Education nationale ?

Coucou les filles,
Voilà depuis quelques temps me taraude l'idée de changer de vie : mon job me rend malheureuse aujourd'hui, alors qu'avant j'y passais facile 12h/jour mais depuis la naissance de mon pti bonhomme, tout m(y semble creux et faux... faire gagner 15 000 euros à mon chef ne me parle plus du tout...
Alors, mon projet de vie initial était l'enseignement (mais à la fac) et depuis que je me suis vraiment penchée sur l'éducation je me tate à passer le concours de prof des écoles, pour pouvoir faire quelque chose qui compte vraiment, gagner moins ne me fait pas peur, on s'en sortira, mais j'ai quand mˆeme peur d'ˆetre déçue, écrasée par un gros gros système et surtout au final de regretter ma vie d'aujourd'hui...
Certaines ont tout envoyé bouler après la naisance de leurs enfants ? Certaines sont ou ont été instit' ?

Bref j'ai besoin de témoignages, d'avis, d'idées, pour avancer dans mon cheminement !  

J'ai une amie qui était instit qui a tout envoyé bouler pour devenir ... tailleuse de pierre! Elle a prit une année pour passer le CAP et une autre année pour exercer, là elle a repris le travail d'instit en septembre pour être en congé maternité en octobre.
ça me semble assez souple comme système.

Par contre je pense qu'il ne faut pas t'attendre à être mutée pile poil dans ta ville au départ. J'ai pas mal de profs dans mon entourage et ils galèrent parce qu'ils ne bossent jamais là où ils voudraient.

Tu peux essayer de faire un stage non rémunéré histoire de te faire une idée...

Citation :

mais j'ai quand mˆeme peur d'ˆetre déçue, écrasée par un gros gros système

je passe mon tour pour te répondre, je risque de pas être objective: je viens de démissionner de l'Education Nationale après 13 ans de bons et loyaux services ^précisémment pour cela...

Une formation type Montessori, ou une école privée où tu aurais un peu plus de marge de manoeuvre??

J'ai une de mes copines qui est instit', en congé parental depuis qu'elle a commencé à avoir des enfants, et comme a priori la dernière devrait être la dernière elle redoute de devoir aller travailler. Elle ne se retrouve plus dans l'Education Nationale, dans les écoles publiques telles qu'elles sont. Devenir mère, expérimenter le maternage proximal, la pédagogie Montessori, et toutes les philosophies d'éducation alternatives ont eu raison de sa vocation première. Et elle est d'autant plus dégoûtée par l'école publique quand elle doit reprendre à la maisons tout ce que font ses deux aînés. A ce rythme-là autant faire l'école à la maison.

J'ai vu ce reportage sur arte qui dénonce entre autre le système des notes à l'école dès le plus jeune age : http://www.arte.tv/guide/fr/resultats-de-recherche?keyword=stress+%C3%A0+l%27%C3%A9cole

Après l'éducation nationale a besoin de profs ouverts et équilibrés pour faire évoluer les choses  si tu sens que ça peut te correspondre en rencontrant des profs pour avoir leurs avis etc, une réorientation quand on est motivé c'est possible heureusement !

Ma mère était instit.
C'était génial de la voir pendant les vacances et tout. C'est clair c'était trop bien.

Mais même elle ne s'y retrouvais pas avec l'éducation nationale, du coup elle innovait en classe pour faire un maximum de choses à sa façon.

Déjà elle ssayé de se faire muter dans les toutes petites écoles ou les classes sont mixtes (genre toutes les maternelles, et une ou deux classe pour le primaire) ça lui donnait plus de liberté pour laisser les enfants avancer à leur rythme.

Par contre le sujet m'intéresse beaucoup, comment faire pour aller travailler dans une école privée de type montessori ou autre?

Et je pense que plus il y a aura de profs ouverts comme dit tipull, mieux c'est.

c'est difficile de te conseiller...
je suis prof en collège, et ravie. même si je ne bosse pas où je voudrais ni avec qui je voudrais (c'est comme ça partout non?)

je pense que seule toi sais si ç peut te convenir.

discute beaucoup avant de te lancer, ça t'aiguillera

Juste pour te rassurer, moi aussi, j'ai tout envoyé boulet en revenant de mon congés mater pour la naissance de mon fils.
On habitait sur Paris depuis 3 ans, et quand j'ai repris après 6 mois passé avec mon bébé contre moi, je n'ai plus suporté les gens "cons", qui font n'importe quoi dans leur travail et méprisent les autres.
J'ai pété un plomb lors d'une réunion (j'ai dit au mec ses 4 vérités, sans crier, mais sur un ton cinglant, et sans aucun état d'ame).
Je n'en pouvais plus de cette vie, toukours stressée par les horraires, parce que déposer le matin mon fils à la crêche me faisait arriver tard au travail, et je partais tôt pour ne pas être en retard à la crêche.

