Naissance d'Isilde (trèèèèès long...bon courage ! )

J0
Toujours rien, je commence à désespérer et j'insulte mon corps qui me trahit. J'appelle la maternité pour prendre un RV de dépassement de terme et à partir de ce moment, je ne sais pas pourquoi mais ça me rend plus calme et plus sereine, en fait j'ai quand même la trouille, pas pour le RV qui me rassure mais pour l'accouchement : comment est-ce que je vais accoucher ?

J+1, le RV
J'attend au moins ¾ d'heure parce que plein de femmes accouchent et le personnel est surbooké.
Une SF arrive enfin et on cause, je lui explique nos souhaits d'accouchement naturel et je lui parle de ma peur du déclenchement : je ne suis pas franchement sûre de résister et de me passer de la péridurale, et à ce moment, plus de mobilité et plus de gestion possible.
Elle m'écoute compatissante et m'explique que le déclenchement à J+5 n'est pas systématique, qu'ils fonctionnent au cas par cas etc. ça me rassure.
Puis je passe à la casserole, j'ai droit à un TV ultra douloureux, je peux même pas lui mettre un coup de pied : le siège est tout nouveau, un truc ergonomique qui empêche les patientes de mettre des coups de pied dans la tête du personnel. Après ça, je me retrouve sanglée pour un monitoring d'une demi-heure qui a duré beaucoup plus, la SF arrive finalement en courant, toute essouflée, jette un oeil sur le papier et me dit : « Ouh, vous avez de belles contractions...c'est bon vous pouvez partir » je pars...je soupçonne la bougresse de m'avoir décollé les membranes...mais finalement si c'est bien ce qu'elle a fait, tant mieux, je ne l'aurai pas demandé et si ça peux faire avancer les choses...je préfère ça à l'ocyto.

Après être rentrée du RV, on décide de partir se balader dans Rouen, j'hésite un peu parce que j'ai vraiment mal suite au TV et mes contractions ne sont plus les mêmes, pas franchement douloureuses mais différentes. Malgré tout, j'ai envie de bouger et de m'aérer.
En ville, je m'achète une pelote de laine et des aiguilles à tricoter (une pulsion...), on passe chez Glup's acheter des-bonbons-dégeu-qui-piquent (grosse envie depuis des semaines).
En rentrant, je sens que ça travaille, mais rien de sûr.

La nuit est correcte, je dors comme les autres nuits mais je suis réveillée par des douleurs dans le dos, le bassin, le bas du ventre et le matin, les contractions pour le coup sont douloureuses et régulières. J'ai décidé de ne pas compter l'intervalle entre chacune d'entre elles, je veux les prendre comme elles viennent et ne pas psychotter.
J'ai commencé la veille une « superbe » écharpe pour ma fille, j'espère la terminer avant la naissance alors je m'active. La journée est calme, Julien s'occupe de Louise et moi je vaque à mes occupations, je me sens bien...
On se demande encore si ce sont de vraies contractions, si c'est pour aujourd'hui, demain ou plus tard, finalement on décide que ça sera pour le plus tôt possible, aussi je peaufine ma petite valise pour la maternité.

Après le repas de midi, Julien et Louise font une sieste, moi j'arrive pas à dormir, j'ai surtout envie d'être seule, de me recueillir en quelque sorte alors je me retrouve au salon avec mon tricot et je tricotte fébrilement pendant deux bonnes heures, je me vide la tête et je laisse passer les contractions toujours régulières, douloureuses mais tellement supportables...je ne peux m'empêcher de les comparer avec celles subies pour Louise, je les appréhendais, je ne voulais pas qu'elles arrivent, je ne voulais pas d'elles, alors que là, je les accepte, je les fais passer, je les oublie sans penser à la suivante tout en me conditionnant pour l'accueillir.
Et le reste de la journée se passe comme ça, on mange vers 20 heures, moi je n'ai pas faim, j'ai grignoté tout l'après-midi.
Julien appelle ses parents pour les prévenir qu'on fera probablement appel à eux cette nuit. Qu'ils se tiennent prêts.
Les contractions sont de plus en plus fortes et moins espacées, j'ai besoin qu'on se retrouve seuls.
Julien part coucher Louise pendant que je reste en bas. A 21h30 je décide de prendre une douche, histoire de me nettoyer un peu comme un rituel de purification, avant d'affronter le grand marathon.

