finalement c'est la que je post...

une fois n'est pas coutume c'est le récit de mon cher et tenrde quee je vous met, n'ayant pas trop le temps en ce moment!!
voila voila...:

Dédicace spéciale pour le forum. Les échanges en son sein ;-) dont nous les hommes, n’avons que des bribes, sont d’un secours éclairant pour le quotidien lorsqu’on envisage sa vie autrement, et les expériences apportent cet éclairage pratique dont nous avons tant besoin, bien davantage que d’idéaux, qui sans actes ne valent rien. Merci à vous les mamans, qui êtes devenues avec le temps des figures familiaires, faisant pleinement partie de notre entourage, enrichissant par vos idées et conseils notre foyer. C’est sûr, les femmes changeront le monde !

Les 32 heures de l’enfer (tin tin)

Ce petit récit de calvaire se veut un preuve ‘à chaud’ contre tout essai de ‘reconstruction historique’ à posteriori qui tendrait à dire ‘whaou c’était génial’. Non, si il est sûr que la fin fut heureuse, n’oublions pas que nous avons avant tout vécu les 32 heures les plus éprouvantes de notre vie. Mais c’était pour mieux lancer Gabrielle sur la lune. 3,2,1…

Ça avait commencé plutôt bien. Première grasse mat au lit jusqu’à 10 heures le samedi matin, une éternité que ça nous était pas arrivé ! Puis une journée de glande comme on fait plus. Bref le pur bonheur. Pour couronner le tout, une petite partie de jambes en l’air, et je pensais partir pour une bonne nuit. C’était sans compter que le travail allait commencer.

A la Maison

20h. Le sourire encore béat sur les lèvres avant ce qui restera notre seul souvenir sexuel dans les trois mois à venir , les contractions commencent. On ne s’emballe pas. Patience. Camille fait le décompte. 1,2,3… 7 minutes. Réglée comme du papier à musique la petite.
Vers 21h, c’est décidé, on vire le coloc (qui s’était préparé à une petite soirée bougie devant l’ordi) et Camille se met au bain. Un peu d’huile essentielle de menthe histoire de se stimuler et toujours des contractions toutes les 7 minutes (remarquez, ça porte bonheur !).
Retour du bain et on passe au ballon avec un petit complément de chauffage ‘rayonnant’ pour réchauffer l’atmosphère. Le chat nous tourne autour, il se demande ce qu’il se passe.
Bon là, on se dit qu’on est parti pour la nuit. C’est mal barré, j’ai un mal de crâne du tonnerre mais je me prend un oreiller et je m’installe confortablement à côté de ma petite femme.
Vers minuit, petit test : dilation à 3 cm (enfin je crois - je suis pas expert !). C’est parti, j’appelle Seb (qui nous accompagne le temps que l'on reste a la maison). Lui aussi est en pleine partie de jambes en l’air (décidemment c’est le soir). Je descend mettre un panneau ‘interdit de stationner’ (trouvé là par hasard ;-) pour lui réserver une place et je remonte.
2 heures du mat. Le voilà avec sa petite trousse d’infirmier urgentiste et un petit kit d’accouchement (dont un ciseau, ce qui peut servir !). Petit goûter autour d’un thé. On prend des forces et on refait le monde. Les contractions s’espacent et on décide d’aller au lit pour quelques heures. Jusqu’à cinq heures en fait.
5 h. Petit test. Elle ‘serait’ à 5. Je lui masse les reins car ça commence à tirer un peu et à huit heures, après une petite sieste d’une heure, elle est à 7. C’est bon, c’est bon. Deuxième bain avec une assiette de pates en guise de petit dej. Puis petit déj à 10h avec Seb autour de pain au choc (je suis persuadé qu’à midi tout sera plié !).
3ème bain à 10h30. Ca commence à chanter. Quelques petites remarques en vrac ‘je pourrais jamais traiter une femme qui prend la péri de chochote’ ou ‘je vais pas remettre le couvert de sitot’. L’impression que ça avance pas. Je lui demande d’essayer de voir ce qui peut bloquer en elle. Petit quart d’heure d’introspection avec bébé et sortie du bain.
L’enfer. De 12h à 16h, c’est la mort. Vraiment, comme on l’imagine en rêve. Ma femme me chiale dans les bras qu’elle en peut plus et de fait, je vois qu’elle souffre le martyr. Elle marche dans la chambre, sautille d’un pied sur l’autre, s’agrippe à mon coup. Je fais ce que je peut pour tenter de la soulager (respirer, laisser passer la douleur) mais je suis pas expert en la matière. Pour dire qu’on se dirige vers une ana, je trouve ça un peu flippant, mais en même temps j’ai l’impression qu’on se dirige vers la fin. Vers 16h, épuisée, elle fait un petit quart d’heure de sieste, puis un bain d’une dizaine de minutes. Re-mesurage : 7. Sagement, on laisse tomber. Visiblement elle en peut plus et en plus ça bloque. Je peux pas la laisser s’épuiser en vain. D’un commun accord, on quitte Seb et on s’oriente vers la mat.

