Colère

Coucou,
Voilà longtemps que je n'avais pas écrit, et là, ce soir, l'explosion. Je vous le copie ici, ça fait un peu 3615 ma life, mais j'ai quand même envie de le partager avec vous... (attention pavé) !

Aujourd'hui je suis en colère. En fait elle couve depuis un moment mais je la tais.
Je suis en colère car c'est à moi que l'on demande de respecter les convictions des autres, à moi... à moi qui ne dit mot quand je reçois sur ma boîte mail un lien vers un site de m** du type version femin* pointant sur un article déclamant les dangers du cododo, mort subite du nourrisson et Cie ; à moi qui fait silence lorsqu'on me dit que j'allaite toujours car je n'ai pas coupé le cordon, qu'il n'y a, passé les premiers mois, aucun bénéfice pour l'enfant à l'allaitement (pourtant il me semblait bien que l'organisation mondiale de la santé c'était pas trop des rigolos) ; à moi qui baisse les yeux quand on m'alerte gentiment (!) des dangers "vus dans des structures pro hein" de mes choix éducatifs... j'en passe et des meilleures...
Lorsque vous punissez ou mettez une fessée devant moi à vos enfants, vos enfants que j'aime en plus, je me tais tout de même, je ne passe pas 1/2 heure à disserter sur les conséquences des punitions, y compris corporelles. Lorsque cousine bidule me dit qu'elle laissait pleurer son bébé pendant des heures (ben oui il était propre il avait mangé c'est un caprice ça lui apprend la vie lui fait les poumons) je ne la culpabilise pas en lui expliquant que les neurosciences prouvent (et j'appuie le mot) que les dégâts sur le cerveau sont considérables, sans parler de dégâts psychologiques. Lorsque je vous vois porter vos bébés (ceci dit déjà vous les portez), je ne hurle pas au scandale car c'est avec un porte-bébé non physiologique qui fracasse le dos de vos bébés... Lorsque je vous entends parler à vos enfants, leur mentant, les culpabilisant, les humiliant, les faisant tout petits, sans voix, sans vie, sans droit d'être des enfants... je me tais.

Alors mesdames, messieurs, foutez-moi la paix, laissez-nous tranquille, il y a déjà bien assez de pressions familiales pour qu'on le laisse pleurer, qu'il boive du lait en poudre plein de cochonneries, qu'on le traite comme un sous-humain, qu'on le mette (enfin) dans une poussette ou dans sa chambre, comme tout le monde.

Monsieur tout le monde, j'ai beau désapprouver tes choix, je te respecte à travers mon silence, même quand mon cœur se brise pour ces petits... alors monsieur tout le monde, va te faire foutre.

Je pensais que c'était fini mais non en fait, ma colère continue à sortir : depuis le jour où on a annoncé ma grossesse j'étais devenue bien public. Tout le monde me tripotait gaiement le ventre, je ne devais pas manger ci ou ça par contre manger ça (ben oui du sauc' et du fromage cru) et surtout boire un petit verre, c'est connu ça ne fait pas de mal. Ne pas porter ces chaussures, ne pas faire d'écho, ne pas faire de garçon, faire un bébé aux yeux bleus, ne pas accoucher où je voulais, ne pas avoir mal, ni chaud, faire la belle devant la famille, faire le pantin, travailler jusqu'à en étouffer,... quand je me suis retrouvée à pleurer en écrivant tout ça pour que ça sorte, je me suis dit que n'était pas normal... Bref déjà vous me faisiez bien ch*er.

A peine né, mon corps encore saignant de cette naissance, mon enfant hurlant pour m'appeler, vous m'attrapiez au vol, en plein élan, me hurlant : "mais tu fais n'importe quoi, laisse le pleurer ce petit". A une jeune maman, pleine d'hormones, de doutes, de fatigue,... puis mon fils est devenu plus grand, et alors il était "gros, gras" à 3 mois, puis "dégoutant, capricieux" à 6, enfin "fainéant, paresseux, cochon" à 12... nos choix éducatifs sont balayés de la main, on "s'en fait trop", et même lorsque nous donnons des directives précises, simples, vous n'écoutez pas "c'est pas graaave". Ben si. Et puis non, il ne mange pas beaucoup, tète encore, ne dort pas quand cela nous arrange, ne regarde pas de Disney, ne joue pas avec cet horrible téléphone en plastoc qui hurle l'alphabet, ne met pas de chaussures bien rigides (surtout qui tiennent bien la cheville), n'est pas malade (?), pas en crèche... et vous savez quoi, c'est pas fini !