Là les contractions sont franchement douloureuses et je remarque que lorsque je garde les yeux ouverts et que je pense à la douleur en souhaitant qu'elle cesse, et bien cette douleur est plus forte, dès que je ferme les yeux et que je souffle, les contractions me font moins mal et semblent passer beaucoup plus vite.
Après la douche, je monte dans notre chambre, Julien allume les bougies et nous fait une ambiance douce et feutrée avec pour fond sonore le CD de chansons spécialement gravées pour l'occasion.
Je m'installe sur mon ballon, je marche, je souffle, j'ai mal, je chante, je me balance...Julien compte l'écart entre chaque contractions : 10 mn et ça fait plus de 2 heures que c'est comme ça, logiquement on devrait aller à la maternité et Julien me le fait remarquer d'autant qu'il faut à ses parents entre 15 et 30 mn avant d'arriver plus 15 mn de trajet pour la maternité, mais depuis le début, je suis persuadée que le travail va durer des heures et des heures donc je lui dis que c'est pas si urgent que ça et que je veux attendre et faire le gros du travail à la maison.
Bientôt l'écart entre les contractions s'amenuise : 6 mn. Il y en a 3-4 comme ça et là j'ai envie de dormir, de m'allonger. Je me met en chien de fusil et je suis bien. Une contraction arrive et elle ne va pas jusqu'au bout, je ressens un pincement dans le bas-ventre, une petite décharge, un « plop » et du liquide chaud s'écoule. « Meeeerde la poche des eaux, là ça va faire mal » c'est ce que je me dis dans ma tête, en vrai je dis juste « c'est la poche des eaux, ça coule ». Julien propose d'appeler ses parents et je suis pas contre. Il est 23 h.
Je commence à redouter ce qui va suivre, je sais que les contractions vont être plus intenses et plus rapprochées. J'attend que Julien remonte pour me lever...il m'aide à m'habiller. On descend attendre mes beaux parents au salon.

Je me met à genoux à chaque contraction, j'ai testé le 4 pattes mais la position ne me convient pas, c'est à genoux que je me sens le mieux, pendue au cou de Julien. Je souffle, je gémis mais je supporte...
23h30 les beaux-parents sont là, Julien va rapprocher la voiture et avec l'aide de mon beau-père il m'aide à me relever et à mettre mes chaussures. Et là je fonce vers la voiture (pas envie de me retrouver à genoux dans la rue, fait froid...).

