Charly a atterri

Je revis mon accouchement toutes les nuits et ça me fait du bien d'écrire, de mettre à plat tout ce qui s'est déroulé en si peu de temps. Ce travail me permet aussi de mettre en commun le vécu de mon mari. Tout ça pour dire, amies lectrices, que mon récit sera en 2 parties car je n'ai pas fini

Comment un Petitpullmarine donna naissance à un petit blond aux yeux bleus marine…

Prélude
Mercredi 6 juillet, après un monito dans l’après-midi (col ouvert à 1 et demi) nous sommes retournés chez nous, convaincus que pour un 1er BB le travail sera long. Nous irons le lendemain matin refaire un contrôle voir si les choses ont bougé (tu m’étonnes ! )

Le Départ
Un peu avant minuit les contractions s’intensifient et nous prenons la décision d’y aller, (là, maintenant) lorsque je n’arrive plus à retenir un cri (désolée les voisins). Je prends soin de contacter la maternité, contrairement à cette journée passée ils sont moins débordés et prêts à nous accueillir. Tout est déjà dans la voiture suite à la visite de l’après-midi. Je m’installe à l’arrière, sur le côté gauche, avec ma bouillotte, mon bras droit pouvant attraper la poignée au-dessus de la vitre pour m’étirer. Le trajet de 45 min se déroule dans le calme et avec la radio (je fredonne parfois). Je m’interdis de crier et de faire paniquer le conducteur, je gère au total 8 bonnes contractions sur tout le trajet : merci la sophro. Mon mari (A.) me dira plus tard qu’il a finalement apprécié ce moment qu’il redoutait tant.

L’Arrivée
A. réalise un dérapage devant les urgences et klaxonne à fond. Non, je plaisante ! Toujours persuadés que le travail prendra du temps nous nous adressons à l’accueil souriant et confiant. Je file aux WC le temps que mon homme remplisse les papiers. L’infirmière de l’accueil nous accompagne jusqu’au service et se permet de nous demander pourquoi diable nous sommes venus d’aussi loin alors que l’on a une maternité plus proche. Je coupe court au sondage, j’ai pas la tête au débat , d’ailleurs je gère 2 contractions dans le couloir (toujours en souriant !).

La salle des Soupirs
Présentation avec la SF et son assistante. La 1ère est jeune et la 2ème est bien plus âgée, j’aurai préféré l’inverse, la suite me le confirmera. On m’installe dans une salle classique, un lit, des néons, et on me place le monito : mon col est à 2 et demi. J’ai droit à ma perf d’antibio pour le strepto et une voie veineuse dans le poignet (ça prend en fait tout l’avant bras). Je me déshabille, les contractions passent ma pudeur au second plan. On y est. Elles repartent, ce soir elles gèrent (avec moi) 4 femmes. A. fait un aller-retour pour chercher nos sacs.

Nous nous retrouvons seuls, on ne s’y attendait pas trop, les autres cas doivent être plus urgents. J’indique à A. où me masser pour me soulager, il ne s’arrêtera plus jusqu’à l’accouchement. Je suis connectée avec mon corps et je finis par ne plus supporter les sangles, la voie veineuse et la position sur le dos. Je m’énerve et décide de descendre du lit et d’essayer d’autres positions. La SF revient, mon col est à 4, je suis folle de joie. Je n’arrête pas de répéter à A. que c’est incroyable d’être déjà arrivé à ce stade sans péridurale et que j’ai lu que les contractions ne seront pas plus douloureuses mais plus proches, donc je peux y arriver !! (si je retrouve l’auteur de cette information bidon !!). Comble de joie, la SF a lu attentivement mon projet de naissance et la salle avec baignoire va se libérer. Je suis sur un nuage à l’idée de vivre cette expérience et accepte volontiers de tenir encore 10 bonnes minutes sur le dos avec le monito. L’assistante viendra me demander si l’eau je la préfère bien chaude ou à T° ambiante : le luxe !

La salle des Damnés (j’ai l’impression d’écrire un « Chair de poule » ! http://www.google.com/search?hl=en&lr=lang_fr&rlz=1I7GGIE_fr&tbs=lr:lang_1fr&tbm=isch&sa=X&ei=uXceTqDCENHKsgaGqNWGAg&ved=0CDsQBSgA&q=collection+chaire+de+poule&spell=1&biw=1280&bih=968 )
La baignoire est à moitié remplie, on a le droit d’éclabousser partout. A. étudie le fonctionnement du bain bouillonnant. Mais les remous et l’eau chaude dans mon dos n’auront que peu d’effet sur mes contractions de plus en plus violentes : frustration ! Je ne tiens qu’une seule position dans l’eau, en figure de proue, bravant la tempête. Honnêtement j’ai passé beaucoup plus de temps sur les WC en face, à me vider et à vomir : la classe ! J’arriverai tout de même à rassurer A. (tout blême) car c’est «super bon signe» les choses s’accélèrent.