Mais alors ma colère, j'en fais quoi ? Je vous la crie, je la tais ? Je me renie moi-même ?

Pardon les filles, ça sort ici, mais il fallait que ça sorte (depuis le temps)...

Je ne pouvais pas lire et ne rien écrire....   
Je comprends....c'est tout     

Je te sens vraiment à vif sur ce sujet. (ton homme se sent aussi "agressé"?)

Essaye de ne pas laisser du grain à moudre à ces personnes qui critiquent votre façon de faire (ils n'ont pas à savoir que votre enfant dort avec vous par exemple) Ces personnes ont surement d'autres choses positives à t'apporter ... et tu peux aussi les aider à prendre conscience ;)

Qu'est ce que tu penses de te recentrer sur ton fils, votre famille, prendre confiance en vos choix et conforter ton intuition?

Tu as bien fait d'extérioriser tout ça,
maintenant je te propose de t'imprégner d'endroits/personnes bienveillantes comme ici et de venir piocher quelques bonnes répliques (si tu penses manquer d'un peu de réparti) ici pour clouer le bec à ceux qui pensent t'aider.

Je crois qu'on va être bcp à te comprendre :*

Je crois que nombreuses ici pourraient avoir écrit le même texte,
et oui c'est rageant de voir à quel point on peut etre jugé dès qu'on fait un peu différemment....
mais mais personnellement plus mes enfants grandissent moins je doute, moins je me laisse touchée par ces mots,
et même de temps en temps j'ose m'affirmer...
c'est aussi ce qui rend ce lieu si précieux   
j'avais bcp aimé la réponse de shee, qui disait en réponse, mon enfant est comme une graine, jen suis le jardinier, et quoi quil pousse j'assumerai ...
  

On n'est pas tous égaux fasse à la quantité de remarques de l'entourage. Alors je veux bien t'en prendre un peu de ta colère, histoire que tu te sentes un chouilla plus légère.   

Afin que tu ne gardes pas tout pour toi penses-tu possible de dire aux personnes les plus importantes pour toi ce qui te tient à cœur, ce que tu ne souhaites plus entendre parce que ça te fait mal ? Il faudrait évidemment choisir un moment où tu es apaisée pour que ton message ait une chance d'etre entendu. À moins que tu aies déjà essayé...

Plein de courage en tout cas pour continuer à rester droite dans tes bottes malgré tout !   

C'est comme une super explosion de tout ce que je garde depuis deux ans. .. je ne dis jamais rien car je suis trop... polie ? Je ne sais pas quel est le mot, mais en fait ça va bien !! A me relire c'est effectivement un condensé de colère, mais aujourd'hui je gère mieux les remarques j'ai confiance en nous en la vie... il fallait que j'en finisse avec tout ça. Je pense que c'est pour ça que je devais l'écrire, le partager !

Merci beaucoup de m'avoir lue !!

Ce sur quoi je m'interroge c'est sur ma capacité à rester bienveillante avec autrui quand autrui ne l'est pas.

J'ai excusé, adouci les propos, préféré oublier certains mais au fond je ne sais pas si je ne suis pas du genre à rentrer dans le lard des gens. Je m'explique : chéri regarde justiciers des mers et je lui disais justement que dans une autre vie cela m'aurait plu. Sauf que quand on voit le massacre de baleines, ma première réaction est super violente du type fous y une bombe... bref c'est pas clair et en plus je suis sur le portable mais en gros je suis Gandhi et non violente jusqu'à un certain point... ooù se situe ce point par rapport à mon enfant telle est la question ? Et par rapport aux enfants des autres ?

