Elle ne veut pas s'endormir et j'hésite

Voilà plusieurs soirs que Leïla met entre 1h30 et 2h à s'endormir (tétées, bercements...). Pourtant, elle montre des signes d'endormissements. Ce soir, par exemple, elle s'est endormie au bout d'une demie-heure (19h30, donc) et elle s'est réveillée tout de suite et impossible de la rendormir. Elle est toujours à côté, là, occupée à explorer mille et un trucs et commence à pigner pour attirer mon attention.

Lorsqu'elle s'est réveillée, j'ai craqué, je suis partie de la chambre (porte entrouverte) faire ce que j'avais à faire. Elle m'a rejointe. Je l'ai ramenée au lit plusieurs fois et lui ai expliqué que j'avais tout un tas de choses à faire, dont me reposer, et que je ne pouvais pas m'occuper d'elle. Rien n'y a fait, alors je l'ai laissée me suivre, jouer, sans plus m'occuper d'elle car je n'en pouvais plus.

Et je ne sais pas quelle attitude adopter : on a besoin de ce temps pour terminer du travail, préparer à manger, se détendre avant d'aller se coucher.

Et là, impossible.

J'ai tendance à vite laisser tomber et la laisser mener sa vie, mais bien sûr, on pourrait me traiter de laxiste, me culpabiliser parce qu'un bébé a besoin de dormir, etc...

Alors, je ne sais pas : la ramener dans son lit de manière interminable ? Mettre 2 heures à l'endormir ne me semble pas sain : nous ne pouvons pas être centrés sur elle comme ça et je pense que ce n'est pas bon pour elle également.

Ou la laisser trouver un nouvel équilibre d'elle-même ? Peut-être n'est-ce qu'une période ? Bon là, elle hurle, je vais la ramener au lit, mais pas de bercement, je n'en peux plus.

Une tétée et non, toujours pas ! J'ai laissé la porte de la chambre ouverte, je préfère ça que de péter les plombs devant elle. J'ai besoin de manger.

Pfff...

Quelle attitude ? Il ne me semble pas souhaitable de lui laisser croire qu'elle peut nous accaparer, je dirais : laissons faire. Mais en même temps, elle est fatiguée.

Je sais pas.

arghh... Pas facile comme période! Eh oui, il y a trop de choses à découvrir, faire dodo est une perte de temps...

Je n'ai pas de conseils à te donner, petit à petit elle trouvera ses propres arrangements.

Bon courage...

Tu crois que je fais bien (ou du moins pas mal) en la laissant se dépatouiller pendant que je vaque à mes obligations du soir ?

J'ai tendance à me dire que c'est comme ça que ça doit se passer : naturellement, les adultes ont plein de choses à faire et l'enfant les suit, participe selon son âge en imitant, c'est ce qui me semble le plus naturel. Mais voilà, la culture parasite plein de choses et j'ai du mal à sentir ce que je dois faire.

Son père a ré essayé, mais rien à faire, elle est crevée mais c'est plus fort qu'elle alors elle va nous regarder manger.

Elle se lève à 6h30 demain car va chez sa nourrice. Ca me met la pression et en même temps, je me dis qu'elle trouvera bien un moyen de se rattraper ou qu'elle se rendra compte que ce n'est pas jouable. Pfff...

Ici j'ai toujours espéré que ça nous arriverait... un bébé qui montre des signes de sommeil, demande à aller dormir ou se couche sur un coussin, qui sait quand c'est le moment quoi!

Eh bien le moment... il ne vient jamais chez nous! Elle continue à courir, explorer, etc. sauf qu'au fur et à mesure qu'elle est de plus en plus crevée, elle tombe, glisse sur ce qu'elle vient de balancer par terre et fait une crise monumentale...

Quand vraiment ça va trop loin, je me couche avec elle et la serre dans mes bras en lui disant que je vois bien qu'elle est épuisée à un point où elle est vraiment pas bien, que donc je ne vais pas la lâcher tant qu'elle n'essayera pas de se détendre et que je ne partirai pas tant qu'elle n'aura pas trouvé le sommeil, parce qu'elle en a besoin pour continuer à avancer dans ses découvertes...

A force d'espérer qu'elle y arrive d'elle-même et de devoir passer par là, j'ai laissé tombé on reste avec elle le temps qu'il faut... On est encore entre deux au niveau du lit (lit cage/ matelas par terre) donc niveau matelas ya rien à faire on ne peut partir que quand elle dort, sinon elle se lève et vient nous chercher. Mais quand elle est dans son lit-cage ça m'arrive de lui dire "je suis fatiguée, je vais..." (un truc super court, je me suis rendu compte que lui décrire toute ma soirée ne l'aide pas, donc je dis juste je vais mettre de la musique, ou je vais mettre mon pyjama, etc.) et je sors, parfois ça marche...

Je suis aussi régulièrement super énervée de ne pas pouvoir faire ce que j'ai à faire le soir (ne serait-ce que me retrouver un peu avec mon homme ou ranger un peu parce que quand je me lève et qu'il y a du brol de la veille ça me fout de mauvaise humeur...). mais rien n'y fait, pour le moment, le sommeil c'est hyper dur...

