Intervenir dans les disputes?

Le contexte: S (2 ans et demi) et A (4 ans)... nous font vivre un enfer tous les soirs et week-ends.

Seuls, ils sont cools, très gérables. Bon, pas parfait hein, mais des enfants "classiques".

Dès qu'ils sont ensemble, ça commence: ils ne peuvent pas s'empêcher de jouer ensemble, s'adorent, mais en même temps sont totalement incapables de jouer ensemble. Pourtant, ils n'ont qu'un an et demi de différence et ont commencé très tôt...

A. fait le chef: non c'est pas comme ça, vient ici, fait ça... Si ils font des jeux de rôle avec leurs personnages par exemple, peu importe ce que S. dit (et il commence tout juste ce genre de jeux), genre "maman fait dodo", il a droit à un "non, en fait, maman blablabla" et "non c'est pas comme ça" "non, écoute...".

Frustré, il finit à tous les coups par lui coller une baffe ou, dans les pires cas, par le mordre dans le dos. On explique, qu'on peut être fâché mais qu'on doit le dire, frapper dans les coussins, etc. il est d'accord mais dans l'action ça ne passe pas. Et dans un sens, personne n'arrive à lui reprocher, parce que nous aussi on aurait envie de l'envoyer promener (oui, bon, nous on a appris à ne pas se contenter de frapper quand ça va pas).

Ils jouent à s'asseoir l'un sur l'autre, à mettre l'autre au dodo, quitte à s'asseoir sur sa tête quand il ne veut plus... à tous les coups, ça finit par un des deux qui dit non, arrête, et m'appelle au secours parce qu'il a mal. Si je les sépare en disant "attention, elle/il a dit non, tu as bien entendu qu'il/elle avait mal, tu dois te retirer dans ces cas-là", trois secondes après ils recommencent.

Parfois, ça commence quand ils se lèvent et ça ne s'arrête que quand on dîne. On finit par ne plus en pouvoir. J'ai essayé de leur dire que s'ils ne pouvaient pas jouer calmement, en respectant l'autre, ils allaient jouer chacun de l'autre côté, mais alors je passe pour un vrai monstre... dès que je me retourne il y en a un qui fonce sur l'autre pour lui parler, lui prendre son jouet, etc.

J'ai essayé de laisser faire, en parlant "je vois des enfants qui s'énervent et qui perdent leurs moyens, etc." mais en ne les séparant pas, ben je ne suis pas sûre de ne pas finir avec des enfants borgnes...

Les séparer de pièce ce n'est pas possible, on a un rez-de-chaussée sans porte (sauf à la cuisine où je ne veux pas qu'ils jouent), les barrières "imaginaires" ne fonctionnent pas, ils sont dans la même chambre donc un au salon et un dans la chambre, c'est clairement en mettre un de côté...

Des pistes avant que je ne devienne complètement folle? On finit par détester les moments où on est ensemble avec mon homme parce que, à part des exceptions et les soirées, c'est des moments où ils sont là tous les deux...

J'ai essayé, dès le retour d'école, de me mettre d'un côté de la table avec ma fille pour une activité et que le papa se mettre de l'autre côté avec le petit pour faire autre chose, ben ils veulent ce que l'autre fait, ma fille lui dit "non tu dois faire comme ça", et hop c'est reparti... J'aimerais bien ne pas être forcée de passer tous mes moments isolée dans une pièce avec un des petits....