Bon c'est le bazar (mais quand même c'est bon quand ça sort !! )

Bises !

Comment ça "par rapport aux enfants des autres"?

D'accord avec Zest, on n'est pas tous égaux fasse aux remarques. (et la manière de les accueillir?)
Ici le portage est bien accueilli par exemple encore maintenant.

Pour l'allaitement ma belle mère a été tellement relou (elle est contre) que je me suis renseigné un maximum sur le sujet (pas pour me justifier auprès d'elle, pour être encore+sûre de moi) Avec le recul c'est positif parce que malgré elle, elle m'a amené à me documenter (plutôt que de me faire abandonner)

Aaaaah, comme je te comprends....
Comme toi, j'ai eu, et j'ai encore parfois très envie de dire au gens de se TAIRE, et parfois même, je l'ai dit. Parce que zut quoi....
Pour certaines personnes, ça a été ma technique : "je ne discute plus de ça avec toi". une fois que c'est dit, ça fait du bieeeen... c'est plus facile à répéter si besoin, une fois qu'on l'a dit une première fois!
D'autres, j'ai répondu un peu comme Shee, que chacun fait ce qui lui semble être juste, et après assume, s'adapte, que je ferais de même...

Et puis la bonne nouvelle, c'est que tout ça, ça se tasse tout de même à un moment, ici on nous a énormément embêtés, fliqués même, jusque un ou deux ans, un gros coup de pression avant l'âge d'entrée à l'école pour tenter de nous faire entendre raison, et puis un gros coup encore parce qu'il a eu un épisode assez dur, qu'on a dû s'isoler des autres, et puis évidemment l'entrée au primaire, mais depuis, plus grand chose.... (je précise tout de même que par exemple, pour l'allaitement, peu de gens autour de nous savent combien de temps ils ont réellement tété...)
Et pour le deuxième, quasi aucune remarque pour l'allaitement, rien pour l'école, tout de même quelques remarques sur son "retard de langage", et puis aussi sur son côté bébé-accroché-à-sa-maman (mais aucun lien établi avec sa belle capacité à être très très indépendant sur d'autres trucs, bizarrement....). Enfin vraiment vraiment moins de pression, tellement moins de pression, ça fait tellement de bien!

Mais je crois que tu pointes une chose importante, plus tu seras au clair avec toi même, tes réactions, ce que tu tolères ou non, plus tu sauras te positionner de façon à ce qu'on ne t'embête pas: je ne pense pas qu'ils aient changé d'opinion autour de nous, par contre, ils n'osent plus autant nous donner leur avis.
Cibler où est situé le point où tu deviens agressive peut te permettre de poser une limite claire, une fin au dialogue, avant que ça n'arrive, mais également te permettre de comprendre pourquoi là tu deviens agressive, ce que ça te fait vraiment, et le travailler peut être, pas pour les autres, vraiment pour toi.
Parfois vieillir, apprendre (et ça, souvent grâce à nos enfants     ), c'est vraiment bien

FDV a écrit:

Mais je crois que tu pointes une chose importante, plus tu seras au clair avec toi même, tes réactions, ce que tu tolères ou non, plus tu sauras te positionner de façon à ce qu'on ne t'embête pas: je ne pense pas qu'ils aient changé d'opinion autour de nous, par contre, ils n'osent plus autant nous donner leur avis.
Cibler où est situé le point où tu deviens agressive peut te permettre de poser une limite claire, une fin au dialogue, avant que ça n'arrive, mais également te permettre de comprendre pourquoi là tu deviens agressive, ce que ça te fait vraiment, et le travailler peut être, pas pour les autres, vraiment pour toi.

Ah bah c'est ça que je voulais dire!
Sauf que je ne trouvais pas comment le dire en une seule fois avec autant de tact   

C'est ce que je me dis souvent, une fois que les choses sont posées avec le premier, pour les suivants ça doit être + simple.
J'ai la même approche : "je vois qu'on différent sur ce sujet et qu'on ne trouvera pas de point d'entente, je préfère qu'on n'en parle plus. ce qui est formidable c'est que ça ne nous empêche pas de bien nous entendre!"

