Bébé Nature, la naissance respectée
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 la douleur du deuil perinatal

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Claire
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 10:35

Merci choupinette poru ton partage, si tu veux faire partie de celles que je mettrais en ligne, n'hésite pas. Lyll, si tu es ok, je mettrais le tien sur mon blog la semaine prochaine.
Ecrire souvent fait beaucoup de bien, c'est très libérateur... Si on arrive à avoir pas mal de témoignages, d'ouevres, quelques soient leur forme, je ferais un petit livre auto édité, meme à très peu d'exemplaires, pour garder une vraie trace.
Merci à toutes en tout cas aav
Il y a déjà pas mal de réactions suite au blog: http://au-temps-pour-soi.over-blog.com/
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Fanys
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 10:35

rélie a écrit:
Connais-tu ce site: http://users.swing.be/francotte/index.htm

j'avais lu cette histoire apres la mort de clara, j'ai pleure comme jamais...
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Claire
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 10:42

Rélie, par contre, non je ne connaissais pas.
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 11:16

Oui, ca m'a fait du bien en effet, meme si mes larmes coulaient tout au long de l'ecriture, mais c'etait liberateur. Certaines choses dont je n'etais pas consciente ont egalement emmerge dans le flot des mots. Merci Claire.
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petilou
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petilou


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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 11:41

Voici mon récit. Il est très long. Il me fait du bien malgré les larmes qui continuent de couler.


Une petite perte de sang en milieu de cycle, des seins soudains énooormes et des envies pressantes de faire pipi toutes les 5 minutes… Nous avons su très tôt que tu venais de te faire une place dans mon ventre. A la confirmation apportée par le test urinaire et la prise de sang, nous étions comme dans un rêve, nous ne touchions plus terre. Nous nous sommes précipités vers le téléphone pour l’annoncer à nos parents qui eux aussi attendaient cette heureuse nouvelle depuis longtemps.

J’avais passé des mois à lire, me documenter mais tout d’un coup je ne me projetais plus dans l’après-naissance : je ne sentais déjà tellement comblée, tellement bien. Je n’avais plus besoin de rêver : tu étais là. Mon mari aussi était heureux : un énorme beaucoup de roses livré un matin, un power point sur notre vie de couple et son merveilleux accomplissement : autant de petites attentions pour me redire son amour.

Quelques jours ont passé. Un premier incident est arrivé : une agression dans la rue qui m’a laissé tremblante, traumatisé ; un passage aux urgences devant des premières pertes de sang, un interne qui ne voyait pas de bébé à l’écho. Puis les mots rassurants de la sage-femme et de ma maman : fais-toi confiance, écoute ton corps. Je continuais à me ruer sur la viande rouge et le jus d’orange et à courir faire pipi toutes les 5 minutes. Tu étais toujours bien là.
7 semaines : l’écho de datation. Nous te découvrons petite noisette dont le cœur bât bien. C’est la joie la plus totale.

Période de vacances : longue ballade en vélo et soudain de nouveaux des saignements. Crainte immense, culpabilité qui jamais ne s’en ira : et si j’étais restée tranquille au lieu de continuer à courir, nager, serais-tu encore là ?
J’ai mal au ventre mais les saignements s’estompent. On essaie de me rassurer : ça arrive de saigner en début de grossesse… Mais moi je sais, ce n’est plus comme avant : pourquoi personne ne veut-il me croire, m’entendre ? C’est moi qui te porte, je sais que tu n’es déjà plus en vie…

Nouveau déplacement aux urgences. J’en suis à 10 semaines pile. Ton rassurant de l’interne. Puis écho : je ne comprends pas l’image, rien ne bouge, où es-tu ? Le visage du jeune interne se décompose, sa voix s’étrangle (j’apprends par la suite que c’est la première fois qu’il doit annoncer une telle nouvelle). Il fait venir l’obstétricien de garde : « il n’y a plus d’activité cardiaque chez le fœtus. Quand voulez vous que nous programmions le curetage Madame ? » Le fœtus ? Il parle de mon enfant ! L’activité cardiaque ? De son cœur qui battait encore 3 semaines auparavant. Je suis en larmes, choquée, mon mari aussi. L’interne essuie ses yeux du revers de sa manche. Il a le cœur tendre. Je refuse le curetage, demande un protocole médicamenteux. L’obstétricien insiste, parle d’hémorragie, de douleurs, de prise de risque. Moi je ne pense qu’à lui que je veux accompagner jusqu’au bout. Il ne partira pas comme ça. Je le refuse.