Et là, j'ai trouvé un poste en interne dans la région toulousaine, et j'ai sauté sur l'occasion.
Mon mari a même réussi à se faire muter en même temps que moi.

Et pour les 1 an de mon fils, on a déménager sur Toulouse.
Ca m'a fait un bien fou.
C'est une nouvelle collègue qui nous a loué son appart et laissé la place de son fils chez la nounou.

Et là, je reviens de mon 2eme congés mater, et pareil, je n'arrive plus à me concentrer sur mon boulot, et pourtant, ça se passe bien mieux qu'à Paris.

Mais j'ai envie de faire quelque chose de plus proche des gens, de plus humain (même si l'humain est quand même très présent dans mon boulot).

Et j'ai plein de collègues qui m'ont raconté la même chose, une grande envie de changement après la naissance de leurs enfants.

Renseigne toi bien pour savoir un peu comment ça se passe auprès d'enseignants, et je suis d'accord avec petitpullmarien : l'éducation nationale a bien besoin d'enseigants qui font autre chose que d'appliquer les ordres.

Mekati a écrit:

Citation :

mais j'ai quand mˆeme peur d'ˆetre déçue, écrasée par un gros gros système

je passe mon tour pour te répondre, je risque de pas être objective: je viens de démissionner de l'Education Nationale après 13 ans de bons et loyaux services ^précisémment pour cela...

Une formation type Montessori, ou une école privée où tu aurais un peu plus de marge de manoeuvre??

Cela t'embˆeterait de me préciser un peu ce qui t'a fait craquer ?

nutella a écrit:

c'est difficile de te conseiller...
je suis prof en collège, et ravie. même si je ne bosse pas où je voudrais ni avec qui je voudrais (c'est comme ça partout non?)

je pense que seule toi sais si ç peut te convenir.

discute beaucoup avant de te lancer, ça t'aiguillera

Merci ! C'est bien pour cela que je viens vers vous, j'i surtout peur de ne pas pouvoir concilier mes convictions profondes et ce qui est imposé par l'académie, sans pour autant savoir ce qui est imposé... d'où mes interrogations !

Merci merci à toutes (je voulais faire une réponse perso à toutes mais je commence à tomber de sommeil ZZzzzzZ) c'est sr que cela me permettrait de voir plus mon fils, d'avoir un rythme différent, et surtout, je l'espère, d'etre motivée par le fait d'aller au boulot...  

HS

Vanaia a écrit:

Ma mère était instit.
C'était génial de la voir pendant les vacances et tout. C'est clair c'était trop bien.

Ma mère était prof...C'était l'enfer de l'avoir tout le temps sur le dos, surtout pendant les "vacances" (réveils à 8h, tâches ménagères, devoirs de vacances et à peine quelques heures pour jouer quand elle ne nous hurlait pas dessus) Faut dire qu'elle était assez froide et autoritaire et elle nous faisait corriger les devoirs de ses élèves alors qu'on était + jeunes qu'eux...

Fin du HS : je rentre dans l'éducation nationale pour un an dans pas longtemps, je te dirais ce que j'en pense.

Praline69 a écrit:

Mekati a écrit:

Citation :

mais j'ai quand mˆeme peur d'ˆetre déçue, écrasée par un gros gros système

je passe mon tour pour te répondre, je risque de pas être objective: je viens de démissionner de l'Education Nationale après 13 ans de bons et loyaux services ^précisémment pour cela...

Une formation type Montessori, ou une école privée où tu aurais un peu plus de marge de manoeuvre??