Bon, alors je ne vais malheureusement pas beaucoup t'aider, mais tu as tout mon soutien ! Nan, mais c'est marrant quand même, parce que j'ai lu le titre de ton sujet au moment précis où je venais pour la xième fois de dire à mon fils de parler à s soeur avec des mots, et pas avec des gestes brutaux, voire des coups. Ici, mon grand a 5 ans et ma puce a 18 mois, donc les âges ne sont pas les mêmes ; mais on a l'impression, avec mon mari, de passer notre temps, quand on est tous les quatre, à gérer les disputes, à expliquer que non, on ne frappe pas, autant pour l'un que pour l'autre hein, etc. Mon grand prend sans vergogne les objets des mains de sa soeur, assez brutalement, sans lui dire un mot, la tape quand elle prend un truc à lui que, évidemment, il voulait juste à ce moment-là ; et la puce, ben elle est jalouse et vient frapper son frère dès qu'il vient me faire un bisou ou un câlin, le frappe aussi quand il veut venir lui faire un câlin à elle d'ailleurs. Et quand elle le tape, ce qui arrive assez souvent, il se laisse faire et nous dit en pleurant qu'elle le tape ; ben oui, mais là, il a cinq ans, il peut lui dire tout seul qu'elle n'a pas le droit, qu'il n'est pas d'accord ; alors bien sûr, on leur dit et redit bien, à chacun qu'on n'est pas d'accord pour qu'ils se frappent, qu'on peut aller taper sur le canap ou sur des coussins si on n'est pas content, etc etc. Mais bon, je suis partie loin là lol, et la situation est quand même différente, et ma puce ne parle pas encore, ce qui change aussi la donne. Mais voilà, je suis un peu dans le même genre de questionnements que toi en ce moment. Bon, ça te fait une belle jambe là lol ! Alors sinon, quand même, ce qu'on fait, pour notre grand, c'est qu'on l'appelle, on lui demande de venir en face de sa soeur (quand il l'a tapée our lui a pris un jouet par exemple), et on lui demande de parler à V, de lui expliquer les choses, calmement ; enfin quand c'est possible / quand on y arrive. Mais bon, pour l'instant, ça ne porte pas encore ses fruits. On verra avec plus de recul ce que ça donnera. Mais on essaie de privilégier le dialogue, même si la puce ne parle pas encore, on fait un peu comme on peut avec les moyens qu'on a / qu'ils ont. Voilà voilà ma belle, et je vous souhaite bon courage, parce que c'est vraiment éprouvant d'avoir à gérer en permanence ce genre de situations. Bisoux,

nous, à la maison, ça dépend de la situation mais si on voit que ça ne se gère pas et qu'ils partent dans les coups on intervient en expliquant comment arrêter une telle situation qui ne mène à rien. si vraiment c'est violent, on les sépare et on leur demande de jouer chacun dans son coin le temps que ça redescende un peu.
Les miens sont plus âgés, donc j'ai cerné les situations à problèmes, les oments où je sais que d'office ça va mal se mettre. donc j'anticipe si j'y arrive.

Les amener à parler on le fait: quand ils viennent pleurer "maman, il/elle fait ça..." je dis "dis lui à lui/elle, explique-lui" et je l'accompagne, en général ça donne "je ne veux pas que tu me frappes" "d'accord", et c'est bon pour trois secondes...

Les séparer ça ne marche pas, ils ne veulent pas... et comme ils sont petits je ne peux pas en envoyer un dans une pièce où je ne suis pas...

Lily : j'aurais pu écrire exactement le même post, j'ai d'ailleurs déjà évoqué ce souci précédemment.
Je me suis posée la même question pas plus tard qu'hier soir : j'interviens ou pas ? J'étais en train de leur préparer à manger et j'entends Nino pleurer et Loup rappliquer illico : maman, Nino s'est fait mal tout seul ! çà c'est sa nouvelle expression : "tout seul "!! ben tiens ! Et donc hier soir, je leur ai expliqué que là je LEUR faisait à manger (soi-dit en passant une crêpe salée avec œuf et fromage râpé, ils étaient super contents au début) et que donc s'ils voulaient leur crêpe, il fallait qu'ils se débrouillent pour régler leurs problèmes. J'avoue ne pas trop savoir ce qui s'est passé ensuite mais çà s'est calmé.
Dans la journée, Loup avait été particulièrement désagréable, on était chez des amis et çà a été la guerre avec leur fille et Nino. Je ne sais pas combien de fois je leur ai demandé de venir s'excuser, qu'on ne tapait pas, que la violence n'apportait rien de bon et ne résolvait rien. J'ai fait la Kofi Anan toute la journée, c'est saoûlant, lassant, pénible et on ne profite de rien.

Voilà je ne t'apporte guère de solutions, on va tenter de les trouver ensemble ? ....

Oui cherchons ensemble!

Dans un sens j'ai de la chance, parce que quand il y a quelqu'un ils ne montent pas dans les tours, ça reste très calme.

