Lorsqu'on a vécu une épisio, quel choix s'offre à nous ?

Salut !

J'ai parcouru les différents posts récents sur la question.
J'ai eu une grosse épisio pour la naissance de Thibault (alors que la sage-femme venait de me dire que j'avais le périnée souple ). J'avais la péridurale donc j'ai été recousue sans douleur, ça m'a juste paru VRAIMENT TRES LONG ! J'ai compté les points pendant un moment, une quinzaine, de mémoire, puis j'ai arrêté ! J'ai fait la remarque à la sage-femme, elle m'a dit une truc genre "rassurez-vous, c'est long parce que je recouds sur plusieurs plans" histoire de me faire penser que l'épisio n'était pas si longue que ça.
Je ne cherche pas à savoir si c'était utile ou non, Thibault est mon premier enfant, il pesait 4.220 kg, était en souffrance après un accouchement super long (et liquide teinté) et nous a fait une grosse détresse respi à la sortie (d'où réa néonat, je l'ai vu la première fois 16 heures après, dur-dur).
J'ai la chance de n'avoir souffert de la cicatrice "que" pendant une dizaine de jours, et d'avoir repris une vie sexuelle épanouie et absolument sans douleur assez rapidement.
Malgré tout, je garde un souvenir cauchemardesque : les fils qui tirent ne sont rien à côté de la peur d'aller à la selle qui a duré bien 10 jours, j'avais l'impression qu'en m'autorisant à pousser, toute cette zone de mon anatomie allait s'effondrer ou exploser !
J'ai fini par regarder la cicatrice dans une glace pour réaliser que c'était pas si énorme et bien propre, parce que j'imaginais une champ de bataille. Je regrette d'ailleurs d'avoir tant tarder à faire ça, mais personne à l'hôpital n'avait eu l'heureuse idée de me le dire.

Bref, tout ça pour en venir à ma question : c'est clair et net que je préfère ne plus jamais avoir à subir ça. Bon. Mais après, je fais quoi ? Je veux bien me masser le périnée, faire des exercices, mais concrètement, le jour où j'accouche de mon prochain enfant, je fais quoi ? Je choisis un autre hôpital ? J'interdis à quiconque de m'approcher avec un bistouri ?
Comment peut-on réellement mettre les chances de son côté pour éviter ça ?
Claire et celles qui connaissent, j'ai accouché à Lagny (77) la première fois. J'ai été suivie en libéral jusqu'au 7ème mois, puis par le gynéco de l'hôpital, j'ai eu les cours de prépa par des sages-femmes libérales, bref, je suis arrivée en terrain totalement inconnu le jour J : le gynéco n'a pas été appelé (tant mieux !) et je n'avais jamais rencontré les sages-femmes. Comme par hasard, on devait être une dizaine à accoucher ce jour là, j'ai à peine eu l'occasion d'échanger 3 mots avec le personnel alors que j'ai passé - gloups - 14 heures en salle d'accouchement !
Alors la prochaone fois, je fais quoi ? Je prie pour que les circonstances soient plus favorables ? J'en coince une pour lui faire part de mon projet de naissance ?

Pffffffff ... pas si simple, hein ?

Elz' qui ne veut plus qu'on la charcute

Je connais pas mal Lagny pour avoir des amies et connaissances qui y ont accouché. Apparemment, il vaut mieux ne pas etre suivie par certains gynecos là bas, car plusieurs sont plutot agiles du scalpel (et je parle surtout de cesa, là!).
Pour ce qui est de ton périnée, pour le prochain, tu peux te masser oui, mais il n'est pas prouvé que ça serve au niveau de la souplesse. Par contre, ça aide à prendre conscience de son corps, ce qui est très bien.
Ensuite, tu ^peux en effet faire un projet de naissance. Le mieux est d'etre au clair avec tes desirs quand à cette rencontre. tu peux discuter avec le personnel de ce que tu souhaites et le repréciser à l'accouchement. Et surtout exprimer clairement que tu refuses toutes episios (sauf danger vital bien sur, m'enfin...). C'est un acte chirurgical, légalement, ils doivent avoir ton avis eclairé pour le faire. Tu peux même préparer une decharge... Ca fait un peu extreme, mais cette cicatrice est loin d'etre un acte anodin...

elz a écrit:

J'ai fini par regarder la cicatrice dans une glace pour réaliser que c'était pas si énorme et bien propre, parce que j'imaginais une champ de bataille. Je regrette d'ailleurs d'avoir tant tarder à faire ça, mais personne à l'hôpital n'avait eu l'heureuse idée de me le dire.