Pour avoir testé plein de trucs, je pense que nos bébés ont besoin de sommeil, au moins la nuit, et qu'il est peut-être mieux de les aider quand ils n'y arrivent pas seuls (bon maintenant je suis pas spécialiste hein...).

ces jours-ci on note les heures de ses siestes et dodo de nuit pour essayer de repérer un peu son fonctionnement, et en fait tout s'est enchainé: on a fait plus attention aux siestes de la journée, elle a mieux dormi la nuit, du coup elle sieste moins mais fait une plus longue nuit...

En tout cas je compatis

aqh ben Jess et Lilybug, je pourrais écrire la même chose que vous !!!!

je compatis grandement et ne sais pas trop rajouter quelque chose, parce que j'ai toujours pas de solutions ....

c'est clair que quand elle a mieux dormi la journée, l'endormissement se passe mieux, mais la règle chez nous, c'est qu'il n'y a pas de règle !!!! ou alors que je ne l'ai pas trouvé

à 18h, elle tombe de fatigue, pleure, ronchonne, tombe et si on la met au lit de suite (entendons-nous, tétée calin-dodo, au moins 1/2 heure) elle part pour la nuit (croyons-nous !!!!) et se réveille vers 22-23h quand nous allons nous coucher, en pleine forme !!!!

on a essayé de repousser le coucher avec le reps, le bain, c'est pas mieux, elle fait des micro-dodos de 20 min et se réveille en râlant, et ce pendant lonnnnnnnnnnngtemps !!!! et du coup, on passe une soirée pourrie à essayer de l'endormir pendant 2 ou3 heures

j'ai plutôt tendance à me poser dans sa chambre et la laisser vadrouiller un moment avant de faire tétée "obligatoire" pour essayer de s'endormir, mais c'est pas forcément mieux, ça me demande juste moins d'énergie, mais comme vous le dites, le reste n'avance pas, la maison est à l'envers, à22h t'as toujours pas mangé, et t'as pas croisé ton chéri.

Là, je me dis que passer 2 heures à la maintenir, me prendre des coups, me faire tirer les cheveux, et ne pas pouvoir faire au moins mon boulot (bon là, je bosse pas, mais en septembre, ce ne sera plus possible), je ne tiendrai pas.

Déjà hier, quand je suis allée me coucher (avec elle donc, puisqu'elle ne dormait pas) et qu'elle faisait encore la java, cherchait à me tirer les cheveux, etc... Eh bien, je n'étais plus en état : je lui ai hurlé dessus, d'exaspération et de fatigue. Il fallait que ça sorte. Je sais que je lui ai fait peur, mais j'avais peur de devenir brutale physiquement si ça ne sortait pas verbalement.

Je sais que c'est nul, mais vraiment ce n'était plus possible et quelque part, je me dis qu'il fallait bien qu'elle voie les conséquences : elle me fait mal et m'empêche de me reposer, je deviens désagréable. C'est un peu brute, mais je ne pouvais rien faire d'autre. Elle avait atteint mes limites.

Non, franchement, passer 2 heures à l'endormir, ce n'est pas possible, ne serait-ce que parce que ce pétage de plomb arriverait à chaque fois et je ne veux pas de ça.

Qu'est-ce qui fait que nos bébés ne veulent pas dormir ? C'est la séparation ? Devrais-je la coucher dans le salon pendant qu'on y est encore ? Mais elle se réveillerait... Casse-tête ! Et je suis sûre que notre mode de vie y est pour quelque chose, il y aurait quelque chose à changer, mais quoi ?

Noter les siestes, etc, on avait fait ça avec son père il y a un an quand on a commencé Pantley. Le fonctionnement n'était pas si mal, mais là, elle se désorganise complètement. Je me suis replongée dans le Pantley hier, mais je ne vois rien qui nous corresponde.

Par contre, vu qu'elle reste éveillée plus longtemps avant la nuit, je me remettrai bien au massage... Si elle se laisse faire. J'ai un peu peur que ça rallonge le rituel, qu'elle a déjà rallongé en nous signifiant qu'elle souhaitait chahuter avec nous avant de dormir.

Si seulement j'avais moins de choses à faire le soir. J'en arrive à être pressée qu'elle s'endorme alors que je devrais savourer ce moment de retrouvailles. Mais ne plus bosser le soir, je ne vois pas comment y arriver, surtout avec un double niveau l'an prochain (CE2-CM1).

J'avais suggérer à son père d'aller tous se coucher en même temps le soir (19 heures) et nous, on se lève à 3 heures pour bosser, à cette heure-là, elle continuera sûrement de dormir. Mais c'est vrai que lui n'arrivera pas à dormir à cette heure-là (les voisins font trop de bruit). Et si moi je le fais et pas lui, ben on ne se croise jamais !

Ah si, un truc qu'on va changer, même si ça nous enquiquine : à 18 h, on ferme rideaux et stores, parce qu'avec la luminosité qu'il y a à cette heure, normal qu'elle soit paumée. Et en même temps, je me dis : l'été, on change de rythme, on fait la sieste quand il fait trop chaud et on vit la nuit. Peut-être que ce qui lui arrive est finalement normal ? Serait-ce son rythme d'été ? La fille d'une amie fait le même genre de cirque en ce moment (genre grosse sieste mais impossible à coucher)... Faut que j'explore cette piste.