Nous rentrons chez nous.

On est à la veille du 15 août, le protocole médicamenteux n'a été prévu que 3 jours après. Ma maman, ma belle-mère s’inquiètent de mon choix, craignent les conséquences.

Je suis épuisée : je les écoute et prend rdv pour le curetage. Je vis mal le fait de te savoir mort en moi et pourtant je redoute cette anesthésie ; me réveiller sans toi sans avoir eu la fin de l’histoire.

Et puis la nature en a voulu autrement. Mon corps a écouté mon cœur.

Je suis réveillée en pleine nuit 2 jours avant le curetage. La douleur était soudaine. Je perds une quantité de sang très importante. Mon mari est près de moi. Je sens son regard inquiet, désemparée. Ma maman aussi est là car on est en vacances chez mes parents. L'hôpital est à plus de 40 minutes de la maison. On choisit de rester. Une contraction est plus forte qu'une autre. Il y a quelque chose dans le papier quand je me suis essuyée. Ma maman me conseille de ne pas trop regarder. J'ai vu quand même. C'est violent mais je sais maintenant que cette violence était nécessaire. Puis la douleur s’arrête et les pertes de sang s’atténuent en quelques minutes. Cela ressemble juste à des règles.

Je ne suis pas sûre sur le moment que c'est fini. Le lendemain matin maman me dit qu'elle a enterré dans le jardin ce petit ange. Je réalise que tu es parti. Je l'a remercie de ce geste car sur l'instant j’avais trop mal pour penser mais maintenant cela me rassure de me dire que tu n’as pas fini son chemin de vie dans les toilettes.

Puis le lundi on se rend à l'hôpital pour le curetage. Je suis à jeun et j'ai pris une douche en me lavant à la bétadine rouge. J’ai peur. J'explique à l'interne ce qui s’est passé et il fait une écho avant l'intervention. A l'image, il n'y a plus rien, que de la muqueuse utérine épaissie. Il me félicite comme si je venais de passer un examen scolaire et me donne deux comprimés pour évacuer le reste.

On rentre chez nous. Je prends les cachets. La douleur est bien pire que l’expulsion naturelle. Je n’arrive pas à monter les escaliers qui me mènent à ma chambre. Mon mari doit me porter. Cela a duré 4 heures.

Le soir c'était fini. Je n'avais plus mal.

Seul mon cœur continuait de saigner.

Il saigne toujours.

C'était en août 2007. Tu t'appelles Gaël/le.Tu t'appeleras toujours comme ça.
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choupinette
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 12:47

Claire a écrit:
Merci choupinette poru ton partage, si tu veux faire partie de celles que je mettrais en ligne, n'hésite pas.

Ok, je suis d'accord Claire.
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Claire
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 13:46

Petilou, je pleure avec toi...
Choupinette, je ne peux me servir du texte que tu as mis pour le blog, car il est tronqué. Mais si tu veux en écrire un qui parle de ton ressenti, ce sera avec plaisir.
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 15:21

Oh c'est très dur de vous lire.....
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petilou
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 18:42

Juste un hommage à nos anges

Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t'en loin, va t'en sereine
Qu'ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l'éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d'univers

Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu'enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l'autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d'enfant

Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t'envoler

Vole, vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière


Cette chanson de Céline Dion s'adresse à la base à nièce décédée à 16 ans, mais je trouve ces mots apaisants.
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Arya
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 21:24

Voilà. Ça me remue, mais finalement ça fait du bien. Vous êtes les premières personnes à part mon chéri à qui je dis tout sans omettre ce qui me gène. Donc voilà, Claire, je te confie ce texte, fais-en bon usage, je te fais confiance. Maintenant reste plus qu'à écrire à mes parents mais je ne suis pas encore prête.