A la mat

Ca s’est calmé un peu pour Camille, l’agitation ayant pour effet de retenir ses contractions. On peut pas dire qu’on y va de gaité de cœur. Je peste contre l’hopital avant même d’y être et je jure de leur faire manger leurs dents si ils ne nous laissent pas faire ce qu’on veut. Vraiment, c’est la désillusion après avoir tout faire pour ne pas y atterir. Le problème, on le sait d’avance, c’est qu’on a négocié le projet de naissance avec la gynéco mais que ce n’est pas elle qui va nous accueillir. Et effectivement nos craintes vont être confirmées. Autant on nous emmerde pas sur la péri (‘nous respectons tout à fait vos choix…’) autant ils veulent absolument nous refiler un cateter. Ce à quoi s’oppose un non catégorique car on sait qu’ils risquent de mettre tout un tas de truc en perf quand ça les arrangera. On voit donc défiler tout l’hopital pour essayer de nous convaincre (et en gros nous dire qu’on ne pourra pas nous suivre sans car cela engage leur responsabilité, et qu’une décharge n’a aucune valeur juridique -prendre note : nous ne sommes donc plus maîtres de la manière dont on veut se faire soigner). Une première sage-femme (la dernière de jour) nous parle, puis une deuxième, puis le médecin de garde (un petit con fils à papa qui essaye de nous dire qu’il était auparavant dans une cliniq très cool où les femmes accouchaient comme elles voulaient), deux élèves sages femmes (très gentilles, mais attachées à ce qu’elles ont appris à l’école) et enfin l’anesthésiste, un fin négociateur. Sentant que bientôt ils vont nous envoyer Sarko et l’armée et surtout que ça va mal se passer, on négocie avec l’ennemi : Ok pour le cateter, réservé à l’urgence (césa d’urgence ou hémorragie de la délivrance) mais interdiction d’y mettre tout autre produit. Et en échange j’ai le droit d’être présent si césa il y’a (ce qu’il interdisent formellement normallement). Camille fait de l’humour et veut qu’il top dans la main mais ça le fait pas trop rire.
De son côté, le travail a repris normallement. On sent que les contractions sont de plus en plus là et l’ouverture reprend son cours sauf que quand on arrive à la mat on nous dit qu’elle est 4! (arrr, horreur et damnation, me serais-je donc trompé ?!, j’avais pourtant bien lu vos posts ;-). Entre deux feuilletons à la télé (qu’ils regardent les pieds sur la table en sirotant un thé) ou deux coups de tricot (sic !) ils viennent vérifier le col et ça monte : 5, 6, 7 (un vrai 7 ;-). Et dans le même temps, Camille vomit à peu près… 16 fois (après elle arrête de compter)!!! Histoire d’amortir le cateter, on demande un antivomitif. Exprès, ils font traîner puis ils en profitent pour le mettre dans du glucose (qu’on avait banni) et no results. Puis arrivent les sommets vers 11h/minuit (on en est à 27/8 heures de travail). Sur le ‘baromètre des contractions’, ça monte de plus en plus souvent à plus de 100 pour atteindre les 127 (l’ultima) et ne pas les quitter pendant de longues minutes. Camille gémit et on forme un tableau comique : Défonsés par la fatigue, elle marche comme un lion en cage pour faire passer les contractions et je la suit, titubant, en portant la perfusion accrochée à son bras. Plusieurs fois, on manque de tomber comme des zombies, nos jambes nous font mal. On touche le fond. Camille en a marre d’avoir mal.
