mon accouchement qui a un été mixte entre aad et clinique mais trés peu médicalisé qui a eu lieu il ya déjà 2 ans!
Nous sommes le 08 juillet au soir et mon terme est prévu le 19 juillet. Mon mari et moi en profitons pour faire une dernière soirée en amoureux au restaurant et là je dis à mon mari que je contracte de temps à temps mais rien d'affolant.(en fait j'ai eu du mal à être enceinte, 4 ans de pma et pour moi je vais rester ronde à vie, je n'arrive absolument pas à me projeter dans l'aprés, en plus j'adore être enceinte et je suis en pleineforme) puis nous décidons de passer voir des amis , je contracte toujours un peu; et à minuit nous rentrons chez nous.
1h du matin, je me reveille en sursaut et grosse contraction, je suis prise comme dans un étau avec des douleurs à la fois dans les reins et dans le ventre, ça me compresse j'ai trés mal.
j'essaie de me rendormir mais les contractions reviendront régulièrement et assez rapprochées donc pas de répit, je gère tant bien que mal et ne trouve aucune position qui me soulage.
je décide beaucoup plus tard de prendre un bain chaud et en fait les contractions seront renforcées, je n'arrive pas à rester dans le bain. Direction les toilettes et là je perds le bouchon muqueux il est aux environ de 5 h du matin, je panique à la vue du sang et décide d'appeler ma maternité.
au téléphone, je précise bien que mon terme est dans 10 jours mais j'ai une voix trés calme et suis trés sereine ce qui surprends la sage- femme qui me réponds:
"heu..non à votre voix vous n'êtes pas en plein travail, vous parleriez pas comme ça si vous etiez en plein travail (quelle grognasse!) insistant elle me dit "bon ben venez on va faire un monitoring vérifier...
je dis à mon mari qu'il faut y aller et nous arriverons à la maternité à 6 h du matin et ça paraît hallucinant mais à aucun moment malgré les contractions, ce que je venais déjà de vivre qui etait pourtant puissant je me suis dit "je suis en train d'accoucher" je disais à mon mari "mais c'est pas vrai qu'est ce j'ai, qu'est ce qui se passe???
la grognasse de sage- femme m'examine et "ah ben oui vous avez bien travaillé à la maison, vous êtes à 5!" et moi qui tout d'un coup comprend ce qui m'arive et que c'est bien aujourd'hui que je vais mettre au monde mon fils! "ah c'est pour ce soir?" (je n'ai plus de notion de temps) "non madame c'est pour ce matin! "j'ai toujours du mal à réaliser que dans quelques heures ce bebe pour lequel je me suis battue pendant des années sera dans mes bras.
changement d'équipe et là une sage- femme jeune, beaucoup plus douce avec qui je me sens mieux que cette vieille greluche d'avant prendra le relais. elle me demande si je souhaite la péridurale? je réponds que je suis ni pour ni contre, que n'ayant jamais accouché je vais essayer sans et on verra.
nous sommes seuls mon mari et moi dans la salle de travail et gérant trés bien les contractions, ils nous laissent nous débrouiller la majeure partie du temps, j'arrive à être dans ma bulle.
je crie à chaque contraction ce qui impressionne mon mari qui rien que par sa présence me soutiendra énormement et je lui dis je vais pas y arriver, je pers le pédales, il me remet le masque que je prends àchaque contraction pour respirer comme on me l'a aprris aux cours de préparation et me dis "mais non concentres toi et respires, je suis là , tout va bien se passer"mais il est bien fébrile devant ma douleur et me dira par la suite qu'il a souffert de me voir hurler de douleur comme ça sans pouvoir me soulager.
la sage- femme arrive et regarde je suis à 8 mais la poche des eaux ne se rompt pas donc elle m'aide à le faire, et je sens un liquide chaud couler entre mes jambes.
1h aprés, je suis à dilatation complète et elle me dit on va commencer à pousser (je ne sens pas l'envie de pousser pourtant même sans péri).
je me concentre et en 3 poussées Valentin est né, je ne réalise pas de suite. la sage femme me félicite me disant "mais vous avez déjà accouché 10 fois ma parole" vous vous êtes bien débrouillée! j'ai quand même eu droits à 4 points.
peu de temps aprés je suis en salle de réveil avec mon fils et je me rappelerai toujours de nos deux regards plongés l'un dans l'autre, je me suis dit "mais qu'es ce que t'es beau, c'est moi qui suis arrivée à faire ça, oui, j'avais bien un bébé dans mon ventre...et me suis jurée de le protéger, lui donner tout mon amour et ne lui jamais faire de mal à ce petit être si fragile
qui m'a permis de devenir maman , mon rêve le plus cher, je lui donnerai tout de moi.
le suivi ensuite aura été complètement nul, aucune aide pour m'aider à allaiter mon bebe , c'est ma soeur qui m'aidera et me rassurera et finalement j'ai pu alliter mon bebe pendant 1 an.
la seule fois où j'ai appelé pour de l'aide parce que mon bebe ne s'arrêtait pas de pleurer, que j'etais crevée des visites qui avaient duré toute la journée , le 3 ème jour donc, la puériculture me collera mon bébé dans la salle de bian de ma chambre en didant "voilà c'est comme s'il etait dans sa chambre, puni" et moi excédée qui reprendrait devant elle le berceau à c^té de moi et me débrouillant seule complètement indignée, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps un petit babyblues n'aidant pas.
la première nuit, je le prends instinctivement en peau à peau avec moi et la sage- femme rentre, me l'arrahce des bras et me dit "il va pas s'envoler votre bebe" et me me le repose dans son lit, je le reprendrai de suite.
abbérant tout ça et le prochain accouchement si j'ai la chance de donner une seconde fois la vie, je souhaiterais qu'il se passe à domicile, j'ai plus d'informations que la première fois, sait ce ce que sait que d'accoucher et je voudrais une naissance plus respectueuse pour moi et le bebe et quoi de mieux que la douce chaleur de notre maison.
en ce moment je lis "intimes naissances" enfin le devore et j'ai compris que j'avias beaucoup souffert de l'intensité de la douleur car je la subissais plus que je ne l'accompagnais et n'etait pas du tout dans l'écoute de mon coprs, ce livre est trés intéressant et m'apprend beaucoup de choses.
voilà maintenant j'espère que j'aurais la chance de revivre un grand moment comme celui là et que je pourrais vous le faire partager.