Premier +. 20 ans, un oubli avec un amant de passage déjà envolé, une meilleure amie qui ne la croit pas, le doute, mais l’envie. Jeune, oui, mais sûre du choix, même seule. 3 jours après, le choix s’est imposé de lui-même, après de violentes douleurs… Un secret bien gardé, un malaise caché dans un coin du cœur, le côté où on range ce que l’on tait à soi-même.

L’envie, viscérale, est restée.

Second +. 22 ans du matin, un soir d’Amour, avec l’homme qui partage sa vie depuis plus d’an. Tout est prévu, bébé arrivera après l’été, après les examens, belle façon de commencer sa vie d’adulte. La joie, le bonheur. Bébé est là, désiré, c’est une délicieuse peur, une belle inconnue… Finir ses études avec un ventre rond est enthousiasmant, ne l’inquiète pas le moins du monde… Elle a confiance en elle, en ses capacités. L’annonce aux parents, maladroite, ils croient que c’est un accident.

L’incompréhension. Parents protecteurs qui ont peur pour leur progéniture qui a grandit trop vite. Elle n’arrive pas à exprimer son envie, son désir. Elle se laisse envahir par l’incertitude et les conseils atroces qui suivent. « Ça se fait tous les jours, c’est rien ». Ne pas garder son bébé n’avait jamais été une option mais cela est devenu un ordre auquel elle se plie, en bonne petite fille bien sage. Entre les pleurs, le soutien sans faille de son amoureux, elle rencontre des gens qui font tout pour la dissuader du choix qu’elle n’a pas fait. Pourquoi ne se bat-elle pas ? Pourquoi se laisse-t-elle faire ? Allez savoir, parfois l’influence de certaines personnes est plus fort que sa propre volonté.

Visite chez le gynécologue. Première échographie. Le cœur ne bat pas. Bébé s’en est allé tout seul… Elle sait que si elle avait entendu son cœur, un seul battement, elle n’aurait rien fait. Elle n’aurait jamais pu. Mais maintenant la tristesse l’envahit. Quelque part, elle l’a fait partir. Elle veut en finir vite, oublier, passer à autre chose. Un rendez-vous à l’hôpital où elle est traitée comme une adolescente irresponsable. L’anesthésiste se moque d’elle. On ne fait pas attention à sa souffrance, elle est « la quatrième IVG », V pour volontaire. Quelle ironie, elle qui n’a jamais imposé sa volonté.

L’après. L’envie est toujours là. Déchirante. Le Grand Amour a pris un coup, mais s’en remet, doucement. Ils n’en parlent pas, peu. Chacun souffre dans son coin. Lui n’a pas compris comment il s’est laissé entraîné dans la décision des parents. Elle regrette de n’avoir jamais dit à quel point ce bébé était désiré et déjà aimé. Mais déjà le sujet est tabou. Alors il rejoint ce coin du cœur, le côté où l’on range ce que l’on tait à soi-même.


Troisième +. Dix mois après. 22 ans du soir. Un soir d’Amour, le même homme qui est sans conteste l’Homme de sa Vie. On se le dit doucement, tendrement. Personne n’est dans la confidence. Petit à petit, quelques proches sont mis au courant. Mais pas les parents, non, elle a bien trop peur de revivre ce cauchemar. Les choses sont compliquées car ils habitent temporairement chez eux. Mais 3 mois passent, et la semaine prochaine, l’annonce sera faite en grand. Plus de maladresse, une affirmation cette fois. Le choix est fait. Et puis…

Du sang. Douleur, elle ne le saura que l’année d’après, mais ce sont des contractions. Elle perd le bébé. Elle se tord, mais elle souffre seule. Elle ne dit rien. Elle va se coucher. Le lendemain son amoureux l’emmène à l’hôpital, on lui annonce qu’on ne voit rien. Un œuf clair apparemment. Pas de bébé, un fantôme. Elle qui lui parlait depuis 3 mois. Comment-est-ce possible ? Elle le sentait vivant, elle y croyait. Avait-elle tout inventé ? On lui propose une IMG. Pas question. Elle veut laisser faire. Réfugiée chez sa meilleure amie, la poche ses eaux se rompt, sans prévenir. Du sang, encore du sang. Et puis un paquet plus gros, peut-être le placenta, peut-être le fameux œuf clair, le tout s’enfuit d’elle, comme cette grossesse si désirée mais non avouée.

