Bébé Nature, la naissance respectée
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 Sa naissance racontée à ma fille...

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jess40
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jess40


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MessageSujet: Sa naissance racontée à ma fille...   Sa naissance racontée à ma fille... EmptyLun 19 Déc 2011 - 16:34

7 octobre 2011, 12h00

On rentre de faire les grosses courses du mois, je me sens fatiguée, on a enchainé pas mal de kilomètres depuis le début de la semaine et j’ai l’impression que je vais éclater. Ma vessie doit être vidée toutes les demi-heures car tu prends toute la place, je suis ronde comme une barrique mais qu’est-ce que je suis heureuse, c’est euphorisant de savoir que le moment que j’attends depuis huit mois va enfin arriver bientôt, je vais te mettre au monde.
Papa me dis que je pourrais très bien accoucher aujourd’hui et je lui rétorque que non, il te reste dix-neuf jours à rester au chaud et je compte bien t’y laisser bien peinarde. A treize heure je reçois un sms de Muriel (notre sage-femme) : « petit imprévu familial je ne serai pas disponible le 14 ! », et moi qui me dis mais pourquoi ils m’embêtent tous aujourd’hui, je dois accoucher le 26 et pas avant !!

Après manger je me mets à cuisiner, toute l’après-midi je fais des petits plats que je mets au congélateur histoire que papa n’ait pas besoin de trop cuisiner quand je serais alitée avec mon petit ange.
J’ai mal au ventre, il est tout dur, je respire profondément comme Muriel me l’a enseigné et comme je n’arrive plus à soulager mon dos je passe de plus en plus de temps assise sur mon ballon à faire des ronds pour assouplir mon bassin.
La journée me semble vraiment longue, on dine le soir, des moules frites ça je m’en rappelle encore ! Je me suis goinfrée et pourtant je n’avais pas si faim que ça mais c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à m’arrêter de manger. Par conséquent à 22h00 quand j’arrête l’ordi et que je vais me coucher j’ai un sacré mal de ventre, et d’estomac et des hauts-le cœur, mais je me dis bien fait pour toi tu n’avais qu’à pas tant manger !
Au bout d’une demi-heure j’ai trop mal au ventre je pars au toilettes. Je commence à me demander si j’ai mangé une moule pas fraîche ou si ton père m’a porté la poisse et je vais vraiment accoucher sous peu ! Mais non, je suis constipée, je n’ai des contractions que sur un côté du ventre et je n’ai pas de douleurs dans le dos. Je suis sûre que je suis en train de me prendre la tête pour rien.
Mine de rien je repars au lit mais rien n’y fait je ne tiens pas en place et je me sens toujours pas dans mon assiette, je n’arrive pas à fermer l’œil et en plus ton père ronfle (lui qui ne dors jamais !!! là il ne fait pas semblant !).

A 23h00, je me relève pour la énième fois, je vais au toilette, je me vide mais pas du tout comme me l’avait expliqué Muriel, je pars à la cuisine me soulager le dos sur mon ballon et faire des mots croisés histoire de ma changer les idées, je me dis que ça finira bien par passer ! Ca dure une demi-heure, j’ai l’impression que la nuit va être longue et pénible et j’en ai marre.
Je repars au salon, j’essaye de m’allonger et de me caler avec mon coussin, mais ce n’est pas mieux. J’ai l’impression que j’ai des contractions rapprochées, je contrôle avec mon portable, toutes les huit minutes. Je tente de me persuader que je me fais des films. Aucun signe dont m’a parlé Muriel ne se présente comme ça et je ne crois pas être prête à ce moment-là. Je n’ai pas envie de réveiller ton père, pour une fois qu’il dort si bien, et puis je ne vais pas appeler Muriel en pleine nuit, si c’est une fausse alerte je ne vais pas lui faire faire un aller-retour pour rien.
Pourtant je continue à respirer profondément et commence à me poser sérieusement des questions.

A une heure du matin j’ai de plus en plus de contractions et j’ai l’impression que c’est toutes les cinq minutes maintenant. Je fais des allers-retours jusqu’à la porte de la chambre histoire de vérifier que ton père ronfle encore, car sincèrement je commence à me sentir seule et j’aurais bien besoin de lui.
Je décide d’aller préparer du linge pour toi, au cas où, on ne sait jamais. Je tourne en rond et le temps semble s’éterniser. Je me pose de plus en plus de question car ça commence à ressembler de moins à moins à une indigestion ou une gastro. Pour être sûre de moi je décide d’aller prendre une douche, Muriel m’a dit que les contractions du vrai travail ne passent pas même sous l’effet de l’eau chaude. J’y reste plus de vingt minutes, verdict : je ne vais pas accoucher…. dans dix-huit jours mais bel et bien dans quelques heures j’en suis presque sûre.

