Comme je l'ai dit sur un autre post, je suis entrain de lire La méthode Montignac pour les Nuls.
Pour celles qui ne connaissent pas, Michel Montignac fait des recherches depuis 1980 sur l'influence de l'index glycémique des aliments sur la santé et le (sur)poids.
Ce n'est donc pas une méthode de "régime", mais plutôt une façon de choisir ses aliments.
J'avais parlé de l'extrait sur les laits infantiles, mais j'en mets d'abord un 1er, pour expliquer un peu ce qui suit dans le second
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L’insuline est le véritable facteur de la prise de poids :Des chercheurs ont fait l’expérience suivante :
Ils ont pris 50 rats de laboratoire ayant tous la même origine génétique et dont le poids était tout à fait normal.
Après les avoir séparés en 2 groupes, ils ont volontairement injecté une dose d’insuline aux rats du groupe 1, à la fin de chaque repas, créant ainsi un hyperinsulinisme artificiel.
Au bout de 3 semaines, tous les rats du groupe 1 étaient devenus obèses alors qu’ils avaient reçus la même nourriture que ceux du groupe 2.
3 semaines après l’interruption des injections d’insuline, les rats du groupe 1 avaient retrouvé un poids normal.
Cette expérience montre que l’insuline est le véritable facteur de la prise de poids. Par ailleurs, il faut savoir que l’un des symptômes du diabète juvénile ( diabète de type 1) , qui se traduit par l’incapacité du pancréas à sécreter de l’insuline, est un fort amaigrissement. En l’absence d’insuline, le stockage de l’énergie en graisses de réserve est impossible, et dans ce cas, le déstockage est même systématique »
(…)
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Le lait et les laitages sont responsables de l’obésité des enfants :Le lactosérum du lait est insulinogène. C’est donc un facteur de prise de poids.
Selon les travaux de Nuttal, lorsque les protéines du lait (lactosérum) sont associées à un glucide à Index Glycémique élevé, la réponse insulinique des 2 nutriments et supérieure à ce que serait la somme des réponses insuliniques de chacun, pris isolément.
C’est ainsi que l’on peut considérer que la consommation excessive de PLV est de nature à faire prendre du poids. Ce risque est encore plus probable lorsque les PLV en question sont accompagnées de glucides à Index Glycémique élevé, ce qui est le cas de tous les aliments industriels pour enfants.
Exemple : les laits 2ème âge courants du commerce contiennent environ, pour 100g : 12g de protéines et 13g de maltodextrine, dont l’IG est équivalent à celui du glucose.
Le mélange protéines de lait et glucide à IG élevé est d’ailleurs courant dans les « gadgets alimentaires » pour enfants qui vont de la biscuiterie aux friandises et barres lactées-sucrées-chocolatées de type K*nder »