Cela t'embˆeterait de me préciser un peu ce qui t'a fait craquer ?

quelques extraits de ma lettre de démission:
(dsl, je suis fatiguée et très peu de temps en ce moment pour une réponse plus construite)

Le choix d'un métier dans l'enseignement m'a toujours semblé comme une évidence. Enfant, adolescente, j'aimais l'école. J'ai toujours aimé le contact avec les enfants, ressenti le plaisir de transmettre, et il semblait naturel pour tout le monde autour de moi que je me dirige vers l'enseignement. Du coup, j'ai suivi assez simplement cette voie qui semblait si bien me convenir, et j'y ai trouvé de grandes joies.

Mais aujourd'hui, je ne me sens plus à ma place dans l’Éducation Nationale.
Devenir mère a changé mon regard et ma disponibilité. Enseigner, pour moi, est plus qu'un métier : le soir, le WE, en vacances, tout est prétexte à penser, préparer des choses pour la classe. Au détriment de mes propres enfants qui se plaignent souvent d'être relégués au second plan de mon temps disponible, bien après mes élèves. Or je ne veux plus faire ce sacrifice.

J'aime monter des projets, motiver mes élèves par le jeu, la découverte, l'expérimentation, le contact avec la nature, les grandes causes humanitaires... Leur intérêt s'éveille, l'envie de travailler est là, la classe fourmille. Mais même si ces qualités sont mentionnées lorsque mon travail est évalué, cela ne fait pas le poids à côté de mots tels que « institution », « fiches de prep »,
« programmations », « emploi du temps »... et ma note pédagogique s'en ressent. Ce que j'estime être mes atouts pour faire ce métier n'est pas reconnu comme tel par ma hiérarchie, ou du moins ne suffit pas à faire de moi un "bon enseignant" tel que l'attend l’Éducation Nationale.

A côté de cela, lorsque je relis 13 ans de rapports d'inspection et autres bulletins de visite, je me retrouve confrontée chaque fois aux mêmes difficultés : « gestion de classe », « manque d'autorité »... sans avoir l'impression de m'être améliorée, ni d'avoir été aidée en ce sens, et je souffre de cette situation.

Instit depuis cinq ans, je cherche activement à me reconvertir...
Attention, il y a un ÉNORME fossé entre l'image qu'ln se fait de l'enseignement et la réalité. On est à des km de la série télé "l'instit". En pratique, tu passes beaucoup de temps à crier, à répéter les mêmes choses, a gérer les déchargements nerveux de gamins mal dans leur peau, à écouter des collègues se plaindre, à remplir de la paperasse, à essayer les critiques des parents, l'omnipotence de l'inspecteur...

Et de temps en temps tu trouves l'énergie de faire un projet qui te prendras le double de temps en préparation qu'en réalisation.
Je pense que c'est un métier de vocation, pas un métier qui fait rêver.

Rrro là c'est dur-dur ! Vanaila sur le site de steiner y'a des pistes, et je sais qu'il y a des formations montessori... j'essaye de regarder et vous dit

J'ai pas envie de changer de boulot pour me sentir encore + écrasée et avoir moins de temps pour mes enfants (mais qd même aujourd'hui je pars à 7h45 de la maison et j'y reviens à 18h45, sans compter les déplacements à l'autre bout de la France heureusement chef sympa qui a pris le relais de ce côté là par rapport à l'allaitement)... Mmmmh bon je vais discuter avec des profs, certaines sont prêtes à m'en causer en MP si elles préfèrent : le quotidien, les horaires, appliquer les principes d'éducation à un système déjà en place ?

Praline69 a écrit:

J'ai pas envie de changer de boulot pour me sentir encore + écrasée et avoir moins de temps pour mes enfants (mais qd même aujourd'hui je pars à 7h45 de la maison et j'y reviens à 18h45)...

Pour te donner une idée, mes horaires de l'année dernière:

je pars de la maison à 8h30 (lundi et jeudi) ou 7h30 (mardi et vendredi: jours d'aide personnalisée).
Je rentre à 18h45 (fin de l'école à 17h, puis étude jusqu'à 18h, puis 1/2h pour ranger ma classe)

Repas des mômes, le coucher est à 20h30, ils dorment vers 21h.
jusqu'à 22h c'est l'intendance familiale (vaisselle, lessive, rangement...), puis petite pause pour moi (tisane, chocolat...)
22h30 jusqu'à minuit au plus tôt, 2h au plus tard (après je ne suis plus étanche le lendemain) préparation de la journée suivante, corrections, mise en place de projets etc... pour l'école.