Et comme les autres, ce souvenir, cette douleur ira dans un coin du cœur, le côté où l’on range ce que l’on tait à soi-même.
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 21:37

j'ai hésité à ouvrir ce post, dieu que c'est dur.
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Mekati
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 21:49

ouch!...

Tellement dur, tellement beau...
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2009 - 22:18

aie !
je suis scotchée par vos témoignages bouleversants... tant d'émotions tant d'amour... c'est trop dur pour moi aujourd'hui mais ça me donne le courage d'apporter ma petite pierre à l'édifice...
je pense bien à vous toutes, Femmes parmi les femmes, mères avant d'avoir pu tenir un bébé dans vos bras.
Comme nos histoires diffèrent mais comme elles se ressemblent tout autant.

bizz
marie
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyJeu 29 Jan 2009 - 5:38

les mots me manquent tellement je suis émue de vous lire
aau aau
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Moody
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyJeu 29 Jan 2009 - 10:20

Je n'ai pas vraiment de mots... Juste que je suis bouleversée...
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Mathou
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyVen 30 Jan 2009 - 17:30

Merci de partager ces moments si forts et bouleversants.
chaudoudoux
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 12:51

J'ai eu le besoin d'écrire l'histoire de Maé ... Je souhaite vous la faire partager à vous qui m'avez tant soutenu ! C'est long ...


Maé, mon bébé, mon ange …

Tes frères commencent à être ‘grands’ , l‘envie d‘un ’petit troisième’  est de plus en plus présente. Oui mais, rien n’est facile ici, après de longs mois d’attente, deux petites bandes roses m’annonce que tu t’es enfin installé dans mon bidon.

Dès ce jour, je t’aime, je protège ce petit ventre qui s’arrondit et dans lequel tu as élu domicile, je t’aime tellement déjà, ton papa aussi.

L’envie de le crier sur tous les toits est déjà là, on s’était promis d’attendre mais nous débordons de bonheur, il faut que nous en donnions un peu.

Les plus proches sont au courant rapidement, ton papi pleure, je crois que c’est la 1ère fois que je le vois pleurer, tes mamies sont très heureuse, tout le monde t’aime déjà.

Lola, ta cousine est née le jour où tu as été conçu, le 13 novembre 2008. Quelle coïncidence, vous aurez à peine 9 mois d’écart, vous serez proche, on en est tous sûr.

21 décembre, notre 1ère rencontre avec toi, notre bébé, tu es beau, on devine ta tête, on voit ton petit cœur, mais surtout on l’entend, instant magique, tu es là, cette fois j’en suis sûre, tu ne mesures que 7mm mais tu as déjà tellement changer notre vie.

Nous pouvons maintenant l’annoncer à tout le monde, de toute façon, je ne peux déjà plus te cacher, tu as fais ta place et ça se voit ! Tes frères comprennent à leur façon que tu es dans mon ventre, ils y font attention, Tom te fait souvent ’coucou’, Noa te caresse, t’embrasse, te fais de longs câlins.

Tu fais déjà parti de notre vie, nous avons tellement de projets avec nos 3 enfants.

Le 5 janvier, c’est notre 2ème rencontre avec toi, nous sommes si heureux de te revoir encore 1 fois, tu es là, beau comme toujours, cette fois nous voyons bien tes bras, tes jambes, ton petit cœur bat toujours aussi bien, qu’est-ce que ça fait du bien de l’entendre.

Je rêve beaucoup de toi, de la place que tu te fais, de mon ventre qui s’arrondit, bizarrement je ne rêve jamais de toi dans mes bras, tu es toujours dans mon ventre. Je ferais quelques cauchemars aussi, mais je les range bien loin, tu es là, je suis heureuse.

