Tentée, oui, très tentée.
Pour tous les arguments évoqués par ANA: j'aurais pu tous les redire
- Citation :
- Oui, tout d'abord pour respecter LES rythmes de mon fils: son rythme de vie et son rythme d'apprentissage.
Parce que je veux qu'il ait envie d'apprendre pour lui, et pas pour la carotte/le bâton.
Parce que plus j'en entends sur l'école, moins j'ai envie que mon fils soit obligé d'y aller.
Juste que je nuancerais un point: travaillanbt avec des enfants en difficultés, ben, je suis encore plus dégoûtée du système de l'EN. Trop svt confrontée soit à des instits qui "s'en tapent", sont maltraitantes (verbalement le plus svt), ou alors à des instits qui savent qu'elles n'appréhendent pas les choses ni de la bonne façon, ni dans le bon ordre, mais "c'est le programme et l'inspecteur ici refuse que je fasse autrement"
Je n'en pêux plus...
A côté de cela, je me forme à la pédagogie Montessori: je me retrouve à me prendre une grosse claque dans la figure quand, face à une notion que je connais, je me rends compte que je ne l'ai JAMAIS comprise, mais juste apprise par coeur et appliquée. Et quand en formation, je me retrouve à m'écrier, avec d'autres mamans, face à la beauté de cette pédagogie (tout se tient, tout az un sens, tout est en lien) "c'est ce que je veux pour mon fils", tel un cri du coeur, ben..................
J'étais tjs première ou deuxième de classe, j'aurais pu faire n'importe quel type d'études supérieures, mais je n'avais aucune estime de moi, dans ce système compétitif où j'ai toujours cru que les autres étaient mieux que moi (et d'ailleurs, me le disaient souvent). J'ai tjs dû travailler beazucoup, et les autres me disaient que j'étais nulle...
J'ai adoré l'école car j'aimais apprendre, mais je redoutais les récrés car j'ai vécu des choses très difficiles avec les autres, jusqu'à l'adolescence: acné, lunettes et appareils dentaires, ça n'aide pas...
Et pour mon fils, j'ai peur, oui, peur... : de le laisser dans un groupe de 30 gamins, avec une instit pas CNV, devant se débrouiller dans une véritable jungle. A vous l'écrire, les larmes montent. Qu'il se retrouve dans la cour de récré, perdu, et seul au milieu de tous ces enfants.
Je redoute de ne pas réussir à mettre en oeuvre l'IEF: ici, le prob est financier: c'est mon salaire qui fait vivre la maisonnée, mon mari n'a qu'un tout petit temps partiel.
Mais on réfléchit, et on espère trouver des solutions. L'idée d'un regroupement de plusieurs familles, avec mise en commun des compétences, des savoirs, du matériel, ... est pour moi, la plus proche de nos fonctionnements respectifs. Mais............. je rêve trop?
Bon, j'ai envie de pleurer, là... Je vais me coucher