Je pense qu'il y a un côté, pour ma fille, où elle passe la journée à se tenir bien à l'école et où quand elle rentre elle voudrait pouvoir accéder à tout dès qu'elle veut sans devoir encore négocier avec quelqu'un. Et pour mon fils, ben le partage n'est pas encore évident et il a tous les jouets pour lui toute la journée donc il ne comprend pas que le soir elle débarque et rafle tout ^^

Là on a une semaine de vacances et bizarrement ils jouent beaucoup chacun de leur côté... et moi, je fais "l'arbre à bébés": régulièrement ils me grimpent dessus, chacun d'un côté pour venir se coller à moi ^^ Du coup je me dis qu'il doit vraiment y avoir un aspect "je veux de l'attention". Là avec les vacances et une maman baleine et malade ils profitent à fond: on regarde Winnie l'ourson dans mon lit, dès qu'il y a un rayon de soleil on s'emballe et on va se charger en chaleur et puis hop retour maison... ^^

Pour mon grand, j'ai un peu la même interprétation que toi pour l'école. Lui aussi est apparemment super "sage" (aime pô trop ce terme ...) à l'école et du coup, il ne veut plus aucune contrainte à la maison.
Pour le petit, apparemment il marche sur les traces de son frère chez la nounou et fait "le chef" avec son copain un peu plus jeune que lui.

Ce qui est clair aussi, c'est que quand on joue avec eux, il n'y a pas de soucis. Mon grand est même très attentif à son petit frère mais sans se forcer car je suis là. Non je pense aussi que comme il a son compte d'attention de ma part, la jalousie s'estompe.

Lilybug : C'est curieux : en lisant ton post, comme Marilyne, j'avais aussi l'impression d'être à la maison ! Comme quoi, il est possible d'avoir des ressentis identiques dans certaines situations entre femme et homme, tout n'est pas perdu !  
Petite précision concernant la façon dont j'essaye de gérer (ou pas) les situations de  crise et d'y arriver (ou pas).
Mes réactions sont très variables selon le contexte et l'humeur du jour, mais je ressens toujours une profonde injustice dans le comportement de l’aîné face à son petit frère par rapport à mon vécu de frère cadet. Alors, j'ai tendance toujours à prendre la défense du petit contre celle du grand (la plupart du temps justifié). Bon, ça plaît franchement pas cette réaction par défaut mais j'ai l'impression de me retrouver 35 ans en arrière et d'essayer de faire que ce que j'ai vécu en tant que deuxième n'arrive pas à mon dernier gnome.
Bon là, je sens que je suis en train de commencer une grosse digression qui va m'emmener par delà les frontières du subconscient donc je vais créer un post là-dessus plutôt que de pourrir celui-là   .
Je développerai ça prochainement.

Nan mais je suis complètement d'accord avec toi! J'ai été la cadette qui devait suivre la grande au doigt et à l'oeil, et quand je vois ma fille donner des ordres à son petit frère et le mener à la baguette, je voudrais pouvoir me poser en sauveuse pour lui épargner ça...

Pour le moment j'essaye de me dire qu'ils sont quand même à un âge où c'est normal MAIS que ça doit passer. Forcément, la même situation quand ils seront ados ne sera plus du tout explicable. Mais là bon c'est le début de l'école pour la grande, elle voit tout le monde suivre ce que fait la maîtresse, ça doit être tentant de tester si elle peut avoir cet impact là sur quelqu'un d'autre!

Enfin bon, là ça se finit souvent en "toi, tu arrêtes de lui dire quoi faire et de le tirer par les vêtements, il a le droit de décider du jeu aussi! Et toi, tu arrêtes de lui prendre des mains, tu demandes gentiment!". Mais comme toi, le comportement de la grande me ramène vachement en arrière et j'ai du mal à rester logique dans mes réactions...

Oui ! je propose de fonder le CCB (Club des Cadets Brimés)

Je sais qu'ils sont petits, que je ne peux pas attendre qu'ils réagissent en adultes responsables à bientôt 3 et 5 ans ! J'ai lu un peu Filiozat mais bon, quand c'est le dawa à la maison, l'Isabelle, je la zappe en force, elle disparaît, pfuittt, a p'us .
Parfois (souvent ?) mes réponses sont carrément à côté de la plaque : l'humour à plus d'un degré, l'ironie, le cynisme, ça ne fonctionne pas bien avec eux.