Puis ô miracle, tu bouges, quelques vagues à l’intérieur de mon ventre, des petites ailes de papillons, quelle douceur, je te sens bouger, c’est tôt, je ne m’y attendais pas, mais je sais que c’est toi, je reconnaitrai ces mouvements entre mille.

Tout le monde t’attend avec impatience, tout le monde t’aime déjà, et moi encore plus.

Le 26 janvier, nous allons à la 1ère ‘vraie‘ échographie, je sais que cette fois, nous allons te voir très bien, nous décidons donc d’emmener tes frères qui sont aussi impatients que nous de voir ‘le bébé de maman à la télé’. Euphoriques dans la salle d’attente, je suis avec mes 3 enfants, leur papa, que demander de plus ?

Je m’installe, tes frères sont assis sur papa, ils ne bougent pas, ils attendent impatiemment. Le médecin pose la sonde sur mon ventre, ton papa leur dit de te regarder, mais on ne voit pas bien, je leur dit qu’il faut attendre un peu, qu’on verra mieux après, mais non, nous ne verrons jamais mieux. Je me souviendrais toujours des mots du médecin ‘il a un problème ce bébé’, je ne comprend pas bien ce qui se passe, ton papa et tes frères non plus, la seconde phrase m’anéanti ‘son cœur ne bat plus’ …

J’explique tant bien que mal à tes frères que tu es très malade et qu’il faut qu’ils sortent avec papa pour que je parle avec le docteur, puis je m’effondre, je réalise alors que c’est de toi dont parlait ce médecin, toi mon bébé que j’aime déjà depuis le début, depuis 2 mois ½ … ton petit cœur s’est arrêté il y a tout juste 2 jours, l’image n’était pas nette car tu es empli d’œdèmes, le médecin ne comprend pas, elle ne sait pas ce qui a pu se passer. Elle me parle alors de médicaments, de curetage, de te faire sortir de mon ventre, je ne peux pas, je ne sais pas, c’est trop tôt, tu es là, je le sais, je le sens, je t’aime tellement … On me donne RDV pour le « curetage », quel mot terrible, je n’ai pas eu le temps de réaliser que déjà on programme ta sortie. Le lendemain je prendrai des médicaments qui sont censés t’aider à sortir de ton nid douillet. Et je refuserais ce « curetage ». J’avais prévu une naissance douce pour toi, dans la chaleur de notre foyer, alors je ferais le maximum pour que tu sortes le plus doucement possible.

Les jours suivant seront les plus durs de ma vie, je ne réalise pas vraiment ce qui se passe, tu es toujours là, mais tu ne bouges plus, malgré tout je suis toujours enceinte, mon gros ventre est toujours là, les nausées aussi, mais au fond de moi je sais que tu ne viendras jamais, c’est dur, je te pleure, continuellement, je ne vis plus, je survis.

Tes frères resteront très peu avec moi durant ces longs jours, je ne peux pas, je n’y arrive pas, ton papa m’épaule beaucoup, il est aussi malheureux que moi mais son soutien m’est indispensable, c’est le seul qui comprend.

Nous sommes jeudi et tu es toujours là, j’ai droit à une nouvelle prise de médicaments. Est-ce toi qui désir rester au chaud ou moi qui veux encore te garder, je ne sais pas. Mais je suis partagée, par l’envie que tu sortes vite, que je puisse faire mon deuil de toi mon bébé, et l’envie de ta garder au chaud, d’être encore enceinte … ces sentiments sont durs à comprendre. Personne ne me comprend, ils pensent tous que je devrais me résoudre à ce curetage, que ce serait plus facile. Mais non, j’ai besoin de « te faire naitre », de laisser mon corps faire les choses, et de prendre le temps qu’il faut pour te dire au revoir … même si je sais que les jours me sont comptés.