Bref, tout ça pour en venir à ma question : c'est clair et net que je préfère ne plus jamais avoir à subir ça. Bon. Mais après, je fais quoi ? Je veux bien me masser le périnée, faire des exercices, mais concrètement, le jour où j'accouche de mon prochain enfant, je fais quoi ? Je choisis un autre hôpital ? J'interdis à quiconque de m'approcher avec un bistouri ?
Comment peut-on réellement mettre les chances de son côté pour éviter ça ?
Claire et celles qui connaissent, j'ai accouché à Lagny (77) la première fois. J'ai été suivie en libéral jusqu'au 7ème mois, puis par le gynéco de l'hôpital, j'ai eu les cours de prépa par des sages-femmes libérales, bref, je suis arrivée en terrain totalement inconnu le jour J : le gynéco n'a pas été appelé (tant mieux !) et je n'avais jamais rencontré les sages-femmes. Comme par hasard, on devait être une dizaine à accoucher ce jour là, j'ai à peine eu l'occasion d'échanger 3 mots avec le personnel alors que j'ai passé - gloups - 14 heures en salle d'accouchement !
Alors la prochaone fois, je fais quoi ? Je prie pour que les circonstances soient plus favorables ? J'en coince une pour lui faire part de mon projet de naissance ?

Pffffffff ... pas si simple, hein ?

Elz' qui ne veut plus qu'on la charcute

J'ai attendu moins que toi pour regarder mon épisio (le lendemain matin), mais comme toi, j'avais peur que ce soit un champ de bataille ...
J'ai accouché ds un hôpital aussi (privé mais C + ou - pareil), j'ai été suivie par un gygy de la mater, et si je connaissais les SF, c'est uniquement parceque j'ai eu 2 monito/semaine pdt 2 mois (car gynéco stressé : elle trouvait mon BB trop petit).
Je me pose un peu les mm questions que toi ... Il nous reste quoi ? Accouchement à domicile, plateau technique, maison de naissance ? Hélas, tt ça ne se trouve pas à ts les coins de rue, et au niveau du remboursement par le sécu ?? Ma mutuelle ne remboursant pas les dépassements d'honoraires ...
D'autres idées ?

J'ai entendu dire ça aussi pour Lagny, mais je suis un peu revenue sur mon jugement : il s'est passé 6 heures entre dilatation complète et naissance de mon fils, et malgré le liquide teinté et l'urgence à libérer la salle (ben oui, quelle idée d'accoucher un jour d'affluence !) on m'a laissé ma chance d'accoucher par voie basse. Il faut dire que le coeur de mon bonhomme pompait avec une régularité exemplaire !
Moi, le gynéco de l'hôpital, je lui reproche surtout d'avoir des doigts minuscules : pour atteindre mon col, il fallait presque qu'il rentre le bras jusqu'au coude !
Mais j'en reviens toujours au même problème : avec les relèves d'équipe, j'ai vu 3 sages-femmes différentes au long de la journée, elles passaient en coup de vent "ça va madame ?", hop on vérifie le col et bye-bye.
On le trouve où le moment pour discuter calmement de ce qu'on veut ou ne veut pas ? Pas dans le feu de l'action, c'est sûr ...

Elz'

Je vous fait part de mon expérience.

Premier enfant - tout ce qu'il y a de plus classique: péridurale, episio.

Pour la deuxième naissance j'ai revu fondamentalement la chose et j'ai fait le projet de naissance que j'ai présenté à l'hopital. Il n'a pas été signé , car sur certaines détails les médécins ne pouvaient pas etre d'accord ( sur présence du père lors de césarienne....par ex ), mais a été mis dans mon dossier bien avant le jour J et toute l'equipe médicale a pu le lire.

L'episio je n'en voulais pas et c'était marqué sur le papier, à partir de là l'hopital n'a pas le droit d'effectuer cet acte, sauf bien sur une urgence vitale.

En salle d'accouchement entre les contractions j'ai encore reparlé à la sage femme qui a lu mon dossier de toutes les façons.

Je n'ai pas eu donc l'episio, mais une petite eraillure et un point qui s'est fait oublié très vite . Par ailleurs j'ai massé mon périné avant l'accouchement , la sage femme a remarqué la souplesse de l'endroit. Mais bon, je ne peux pas etre sure que c'est l'effet majeure du massage.

Donc, voilà c'est pour dire que si on veut eviter l'episio, il faut le dire et redire et bien avant d'accoucher , il faut faire comprendre au personnel de l'hopital, qu'on est sérieux et déterminée et on sait ce qu'on veut et ce qu'on veut surtout pas!

Bonne grossesse!