Je me décide à aller réveiller ton père, il est presque trois heures du matin, il ne comprend pas, je lui dis que ça ne va pas trop fort mais je n’arrive pas à lui affirmer que l’accouchement est imminent, en plus je n’ai toujours pas perdues les eaux.
Il désespère de me voir lui dire quand j’ai des contractions pour chronométrer mais je n’arrive pas à caler ma respiration comme il faut et je n’arrive plus vraiment à récupérer entre deux, il n’y a plus que trois minutes. Je décide de prendre une des deux doses d’homéopathie et dis à ton père que j’attends encore une petite heure avant d’appeler Muriel. Je veux vraiment être sûre de moi et ne pas la sortir de son lit pour une fausse alerte.
En fait je crois que je me prépare psychologiquement.

Je repars à la douche, et te parle. Je prends une grande respiration, et puis t’annonce que je suis prête. Si tu veux vraiment arriver maintenant alors c’est bon, ta chambre est magnifique et papa l’a finie dans les moindres détails, moi j’ai cuisiné, je n’ai plus de rendez-vous pour les quinze jours à venir, et très franchement si tu ne veux pas rester dans mon ventre s’est que tu dois être prête à affronter le monde extérieur alors je t’annonce que je suis bien décidée à te faciliter au maximum ton travail.

J’enfile une chemise de nuit propre, dis à ton père qui s’est déjà fait un café (le premier d'une longue série) qu’il peut appeler Muriel, ce coup-ci je suis sûre de moi. J’essaye de m’installer sur le lit en entassant des coussins et respire en pensant à toi, à ta petite tête qui cherche le chemin. J’ai mal pour toi, je suis persuadée que tu dois avoir mal au crâne. Les contractions se passent, je ne trouve pas ça vraiment douloureux, juste fatigant si je ne suis pas bien concentrée et que je ne respire pas comme il faut. J’entends ton père dans la cuisine : « Muriel, c’est Jean-Phi, je crois que ça y est. Ok à tout à l’heure ». Il reste dans la cuisine, vient me voir de temps en temps mais réalise très vite que je suis de mauvais poil et qu’il vaut mieux me laisser seule.

C’est vrai, je suis sacrément désagréable alors qu’il essaie juste d’être gentil et de savoir s’il peut faire quelque chose pour moi mais il ne se rend pas compte que je ne sais même pas ce dont j’ai besoin moi-même et l’avouer serait trop déstabilisant.

Je sais une chose il faut respirer et pousser sur le périnée. Je t’imagine descendre un peu plus chaque fois et je prends confiance en moi.
Il est bientôt six heures, je commence à désespérer de voir Muriel arriver, elle me manque, j’ai besoin qu’elle me rassure et qu’elle me dise si je fais bien les choses. Je change de position et me cale le dos contre le mur du couloir en écartant les jambes et en pliant un peu les genoux, je me sens bien comme ça. Le froid du mur anesthésie un peu mon dos et je suis calée pour souffler.

Muriel finit par arriver aux alentours des six heures, elle ne s’est pas pressée pour un premier petit les mamans ont tendance à appeler très tôt. Elle me fait un gros bisou et se dépêche de m’examiner. Je vois sur son visage qu’elle ne s’attendait pas à trouver mon col comme ça mais elle ne me dit rien juste « continue comme ça mignonne c’est très bien ta fille est bientôt là ». Elle branche le monitoring et me fais écouter ton petit cœur, 165 battements par minute, quel doux bruit c’est génial. Je suis contente, on va bientôt se rencontrer, je redouble d’effort pour souffler et me concentrer. Ca me fait du bien de la savoir près de moi, elle part dans la cuisine avec papa et je l’entends lui dire que je suis dilatée à 5 et que ça ne durera plus très longtemps.

Je pars dans la chambre et les laisse rentrer le matériel. Je réclame papa très souvent pour qu’il me sert dans ses bras, les contractions sont tellement moins intenses quand je suis blottie contre lui. Muriel commence à être sacrément embêtée, on s’est rendu compte que je n’ai pas fait le dernier bilan sanguin, et il le faut pour savoir la vitesse de coagulation.
Je leur dit d’appeler l’infirmière, qu’elle viendra sans soucis, je sais qu’elle travaille le samedi. Muriel décide de me poser un cathéter histoire que l’infirmière ne me dérange pas avec une piqûre en plein travail suivant à l’heure où elle arrivera. Elle tremble beaucoup et je lui conseille d’arrêter le café, elle me pique le nerf, j’éclate de rire car mon index remue tout seul, elle est confuse et ça me fait rire de plus belle. Elle me refait un gros bisou et repart avec papa à l’atelier café clope !!