Le vendredi je commence à sentir que quelque chose se passe, mais c’est léger, je décide malgré tout d’aller à la maternité, endroit où je n’aurais pas aimé que tu naisses mais les choses sont différentes. Le personnel est très gentil, doux, ça me fait du bien, ma douleur est prise en compte. Mais en fait rien n’a bougé, ce col qui m’a déjà posé problème pour la naissance de tes frères reste bloqué. On croise dans le couloir une connaissance, elle est infirmière, elle « sait » donc qu’il faut que je fasse un curetage, je ne lui répondrai même pas, comment peut elle savoir, tu es mon bébé, pas le sien.

La journée finira comme elle à commencé, avec toi, je te parle, te caresse, t’explique ce qui va se passer bientôt, et essaie de mon convaincre qu’il faut que je te laisse sortir, mais c’est dur, j’aimerais encore te garder où tu es …

Je suis réveillée le samedi par des contractions, je sais maintenant que ta sortie est proche, mais je ne me sens pas prête, je profite des moments de calme pour te caresser encore et toujours, te dire que je t’aime, que je ne t’oublierais jamais, mais une autre est déjà là, toutes les deux minutes, je ne m’attendais pas à ça, je ne sais pas bien ce qui va se passer, on retourne à la maternité, rien n’a bougé, j’en veux à mon corps de ne pas savoir faire ça. On retourne voir tes frères qui sont chez mamie, il faut que je leur dise que bientôt tu vas t’en aller, que tu vas quitter mon ventre, ils ne comprennent pas, pour eux tu es toujours là, ils te font toujours des bisous et des câlins.

Les contractions sont violentes, je n’en reviens pas, je me retrouve à 4 pattes toutes les 2 minutes, je pleure de douleur et de tristesse, je suis sure que cette fois je ne pourrais plus faire marche arrière, tu vas sortir, tu vas t’envoler, devenir mon ange … c’est dur, je ne suis toujours pas prête, mais le serais-je un jour ? Puis d’un seul coup une sensation physique bizarre, je ne sais pas ce que c’est mais je sais que je ne dois pas rester là, mon instinct me dit de partir, d’aller à la maternité, nous partons de suite, j’ai trop peur de te perdre ici, devant tes frères, ta mamie. A peine en voiture les contractions s’arrêtent, mon corps fait encore des siennes, mais on y va.

Mon instinct était bon, ta sortie est proche, la SF le confirme, je suis à la fois soulagée et angoissée, je ne sais pas ce qui va se passer, mais il parait que ça ne devrait pas tarder et qu’il serait mieux que je reste là, je me sens à la fois mal dans cet endroit, mais en même temps je ne me sens pas de rester à la maison. L’après-midi se passe et les contractions sont parties, on me transfère dans une chambre, selon eux c’est trop risqué que je sorte, mais je ne veux pas rester là, je me sens mal, un médecin vient, me rempli la décharge pour que je sorte, puis une contractions violente arrive et je me met à perdre beaucoup de sang, dans ce sang il y a un « truc » bizarre, je ne sais pas ce que c’est, on me dira que ce sont les « membranes », je décide donc de rester, je perd toujours beaucoup de sang, ton papa a peur, je le rassure comme je peux mais ce n’est pas facile, il reste avec moi, j’en ai besoin, puis il part, à peine sorti il me manque déjà, j’ai besoin de lui, je finirai par m’assoupir, pour me réveiller très souvent.

Dimanche 1er février, une belle journée, il y a du soleil, les contractions reviennent doucement, je te parle, te dit que c’est une belle journée pour rejoindre les étoiles, que je suis enfin prête à te laisser partir, ton papa est là, tu peux y aller mon ange, nous sommes à deux, nous sommes fort pour affronter la suite.
Mais tu es bien accroché, tu dois te plaire où tu es, le médecin vient, il fait ce qu’il peut pour t’aider à sortir, et décide de me donner un autre médicament qui selon lui fera plus d’effet, on verra, il est 10h30.

11h00, une contraction plus forte, je sens que quelque chose se passe, je me lève et vais aux toilettes, je sens que c’est différent des autres fois, la douleur se stoppe nette, je n’ose pas me lever, mais je m’y résoud, et tu es là.