Enfin, après la salle de travail, la salle d’accouchement. Mme M., notre obstrétricienne à l’allure de sorcière de Merlin l’enchanteur fait son apparition. C’est avec un certain plaisir que nous la voyons arriver, car malgré ses airs de sorcière, elle est plutôt cool. Sauf que le hic, c’est qu’après rupture spontannée de la poche des eaux à 9 et ouverture complète vers 1h du mat, il se passe plus rien. Camille a mal, très mal, son endurance la lâche et elle pleure de douleur continue. Les contractions sont là, mais ça ‘pousse’ pas. Moi non plus, j’en peux plus, je jette l’éponge. J’en peux plus de la voir souffrir depuis tant d’heures et la deuxième nuit blanche commence à faire effet. Trois heures, je vais prendre un café. J’erre comme un mort-vivant dans les dédales de l’hopital et j’arrive à la machine où je troque un café et un coca contre mon sommeil. Quand je reviens, notre accoucheuse me dit que si ça continue comme ça, elle devra recourir aux ocytos. Horreur ! Camille ne pourra jamais supporter ça maintenant. Je retourne dans la salle. Camille gémit de douleur. Elle marche de long en large sur un mètre (accrochée au monitoring). Elle me supplie encore une fois de lui masser les reins (depuis qu’on est en salle d’acc, je n’ai pas arrêté). Finallement elle me lâche qu’elle en peut plus et qu’elle veut une césarienne. Je suis attéré. Une césarienne ! Si j’accepte qu’elle fasse ça, elle sera brisée à vie, elle qui a toujours mis son point d’honneur à ne pas y passer, mais si je refuse elle ne pourra pas supporter. Finallement la question ne se pose pas : Mme M. la pousse à aller au bout de ses convictions. Trop tard pour péridurale (Camille demandait n’importe quoi qui soulage sa douleur), aucune raison pour une césa (y’en a pas beaucoup des obstétris comme ça, surtout en privé !!). Du coup, elle lui dit de se coucher sur la table, et qu’il va falloir pousser, même si ça ‘sort pas’. Camille proteste, dit qu’elle peut pas, et redescend deux fois de la table. Re-pause jusqu’à trois heures et quarts.
Camille a besoin psychologiquement d’un ‘truc’ qui fera que ça se finisse vite ou que ça fera moins mal. Le ‘compromis’ est trouvé avec l’utilisation de la ventouse (comme ça pousse pas) La dernière phase du travail s’amorce. En quatre grosses poussées (en fait 4 x 3) le bébé est dehors (ils mettent quand même des ocytos lors de la dernière poussée ces salauds ! -certainement pour le placenta car cela n’agit pas sur la dernière contraction). Je me souviendrais toujours de ce morceau de tête qui sort (on pense alors que c’est la moitiée) du crâne, puis du ballon de rugby au complet qui fait son apparition et finallement le corps, qui ressemble à un amas de boyaux quand il sort. Une fois fini, tout lâche. Je pleure, puis je me ‘tétanise’. L’obstétricienne me demande de couper le cordon mais je peux pas (après qu’il ait fini de battre). Puis retour des esprits et re-phase de négociation.
On savait que notre accoucheuse ne voulait pas transiger sur le cholyre et la vitamine K. Je négocie quand même (de vrais marchands de tapis ces deux là, ont-ils du se dire). Au final, j’obtiens gain de cause sur le cholyre et me résigne à la vit K (un poison certes, mais qui a moins d’impact ‘direct’ sur le bébé en tant que tel). L’auxiliaire qui s’occupe des soins du bébé est outrée, surtout quand elle apprend aussi qu’on ne l’aspire pas (c’était négocié avant). Elle essaye sans succès de me faire craquer lors des soins. ‘vous voyez les glaires là, je les enlève pas’ ou ‘votre bébé peut avoir des maladies des yeux et ça vous fait rien ?’ Classique quoi. J’aurais du lui répondre ‘Non non j’en ai rien a fouttre madame, d’ailleurs les 32h c’était juste pour de rire, le bébé on le jette après’. Quand Camille par la suite refuse qu’on l’habille immédiatement (c’est toujours la même personne qui s’en occupe), l’auxiliaire part en claquant la porte. On récupère aussi notre placenta et les ciseaux qui vont avec. Je savoure enfin mon coca en rigolant avec l’obstétricienne (sacré bonne femme cette vieille dame !)*.
*On verra au final qu’elle a tout rempli sur le carnet de santé, comme si tout avait été fait