Cas pratique
MA journée de m**** à moi, c'était samedi après-midi. Je les ai eu dans la maison à cause d'une météo, disons, un brin humide, voire liquide. Donc, ça, ça augure des gamins intenables en fin de journée (pour Nino, plus de sieste depuis longtemps), j'en rêve d'avance !
Ça a été crescendo jusqu'au dîner. J'ai l'impression qu'il n'a pas eu eu 5 minutes de trêve entre les chamailleries, les coups, les pleurs.
J'ai pas eu trop le temps d'être avec eux : je faisais plein de trucs en urgence (ménage, lessive, bouffe, rangement, négociation pour ranger des jouets avant d'en sortir d'autres, finir le puzzle du grand pendant que le petit mange une poire tout seul en l'épluchant avec un couteau à pain, du coup, re-ménage de salle à manger pleine de morceaux de poire, nettoyage des mains et de la bouille du petit, jeu de piste des endroits où il avait pu posé ses mains sucrées et nettoyage, la routine habituelle quoi !) Et, oui, n'en déplaise à certains, moi homme, je peux aussi faire plusieurs choses à la fois !     .
Quand Marilyne est revenue en fin d'après-midi, moi, j'étais bien énervé de mon après-midi. Je finis par presque faire cramer le repas du soir (on a un four plus que capricieux, pyromane à ses heures même sur un petit thermostat, fumée noire dans la cuisine et odeur de sauce tomate brûlée dans une partie de la maison).
Arrive enfin, le moment du repas, et là paf, d'un coup, une attaque directe de mon Loup (attaque dont il a le secret) : une réflexion sur ma pizza faite maison (attention, pas juste mise au four par moi, non je fais la pâte, le coulis, et tout et tout !). Et ben là, c'étaient les petites feuilles de thym, vous savez, ces tout petits trucs juste pas enlevables qui n'allaient pas ! trop gros ou pas dans le bon sens, je ne sais plus...).
Je ne sais plus non plus ce que je lui ai dit, mais un truc pas aimable, à base de 5e degré d'humour noir cynique et ironique qu'il ne pouvait pas comprendre évidement !
Là, Marilyne a eu la sagesse de me dire de sortir crier un bon coup dehors et de revenir quand je serai calmé. D'habitude, je persiste dans ma conn*rie et tout le monde en profite, mais là, J'y suis allé. Bon, j'ai pas fait que crié : J'ai été fendre du bois avec la cognée à 20h30, façon Charles Ingalls.                     .
Après m'être énervé sur plein de bouts de bois que j'ai réduit en allumettes, je suis rentré renfrogné mais calmé. Le repas s'est bien terminé, Nino a fait un grimace ou une réflexion qui m' fait rire et ça m'a fini de me détendre. Merci mon amour d'avoir géré la situation

Pffff... ils ont l'art de nous faire passer des journées pas possible... Hier moi, malade comme un chien, je me met en boule dans mon fauteuil (à MOI, ouioui, c'est mon relax à moi même si je le prête super souvent) et là ma grande qui se met à me secouer (avec la nausée génial...) "alleeeez je veux ton fauteuiiiiiiiil!" moi "non, je t'ai laissé dedans toute la journée, là j'ai envie de vomir, je ne me sens pas bien, j'ai besoin d'un endroit où on ne sait pas me déranger", elle me secoue de plus belle, me tirant, me poussant... "naaaaaaan je veuuuuux ton fauteuiiiiiiiil, pousse-toiiiiiiiiii!!!".

Ben gros ras-le-bol, j'avais pris sur moi toute la journée pour que eux soient bien, là je n'en pouvais plus, chaque remarque me filait un reflux acide, j'ai dit "ok, tu veux mon fauteuil? Ben je me casse!" et suis partie dans mon lit en les laissant au papa...

Je crois que le pire c'est que ça l'a pas marquée plus que ça... elle était contente d'avoir eu le relax...