Je réussis à me trainer sur le lit tout proche (y’a bien un ballon, mais non) et là j’entre en transe/ dans ma bulle/ rejouant l’exorciste. Je tiens à préciser que la SF n’est pas là, depuis le début d’ailleurs, A. se retrouve à devoir me gérer tout seul. Aucun soutien, pas d’accompagnement, démerdez-vous. Et ça, ce n’était pas prévu. Sur les 2 fois où elle passera dans la chambre, elle ne s’adressera jamais à mon mari, c’est simple : il n’existe pas. J’enrage et m’en veut de l’avoir embarqué dans cette situation. Mais A. ne craque pas malgré mes longues plaintes qui résonnent dans les couloirs, il suit mes indications entre 2 contractions : appuie sur le bassin, non, là, plus haut, pousse, mais pousse !! (on en rigolera plus tard : il pensait que c’était aux femmes qui accouchent que l’on dit de pousser !!).

La SF veut contrôler le col, mais je suis à 4 pattes et…ça inverse ses repères. Elle me demande de me mettre sur le dos et de la regarder : impossible, je l’envoie balader, lui explique que je suis en pleine contraction, que si je bouge ou si j’ouvre les yeux je vais sortir de ma bulle (et là ce sera terrrrrible !). A sa 2ème visite (en 2h dans cette salle) j’attrape une accalmie, me retourne sur le dos et lui dit de vérifier et vite !! Je suis à 8… Direction la salle d’accouchement. Je pensais y aller en marchant, la bonne blague ! Elle pousse mon lit à travers les couloirs avec sa collègue. Arrivés devant l’entrée, un cri de BB retentit en face. Je m’en veux d’avoir autant crié/fait des sons de toutes sortes, perturbant l’accouchement des autres. La SF me rassure, les salles sont insonorisées. Ah bon, alors je vais pouvoir me lâcher ^^…

A suivre...

Ouh lala vivement la suite!!!!!!

Ouaouh ! Pour l'instant, ça va, tu gères comme une chef. J'attends la suite avec impatience. Bravo au papa.

Vous vous êtes retrouvés à gérer seuls, comme nous quand ça s'est corsé. C'est clair que dans ces moments là, c'est déroutant.

J'aurais pas dit mieux que Jess, punaise tu gères !!!!!!!!

Vite vite la suite !!!!

hihihi ! quel suspens !

moi non plus j'ai pas apprécié qu'ils nous abandonnent dans la salle d'accouchement pendant des heures et des heures après avoir été transférés du plateau technique ! ca craint !

bravo pour votre gestion jusque là !

Rahlala,ça donne envie de connaitre la suite !!!!!

la suite !! la suite !! la suite !!

la suite la suite........................

waaaa ca fait une heure que je pense qu a ca !!! j attendais que janna dorme pour commencer le recit !! la suite! la siuite !! stpppppppppp

en tt cas c est clair que tu gere moi a 8 j insultais tout le monde mdr et j hurlais comme un porc qu on egorge

Vivement la suite !! Par contre moi aussi on m'a toujours laissé seule pour gérer, j'ai fais un stage en mater une nuit et les SF laissaient aussi les femmes gérer seules, je crois qu'en mater on ne peut pas ésperer autrement... Mais Pour mon 2ème ils m'ont laissé seule et n'on pas réagis très vite quand on a sonné en disant qu'il était descendu et que ça poussait (bin vi 20mn avant à peine j'étais à 5cm alors ça pouvait attendre !! Raté c'était trop tard pour la salle d'accouchement, j'ai accouché dans la chambre de la mater non insonorisée sympa pour le service on m'a entendu dans tout le couloir ).

La suite, la suite, la suite ..... c'est dur de nous laisser comme ça avec ce suspense ... tu ménages tes effets !!!!!

Pour le fait de vous laisser seuls : tu dis qu'il y avait déjà 4 dames en travail, ceci explique cela, non ?

Mais euh la suite !!!