Juste ma petite expérience: le soir je vaquais à mes occupations et loulou nous suivait, il nous laissait faire les choses en participant, ce qui pouvait sembler pas trop mal. Malheureusement, gros problèmes de réveils 3 ou 4 fois par nuits! Et du coup, je me suis aperçue, entre autres, qu'il ne profitait pas assez de nous le soir, et que donc il en redemandait la nuit. Depuis que je fais moins de choses, et que je suis plus avec lui, ça va mieux. Du coup il accepte même d'aller dans son lit à 20h30 et de babiller pendant environ une heure, il a une petite lampe et il joue tranquilou avec ses doudous et autres, je ne sais pas trop ce qu'il y fait parce que si je vais voir là il hurle!

Bon, ça c'est mon expérience, ce qui ne veut pas dire que maintenant on est 100% auprès de lui toute la soirée, mais on alterne les moments privilégiés et les moments où on fait nos trucs. Sinon, pour la sieste, il peut faire le fou dans son lit et montrer qu'il ne veut pas dormir, on va le voir une fois quand il commence à râler et on lui dit fermement "tu es fatigué, tu fais dodo!" et c'est tout. Et ça marche. C'est comme s'il n'était pas en mesure de lâcher prise et que cette phrase le stoppe et lui permet de trouver son sommeil. Autant je suis adepte de retranscrire ce qu'il ressent, d'être dans l'empathie, autant je pense qu'à un moment il a besoin de limites, ça le rassure. J'ai fait pareil avec la fille d'une amie qui refusait de faire dodo, je lui ai expliqué fermement que c'était l'heure. Peut être que dans ton cas tu doutes de bien faire et tu n'arrives pas à être convaincue quand tu lui demandes d'aller faire dodo? C'est con, mais moi je suis partie du principe que "un bébé à 20h30 ça doit aller dormir", c'est très arbitraire, je sais, mais nécessaire pour sa construction. Et par contre, même si je le pense aussi, il ne doit pas aller dormir pour que maman et papa aient le temps de vaquer à leurs occupations, mais bien parce que c'est un besoin de dormir pour lui. La nuance, c'est que c'est pas pour toi que tu le fais mais pour lui! Bon, ce ne sont que des pistes et je n'ai pas la science infuse, vu tous les soucis de dodo que nous avons traversé, je serai mal venue de donner des conseils, hein, c'est juste mes réflexions, peut être qu'elles te permettront d'avancer....

Non, certes, ce n'est pas pour nous qu'elle doit aller dormir (mais bien parce qu'on va la lever tôt le matin et qu'elle va être crevée), mais il va bien falloir qu'elle comprenne qu'à une certaine heure, on n'a pas le choix, on doit bosser.

Mais je me demande dans quelle mesure je ne dois pas la laisser faire son expérience aussi.

En fait, le plus dur dans cette situation n'est pas qu'elle ne dorme pas, mais c'est de ne pas savoir quelle attitude adopter. Comment fait-on chez les yékwanas ? Nan, je rigole, mais qu'est-ce qui, dans la nature de l'enfant, fait qu'il ne veut pas aller se coucher et comment combler ce besoin ?

Jess, je ne pense pas qu'il y ait "une manière correcte de faire", plutôt votre manière à vous à trouver. Celle qui vous convient. Si je comprends bien, vous dormez en cododo? Elle n'a pas de lit "fermé", ou de chambre où vous pourriez fermer la porte le soir, qu'elle vaque à ses occupations (chanter dans son lit et raconter des histoires à ces nounours, par exemple pendant que vous faites ce que vous avez à faire?

Est-ce que si c'est ton homme qui la met au lit, ça dure aussi longtemps?

Est-ce que vous avez un rituel de dodo?

Chez nous, c'est un peu tout ça qui aide: le soir, on la met en pyjama, on raconte une ou plusieurs histoires, quand elle veut courir partout, on lui dit qu'il reste 5 min avant d'aller au lit et on décompte (pas montre en main, mais on lui dit 4 min, 3min, etc), si elle veut encore téter un petit coup c'est ok (sauf si elle m'a dit 5 fois zut, puis quand on la met au lit, finalement, ça la tente), je lui dis au revoir, puis c'est son papa qui la met dans son lit (on a fini le cododo à 14mois, elle en a 22). Y'a des soirs où c'est facile, elle chantonne puis s'endort. Y'a des soirs où elle pleure mais vire son père de la chambre, d'autres encore où elle veut qu'on reste. Ca dépend. Mais finalement, l'endormissement prend 1/2h, ce qui est plus supportable pour nous. Et ça me laisse encore un peu de temps après, pour souffler, ranger un peu la maison, regarder un dvd, vivre.

Et puis un truc à savoir: pour mettre quelque chose en place avec un enfant, en général, ça semble très dur, mais quand on est déterminé, ça dure 3 jours: le premier où l'enfant n'est pas du tout d'accord et où il tempête contre le changement, le 2e jour il tempête déjà moins, et le 3e c'est déjà adopté. Ca me surprend toujours un peu, j'ai parfois l'impression que c'est plus difficile pour moi que pour elle.

Donc vois où est ta limite, ce que tu supportes ou pas. Vois comment c'est gérable pour elle. Et puis accompagne-la dans le changement que vous mettez en place. Et dis-toi que ça dure 3 jours. Quelle que soit l'option que tu choisis, que vous choisissez, elle sera bonne pour vous. Tu peux la prendre, et accompagner ton enfant vers quelque chose dans lequel vous aurez votre équilibre. Elle est capable de s'adapter.