Mon si petit bébé, mon si beau bébé, tu es si petit mais tu as déjà tout, je ne savais pas à quoi tu ressemblerais, mais tu es un vrai bébé mon ange, tes bras et tes jambes sont si petits mais si présents, je ne peux m’empêcher de te regarder, on me dit que je ne devrais pas mais je ne peux pas, tu es mon bébé, j’ai besoin de te voir, je sais que je ne te verrais plus ensuite, tu es si beau mon ange …

Tout n’est pas fini, le placenta reste accroché, mais ce n’est plus ton histoire mon ange, c’est la mienne cette fois.

Je pensais naïvement qu’une fois que tu te serrais envolé, je me sentirais mieux, mais je me sens si vide, si inutile, je n’ai pas su te protéger comme je l’aurais du …

Maé, ton passage dans notre vie fut court, mais tu nous a apporté tant de choses, le bonheur d’être à nouveau parents, tu resteras à jamais notre 3ème enfant, cette épreuve nous a aussi permit, à ton papa et à moi, de nous rapprocher, et rien que pour ça je ne te remercierai jamais assez d’être venu dans nos vie. Tu as une place importante dans le cœur de toute notre famille, tout le monde t’aimais, et t’aimera toujours.

Tes frères me parlent souvent de toi, ils pensent à toi, ils me disent que tu vis dans les étoiles, et j’ai envie d’y croire, de croire que tu es bien où tu es mon ange. Ils te font coucou le soir. Noa me dit souvent qu’un jour il ira te chercher …

Je pense à toi chaque minute, tu es encore tellement présent, tu me manques tant mon bébé, je t’aime.

Ces lignes sont longues et courtes à la fois, je pourrais t’écrire des pages entières pour te dire à quel point je t’aime et tu me manques …
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 13:19

ton récit est vraimment touchant marion, pleins de pensés à toi et toutes ta famille!
ainsi qu'à vous toutes qui ont laissé un témoignage aav
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Luléa
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 14:15

Je ne peux pas tout lire... Trop touchant, trop d'émotions... Que d'épreuves pour une seule vie... aav
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 14:28

ton témoignage est bouleversant
je pense souvent à toi aav
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Koikoiette
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 15:20

Merci pour vos témoignages aav

Vous êtes toutes, chacune, des femmes mais surtout des mères formidables pour vos enfants, qu'ils soient parmi nous ou dans vos, nos coeurs.
De douces pensées, beaucoup d'amour et de courage pour vous et vos proches (je pense ici aux papas, frères et soeurs).


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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyMer 18 Fév 2009 - 19:27

Je pleure ,je ne sais pas si j'aurais du lire vos témoignages...mais je l'ai fait...
Je vous envoie tout mon soutien...
Mariva2, ton récit est terriblement émouvant et fait écho en moi.
Je voulais participer en écrivant quelque chose sur mon petit ange perdu y'a tout juste un an...mais ça m'est terriblement impossible en ce moment...
Claire ,tu peux utiliser mes mails si tu le souhaite,je ne peux pour l'instant contribué plus...
courage à toutes...
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choupinette
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyJeu 19 Fév 2009 - 10:08

Claire, je suis désolée, je ne trouve pas le courage de réécrire l'histoire de ma fausse couche.
Déjà, rien qu'à l'hôpital ou j'ai passé mon écho morpho mardi (et ou j'ai aussi eu mon curetage), j'ai fondu en larmes quand la sage femme m'a relaté les faits en prenant connaissance de mon dossier.
Pourtant ça fait 2 ans...
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Claire
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyJeu 19 Fév 2009 - 11:33

Orele, je vais regarder dans tes mails.
Choupinette, ne t'excuse pas. Il n'y a aucune obligation et si cela doit vous faire plus de mal que de bien, ce n'est pas la peine!
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MessageSujet: Re: la douleur du deuil perinatal   la douleur du deuil perinatal - Page 2 EmptyJeu 19 Fév 2009 - 14:06

je viens de lire ton récit Mariva, c'est très dur de te lire mais je suis allée au bout en larmes mais j'ai réussi. Sasha ne comprend pas pourquoi je suis en larmes devant un ecran d'ordinateur...

Vous etes toutes des mamans très courageuses
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