et c'est parti!

Par contre, quand on n'a vraiment pas le temps et que c'est """juste""" pour s'affirmer,
je repense aux combines de Filliozat:
un enfant qui a besoin de s'affirmer, donc de se détacher de sa maman,
il faut lui donner de l'indépendance, et l'espace pour s'affirmer.
Du coup, "viens, il faut mettre ton manteau" devient:
"il fait froid dehors! tu mets ton manteau toute seule ou bien je t'aide"?
ça marche!
Et quand (rarement) ça ne marche pas,
Si la consigne est importante, je l'impose en expliquant,
puis détourne son intention sur quelque chose qui va l'intéresser.

Avec Puce qui a un caractère bien affirmé, ça marche!

Tout ça pour dire, que le stress engendre le stress chez l'enfant.
Rester ferme en respirant, en l'écoutant (sans négocier le non négociable non plus)
rends les choses plus simples.
Plein de courage à toi.

Je n'ai pas tout lu encore, parce que j'aimerai répondre avant d'oublier ce que j'avais à dire à force de lire les réponses de toutes ;)

Bref, les solutions : j'ai remarqué avec l’aînée que plus je lui donne d'amour, plus c'est un ange, on se retrouve dans la situation d'avant la petite soeur, un grand bonheur ! Par contre, elle est clairement jalouse, si je fais un câlin à sa petite soeur devant elle, c'est aïe, aïe, aïe, il faut que je lui en refasse un de suite après.

Quand je suis en colère, je nous sépare une minute, par l'intermédiaire d'une porte ^^ , le temps que je reprenne mes esprits et que je puisse retrouver ma fille pour lui expliquer ce qui m'a mis en colère.

J'espère avoir aidé un peu

perce neige a écrit:

Par contre, quand on n'a vraiment pas le temps et que c'est """juste""" pour s'affirmer,
je repense aux combines de Filliozat:
un enfant qui a besoin de s'affirmer, donc de se détacher de sa maman,
il faut lui donner de l'indépendance, et l'espace pour s'affirmer.
Du coup, "viens, il faut mettre ton manteau" devient:
"il fait froid dehors! tu mets ton manteau toute seule ou bien je t'aide"?
ça marche!
Et quand (rarement) ça ne marche pas,
Si la consigne est importante, je l'impose en expliquant,
puis détourne son intention sur quelque chose qui va l'intéresser.

Punaise, ma fille (29 mois), ça fait déjà un bout de temps que quand on lui donne un choix, c'est juste "non", quand elle daigne répondre (elle fait celle qui n'entend pas, souvent). Alors quand c'est "tu mets ce tshirt-ci ou celui-là, et que c'est juste non, qu'il fait froid, qu'il faut partir, ben c'est pas évident à gérer, j'avoue. Parfois, on sort 5 tshirts mais ça ne marche pas mieux. Donc on finit par imposer, dire c'est toi ou moi qui le met, de nouveau non, etc. Je relis F&M pour retrouver le panel de combines, mais notre fille n'est pas hyper "facile" à ce niveau-là, même quand on explique qu'il fait froid etc.

ouep sauf que l'écoute quand l'enfant est dans la confrontation pure et dure ça marche achement moins souvent et là tu surkiffe le fucking four

comment arrêter l'engrenage, je serais bien mal placé pour venir donner des conseils en ce moment

Si je devais faire une tit introspection, je dirais que j'ai une grosse tendance à être trop autoritaire : ça doit être comme ça et puis c'est tout (grooooooooooos héritage de ma maman ça !!) et à couper toute discussion donc là je me suis fixée un gros objectif : ne plus repérer l'énervement qui pointe mais l'agacement (et là je remercie très fort le post de Karo qui le décris si bien quand son homme l'arrête avant qu'elle soit énervée et qu'elle se rend compte qu'elle était déjà dans l'agacement, c'est exactement ça !!) et également à repérer mes limites : je perd pied, je perd MON self control donc là c'est moi qui doit ME dire stop et m'éloigner pour arrêter l'engrenage.

Du coup là je suis en mode observation de moi même et j'ai lâchement lâcher la grappe à ma gnome : y a un gros DA le weekend et une musique vidéo par jour la semaine.
Ensuite j'organise le planning de manière à me libérer un petit peu de temps de manière systématique : du genre une activité de 30-45 minute puis pouf 10-15 minutes pour moi (et pas pour le ménage) : j'ai besoin de me libérer l'esprit de manière régulière sinon les petites choses dérisoires qui seule se règlent sans problème, s'accumulent et je pète les plomb pour une broutille.

On a également beaucoup discuté avec l'homme, sachant les changements dans notre vie quotidienne qui s'amorcent, il va être primordial pour nous d'avoir nos moment, du genre une soirée pour lui par semaine, une soirée ou une matinée pour moi puis une soirée pour nous chaque semaine, de manière à ne pas être engloutie par notre rôle de parent et rester un couple et des individus à part entière.

Voilà où j'en suis en ce moment, donc je tatônne, on verra bien.

J'espère que ça pourra t'aider, c'est très dur de se sentir sur la brèche en permanence

merci bcp à toutes pour vos réponses
certaines me parlent particulièrement, mais je prendrai le temps de venir vous répondre plus longuement une autre fois.

là je dois me mettre en mode couture, pour avancer sur les couches lavables et habits de poupée pour les 3 ans de B. qui arrivent à grand pas !!

merci encore pour votre soutien et vos conseils !

m&ms j'ia pas pu tout lire els commentaires (avec mes 4 j'ai peu de temps) mais ça m'interpelle car en fin de rgrossesse j'ai eu une periode difficile et ultra fatiguée, j'etais à bout. AVec l'EFT j'ai pu evacuer beaucoup de chose, et aussi soigner la petite fille en mo iqui etait pleine de violence, de ces violence subie, et ça m'a beaucoup aidée.En etant maman je me dois d'etre autoritaire avec des limites ça s'est l'eperience des 4, mais apr contre etre autoritaire pour moi c'est pas forcément me facher crier et me laisser emporter c'est reuissir à desamrocer uen sitution tres vite. si non on pratique l'echange de maman sur une minutes ou deux, en fait avec deux trois mamans, ben on prend slerelais d'un autres enfants et ça permet aussi de desamorcer... je parles de moi et de mon ressentie de ce que je resens, je ne leur parle pas de leur comportements mais de mes reactions.. et ça marche plutot
surtout tout plein tout plein de courage