Excuse-moi, Moody, je n'ai pas lu ton message, je vais le faire et répondre, mais là, je cogite, je cogite, et je ne sais plus si je divague ou pas.

Il me saute aux yeux comme une évidence que Leïla doit faire l'expérience désagréable de sa fatigue et de mon exaspération. Et moi, il faut que je fasse le deuil de la maman jamais excédée (qui n'est pas saine du tout, de toute façon). Elle aussi, me crie dessus, tout le monde crie, tout le monde s'énerve quand ses besoins ne sont pas respectés, alors moi aussi ! A moi d'arrêter d'avoir peur de devenir comme ma mère qui me hurlait dessus à la moindre contrariété : ce n'est pas ce que je fais ! Il a fallu 3 heures de contrariété, de fatigue, 30 minutes de tirage de cheveux et d'écrasement de seins pour que je hurle ma colère. Zut, après tout, n'est-ce pas la simple conséquence d'actes qui mènent un être humain à dire qu'il en a assez ? Je m'en fais des montagnes, mais n'est-ce pas un simple apprentissage et pas un drame ? Je ne suis pas en train de dire qu'il faut hurler, mais qu'éduquer un enfant sans jamais se mettre en colère, si ce n'est pas possible, c'est peut-être que ça fait partie de l'apprentissage de la vie. Eh non, on ne peut pas faire mal à quelqu'un et espérer que cette personne va garder son calme. Et n'est-ce pas aux parents de montrer leur colère afin que l'enfant sache, une fois devant un inconnu, qu'il risque de subir les foudres de quelqu'un qui pourrait lui faire vraiment du mal, contrairement à ses parents ?

Je ne dis pas non plus qu'il ne faudra pas amener Leïla à se coucher à l'heure, nous allons bien sûr tenter des aménagements, mais peut-être que faire l'expérience de la fatigue est indispensable :
- pour elle, pour comprendre qu'elle doit dormir,
- pour moi, pour que je me sente convaincue de devoir l'aider à s'endormir et qu'elle ne sente pas d'hésitation chez moi.

La voir épuisée me fera peut-être réagir et elle aussi, dans le bon sens. Il y a des expériences douloureuses utiles.

Et puis, relativiser : c'est peut-être très temporaire. Depuis peu, elle fait des siestes de 2 heures d'une traite, son sommeil change et ce qui arrive est peut-être une réorganisation.

Et niveau aménagements à faire, comme mon mot d'ordre est "fais pas ce que je dis, mais fais ce que je fais" : il serait sans doute logique de réduire la luminosité le soir et peut-être même de parler tout bas, pour qu'elle se rendre compte du changement d'ambiance et en vienne à imiter. Le soir, il y a la cuisine à faire, mais ça peut se faire sans bruit et si elle gigote trop, je peux la laisser regarder dans sa chaise haute. Et après, c'est correction de copies : quoi de plus posé ? Par contre, dans la pénombre, c'est pas simple... Et comment gérer le fait qu'elle s'énerve parce que justement, c'est trop calme ? Je peux tenter la musique de relaxation. Et pour le temps de sieste, pareil, avec la luminosité en plus, mais on chuchote, on est plus ou moins immobile. Mais pour les râleries, pareil... Ou alors, l'écouter râler, mais continuer et peut-être qu'elle aura compris au bout d'un certain temps. Et puisqu'on en est à la pédagogie de l'exemple, je vais me remettre au yoga à la maison et devant elle : c'est quoi cet exemple de maman cassée de partout, à bout de nerfs et qui ne fait rien pour aller mieux ? Ben, ça va changer.

Moody, oui, cododo et tous les lits sont accessibles. Impossible de la laisser dans une pièce, elle pleure (donc si on est logique, c'est notre présence qu'elle veut). On la laisse venir au salon et uniquement des jeux silencieux, seule. On essaie régulièrement de la remettre dans son coin relax du salon (coussins, couverture) pour lui faire comprendre que c'est plutôt l'heure de ça.

Le rituel, oui et non, on ne voulait pas non plus en être trop prisonnier, et si ça nous semble artificiel, on ne fait pas. Jusqu'à maintenant, c'est elle qu'on a suivi : bain 1 soir sur 2, change, mouchage, course poursuite dans le lit, câlins, papouilles, puis tétée et pouf, plus personne ! Mais là, elle se réveille après s'être endormie, comme si c'était plus fort qu'elle (une poussée de croissance peut-être ? une acquisition en train de se faire ?). Comme j'ai dit, on va rajouter la pénombre, la voix basse, éventuellement le massage. On a besoin de se détende avant d'aller se coucher, comment pourrait-il en être autrement d'un bébé ? Ca va peut-être choquer, mais les adultes aiment bien faire l'amour avant de dormir, et un bébé est un être humain aussi, alors tétée, caresses, massages, c'est peut-être un besoin irrépressible, une préparation à la vie d'adulte. Par contre, ça ne peut pas durer 2 h !

Et son père pourra lui lire une histoire, puisque lui aime ça (moi, c'est pas que j'aime pas, mais ça ne me vient pas naturellement, je suis plus caresses, chansons, raconter la journée).

Si seulement ça ne durait que 3 jours. Là, j'écris parce que ça fait plus... Mais en même temps, c'est elle qui a changé quelque chose, pas nous. Heureusement que je suis en arrêt, pour gérer tout ça ! Allez, retour aux fiches de sommeil Pantley...

