Coucou,
Maintenant que je suis "à ma place au chaud" je me suis dit que j'allais partagé mon expérience d'allaitement.
Pour résumé mon accouchement ce fut:
78h entre le début des contractions douleureuses et la délivrance. Jamais plus de 9 minutes de répit et une hémorragie pour terminer. (j'en parlerai plus en détail... un jour).
Bref.
J'étais carrément HS, claquée, capout, carpette, et encore c'est peu dire... Et ma puce aussi, dans les 24h qui ont suivit.
La première auxilliaire puer. que j'ai vu, me l'a mise au sein un petit peu, genre rencontre... 2heures après sa naissance, ça n'a pas donné grand chose, on ne s'est pas inquiété.
Deuxième mise au sein par une aide soignante (juste ADORABLE) et la miss a tété un peu.
Ensuite dans les 24 heures suivantes des tentatives de mises au sein par moi et Zhom, mais sans aucun succès et une auxilliaire puer qui nous dit: "Bah les premières 24h, ils sont tellement crevés que parfois ils ne têtent pas"... Donc on s'inquiète pas.
Le lendemain, pesée et là catastrophe !!!! "Il faut absoluement qu'elle boive cette petite !!!" Elle avait perdu 7% (
180gr) de son poids.
Je tombe sur une auxilliaire puer très compétente et patiente qui arrive à me la mettre un peu au sein mais me dit que mes seins ne sont pas faciles et que des bouts de seins aiderait surement.
Ni une ni deux, mon compagnon file dans une pharmacie (de garde on est alors dimanche) pour en choper.
On tente ensuite avec les bouts de sein sans trop de succès... On ne s'inquiète pas trop car l'auxiliaire puer nous a dit qu'elle mettrai un peu de temps.
Le lendemain
(elle a encore perdu 65gr), il faut absolument compléter les tétés. Je demande à le faire à la seringue, ça soupire, mais on me laisse faire.
La journée, je donne donc avec bout de sein ... et ma puce n'y arrive pas,
logique, le colostrum aux bouts de sein c'est juste à 99% un échec assuré.
Et je complète à la seringue.
La nuit suivante, l'auxilliaire puer me dit que les bouts de sein "c'est trop nul" et que donc il faut la mettre au sein.
Mais elle est d'une patience quasi inexistante, et au fur et à mesures des tétées de la nuit ma fille passe de pauvre petite fille qui pète la dalle, à fénéante qui préfère la seringue.
Bref c'est l'éclate.
Jour suivant, ma puce atteint les 10% fatidique.
Elle n'a perdu que 20gr pourtant. Mais c'est la cata, il faut absolument lui donner le biberon qu'elle n'est plus d'efforts à fournir. Complètement désemparée face à l'auxiliaire puer qui me dit qu'à 3jours et demi après l'accouchement toutes les femmes ont eut leur monté de lait, que je suis à la bourre, et au fait que ma fille "ne va pa bien et s'enfonce dans une spirale infernale" je donne donc le biberon.
La puericultirce, un peu plus sympa prendra le temps de m'expliquer, de prendre en compte mon passif (hémorragie) et de me rassurer... Rien est perdu.
Par contre chose que personne n'a prit le temps de me dire... Il faut absolument que je tire mon lait puisque ma petite puce n'arrive pas à le faire suffisament.
Elle me conseille de continuer à tenter de lui donner le sein (20 minutes d'essaie maxi avant de compléter), et si j'arrive à tirer quelquechose de ne surtout pas hésiter à compléter avec mon lait. Ma puce ayant été un peu malmené dans les tentatives de sein, elle me conseille de commencer avec les bouts de seins afin qu'elle retrouve le côté famillier du siliconne.
(Pour l'anecdote, premier tirage de colostrum... 3ml...
(à savoir que c'est bien pour du colostrum) Je déprime et l'auxiliarie puer qui trouve rien de mieux que de me dire: "Vous voyez pourquoi elle perd du poids?")
Là des amis passe nous voir à la mater et je raconte mes déboires à 2 amies.
Pour la faire courte, l'une est positive, me dit que les débuts sont différents pour tous et qu'il ne faut jamais baisser les bras. L'autre tient un discours disant que tout ce qui n'est pas le sein nuit à l'allaitement, que j'y arriverai surement jamais, c'est presque si il faudrait pas déjà que je me fasse une raison. Youpi...
Bon j'ai décider d'écouter l'autre
Sortie de la mater le lendemain, avec ma montée de lait et des bib de 30 à 40ml. L'auxilaire puer me dit que pour ma quantité de lait je n'ai aucun soucis à me faire, plus qu'à y remettre la puce.
Le surlendemain, je rencontre ma SF d'Haptonomie avec qui je fais le PRADO (suivit proposé par la CPAM).
Et là... révélation !!!LE D.A.L. : Dispositif d'Aide à L'allaitement.Je trouve abbérant qu'il ne le propose pas directement en maternité !!!
C'est une petite sonde (un tuyau avec un embout) qu'on met dans un biberon, et on donne le petit doigt au bébé. On peut aussi le scotché au sein. ça permet à bébé d'avoir une succion bien plus proche de la vraie tétée, de devoir faire quelques succions à vide et donc de patienter le temps de la monté de lait, mais d'avoir du lait rapidement et donc de ne pas trop s'énerver.
Bref on s'y met, en parallèle je lui propose mes seins avec bouts de sein. Et quand je le sens, je tente sans, pour voir...
Il aura fallut une semaine et demi pour qu'elle s'y mette par... mégarde
Je lui proposais régulièrement sans bout de sein, et ensuite avec bout de sein, et ensuite en complétant au DAL.
Un jour, alors que je tirai mon lait, mon chéri a dû me la donner pour gérer un truc, Je l'ai donc posé en face du sein que je ne tirai pas et elle s'est littéralement jetté dessus
Il a fallut quelques jours de plus pour réussir à abandonner définitevement le bout de sein et le DAL. Avec une journée un peu stress ou j'ai passé ma journée à l'allaiter et à tirer mon lait.
Bref...
Ne baisser pas trop les bras. Et pour celles qui ne connaissent pas, n'hésitez pas à demander le DAL si vraiment il y a besoin de compléter votre allaitement.
ps: désolée s'il y a plein de faute, je suis crevée... je me suis relue mais je suis pas sûre d'avoir tout corrigé.