Le mercredi est blindé: j'ai 3 enfants et suis en milieu rural, donc je passe la journée à faire le taxi entre les différentes activités des uns et des autres, et les courses au passage. Retour maison vers 18h, et soirée identique au reste de la semaine (ah non, on a un peu plus de temps, alors c'est le jour du bain!)

Plus le WE où il faut idéalement réussir à caser 3 à 6h de boulot pour l'école, sans enfant dans les pattes si tu veux être efficace (ce qui pour moi qui suis maman solo se résume aux heures nocturnes).

Allez un petit bonus: une fois par trimestre, nuit blanche totale pour finir de remplir les bulletins d'évaluation que t'as pas trouvé le temps de faire avant et c'est le dernier jour tu dois absolument les rendre...

   

le tableau va peut-être te paraitre sombre, mais c'est ma réalité.

Alors après, je suis sans doute pas une pro de l'organisation, il faut aussi se dire que je suis seule avec trois enfants: ça ne me semblait pas si difficile lorsque je n'avais qu'un enfant, ou lorsque mon ex-conjoint partageait les tâches familiales...
Et puis à l'origine, j'avais choisi ce métier par vocation, donc j'étais perpétuellement en recherche pour m'améliorer, me renouveler: pas 2 ans de suite la même chose avec moi!

En conclusion: c'est un très beau métier, mais à mon sens, plus qu'une vocation, c'est un sacerdoce! Et le carcan actuel de l'Education Nationale alourdit encore plus les choses.

Ah, et j'oubliais la paye, faut être réaliste là dessus aussi: au bout de 13 ans d'ancienneté, mon salaire net est à 1930€.

Bonjour Praline,
Je viens te donner mon expérience, peut-être différente de celle des autres.
Tout d'abord, je ne suis pas prof des écoles mais de collège. J'enseigne l'espagnol. Autre chose, je suis dans le privé, peut-être que ça change la donne également...
Et j'adore mon métier!  
Les côtés "difficiles" du métier:
- c'est du sport (gérer 30 gamins n'étant pas de tout repos) et ça demande de l'énergie. pas le droit d'avoir une baisse de régime.
- c'est du temps (de préparation, de correction, de rencontre avec les parents, de réunions (parfois inintéressantes), de gestion administrative...)
- c'est de l'investissement: on travaille dans l'humain donc si quelque chose se passe mal avec un jeune, ça accapare une partie de ton cerveau et de ton coeur.
Du coup, comme le disait Mekati, malgré ce qu'on croit, le prof ne travaille pas 18 ou 21h par semaine et les soirées peuvent parfois se terminer tard. Mais je crois qu'avec une bonne organisation, les choses peuvent être améliorées. Par exemple, je prépare toutes mes séquences pendant les vacances pour la période qui suit. Toutes les siestes y passent (par exemple aux vacances de la Toussaint) mais ensuite, je n'ai que le "reste" à gérer en temps scolaire jusqu'aux vacances de Noël (et c'est largement suffisant!).
- des collègues, des parents parfois pas cool...
- les copies  

Les plus:
J'adore mon métier!
J'adore voir les élèves progresser, reprendre confiance en eux pour certains. J'adore quand on peut faire des activités sympas et ludiques (en langues, ça s'y prête bien...) et que du coup, ça leur plaît d'apprendre. J'adore les retrouver plusieurs fois dans la semaine. J'adore partir en voyage ou en sortie avec eux pour qu'on se découvre "autrement". J'adore mettre de bonnes notes...

Alors oui, comme tous les métiers, ce n'est pas rose tous les jours (d'autant plus que c'est un métier bien mal reconnu parfois mais c'est un autre débat) mais il l'apporte beaucoup de satisfactions.
Et même si ça a été difficile de reprendre après le congé mat de mon fils, je suis toujours heureuse et épanouie dans ce que je fais.
Et quel bonheur d'être avec lui les mercredis et vacances!

Après, je vois ce que tu mentionnes concernant les horaires, je ne suis pas sure que ce sera "mieux" une fois reconvertie car il faudra compter le temps de travail à la maison. Et travailler avec un petit bout à proximité...c'est chaud patate! Mais je crois que la motivation joue beaucoup.

C'est fou ce que je te comprends Praline. Je suis en ce moment en train de me demander comment devenir prof/instit dans une école alternative type montessori ou steiner. Si tu as des infos, je suis preneuse d'ailleurs.