Je poiiiiiiiiiiinnnnte

2h pour endormir la gnome qui a....... 3 ans et demi (ça vous encourage ça hein hein )

Bon ben de toute manière, je sais d'où ça vient :
-à mon avis elle porte le poids de mes propres problèmes de sommeil (qu'il faut que je règle)
-c'est une couche tard lève tard : l'endormissement est achement plus court vers 22h30 MAIS MAIS MAIS si on fait ça, ben elle est crevée le lendemain pour l'école
Résultats des courses : la gnome qui s'est endormie à 22h30 hier soir et qui dès le lever de ce matin me demande directe si elle a école aujourd'hui et fond en larme en apprenant que oui il y a bien école

Mais là de toute manière ça ne passe pas, elle ne peut pas dormir avec le plein jour (même si hier il faisait bien gris mais voilà le changement d'horaire, ça marche peut être pour les magasin et les adultes s'en accommodent mais pas les gamins) donc ben je crois que je vais faire mon deuil et la laisser gérer son sommeil quitte à ce que le soir elle s'endorme à 23h mais nous foute la paix : "ok ma chérie tu ne veux pas dormir,s i tu veux ça me va mais mais mais tu restes dans ta chambre pour jouer et uniquement des jeux calme car j'ai aussi envie de profiter de papa."
Je verrais bien ce que ça donne

Je n'ai aucune solution Jess, je compatis et comprend trèèèèèèès bien ton problème

je t'envoie plein de courage Jess, c'est vraiment difficile ces problèmes de dodo... et quand ils changent de rythme, c'est toujours dur dur de s'y retrouver !

ce que j'ai remarqué ici, c'est qu'en grandissant, il ressent plus le besoin d'être cadré pour le soir... je n'en avais pas envie non plus, mais j'en ai eu marre des endormissements à rallonge ! et je me rend compte qu'à chaque fois que ca se rallonge, c'est qu'on est moins vigilants sur le "cadre" du rituel de la soirée ! parce que chez nous maintenant, le rituel, ca commence à 18h... et ca finit à 21h (si tout va bien). je l'implique un maximum dans la préparation du repas, le fait de manger seul (au bout d'un moment il décroche et on lui donne à manger pendant qu'il joue), le rangement des jouets, le fait d'aller chercher les affaires pour le dodo, de fermer tous les rideaux de la maison en disant au revoir et bonne nuit à chaque fenetre...
je suis en train de préparer un tableau avec des "dessins" (hum...) des différentes étapes du dodo histoire de l'aider à en avoir une représentation !

peut-etre avez-vous effectivement besoin de passer par cette phase de lacher prise total pour voir comment vous organiser par la suite

Jess pardon je ne peux pas tout lire si je veux avoir le temps de te mettre un petit mot, alors si je suis à côté de la plaque, ne fait pas attention.

C'est marrant parce qu'on a aussi un soucis de nuit, ou on a eu, je ne sais pas encore si c'est vraiment fini mais depuis trois nuits tout est revenu à la normal.
Ca a commencé avec une énorme crise en pleine nuit, impossible de la rendormir depuis 2h du mat, elle s'est rendormie au petit matin et moi j'ai du aller bosser, puis le lendemain, énorme crise le soir et les soirs qui ont suivi.

Comme toi je cogite un max dès qu'un comportement bizarre s'insinue. J'analyse toutes les possibilités. D'ailleurs j'affirme un truc un jour, puis un autre truc le lendemain. Zhom n'essaie même plus de me suivre, il attend que ça passe.
Quand est en plein dedans on ne sait pas si ça va passer, alors on cherche à tout prix à comprendre pour aider petites puces.
J'avais qq points de départ :
- ne pas agir comme si ça allait durer éternellement alors que ce n'est peut-être qu'un court passage (seul moyen de prendre ça à la cool)
- j'ai été pas mal stressée par le boulot ces derniers et je sais qu'à chaque fois elle en souffre à retardement, elle devait donc évacuer le stress que j'avais du communiquer, elle le faisait là alors que moi je l'étais moins... ça re-stress parce que tu as besoin de décompresser mais c'est à ce moment là que ton bébé exprime son stress !
Là tu te dis, ok elle a le droit, ok elle a le droit, ok... tu répètes en boucles.
Mais au final elle cherche aussi à te faire exploser, parce qu'elle a bien senti que tu étais stressée, mais tu as tjs essayé de ne pas le montrer, elle vérifie, elle sent que tu as besoin de "grrrrrrrrrrrrr AAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaAAAAAAhhhh" ou quelque chose comme ça.
- j'avais l'impression qu'elle avait besoin de choisir de venir au lit. C'est comme l'hni qu'elle refuse si je ne lui laisse pas le temps de choisir, de s'exprimer, à force de reconnaitre le moindre signe, je ne lui laisse pas le temps de ressentir l'envie d'aller au lit, donc...
- j'ai aussi pensé ++++++ à la peur de l'abandon puisque ça faisait suite à plusieurs matinée où elle m'a vu partir au boulot alors qu'elle hurlait qu'elle avait besoin que je reste près d'elle, et que ça me fait culpabiliser à mort chaque matin. (il faut que je travaille sur moi là)

- et enfin je me suis rappeler la phrase magique (lu ici quelque part je ne sais plus où, où chez filliozat je ne sas plus où non plus) : si je veux qu'elle change un comportement, je dois changer le mien.