Post-Mat

Enfin on a passé notre journée + une nuit à l’hopital. C’est là qu’on réalise qu’Orwell n’est pas loin. Ils font faire toutes les inters possibles et imaginables (cas de notre voisine : test des oreilles car sa fille ne pleure pas assez dans le bain). Ils nous prennent pour des fous quand on dit qu’on est pas sûr de faire le Gutri (test des maladies génétiques). Au final, on essaye de se casser avant la relève de l’équipe de nuit le premier de l’an. Ils sont outrés, nous disent qu’on peut pas faire ça et se calment un peu lorsqu’on leur parle de décharge. Ils essayent de gagner du temps, appellent notre accoucheuse (jour de l’an - 7h du mat !) et nous disent qu’il faut une dernière visite de sage femme. Finallement je les entend parler dans le couloir ‘si ils ont refusé ça, ci et ça, c’est pas la peine d’essayer de les retenir plus longtemps’. Une infirmière passe prendre la tension, pour la forme, et c’est LA LIBERTE ! Que c’est bon le retour à la maison !

Bilan : Camille a perdu 7 kgs sur 11. Elle n’a aucune déchirure. Gabrielle, notre fille, avait les yeux ouverts dès la première heure et les a bien gardé depuis alors que la fille de notre voisine de chambre les ouvrait à peine quatre jours après (péri) et souffrait le martyr de l’entrejambe.

Merci papa de nous livrer ce récit et de nous raconter comment vous vivez cette aventure du côté des papas!

Camille, tu as été une maman incroyablement courageuse! J'admire ce que tu as fait! Ce que vous avez fait!

Félicitations à vous et bienvenue à Gabrielle dans ce monde

OUF et bravo!!!!!

Suis toute PAF devant un tel récit!!!!

BIZ et félicitations à vous 2 pour votre courage et votre petite puce!!!

ouh ba dis donc vous rigolez pas vous !!!

Je suis sur le cul de tant de courage et de convictions je suis même pas sure d'être capable de supporter la moitiée.

Je vous adresse vraiment toutes mes félicitations pour ce courage et cette combativité qui ont fait que vous avez pu donner la naissance que vous souhaitiez à votre fille !

Vraiment chapeau bas j'en suis toute retournée ...

Waou ! quelle épopée ! quelle épreuve pour vous trois !

Merci au papa pour ce magnifique récit, bien écrit, bien vrai, très réaliste !!!
Bravo au papa pour son implication !
Félicitation à Camille et Gabrielle d'avoir tenu le coup !


Une question : vous souhaitiez initialement un ANA, avec seulement l'aide d'un copain, c'est ça ? mais vous aviez prévu un rabattement vers la maternité ?

camille a écrit:

Ce petit récit de calvaire se veut un preuve ‘à chaud’ contre tout essai de ‘reconstruction historique’ à posteriori qui tendrait à dire ‘whaou c’était génial’. Non, si il est sûr que la fin fut heureuse, n’oublions pas que nous avons avant tout vécu les 32 heures les plus éprouvantes de notre vie. Mais c’était pour mieux lancer Gabrielle sur la lune. 3,2,1…

C'est tellement vrai ce que tu dis, mais ça fait du bien de le lire

bravo bravo
quelle persévérance !
j'espère que vous ferez un petit courrier à ces gens !
faut parler aux cons, ça les instruit, comme dit le proverbe

sans votre détermination, effectivement, ça filait à la césa (bien, la gynéco, sur coup-là)

heureusement que vous ayiez échappé à sarko et l'armée : sinon la petite sortait plus du tout !