Vers sept heures et demie je lui demande de m’examiner à nouveau, j’ai l’impression que mon col ne se dilate plus. Verdict toujours dilaté à 5 mais ton petit cœur bat toujours pareil, tu n’es donc pas gênée et surtout tu ne souffres pas de manque d’oxygène. Muriel me demande de me mettre sur le lit, elle me cale et m’aide à passer les contractions en m’expliquant où tu en es et ce qu’il va se passer.

Le travail s’accélère, je te sens descendre de plus en plus, le moment désagréable arrive, tu t’engages dans le bassin. Ca pousse très fort vers l’anus, j’ai l’impression que tu vas sortir par là, Muriel m’appuie des gants qu’elle trempe dans l’eau chaude ça atténue vraiment beaucoup cette sensation désagréable et ça me fait beaucoup de bien. Je n’ai toujours pas mal, les contractions sont intenses, je pousse des cris graves dignes d’une lionne mais je ris entre les contractions et rassure papa en lui disant que je n’ai pas mal, crier me fait du bien et m’aide à respirer très longtemps et pousser un maximum.

Je pousse d’ailleurs tellement que je commence à avoir envie de vomir, papa va me chercher une bassine et adieu les moules frites, j’éclate de rire quand Muriel s’inquiète d’entendre papa vomir à son tour en vidant la bassine dans les toilettes. Mais il revient très vite reprend sa place près de moi, me sert la main et me tient la jambe.

Tu montes et tu descends de plus en plus bas mais tu n’arrives pas à t’enclencher dans mon bassin pourtant dieu sait que je pousse de toutes mes forces pour t’aider mais ça ne marche pas.
Et puis soudain, quelque chose de chaud coule entre mes jambes, la poche des eaux s’est rompue, c’est un véritable soulagement, comme un poids en moins et franchement cette chaleur est vraiment agréable. Je sens qu’on y est presque et franchement je l’espère même si je ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas.

Je dis à Muriel que je fatigue, et que cette position ne me plait plus. Elle m’installe sur la petite chaise d’accouchement et là je me sens vraiment mieux. Papa est assis dans mon dos, je prends appui sur ses jambes et je peux pousser à nouveau beaucoup mieux, je crie ton nom et te conjure de faire un tout petit effort de plus pour t’enclencher pour de bon.

Muriel pose le monitoring et vérifie ton cœur, toujours 165 je regarde toutes les deux minutes j’ai tellement peur que tu souffres. Muriel m’annonce « encore trois contractions ma belle et si Zoé n’est pas enclenchée on part à Orthez pour qu’ils t’aident avec une ventouse»

Mon dieu quelle horreur je crois que je serais capable d’éclater en sanglots si je n’étais pas aussi fatiguée. Je lui dis que non, on va y arriver, je pousse à me déchirer tout le corps mais ça ne marche pas.
Je regarde Muriel droit dans les yeux et la supplie de nous aider, d’y mettre les doigts et même les mains s’il le faut de me faire mal je m’en fous mais je ne veux pas aller à Orthez, je veux que tu arrives chez nous, on a déjà fait le plus gros du travail on ne va pas tout gâcher maintenant.

Je vois des larmes dans les yeux de Muriel, elle a des scrupules à mettre les doigts pour écarter les parois de mon vagin mais je lui dis que ça me fait du bien, ça m’aide et ça ne fait pas mal. Plus que deux contractions et enfin tu t’enclenches pour de bon, ton petit cœur est toujours à 165 et je reprends une grande bouffée d’oxygène, on va rester chez nous ma fille !

Du coup il ne me faudra pousser que trois fois et tu seras là. A la deuxième poussée, tu atteins le grand couronnement et je pousse un cri aigu comme un chat, j’ai mal, ma peau s’étire, ça ne dure que trente seconde mais c’est fulgurant, Muriel me dit que ta tête est là, je tends la main et sens ton petit crâne dans la paume de ma main, la douleur s’efface aussitôt je pousse une dernière fois et je sens ton corps tout entier glisser comme un petit ver de terre et sortir de mon corps. Je te tire dessus je veux te prendre vite vite, c’est une véritable frénésie, je ne me contrôle plus, je répète des « ma fille, ma petite fille » les uns après les autres, Muriel se débat avec mes bras et mes jambes en plein milieu pour te libérer, elle comprend pourquoi tu n’arrivais pas à t’enclencher, ton cordon était coincé sous ton bras et te tirait vers le haut à chaque fois.

