Les gestes, massages, trucs qui vous ont soulagée le jour J

Je rejoins Clairevision, effectivement le jour J tout et n'importe quoi peut arriver et nous aider ou pas, mais aujourd'hui autant bien se renseigner et mettre toutes les infos et techniques de son côté. Histoire par exemple de savoir qu'il est possible de faire une partie du travail dans l'eau, ce serait dommage de passer à côté ou de pouvoir préparer son corps avec le yoga prénatal, etc.

Mais bon, j'ai eu tout un débat avec mon grand frère, toujours aussi moralisateur, qui me disait qu'il n'y a rien de plus naturel blablabla le corps de la femme est fait pour ça gnagnagna y'a pas besoin de courir après toutes ces préparations il m'énèèèrve

clairevision a écrit:

Je comprends ce que tu veux dire et je lisais justement quasi la même chose sur le "lacher prise" dans le livre Attendre bébé autrement.

Mais mon caractère est ainsi fait que j'ai besoin d'avoir l'impression d'avoir tout prévu, tout envisagé, pour pouvoir me détendre et me laisser aller.
Et puis, je connais mon compagnon, si je lui donne une petite liste d'astuces (serviettes chaudes, massages...) à essayer pendant la longue phase du travail, il se sentira utile et ça le rassurera aussi.

Je sais qu'il est impossible d'imaginer ce que sont les contractions, qu'il s'agit de douleurs particulières.
Ces douleurs ne me font pas peur, je les vois comme un défi, aussi comme une découverte de ce qu'il y a de plus animal en nous.
Je vois l'accouchement comme une course d'endurance, où c'est le mental qui compte surtout (et qui a une ligne d'arrivée avec trophée pour tout le monde ^^).

Mais une bonne préparation physique ne fait pas de mal : osthéo, assouplissements, travail des positions, du souffle...
D'où mon intérêt pour ce post mais plus encore sur la préparation du périnée.

Entièrement d'accord

Evidemment, tout cela fait partie aussi de la préparation, ne serait-ce que psychologiquement j'en suis convaincue.

Moi, mon mari n'a rien eu d'autre à faire que me tenir la main, je n'aurais pas supporté qu'il fasse quoique ce soit de plus, me parler ou me toucher. Il a été parfait en étant comme ça. J'avais peur qu'il soit frustré, mais ça été, il l'a bien vécu

zoétoune a écrit:

Si je peux me permettre clairevision (n'y voit surtout surtout pas une "leçon de morale" hein, mais plutôt un "ressenti de maman"), même si je trouve qu'il peut être bon de passer par ces recherches, qui, c'est vrai, peuvent aider le jour J (pourquoi s'en passer si ça peut aider!), je ne suis pas sure sure que ça permette forcément de "limiter la douleur".

Si je m'en tiens à mon expérience, ce qu'on appelle "douleur" de l'accouchement, ce n'est pas une douleur au sens où on l'entend quand on a une migraine ou un soin dentaire, c'est différent. C'est surtout une sensation très très très intense, une énergie si grande qu'elle peut effrayer, qu'on peut parfois avoir l'impression qu'elle "déborde le corps" (c'est souvent là qu'on se met à crier, on sait une fois qu'on y est passée que ce ne sont pas à proprement parler des cris de douleur). Ce qui aide vraiment à ce moment là, c'est surtout la totale confiance que l'on va avoir en son corps, en soi, la maitrise que l'on garde de soi en terme de "maintien" de cette confiance, et en même temps, un grand lâcher prise au niveau du mental.
Ça se passe beaucoup, beaucoup "dans la tête". Ou plutôt non, il faut éviter un maximum de "faire marcher la tête" et s'en remettre intégralement à l'instinct, lâcher prise, accepter de suivre le rythme du corps.

Et je crois que ce qui aide le mieux pour ça, c'est d'aborder très positivement l'accouchement et ce qui se vit, y compris physiquement, à ce moment là, pas "seulement" parce qu'on a peur de la péri (je dis pas que c'est le cas, hein, je rebondis juste sur cette phrase).