Bienvenue au club des vomito en plein travail !

ok en fait c'est moi qui devait penser que l'on était plus accompagné pendant l'accouchement, bienvenue dans la réalité ! N'empêche, mon mari m'a dit que là, franchement, on est prêt pour un AAD. Surtout qu'on a réellement une SF auprès de nous.

Bon allez, hop, je viens de terminer la suite :

La salle des Supplices
En entrant, j’annonce la couleur : ce petit sera fils unique. L’assistante se marre gentiment, je ne suis pas la 1ère à dire ça. Je me hisse sur la table d’accouchement et retrouve ma position favorite : le 4 pattes ! Je continue de guider A. lorsque je ne sonorise pas. La SF essayera tout comme A. de me masser, sans vraiment y arriver, le regardant faire, perplexe, elle se rabattra sur le pshiit à eau (et on vise la bouche je ne suis pas une plante !). Elle me propose tout de même un gaz (hilarant) pour soulager ma douleur. Réticente au début (peur de finir dans les vapes) je me mets à le sniffer à la contraction suivante (mais ça marche pas ce truuuc !) Finalement la SF nous laisse seuls avec des contractions intenses et très efficaces. J’hurle de rage de savoir A. tout seul. Mon petit s’engage dans le bassin, comme dans un toboggan, je l’appelle, le réflexe de pousser arrive. La SF réapparaît à temps et vérifie le col : mon clito doit être à 1 ! ben oui, je suis toujours à 4 pattes et elle toujours aussi paumée. Mais elle respecte jusqu’au bout notre projet, ne me demande pas de me mettre sur le dos ou sur le côté (un brin d’inconscience quand on ne gère pas cette position ?) Ce qui est sure c’est qu’elle ne me fera pas d’épisio, d’ailleurs elle me le confirme et oui elle ne coupera pas le cordon, promis. Elle me demande de reculer les genoux et me place un coussin d’allaitement sous moi afin que je puisse me reposer entre 2 poussées (elle remonte dans mon estime).

Ce fameux réflexe d’éjection, je le vis enfin, je le savoure, avec une péridurale je ne l’aurais peut-être pas connu, pas de cette façon. Mais je suis déconcentrée par l’assistante qui soudainement décide de participer à mon accouchement et m’encourage maladroitement : je l’envoie balader (pardon madame). Le réflexe d’éjection me déconcerte : à travers mes lectures, je pensais qu’il n’y en avait qu’un (bien efficace, plop !). En réalité pas du tout, tout arrive par vague (chez moi) : une contraction comporte 4 réflexes d’éjection, puis une pause (j’attends sagement), puis rebelotte. J’accompagne le mouvement et pousse avec les vagues : erreur, j’aurai à mon avis mieux fait de surfer dessus, de me laisser porter. Mais une arrière pensée me dit que si je fatigue trop, si ça devient trop long, les vagues vont s’atténuer et je vais devoir finir à la nage. Ma personnalité impatiente et pressée aura raison d’une belle déchirure du périnée (pas si douloureuse d’ailleurs, ça m’a fait penser à un soleil sur le moment). Une SF plus expérimentée m’aurait peut-être conseillée de prendre mon temps, d’y aller doucement. Mais à l’inverse, au moins, là, personne ne m’a demandé de me retenir.

J’utilise le son RAM comme me l’avait conseillée ma sophrologue, un peu comme un Ôm. Je suis déconcertée par la puissance de ce son, je ne reconnais pas ma voix, c’est celle d’un chamane, une sonorité profonde et rauque qui plonge la salle à l’origine des temps. Très perturbant.

Pis Charly est arrivé. J’ai rien vu, j’étais de dos (ahaha) mais j’ai tout senti, tout entendu (son p’tit cri). A. a eu la bouffée d’émotion des nouveaux papas (pas vu non plus il m’a raconté). La SF me tend le BB, je l’attrape, me retourne et m’assoie. Nous sommes en peau à peau, je lui parle, on lui chante sa chanson, j’essaye de l’allaiter mais il n’est pas prêt et la voie veineuse me gène. Le temps est suspendu.

Le cordon a fini de battre nous dit la SF, on lui donne notre accord pour clamper. Elle demande officiellement au papa de couper et je crois bien que ça a gonflé A. en fait ! Après m’avoir autant soutenu, lui demander de « participer » à l’accouchement de cette manière lui a donné l’impression de couper un ruban pour commémorer un nouveau bâtiment. Voilà pour son ressenti. Puis la SF me demande d’expulser mon placenta, ce qui est vite fait (elle a la gentillesse de nous le détailler) et le met de côté comme je le demandais dans le projet (finalement on ne le prendra pas car avant de partir dans la chambre, une autre SF nous en dissuadera – faut dire que A. n’était pas chaud).