Tout ça mélanger, ça a donné :
Je reste à tes réveils pour que tu me vois près de toi et que tu sois rassurée.
On reprend plaisir à aller au lit, on lit, on rigole, on chatouille, je me couche et tu me rejoind téter au moment où tu le choisis (mais je ne t'ouvres pas la porte de la chambre sinon c'est interminable, et je suis trop fatiguée pour ça).
Je te répète beaucoup que je t'aime et que je n'ai qu'une envie, revenir auprès d'elle le plus vite.
Qu'elle avait le droit d'être stressée aussi... mais que plusieurs jours d'affilé pour maman c'était pas forcément facile à gérer.

Au final, je me demande si ce n'est pas juste le fait que j'ai pu me reposer qui a arrangé les choses parce que j'étais juste plus zen, j'acceptais donc plus facilement que ça traine... donc tout mon raisonnement d'avant n'ayant servi à rien (non pas à rien mais presque).

Pfff j'ai même pas le temps de me relire, ni vérifier que je suis claire, je déteste envoyer à la va vite comme ça. pardon pardon...

Coucou Jess,
Pas trop de temps, je passe en coup de vent. J'ai lu rapidement et en diagonale,
Je ne suis pas spécialiste, mais j'ai vu des choses intéressante dans les réponses.

D'abord, comme Moody je pense au rituel, parce qu'il me semble que la répétition des choses,
d'une part ça rassure, mais en plus ça fixe une habitude que l'enfant peut peu à peu accepter,
et donc se préparer plus facilement à ce qui l'attend, ici, le sommeil.

Comme Karo, je pense qu'en grandissant nos petits ont besoin de plus cadrage pour le dodo.
C'est tout à ton honneur de vouloir écouter ses besoins, mais je ne suis pas sûre qu'en grandissant
ses demandes soient aussi "raisonnables" que lorsqu'elle était ""plus petite"".
Ses envies ne sont visiblement pas en accord avec son rythme, puisque tu dis qu'elle est fatiguée.

Donc enfin comme Louve et Moody, j'avais pensé en te lisant
à la laisser dans sa chambre (ou la votre) avec des jeux calmes, après avoir fait un rituel de dodo,
en lui expliquant que vous êtes à coté mais que vous ne pouvez pas rester dans la chambre etc...
Elle peut jouer et s'endormir lorsqu'elle se sent fatiguée.

Plein de courage en tout cas!

tout d'abord je compatis, ce fût ainsi pour ma fille mais je pense avec le recul que lorsque j'ai été claire dans ce que je voulais, elle a beaucoup mieux accepté notre limite: nous voulons notre soirée en amoureux. elle avait deux ans.

je voulais réagir à ce que tu disais à ton dernier message et oui je suis tout à fait d'accord, tu peux et tu te dois de montrer que tu peux être en colère. c'est possible. ça peut être rare mais on a le droit d’avoir des limites et de ne pas tout accepter. S'accepter c'est ça aussi.

Bref, elle ne sera pas traumatisée si une fois tu râles. Pas juste pour râler mais c'est notre manière à nous, humain, de montrer qu'on atteint notre limite;
et je le vois bien, à la maison, c'est quand j'hausse la voix qu'on est entendu.
Mon mari explique qu'à son boulot (le contrôle de la navigation aérienne) quand ils sont dans le rush et que ça parle de partout (les pilotes) il pose sa voix, la rend plus grave et autoritaire pour les empêcher de l'envahir de demande et pour qu'il puisse gérer tout ce petit monde.
C'est pareil qu'avec une classe en fait. Si ta voix monte, t'es foutue, ils ne t'écoutent plus.

Je ne dis pas qu'il faut être en colère ou gueuler tout le temps, je dis qu'il faut accepter qu'on puisse l'être et ne pas le cacher. c'est comme dire oui alors qu'on pense non...

Jess je compatis parce que ici aussi c'est le boxon en ce moment

Pas pour l'endormissement, ici ça se passe trèèès bien vu qu'il y a un rituel (presque chronométré c'est dingue on est réglé toutes les deux comme du papier à musique) et un cadre bien posé, en gros ça donne:
-17h30 bain
-18h câlin avec papa
-19h préparation du repas à côté de maman dans la chaise haute
-20h on mange tous les trois
-20h45 on va promener les chiennes quelques petites minutes puis on ferme les volets et elle reste dans sa chambre jusqu'à ce que moi je sois prête pour la nuit (pyjama dents...)
-21h15 pipi caca
-21h30 sur notre lit elle joue un quart d'heure avec papa (et il vaut mieux qu'il rapplique sinon elle hurle!!!) en tétouillant en même temps
-22h00 elle dort à poing fermé et je l'emmène dans son lit

jusque là le pied hein tu baves de jalousie.... mais à 1h du mat c'est la fin des haricots, elle m'appelle debout dans son lit, pipi, tétée, câlin, je tombe de fatigue sur cette foutue chaise dans sa chambre... je crois qu'elle dort eh bien non c'est une comique ma fille, c'était juste pour de rire qu'elle fermait les yeux et faisait semblant de ronfler.....Arghhhhhhhhhhhhhh!!!!