Le trajet pour la maternité est chaotique : les rues de Rouen sont un pur bonheur pour la femme enceinte et en plein travail de surcroît...nids de poule, côtes et descentes, dos d'âne etc. je demande à Julien de s'arrêter pour laisser passer une contraction, le reste du temps faut qu'il fonce.
Arrivés à la maternité, je ne sais pas pourquoi alors qu'une place nous tend les bras (le parking est vide mais il y a quand même une place plus proche des autres de l'entrée des urgences) Julien semble vouloir faire un petit tour entre les allées...je l'aiguille fraîchement vers la place visée.
J'attend qu'une contraction passe avant de sortir de la voiture...30 mètres plus loin, une autre contraction arrive et je m'appuie contre un muret, encore 20 m avant les urgences...on sonne, on entre et on attend 1 mn et 1 contraction qu'une personne nous accueille. Elle fait entrer Julien dans une salle d'examen et moi dans un petit local pour la prise de tension et le test d'urine.
J'enlève comme je peux mon écharpe et mon manteau...la dame me pose des questions et je lui répond vaguement, en fait j'ai pas envie de parler, je suis dans le brouillard et je gère une contraction qui ne veut pas céder. Elle me demande d'aller aux toilettes pour le test d'urine, je m'exécute, baisse mon pantalon, m'assied sur le trône et rien...alors je pousse...rien...je repousse...j'aurai peut-être pas dû...parceque brusquement, c'est mon corps tout entier qui a poussé, moi je ne contrôlais plus rien, mon bébé était en train d'arriver dans des WC !!!
Je me souviens avoir crié deux fois puis j'ai appelé Julien qui est arrivé affolé en même temps que que la dame du début. Je leur ai dit que « ça poussait ». On a voulu que je me lève et je crois avoir répondu que je n'y arrivais pas et la dame m'a dit un truc du genre « mais vous n'allez pas accoucher dans les toilettes ?! », non, non m'dame, c'est bon je me lève avec beaucoup d'aide, on me rhabille et bien bravement en tenant mon pontalon je vais vers les salles d'accouchement. J'entend derrière moi « vous y allez en marchant madame ?!! » vouich, je suis pressée, pas le temps...un fauteuil roulant me cueille au passage et m'enmène vers une salle libre.
En entrant, je jette un regard circulaire et je me dis non !! y'a pas de ballon, pas le siège hollandais, je vais pas pouvoir accoucher comme je voulais !!
La sage-femme m'osculte rapidement et nous dit «  effectivement le bébé arrive... ».
Bizarre, je suis schizo, il y a une petite partie de mon cerveau qui panique et l'autre complètement embrumée qui me donne l'impression de vivre au ralenti comme si j'étais en dehors de mon corps. Je regarde le personnel s'agiter et tout préparer, elles sont au moins 5, faut dire que je n'étais pas censée arriver aussi vite ! Mais bien vite elle ne resteront que deux, la sage femme et la dame.
Julien m'aide à me déshabiller et à enfiler leur super blouse, on m'installe sur le côté et l'envie de pousser recommence de plus belle, c'est instinctif, je ne peux rien faire...je fais des oh ! des ah ! Quelle sensation ! Je n'ai pas vraiment mal, mon corps pousse.
C'est marrant, encore à ce moment, il y a mon cerveau, celui qui panique qui fait me dire que c'est pas encore pour maintenant, qu'il faut que je demande à aller dans la salle nature.

Julien m'encourage, il m'aide à souffler, la SF me dit qu'elle voit la tête...naaaan !!? j'entend qu'on me parle mais l'embrumée filtre et ne laisse quasi rien passer, je ne sais pas si je répond, je ne suis qu'instinct.
Je sais que Julien donne des indications en live, à mesure que les évènements surviennent. La SF n'a pas eu le temps de lire notre projet d'accouchement, ça ne fait qu'un quart d 'heure que nous sommes là. Je l'entend dire pas de péri, pas d 'épisio alors que je suis à dillatation complète et que le bébé est presque là !
A chaque poussée, je sens mon bébé qui descend, qui arrive. Ca tire, ça brûle, je continue mes oh ! et mes ah! avec en plus un peu de « ça fait mal » La SF m'encourage et m'incite à souffler pour détendre mon périnée, Julien souffle avec moi, je souffle avec eux, c'est beau, on est trois à souffler en coeur !
La SF commente ce qu'elle voit, la tête est là, elle est sortie, mon corps pousse à nouveau, elle me demande d'arrêter de pousser, je lui dis que je ne peux pas, c'est pas moi qui commande !
Le bébé sort, elle me demande de l'attraper alors je l'attrape, la dame du début m'enlève la blouse, Julien l'aide et je prend mon bébé, ma fille contre moi...elle est toute chaude, toute douce, elle sent bon.