10 min après l’expulsion, notre SF constate que ça continue de saigner et que la déchirure n’est vraiment pas belle. « Oho dit-elle, je vais devoir appeler le gynéco de garde ».

La Salle des Supplices II : le big boss de la fin
Elle me pose les pieds dans les étriers et je confie Charly à son père qui le prend en peau à peau dans la pièce à côté. Là, entre mes jambes (super glamour) je vois mon petit déposé pour les examens : taille, poid « c’est le papaaaa qui lit le poid (mon mari a vraiment cru jouer la potiche de service).

« Madame il faut qu’on l’aspire, vous n’avez pas eu votre 3ème dose d’antibio pour le strepto ». L’aspiration c’est non. « Mais madame votre enfant a peut-être contracté le srepto » Vous pouvez faire un prélèvement buccale, l’aspi c’est non. « Monsieur après tout vous avez aussi votre mot à dire » Vous n’avez pas entendu ? on a dit non (la potiche se rebelle on a bien fait d’en discuter avant). Pour conclure sur ce sujet, de retour à la chambre après s’être pris des morales à n’en plus finir, une SF diplomate nous proposera une prise de sang pour vérifier si il y a eu contamination. Nous acceptons cette autre solution beaucoup moins traumatisante et réalisée en fin de journée et pas dès sa naissance (Charly ne sentira même pas la piqure). 2 h après une SF passera en coup de vent nous annoncer que le test est négatif. Elle refermera la porte de notre chambre rapidement sur notre victoire silencieuse. Je referme la parenthèse.

Dans la salle des Supplices mes pires craintes se matérialisent sous mes yeux. Je trouve ce moment interminable, toujours cuisses grandes ouvertes sur ces étriers. Sans infos concrètent, j’ai le temps de gamberger : elle a dit que je saignais beaucoup = je risque de tomber dans les pommes. Je regarde intensément mon petit dans les bras de son père revenu s’asseoir près de moi, et en même temps j’essaye de ne pas m’y attacher, bref j’ai les boules. Mais après tout ça, son papa le mérite autant que moi et les regards intenses lui seront réservés (depuis ces 2 là sont très complices, moi il n’a de yeux que pour mes nichons). J’ai aussi très peur que le gynéco me fouille le ventre, la trouille aussi pour cette déchirure. Puis l’équipe arrive et commence à me préparer. C’est trop, je demande à A. de retourner avec le BB dans la salle d’à côté, j’estime que mon homme a son compte d’émotions fortes et je veux épargner mon BB (surtout si je risque de crier).

D’un coup, il entre. Grand, moche, avec des lunettes rondes de psychopathe, il jette un œil dans ma direction et s’écrit : « Mais bon sang, les péridurales ça sert justement à éviter ce genre de choses !! ». Silence, l’équipe s’écrase. Le tableau prend forme : j’ai devant moi le cauchemar de tous ces témoignages de femmes qui n’ont pas été respectées. J’ai pourtant l’avantage d’avoir pu faire naître mon petit naturellement et ça il ne me le prendra pas. Mais à cet instant ma confiance en moi disparaît : je doute, je veux revenir sur mes choix, je vais le regretter toute ma vie. Car, toujours aussi direct, le gynéco reprend (s’adressant à son équipe): le sphincter a été touché, il va falloir endormir. Je me vois d’une passer sur le billard (anesthésie générale) et de deux, me trimballer une fissure/fuite anal toute ma vie. Je reprends un coup de gaz hilarant (le masque est resté à côté de moi). Je décide de ne pas être prise pour un tas de chair et je me mets à parler au gynéco. Impossible de me souvenir exactement ce que je lui ai dit. Ma voix est posée, calme, j’affronte ma trouille. Déconcerté de s’occuper d’un être humain, il répond à mes demandes de précisions et je m’entends lui dire : « vous savez, je sors de 6h d’accouchement là quand même ». Finalement, j’apprends que j’ai une déchirure complète du périnée, que le muscle de mon anus a été touché et que je vais avoir une rachianesthésie (je l’aurai eu cette fichue péridurale, mais ça ne compte pas, hein les filles ?).