Oui, on a ça aussi : l'absence chronique d'empathie, du moins en apparence. S'ils en ont, je ne la perçois clairement. Mais le résultat est le même pour celui qui n'est pas bien : c'est peut-être pas le bon terme qui me vient, mais comme l'impression d'être nié, ne pas exister, ne pas compter.

Bon, on doit se dire qu'ils sont encore petits. Il faudrait que je retourne à mon petit Filiozat illustré ce qu'elle en dit et à quel âge ça se met en place. Ça permettrait de relativiser un peu. Mais, quand on est pas bien, c'est tout sauf évident de pouvoir se remettre en cause.

Mon cher, ton post a eu le mérite de me faire rire (les feuilles de thym !!, je revois mon grand à ce moment là) !!! Je ne savais pas que tu étais parti fendre du bois !

Bon pis, heu, moi j'étais l'aînée et pourtant je prends souvent la défense du petit. MAis bon j'ai 7 ans de différence avec ma soeur, autant dire que la rivalité n'a jamais vraiment eu de prise car on n'avait tout simplement pas les mêmes centres d'intérêt.

J'ai les mêmes à la maison, avec 9 ans de plus, donc 14 et 12 ans ! Deux garçons. Dernièrement ça a donné
- R autorise N a toucher à l'ordinateur
- R se ravise en disant qu'il faut mon autorisation
- N se fâche et insulte R
- N fait demi-tour pour exploser dans sa chambre
- R ne veut pas laisser passer les insultes et attrape N par là où il peut, le cou en l'occurrence
- N se débat (ah bon ?)
- R serre pour que N se calme...

et je retrouve N en train de pleurer dans sa chambre.

En fait en analysant un peu ce qui se passe maintenant qu'ils sont plus grands, R agit avec son petit frère de la même façon que son papa fait avec eux, c'est à dire vouloir tout contrôler, tout reprendre, ne rien laisser passer. En plus N est à fleur de peau en ce moment, donc il réagit au quart de tour.

Plus petit on a dû leur interdire d'être dans la même pièce (quand ils se tapaient dessus à coup d'aspirateur !). Juste un jour ou deux histoire de leur redonner l'envie d'être ensemble. Je ne sais plus trop comment je faisais au quotidien, on oublie vite ces moments désagréables. Je me souviens des moments où ils ont fait les zouaves ensemble, les moments où ils se manquaient.

Maintenant ils sont plus grands donc j'utilise plus la discussion avec eux. Et puis on essaye de leur offrir des moments seuls : vacances séparés, activité juste avec un ou avec l'autre. Et quand je suis avec un, j'essaye de surtout écouter tout ce qu'il a à me dire sur l'autre, sans forcément prendre la défense de l'autre ou demander de changer d'attitude. J'écoute juste. Et même je renchéris "oui, moi aussi quand il fait ça ça m'énerve".

Enfin voilà, pas de réponse, mais de la compassion, parce que c'est pareil ici aussi !

Doudie : Plein de compassion aussi ! ça me rassure, je vois que ça ne dure pas ! Ce qui est terrible, c'est que j'étais comme ça avec mon frère ! Envie que ça se passe tranquillement, de ne pas reproduire le schéma mais ça semble vain ! Définitivement, je crois que des frères, c'est aussi fait pour se taper dessus ! Le plus gros travail à faire là-dessus, c'est sur moi et mes réactions, et là, y pas mal de trucs à débroussailler avant d'essayer d'y voir plus clair. Pour moi, ça passera par l'écrit. Je vous distillerai ça au fur et à mesure de mon cheminement intérieur, quand je l'aurai verbalisé.

Mond'dou a écrit:

Doudie : Plein de compassion aussi ! ça me rassure, je vois que ça ne dure pas ! .

Tu veux une lueur d'espoir ? J'ai arrêté de me battre avec mon frère quand il est parti de la maison. Depuis on s'entend très bien.

Citation :

Le plus gros travail à faire là-dessus, c'est sur moi et mes réactions, et là, y pas mal de trucs à débroussailler avant d'essayer d'y voir plus clair.

Ici des rendez-vous chez une psychologue pour l'un puis pour l'autre ont quand même bien aidé. Clairement quand ils sont moins à cran c'est quand même mieux. Mais bon, ils sont plus grands et ont des valises à traîner.