Bonjour,
Je suis absolument désolée que vous ayez perçu mon message de cette manière et je m'excuse de vous avoir offensées.
Je viens donc vous expliquer mieux notre démarche et me présenter, sans pour autant attendre à tout prix de vous une réponse mais simplement parce que je n'ai pas envie que vous me preniez pour une personne irrespectueuse.
Je suis moi-même maman d'un petit garçon de 2 ans 1/2 (et enceinte de 4mois). Depuis ma grossesse, j'ai lu pas mal de livres qui ont à la fois conforté mon désir d'accompagner mon enfant dans la vie de manière "consciente" et non-violente et qui m'ont ouvert sur beaucoup de choses que je ne soupçonnais pas (HNI, langue des signes avec les bébés...). Depuis le début, j'en parle à mon ami et j'essaye d'appliqué les choses auxquelles je crois. C'est plus facile pour moi qui ai été écoutée enfant que pour lui, même s'il est ouvert. En ce moment, nous sommes par exemple confrontés aux colères et frustrations de notre fils, certainement accentuées par le fait que je sois enceinte.
Mes amies n'ont pour beaucoup pas encore d'enfant mais nous discutons régulièrement des cas de figures que je rencontre. Je vois bien que pour certaines, elles découvrent comme un autre monde quand je leur expose mes positions et découvertes (sur la fessée, les pleurs, ou encore pire l'HNI !).
Depuis ma grossesse (hapto, accouchement sans péri), j'ai eu le sentiment de faire partie d'un camp marginalisé.
Je suis graphiste indépendante. Même si j'ai souvent lu des discussions sur les forums, je n'y ai jamais participé, je ne sais expliquer pourquoi.
Mais j'ai une forte envie de participer à la diffusion de principes d'éducation un peu "alternatifs", notamment auprès de gens qui n'ont aucune idée que des façons de faire différentes existent. J'ai commencé de mon côté à réfléchir à différents supports, images, modes de diffusion mais je ne suis pas sûre de pouvoir gérer un tel projet seule.
J'ai pris contact avec Cécile, formatrice certifiée "Aware parenting". Nous nous sommes rencontrés, avons échangé sur notre expérience de mères et la possibilité d'une collaboration.
De son côté, elle avait l'envie d'un livre qui reprendrait des témoignages de parents et enfants ayant eu recours à des principes éducatifs tels que ceux de Solter, pour en donner une vision plus concrète et évaluer les répercussions à long terme. Sa fille de 10 ans remet par exemple parfois en cause sa façon de faire, puis finalement se dit que c'est plutôt bien...
Nous avons pensé que le récit sous forme de témoignages pourraient porter différemment le propos car il est plus facile de se projeter dans une expérience qu'à travers la théorie.
Voilà où nous en sommes, voilà pourquoi mon premier message, certainement trop abrupte.
Je vous présente encore mes excuses.
Sophie