cette nuit j'ai pété un plomb parce que j'ai voulu hier soir profiter de regarder un film avec mon mari et donc je me suis endormie 3 minutes avant qu'elle m'appelle, et que à 3h du matin elle dormait toujours pas, et que je n'en pouvais plus, et que j'ai essayé le câlin, la bercer, la prendre avec nous (elle a passé son temps a pleurer et me filer des coups de pied dans le bide), la tétée, lui parler, la rassurer, le truc froid pour les dents, lui expliquer que j'étais ultra crevée et qu'il fallait que je dorme... bref j'ai fini par la laisser dans son lit en pleurs et suis partie m'allonger avant de tourner de l'oeil! mon mari m'a dit: "alors c'est ça ta solution la laisser pleurer!?!"
là j'ai pété une durite je n'en pouvais plus je les ai ignorés cinq minutes (les pleurs de ma puce me transperçaient le coeur mais c'était plus possible mon corps n'arrivait plus à bouger) puis je me suis relevée pour aller la chercher et la prendre avec nous. Avant de la coucher contre moi je lui ai dit bien clairement que je lui donnais une dernière chance de s'endormir contre moi au sein mais que je ne supporterai pas de l'entendre pleurer ou gigoter et que c'était soit elle se calmait soit elle retournait dans sa chambre! je pensais pas en arriver là un jour (ah oui nos belles utopies de femmes enceintes pas encore maman.....)
pourtant il était clair que si je ne dormais pas très vite je n'arriverai jamais a assumer le lendemain et surtout la tétée de 5h et le réveil à 7h!
elle s'est endormie en moins de trois minutes je l'ai gardée contre moi en pleurant de culpabilité de l'avoir laissée seule dans son lit puis l'ai recouchée. A 5h rebelote elle m'a fait le coup du je veux pas dormir pourtant elle se frottait les yeux et était exténuée! Après la tétée je la pose dans son lit elle se met à hurler, je la relève et lui dit "hors de question de recommencer comme tout à l'heure je reste avec toi le temps que tu t'endormes tu prends ton pouce et je veux pas t'entendre"... 5 minutes et c'était réglé!!!

Au final quand je me suis levée j'avais le côté gauche de mon corps tout tétanisé et meurtri sans aucune forces, je n'arrivais même pas à soulever ma puce et je suis passée sur le forum et j'ai lu le post de collinette (https://bebe-nature.forumactif.com/t23068-texte-a-partager) et là j'ai fondu en larmes. J'ai pleuré comme ça faisait très très longtemps que ça ne m'était pas arrivé. J'ai serré Zoé dans mes bras et je lui ai demandé pardon au moins mille fois lui promettant de ne plus jamais lui refaire subir ça, j'étais au fond du trou.... et là ma fille a posé sa main sur ma joue et m'a fait un gros bisou, la première fois qu'elle fait ça... merci les hormones j'ai pleuré deux fois plus... mais une fois séchées mes larmes la culpabilité s'était envolée...

Je pense qu'il y a un moment ou il faut savoir s'écouter quand ce n'est plus possible. On n'est pas surhumaines, on n'est pas des batteries sans fin, on est juste des êtres humains mais parce qu'on devient maman on a "tendance" à oublier que nous aussi on a des besoins vitaux (euh oui même plus la peine de parler des envies ou des besoins de truc cool comme ça juste pour le fun se faire plaisir quoi!!!)

On a aussi besoin de dormir, manger, rire, et profiter un peu de la vie, arrêter de courir comme des forçats pour rendre la vie des autres plus agréable ou plus belle, on a juste besoin d'exister aussi pour nous.

Dans F&M il y a un passage qui m'a plu quand ils disent qu'il faut savoir dire non quand on a pas envie plutôt que de toujours se forcer à faire pour les autres.

Je crois bien que mon post n'aura pas fait avancer le schmilblick désolée, mais peut-être te sentiras-tu moins seule

je compatis les filles

ici jamais eu de souci de ce genre alors je ne peux pas être d'une grande aide

Mais si, mais, vous faites TOUTES avancer le schmilibililiiblick.

Je suis normale, c'est ce que j'en retire, c'est le plus important.

En même temps, je me dis : elle me voit JAMAIS me reposer, comment peut-elle en avoir envie ?

Surtout qu'en ce moment, c'est très clair : ses jouets la gavent vite, elle veut rester avec nous, voir ce qu'on fait, toucher ce qu'on touche. Normal, quoi. Juste ce foutu appart pas adapté du tout et si je voulais changer tout ce qu'il y a à changer, ben je me reposerais encore moins.

Jess a écrit:

Si seulement ça ne durait que 3 jours. Là, j'écris parce que ça fait plus... Mais en même temps, c'est elle qui a changé quelque chose, pas nous. Heureusement que je suis en arrêt, pour gérer tout ça ! Allez, retour aux fiches de sommeil Pantley...

Quand je parlais de 3 jours, c'était pour faire accepter le changement. Le problème, souvent, dure beaucoup plus longtemps.