Je comprends. Je crains aussi ces moments où les articles de "pro" me gonflent grave, et les personnes qui s'y réfèrent m'énervent...

Je cherche cette limite, ce pourquoi comme le dit si bien Fille du vent.

Je te souhaite de la trouver aussi je pense en effet qu'elle est importante.

Plein de câlins   

Citation :

Comment ça "par rapport aux enfants des autres"?

Par exemple quand je vois un petit se ramasser une raclée... j'ai du mal à me dire que c'est peut être juste une difficulté passagère pour les parents, qu'ils ne savent pas... bref ça me mets les nerfs en pelote. Mais je pense aussi que c'est dû à ces deux années à tout enfouir au fond de moi, à excuser tout le monde tout le temps. Si j'avais craqué ou au moins mis le holà quand c'était trop, aujourd'hui je serais plus en mesure d'être compréhensive.

Bon après hier et en faisant attention ça devrait aller !

Quand à la limite, savoir ce que je tolère ou non, huum, j'ai un souci : d'abord j'ai du mal à réagir "à chaud", paradoxalement, j'ai tendance à m'énerver après ! (j’avais rajouté un second souci, ma BM qui me fait découvrir à chaque visite de nouvelles limites, mais ça, je vais devoir continuer à serrer les dents !)

Je sais pourquoi ça me mets autant en colère, simplement parce que ça me renvoie à mon moi d'avant, ou même pour être plus précise, à mon moi que j'aurais pu être aujourd'hui... brrr ça me fait froid dans le dos ! C'est là que je suis totalement avec toi FDV

Citation :

Parfois vieillir, apprendre (et ça, souvent grâce à nos enfants ), c'est vraiment bien

Citation :

J'ai la même approche : "je vois qu'on différent sur ce sujet et qu'on ne trouvera pas de point d'entente, je préfère qu'on n'en parle plus. ce qui est formidable c'est que ça ne nous empêche pas de bien nous entendre

Rassurez-vous y'a quand même des gens avec qui j'arrive à m'entendre, malgré les divergences !   

Et d'accord aussi sur les lectures suite aux remarques des gens, j'ai beauucouup beaucoup lu (bon en même temps j'adore lire), tant et si bien que je pense qu'aujourd'hui, je suis allée plus loin sur certains sujets avec ces lectures que je ne serais allée autrement ! (Et alors vive le prochain bébé, parce que le premier c'était péridurale, bain et cie... vaccins aussi... et là huum je crois que je vais me marrer ! !!   )

Des câlins, des mercis à toutes !       

(bon je pense que je suis aussi tendue car admissible à mon concours (youppii) mais du coup beaucoup de boulot et du stress pour l'oral !)

Pour l'exemple précis des fessées et autres maltraitance, j'ai une réaction claire : si les gens sont chez moi, aucun enfant n'est maltraité, je suis chez moi et il y a des règles. çà fait autoritaire mais si les gens ne le souhaitent pas et bien la porte est ouverte. Je le dis évidemment avec les formes. Sachant aussi que mes amis les plus proches ne pratiquent pas ce genre de sévices.

Pour le reste, effctivement, se renseigner pour être plus sûr de soi car de toute façon face à de telles personnes, tu peux argumenter tout ce que tu veux avec textes officiels à l'appui, la mauvaise fois prend tellement le pas que tu n'en finiras pas. En revanche, çà te donnera la confiance pour dire ce qu'on dit les filles : nous avons des opinions différentes et si l'on veut passer un bon moment, mieux vaut changer de sujet et parler de ce qui nous rapproche.

Praline69 a écrit:

(bon je pense que je suis aussi tendue car admissible à mon concours (youppii) mais du coup beaucoup de boulot et du stress pour l'oral !)

Félicitations et plein de courage pour le boulot qui s'annonce  [/quote]

vanaila a écrit:

Praline69 a écrit:

(bon je pense que je suis aussi tendue car admissible à mon concours (youppii) mais du coup beaucoup de boulot et du stress pour l'oral !)