La brume est partie, la panique aussi, je suis complètement lucide et je savoure chaque moment avec Julien et ma petite Isilde.
Je suis heureuse et terriblement fière d'avoir accouché sans péri, c'est idiot parce que je n'avais pas vraiment le choix.
Cet accouchement a été fantastique, rapide, peu douloureux. J'ai eu ce que je voulais en 4 heures, le calme, le sérénité dans l'attente que le travail se fasse et la tempête de la naissance puis la chaleur et la douceur de mes deux amours plus une énorme pensée vers mon petit bouchon plongée dans les bras de morphée.
Quatre heures d'émotions, quatre heures de réconciliation avec moi-même.

Lire à la suite ses 2 accouchements le tien et celui de fleur de lys. Que d'émotions et comme tu as bien géter et comme tu explique bien ce que tu ressens en toi. Je trouve vos récits extraordinairement bien détaillé bourré de conseils et d'attitude à souffler aux femmes qui ont peur d'accoucher.
Il serait intéressant que tu puisses nous dire ton parcours pour avoir si bien gérer la naissance de ta puce bebe .
Quelles sont les personnes qui t'on suivi ?,
Quelles sont les paroles dites qui t'ont réellement aidé ?
Dans mon choix d'accompagner des femmes enceintes j'ai envie d'avoir les plus belles clés pour les rassurer dans leurs capacités à être mère.
Et je sais que ce sont des témoignages comme les votres qui feront toujours la différence.
Merci pour ton récit magnifique et très vivant.
Danièle ET CE N'ETAIT PAS DU TOUT LONG

C'est vmt vmt beau, magique, merveilleux! Merci bcp pr ce récit!

C'est super merci pour ton récit, que d'émotions aujourd'hui vos accouchements sont superbes, felicitation.

magnifique recit!! Merci pour ce partage et felicitations, tu as été grandiose.
Speciale dedicace à Majka pour la poussée dont on parlait tout à l'heure!

bravo... je suis sans voix...

waw c'est magnifique ! et pas long du tout figures toi !
ohlalala que d'émotions ! et on revit un peu le sien et on découvre un autre!

bravo à toi ...

ton récit est magnifique !!! quelle belle naissance pour ta puce, félicitations

paloganada a écrit:

Lire à la suite ses 2 accouchements le tien et celui de fleur de lys. Que d'émotions et comme tu as bien géter et comme tu explique bien ce que tu ressens en toi. Je trouve vos récits extraordinairement bien détaillé bourré de conseils et d'attitude à souffler aux femmes qui ont peur d'accoucher.
Il serait intéressant que tu puisses nous dire ton parcours pour avoir si bien gérer la naissance de ta puce bebe .
Quelles sont les personnes qui t'on suivi ?,
Quelles sont les paroles dites qui t'ont réellement aidé ?
Dans mon choix d'accompagner des femmes enceintes j'ai envie d'avoir les plus belles clés pour les rassurer dans leurs capacités à être mère.
Et je sais que ce sont des témoignages comme les votres qui feront toujours la différence.
Merci pour ton récit magnifique et très vivant.
Danièle ET CE N'ETAIT PAS DU TOUT LONG

Oui je me cite ce n'est pas courant ,et je ne suis pas mégalo juste un peu flémarde pour réécrire.
Et je m'adresse à toutes celles qui ont eu un accouchement de "rêves".
Les questions sont les mêmes, pour permettre à d'autre femmes de mieux appréhender leur accouchements, je sais que l'expérience ne vaut que pour celle qui la vie, mais savoir que c'est possible est important aussi.
Alors n'hésitez surtout pas à me donner vos conseils trucs et astuces dont je me servirais sans vergogne.
Grosses bises et merci d'avance à

merci pour ce magnifique récit !
ca me donne vraiment beaucoup de confiance en notre nature