D'abord félicitation pour votre jolie puce et vraiment bravo, et grand respect pour cette naissance! Vous avez eu beaucoup de courage tous les2, et votre détermination m'impressione vraiment, ça force le respect!

waaaou, félicitations à vous !! quel plaisir de sentir autant de force, de volonté, et de soutien entre vous.
Et un grand merci pour nous avoir fait partager la naissance coté papa !
je vous souhaite beaucoup de bonheur avec votre puce !

Félicitations les cousins !!!
Encore des bisous à vous et à Gabrielle

Alors tout d'abord bienvenue ma belle Gabrielle... Et puis chapeau, tes parents, ils vont en déplacer, des montagnes pour toi... ^^
J'hésitais entre rire et pleurer pendant ma lecture... Rire, parce les petites notes d'humour sont excellentes, et pleurer parce que vous avez dû vous battre pour avoir l'accouchement que vous souhaitiez. Et puis en même temps j'ai peur... A la veille de revenir vivre en france, à la veille de mettre en route notre second bonheur, je me dis que l'accouchement de rêve de la maison de naissance sera bien loin lorsqu'on devra se battre avec des cons génération Gattaca...
Vous aviez fait un plan de naissance en plus, il me semble....

Bon je vais en rester là, mille merci pour ce beau récit, j'aurais aimé que mon amoureux fasse de même, on a trop rarement la vision exterieure...
Et un grand bravo pour votre courage, pour avoir négocié, pour ne pas avoir cédé et votre grande ténacité... J'admire...
Bisous à toute la nouvelle petite famille...

Et bien c'est un très beau récit. J'imagine bien que ces heures ont été les plus éprouvantes de votre vie et doublement bravo pour votre détermination. Gabrielle a bien de la chance d'avoir des parents aussi combatifs pour elle!

Bravo à vous trois et bienvenue encore à Gabrielle

Merci vraiment merci de nous faire part de votre expérience !
bravo à vous 2 vous avez été simplement splendides! Je pense sincèrement que j'aurai craqué à la place de Camille alors vraiment toutes mes félicitations.
Et le papa a été... simplement formidable!

Vous pouvez être fiers de vous!

Bienvenue à votre petite merveille

Je suis scotchée! Franchement, chapeau! En tous cas, heureusement que les papas sont là, ils sont tellement indispensables! Après cet ouragan, profitez bien de votre puce, tout en douceur.
Vite, des photos!
Bisous et plein de pensées

waouh ! c'est magnifique ! il y a la fois de la douceur avec l'implication du papa, on sent beaucoup d'amour et de soutient entre vous, mais ons ent egalement la puissance de cet accouchement !

Ca a du etre tres dur, j'espere que tout va bien maintenant !

biz

merci bcp pour vos reponces, elles me vont droit au coeur!!
on proffite maintenant tous les trois du calme entre deux visites de grands parents!

Vraiment félicitations !!!

je suis toute retournée! vraiment bravo!

Quel courage, quelle determination, quels moments intenses, euh, quel..., euh ben chapeau bas quoi... bravo a vous trois

felicitations! vous avez eu beaucoup de courage
gros bisous

Je découvre tout juste ton récit (à la bourre comme d'hab ! )
Les mots me manquent. Félicitations pour votre courage et encore une fois bienvenue à votre petite Gabrielle.
Vivement qu'on l'a voit en photo !

et ben dis donc, quelle aventure ... quel force de votre part à tous les deux ... Moi aussi j'ai eu la ventouse sans péri mais seulement après 15h et c'était déjà très dur...
Très touchée par le récit du papa (il me fait aussi un peu penser à mon homme)...
Et puis, c'est rigolo, moi aussi j'avais perdu 7kg sur les 11 quand je suis revenue de la mater
Bonne découverte de ce merveilleux bonheur de ce que c'est que de devenir parents ... et à très bientôt ...