Je prends un exemple (plus parlant): notre fille ne voulait pas se brosser les dents. Bon, pendant un temps, elle était petite, y'avait des dents qui sortaient alors je me disais qu'elle avait mal, je n'avais pas envie de me battre avec elle tous les jours. Puis ça a commencé à m'angoisser, une enfant de 18 mois qui ne se brosse pas les dents, ça me dérangeait franchement. Mais elle pleurait dès qu'on arrivait avec la brosse à dents, pas moyen de la lui mettre en bouche malgré les explications, négociations, ou autres trucs. Bon, finalement, on s'est dit qu'il fallait qu'elle ait la brosse à dents en bouche. Juste en bouche. Donc on lui a expliqué, on l'a maintenue et on lui a mis la brosse en bouche. Elle s'est rendue compte que ce n'était pas si terrible (je crois qu'elle en avait peur). Le lendemain, on a encore dû lui courir après pour l'attrapper, mais elle l'a mise en bouche toute seule. Les jours suivants, on lui montrait la brosse, et elle venait la mettre en bouche. Bon, y'a encore des jours où elle ne veut pas, hein, mais je crois qu'elle n'a plus peur de la brosse à dents.

Je sais combien le sommeil peut être compliqué. On est passé du cododo à chacun son lit quand j'avais juste envie de la frapper quand elle était près de moi pour s'endormir, et qu'elle me tirait encore les cheveux, qu'elle me pinçait, me donnait des coups avec ses pieds, s'asseillait sur ma tête... Vraiment, je n'en pouvait plus, alors on a instauré autre chose. J'en arrivais à un point où je ne supportais plus son contact. Et ce n'est pas le but non plus.

Tout ça pour te dire qu'il n'y a pas qu'une solution, mais celle que vous trouverez, qui tiendra compte du fait qu'elle a grandit et que les choses changent.

Bref, ce n'est vraiment pas facile comme situation, on se sent perdu et on ne sait pas ce qu'il FAUT faire. Ben changer quelque chose. Quoi? Je ne sais pas, y'a pas de recette. Tu atteins ta limite, c'est très bien, c'est comme ça qu'on évolue et qu'on continue à s'adapter à son enfant. Ta fille n'est plus un nouveau né non plus, tu peux lui fixer de nouvelles limites, ça l'aide à se construire.

Et une fois que tu seras claire sur ce que tu veux, tu dois t'y tenir (avec l'aide de ton homme, si c'est possible) quelques jours de manière stricte, pour que ça se mette en place. Et ça aide.

Merci, Moody.

Je crois avoir trouvé le coeur du problème : la constipation ! En pleine nuit, elle s'est mise à hurler, je l'ai prise sur moi et elle se contractait entièrement. J'ai allumé et je me suis rendue compte qu'elle poussait. Résultat : pot, massages du ventre, etc... Rien à faire, mais elle s'est rendormie (après m'avoir arraché quelques cheveux, bien sûr..

Aujourd'hui, c'est le même scénario plusieurs fois dans la journée : pour de petites crottes à chaque fois, tout un drame, la pauvre. Elle refuse le jus de pruneaux (bon y'a un peu de chlorure de magnésium dedans, mais ça se sent pas, pourtant...). On verra. Je crois qu'elle s'est goinfrée trop vite de solides après son régime lait maternel qu'elle a eu pendant son épisode de fièvre.

La faire dormir seule, je ne le sens pas encore. Je saurais pas l'expliquer. Mais par contre, je prépare son lit, histoire qu'elle ait le choix. Mais je sens qu'elle a encore besoin de moi la nuit. Je voudrais qu'elle apprenne à caresser mes cheveux sans les tirer, ou alors se rabattre sur le drap, ce qu'elle fait parfois, mais souvent, au bord de l'endormissement, elle pleure car elle ne trouve pas les cheveux.

Cette nuit, je la prenais quand elle le demandais, mais l'éloignais dès qu'elle me faisait mal (pour ça, c'est super le futon 2m x 2m !). Et la journée, je lui répète de caresser, doucement. Je tiens bon...

C'est déjà une bonne chose si tu as trouvé la source du problème!!!

Elle va à la selle tous les combien depuis qu'elle mange des solides?
ici si je ne la "force" pas (elle se force mais retiens pour faire sortir et demande à ce que je l'enlève de l'évier du coup je la maintiens en place, lui dis qu'il faut qu'elle fasse son caca qu'elle sera bien après, du coup on y passe environ vingt minutes de plus à chanter et essayer de penser à autre chose mais au bout d'un moment elle accepte de le laisser sortir et franchement vu la taille des cacas qu'elle fait si on manque un jour c'est dur dur le lendemain!!! et c'est vrai qu'elle devient vite grognon et râle+++ même la nuit)

Pour remplacer les cheveux, tu peux peut-être lui donner un petit carré de tissu avec ton odeur?

Elle fait une belle selle par jour, normalement. Et sans souci, mais là, un petit passage difficile.

Le morceau de tissu, ça marche pas, on peut pas la tromper sur les cheveux de maman !

Je ne vais rien apporter de constructif mais grâce à toi Jess, je limite au maximum le doudou cheveux à Ruben qui adooooore trifouiller, tirer, arracher mes cheveux pour s'endormir. je ne me sers de cette arme qu'en extrême urgence (genre cette nuit, polysomno à Necker, lui branché de partout avec des lunettes dans le nez, impossible de bouger alors qu'il dort sur le ventre désormais, pleurs et là, tilt, les cheveux magiques : je me penche sur lui avec tous mes cheveux à disposition, en 5 minutes dodo).
Bref, petit post qui sert à rien mais je pense à toi et ta fille à chaque fois que Ruben s'en prend à mes cheveux