Félicitations et plein de courage pour le boulot qui s'annonce  

[/quote]


tout pareil!!   

Oh comme je la comprends ta colère, et comme ça doit te faire du bien d'avoir extériorisé un peu tout ça ! Tu sais, ici aussi, quand mon grand est né, je me sentais super fragile, vulnérable, je doutais, même si au fond je savais ce que je voulais pour mon petit ; mais comme tu le dis, c'est si difficile quand on vient d'accoucher, que tout est nouveau, forcément c'est dur d'affirmer ses convictions dans ces moments-là. Par rapport à l'allaitement long et aussi notre mode éducatif en général, il y a eu un clash avec une partie de ma famille, ça m'a fait très mal, et aujourd'hui encore (même si je pense que les personnes concernées imaginent que les choses sont réglées) il y a une fêlure, une méfiance de ma part... plus la confiance que j'avais avant en eux. Bref je m'égare. Mais tout ça pour dire que, ici aussi, ce que je vis, c'est qu'avec ma deuzième, je suis beaucoup plus sûre de moi, et en fait ça laisse nettement moins de place aux ramarques ; comme dit fille du vent, les gens autour de nous pensent toujours la même chose, mais ils n'osent plus, ou beaucoup moins, nous le faire savoir / nous dire ce qu'il faut faire. Alors je sais qu'ils n'en pensent pas moins, et ce n'est pas toujours évident à supporter de sentir le jugement derrière les sourires, mais après tout, crotte, on sait ce qu'on fait avec nos enfants, on assume, et surtout on sait que pour nous c'est le bon chemin. Et le peu de réflections que j'ai, à vrai dire, maintenant, je les envoie ballader avec des arguments auxquels les gens n'ont pas grand chose à répondre, car au-delà de mes mots, mon attitude est clairement : je sais ce que je fais, je sais que c'est la bonne solution pour nous / pour nos enfants. Mais c'est vrai que, parfois encore, ça m'agace d'entendre certaines choses, j'ai encore du travail pour me protéger de tout ça. Mais qu'est-ce qu'ils nous font avancer ces petits, ça, je suis bien d'accord !

Tout d'abord, merci! et oui, ça t"as fais du bien de verbaliser mais ça fait aussi du bien de te lire.
Concernant les gens que je connais, j'ai complètement (ou quasi) arrêter de me justifier, j'assume à fond avec un air convaincu et détacher (mm si au fond les remarques me blessent toujours) quand on me questionne , et je ne dis rien si pas de question.
Concernant les inconnus, j'essaie de me conditionner au max quand je sors dans les endroits ou les baffes tombent (grandes surfaces,, parcs...), désormais, je me répète "reste dans ta bulle, reste dans ta bulle, leur colère (pourrais-je dire connerie?) ne t"appartient pas" et pour moi, ça fonctionne plutôt pas mal

Alors là je suis obligé d'écrire un petit mot parce que ce post j'aurai pu l'écrire aussi et avec tout autant de rage!! qu'est ce que j'ai pu m'en prendre des remarques!!! aujourd'hui encore d'ailleurs mais à la longue j'ai fini par trouver un juste milieu entre rester poli et dire aux autres qu'on fait comme on l'entend et que si ils sont pas contents ben c'est pareil! surtout avec des gens proches, c'est parfois difficile! Et je comprend aussi ta frustration de ne rien dire quand il s'agit des enfants des autres! depuis que je suis maman et que j'ai découvert, me suis découverte maman nature je "milite" autour de moi, j'essaye d'apprendre un max à ceux que je connais qu'il y a d'autres façon de faire que de laisser pleurer (et tout ce qui va avec). C'est frustrant quand même parce que tu ne peux obliger personne à être convaincue. Par contre quand il s'agit de ma fille je suis intransigeante! J'ai décidé de lui apporter tout l'amour possible, de cododoter, d'allaiter tant que possible et autres et c'est tout, celui qui à un reproche à faire maintenant, il comprend vite son erreur!

Comme je te comprends (comme beaucoup d'entre nous malheureusement…), j'aurais aussi pu écrire la même chose.

Du courage