Sinon ma mère est instit en maternelle et effectivement, c'est un engagement à temps plus que plein. C'était vraiement super de la voir et de l'avoir avec nous pour la sortie de l'école et les vacances mais elle était et est toujours débordée, même après 30 ans d'enseignement. Elle n'aime pas faire la même chose deux années de suite et essaie de "personnaliser" les activités. Donc elle passe beaucoup de temps à préparer sa classe et à concevoir les exercices d'évaluation et à remplir les carnets d'évaluation. D'ailleurs je crois qu'elle est devenue allergique aux mot évaluation  

Bon là je suis au boulot donc je te ferais une réponse plus longue plus tard.

Salut

Et bien comme je te comprends !!!!!! Je suis quelqu'un de passionée et quand je bossais mon travail était toute ma vie, j'aimais rendre du travail soignée, en heure, mieux que ce qu'on me demandais, mais en retour je ne voyais aucun retour au moins le respect pour mon travail soigneux....jai eu mes deux enfants et donc j'ai du carburé au travail encore plus, histoire de prouvée que les enfants n'étaient pas un frein a mon "précieux" boulot .........;tu parles....

J'ai revu mes priorités quand écroulé par la fatigue du boulot mes enfants étaient complétement négligés...et la jai fait "tilt" mais quest ce que je fais la...cest quoi cette vie .. pourquoi je me tue au boulot pour des gens qui concrétement n'en ont rien a faire....! J'ai démissionée a la fin de l'année et au début je n'étais pas bien "et si j'avais tout faux" et si je vais regretté ? et financiérement comment on va gérer?.....ect ect

Puis ma solution a été de partir en Turquie ca été radicale du jour au lendemain on a pris nos bagages et on est partis au début on voulait s'installer 1 an mais on a pu resté que 6 mois. Mais ca nous a permit de nous retrouvé, de savoir ce qu'on voulait et de reprendre notre identité surtout ! le travail nous fait perdre notre identité on devient des robots ....

et petit a petit on a appris a etre des parents, cétait douloureux au début et puis on y a pris gout et on a commencé a leur faire un peu d'école, ect ect....

Et ujourdhui mon double statut de maman/maitresse me convient parfaitement, j'aime énormément faire l'école a mes enfants et je remercie le bon Dieu de m'avoir ouvert les yeux sur mon role de maman ! Pour rien au monde je changerais cela. On touche moins vue qu'un seul parent travail mais on est heureux et cest le plus important

donc moije te dis si tu es malheureuse au boulot soit change de boulot soit fait une pause...peut etre tu trouveras ton bonheur ailleurs... 

mais la vie est trop courte pour rester malheureuse !

Mekati merci de partager ce qui d'évidence est douloureux pour toi, j'espère que ta reconversion (vers quoi ?) te rendra heureuse ! Vision tout pareil...
Petitpull, kaalyspo et vanaila merci, si je me lance j'espère bien, dans mon grand optimisme, réussir à aider un peu à changer les choses, petit bout par petit bout, si on s'y met à plusieurs... c
Savasana tu vas occuper quel poste ?
Claire 25 Oershazz et Zeineb MERCI, ça me remonte un peu le moral !!

J'essaie de parler + long ce WE, des bises à toutes ! 

Praline69 a écrit:

Mekati merci de partager ce qui d'évidence est douloureux pour toi, j'espère que ta reconversion (vers quoi ?) te rendra heureuse !

Ce qui est douloureux, c'est cette impression de ne pas avancer, de ramer perpétuellement à contre-courant. Mais ça n'empêche pas que ces 13 années d'enseignement m'ont apportées de grands bonheurs. Juste, que ça ne suffit plus dans la balance...

Ma reconversion m'amène par ici, sur le chemin de l'accompagnement à la naissance, en tant que doula  

Merci pour tous vos post car je me pose pas mal de questions en ce moment. Non pas que mon métier ne m'intéresse plus au contraire mais l'ambiance de mon service est assez délétaire en ce moment et c'est vrai aussi que devenir mère a mis la focale sur des choses différentes. Mais vous lire me calme un peu quand même !

Comme promis, le lien des formations montessori !

http://www.formation-montessori.fr/index.php/2012-11-02-10-42-52/catalogue-des-formations

Bises et courage à toutes