Alors, pour cet accouchement, les personnes qui mon suivies...c'est vous toutes !! et je me suis nourrie des récits d'accouchement à domicile que je trouvais pour la plupart tellements merveilleux qu'ils m'ont apaisé et aidé à retrouver confiance en moi. J'ai voulu n'être suivie que par un médecin généraliste pour éviter au maximum les TV etc. et en fait j'aurai pas dû mais étant fraîchement arrivée à Rouen, je ne savais pas trop où et à qui m'adresser... Ce médecin (femme) n'a pas cessé de me faire peur : bébé au 25ème percentile donc elle a voulu me prescrire des échos/doplers suplémentaires pour vérifer sa croissance et j'en passe. Pour faire court, ma grossesse n'a pas été aussi sereine que je l'aurais souhaité mais j'étais fermement décidée à avoir un bel accouchement et à allaiter (cf post https://bebe-nature.forumactif.com/ftopic25.Pourquoi-avez-vous-choisi-le-biberon.htm ) Les paroles qui m'ont aidé...tu vas y arriver, j'ai confiance en toi, fais toi confiance, écoute ton corps...les paroles les plus simples.
Pour mon premier accouchement je voulais déjà qu'il se déroule de la façon la plus naturelle possible, j'ai donc été suivie par une SF libérale avec laquelle nous avons pratiqué l'haptonomie et qui bénéficiait d'un plateau technique dans un hopital, c'est donc elle qui m'a accouché (elle pratique aussi les AAD). Tout se passait merveilleusement bien malgré les souvenirs douloureux de mon enfance qui remontaient à la surface (pb relationnels avec ma mère assez lourds) et qui sapaient la confiance que je pouvais avoir en moi. Mon accouchement a été long, 45 heures avec dès le début des contractions très douloureuses et un sentiment de malaise qui a mis très longtemps à diparaître, plus d'un an...
Tout au long du faux et du vrai travail, j'ai eu une impression d'immense solitude, je n'étais pas bien sans savoir ce qui clochait...on a fait une partie de ce travail au cabinet de la SF de 11h à 16h, Julien et la SF discutaient pendant que je souffrais en silence, j'avais l'impression d'être transparente et en même temps j'avais pas envie qu'on s'occupe de moi...bizarre...
Au bout d'un certain temps, j'en ai eu marre d'être au cabinet, j'avais l'impression que rien n'avancait donc on a décidé de partir pour la maternité. Là-bas, je me suis sentie un peu mieux, j'ai eu enfin l'impression qu'on s'occupait de moi (massages etc.) les contractions étaient toujours les mêmes : douloureuses pas très efficaces et insupportables. A 18 h on a demandé la péridurale, je n'en pouvais plus et ne me sentais pas capable de continuer comme ça sans cette aide (tout au long de mes contractions, je n'ai pas mangé ni dormi) j'ai pu ainsi me reposer et me sentir mieux mais en même temps, j'ai ressenti un désintéressement de la part de ma SF qui s'est mise alors à bailler à profusion pendant les monitos et montrer des signes d'ennui, j'ai eu l'impression que le fait d'avoir voulu la péridurale ne faisait plus de moi sa patiente privilégiée mais une simple patiente lambda venue accoucher. A la fin, il ne restait qu'un petit bout de col qui empêchait que les choses évoluent mais Louise a fini par se montrer à 22h30 après quelques minutes de poussées. La suite est que j'ai fait un gros -blues qui a duré 3 semaines, j'avais de grosses difficultés à me nourrir, à dormir et même à simplement me reposer et j'étais terrorisée par ma fille et ses pleurs ! Cette peur de ne pas arriver à la contenter a duré au moins un an (j'étais persuadée que n'importe qu'elle autre personne que moi s'occuperait d'elle mieux que je ne le ferais jamais), jusqu'à ce que je sois obligée de ne m'occuper que d'elle suite à notre déménagement et à mon chômage, c'est à ce moment que tout c'est arrangé entre elle et moi.
Rhoo lala je m'étale là ! Mais j'avoue que ça fait du bien même si tout n'est pas encore sorti !
Caroline

C'est fantastique le chemin que tu as pu parcourir, bravo à toi. Quel force, quel courage... Quelle super maman!!

tout ca t'as rendue forte et je suis sure que tu te sens bien mieux dans ta peau de maman
bravo d'avoir fait tout ce chemin pour ta fille