Vraiment, la douleur de l'accouchement (enfin je dirais plutôt, surtout, des derniers centimètres de dilatation, parce qu'après, c'est complètement autre chose), c'est de la douleur sans être de la douleur, c'est une expérience inédite au cours de laquelle on se rend compte que l'on peut considérablement aggraver ou alléger cette sensation selon que l'on arrive à rester zen ou pas. C'est surtout quand on se dit "là je vais avoir mal" à l'approche d'une contraction qu'on jongle +++. Et, à fortiori, encore plus si on se le dit déjà depuis 9 mois

Moi, j'ai trouvé que tous les "trucs" que j'avais compilé avant n'ont servi à rien, car ce n'était pas comme j'avais imaginé. Maintenant je dis pas, il y a biensur des cas où savoir certaines choses peut beaucoup aider!!! mais c'est surtout d'avoir un très fort désir d'accoucher sans péri, une vision positive de tout ça et de s'y préparer psychologiquement qui aide le jour J, je pense.

pour ton témoignage...

ne connaissant pas la douleur de l'accouchement je suis très friande d'échanges...
je crois aussi que c'est difficile de s'imagine une douleur qu'on ne connait pas... j'ai déjà demandé à plusieurs femmes si elles pouvaient comparer avec des douleurs névralgiques ou douleurs d'une occlusion intestinale... certaines qui ont connu accouchement et autres douleurs comparables en intensité si c possible de comparer... une m'a dit que c t pas plus fort que les douleurs fortes que j'avais pu connaître...

qui font déjà très mal... et que j'ai contrôlé notamment la névralgie qui a duré 3 mois !!! grâce à l'autohypnose que j'ai appris à pratiquer il y a déjà des années de ça

je crois aussi bcp au mental et aux représentations qu'on se fait de l'accouchement... pour moi aussi c'est a priori positif... c une douleur pour donner la vie... et ça change tout, la encore a priori... !!!

on verra, j'appréhende forcément malgré tout... mais se dire qu'il s'agit d'une douleur pas de maladie, donc d'une douleur naturelle, normale en somme, déjà ça inquiète moins !!!! c qu'un moment à passer...

le truc qui pourrait m'inquiéter c les éventuelles complications...

Je trouve que tu es "dans le juste". Question intensité de douleur, moi, par exemple, je préfère ces contractions à un soin dentaire sans anesthésie!!!

Je dirais que ce qui peut etre dur, c'est la peur que peut provoquer l'intensité de ce qu'est l'accouchement, c'est de perdre les pédales parce qu'à un moment donné on peut se dire "mais jusqu'où ça va aller?", "je ne vais pas tenir" etc... il faut vraiment restée centrée sur chaque contraction, etre centrée +++ sur l'instant présent, et ça va presque tout seul!!!!

coucou moi ce qui a été essentiel et déterminant c'est de positiver la venue de bébé, de positiver l'accouchement. d'être contente de voir une contraction arriver. une contraction, c'est un pas de plus vers bébé. une contraction, y a le bébé aussi qui la vit et qui la gère.
bref. accepter que les choses adviennent, en tenir compte et faire en fonction.
la où j'ai pas été très à l'aise avec ma décision, c'est quand j'ai été dilaté à 5. on m'a mis la pression : "alors, la péri ou pas ?. c'est maintenant ou jamais pour se décider".
moi je gérais tout très bien. mais j'ai eu la trouille de regretter cette péri. je ne me suis pas sentie soutenue. j'ai eu peur de tomber sur une équipe qui me dise "mais vous avez refusé qu'on vous soulage, alors assumer".

ici les massages du bas du dos pdt les contractions et des épaules et des cheveux...
ca m'a bien aidé...
sinon l'eau ... sans la baignoire j'aurai vraiment eu plus de mal à tenir

bah moi "le" truc qui m'aidait, quand j'etais a la maison c'etait de poser un pied sur un petit tabouret et me plier en deux pendant la contraction (pratique pour faire la vaisselle )

snon apres a la mater', a chaque contraction je me concentrais sur la respiration , et je me penchais en avant (j'etais semi assise, sanglee dans le monitoring)