Ta peau touche enfin la mienne, quel bonheur inouï, tu es toute chaude, toute rose, toute magnifique. Plus rien n’existe autour de moi, je te regarde, t’embrasse te sers très fort contre moi, tu es là et cet instant est magique. Il est 9h50 on est le huit octobre et je suis devenue maman, ta maman mon petit cœur.

Muriel me demande de pousser et le placenta se décolle tout seul en un coup sans que tu ais eu besoin de téter. Elle s’inquiète pourtant et veut à tout prix que je m’allonge sur le lit, il parait que je saigne mais je m’en fous je suis dans ma bulle, je lui réponds que non je suis bien comme ça, la remercie de m’avoir assistée et elle dépose un énorme baiser dans le creux de mon cou.

L’infirmière arrive juste à ce moment-là, papa va lui ouvrir, Muriel tente de ramasser le sang étalé partout par terre, et moi je ris et je souris je n’arrive plus à faire éclater mon bonheur.
Quand l’infirmière rentre dans la chambre elle est transfigurée, je la salue et lui tends mon bras, elle parait être sur une autre planète, elle se rend compte que le petit bout que je tiens dans mes bras tout contre mon cœur et que je tente désespérément de mettre au sein n’a pas encore une heure de vie. Je pense qu’elle se rappellera de ce moment toute sa vie, c’était le premier accouchement à domicile qu’elle voyait. Elle me raconte qu’elle est maman de deux enfants et qu’elle n’aurait jamais pu le faire, trop peur de la douleur, je lui rétorque que je ne comprends pas de quoi elle parle car je n’ai pas eu mal.

Ensuite, j’ai passé deux heures à te gaver de mon colostrum, je ne voulais pas que tu en perdes une goutte et puis s’est tellement bon de te sentir téter, ton petit corps est tout chaud, tu ouvres déjà les yeux, ta respiration est douce et légère. Papa m’a l’air ravie mais j’avoue que je ne me rappelle pas vraiment m’en être préoccupée, je sais qu’il est parti prévenir tout le monde. Je l’entends parler au téléphone, Muriel me recouds, elle est blasée, elle pensait que je serais déchirée de partout, et bien non, elle me fait un petit point sur les lèvres « pour le fun comme elle dit » et un peu de surjet à l’intérieur mais je ne suis vraiment pas abimée.

Je suis tellement heureuse que tu n’es pas été tripotée par plein de monde, que tu ne sois pas arrivée dans une salle froide et éclairée par des néons, que personne ne t’ais enlevée de dessus ma peau. Je t’aime ma fille et je suis très fière de l’effort immense que nous avons fourni. On est déjà une belle équipe et c’est le début d’une grande histoire d’amour.

Papa s’est glissé dans le lit avec nous, et je t’ai laissé dans ses bras pour aller à la douche. Je suis si heureuse et la fatigue s’est envolée. Je repars me blottir contre toi, tu es magnifique avec ton petit bonnet et ta couche. 3,030kg et 48,5 cm. Muriel t’examine et te remet très vite sur ma peau. Tu vas y rester trois jours, puis il va falloir que je me résigne à t’habiller car papa se sent très seul.


Dernière édition par jess40 le Mar 3 Juil 2012 - 8:13, édité 1 fois
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taromit
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MessageSujet: Re: Sa naissance racontée à ma fille...   Sa naissance racontée à ma fille... EmptyLun 19 Déc 2011 - 23:35

Merci aav chaque fois que je lis un récit d‘aad j‘ai les larmes aux yeux (je radote mais aad impossible car pas de sf ici, mais j‘arrive pas à en faire le deuil...).
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Mamananis
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Mamananis


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MessageSujet: Re: Sa naissance racontée à ma fille...   Sa naissance racontée à ma fille... EmptyMar 20 Déc 2011 - 21:48

Magnifique ! Félicitation et bienvenue à ta fille Smile
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faco
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faco


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MessageSujet: Re: Sa naissance racontée à ma fille...   Sa naissance racontée à ma fille... EmptyMer 21 Déc 2011 - 13:06

Merci c'est une magnifique naissance !

Comme Taromit, pas d'aad possible par chez moi...

Bienvenue à ta puce aav
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MessageSujet: Re: Sa naissance racontée à ma fille...   Sa naissance racontée à ma fille... Empty

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