L’anesthésiste, un grand black, est un type super, humain (j’avais déjà entendu parler de lui), il fait rapidement et proprement son boulot. Je lui demande même de rabattre le drap sur ma tête afin de ne plus voir les lunettes du gynéco refléter ce qu’il répare (ce dernier en rigolera même !) Je me laisse faire, je n’ai plus peur, juste une déchirure, il ne va pas toucher à mon ventre, et pas m’endormir : ce qui me permet d’entendre Charly crier dans l’autre salle, je l’appelle et je lui parle. Mon mari me racontera plus tard qu’il n’a pas cherché à le faire taire afin de garder le contact avec moi.

Epilogue
L’équipe est repartie aussi rapidement qu’elle est arrivée. Reste une assistante en chef un peu brutale qui m’abreuve de conseils alors que je suis complètement groggy, mais qui, bonne pâte, me place le BB au sein et Charly boit son 1er colostrum. C’est elle d’ailleurs que je retrouverai à la fin du séjour et avec qui j’échangerai 2-3 mots sur l’attitude déplacée de ce gynéco :
- Il ne serait pas « un peu » soupe au lait votre gynéco ?
- Oui me répondra-t-elle, ça on peut le dire c’est un caractériel.
- Vous avez entendu ce qu’il m’a dit le jour de mon accouchement ?
- Oui, j’étais là ! Mais il ne faut plus y penser vous aller rentrer chez vous maintenant.

Visiblement, la pénurie de gynécos compétents (car il a fait du très bon boulot) fait taire toute une équipe consciente et témoin du manque de psychologie de ce personnage. Il passera 2 fois dans ma chambre : la 1ère à ma grande surprise, je suis torse nue, en plein allaitement, décontenancée je ne sais pas quoi lui dire et lui me demande si ça va et ajoute juste « tiens ? vous allaitez ? » avant de repartir aussi rapidement. La 2ème fois il se pointera avec son assistante, me demandera : « ça va mieux le moral ? » (heuuu vous devez confondre) et malgré le BB endormi il décrochera son portable pour pourrir son interlocuteur. Bref, impossible de s’expliquer et c’est avec son assistante que je discuterai le plus de mon dossier.

Voilà pour l’accouchement, j’ai largement sous-estimé les suites de couches, mais j’ai heureusement pu être soutenue par une équipe de SF et d’assistantes formidables, disponibles 24h/24, une véritable ruche dévouée à la remise en forme des femmes et des BB, à la mise en route de l’allaitement, à l’enseignement des soins (une institution !) mon mari en est devenu un expert.

Franchement Petitpull tu peux vraiment vraiment être fière de toi !!!! Et dis à ton homme que c'est un vrai chef aussi !!!!!! Cet accouchement, ce fut LE VOTRE.

Je suis toute émue en terminant de te lire

halala super le gynéco! ca donne envie de l'inviter a manger ca hein !
bon mais en dehors de ca, meme si le service n'a pas ete 4**** pendant l'accouchement, le sollitude vous aura permis de faire les choses comme vous l'entendiez ! tu as ete jusqu'au bout de ce que tu voulais, et tu as ete entendue par la sage femme, c est vraiment cool...apres, bon, bin ils sont flippés de tout et adeptes de leur technologie, faut pas leur en vouloir de penser ce qu'ils pensent...mais je suis bien contente pour ous en tous cas!! ca va faire plein de nouveaux trus a parler ! bienvenue au pays des pipi-caca-vomis ! haha

bienvenue a charly dans sa jolie famille !

bises
noé

bienvenue Charly !

waaa! bravo petit pull t a a-ssu-ré!!!! tu peux etre vraiment fiere! bienvenue a ton tit coeur ! et bravo au papa aussi , eux aussi encaissent beaucoup !! felicitationsssssss

Waouh quel accouchement.... Et bravo d'être restée dans ta bulle et d'avoir tenue bon sur ce que tu voulais...

Et je crois que tu as très bien cerné le gynéco : le pauvre, il était desespéré qu'un accouchement ait pu avoir lieu sans lui !!! C'est trop dur

Encore félicitations. Profitez-en bien....

Bises

Wow tu as super bien géré! Félicitations! MDR le gynéco... Mais tu as su te faire respecter jusqu'au bout, vraiment c'est génial tu as assuré! Et nooooooooooooon la péridurale après la naissance ça compte pas!

merci de nous avoir raconer ces moments sis émouvant

Respect, Madame !

Ton gynéco m'a rappelé le mien qui m'a sorti en entrant : "alors, tout se déroule comme dans votre projet de naissance ?" (Je ne sais pas quelles ressources mystérieuses j'ai trouvé pour lui répondre seulement : "c'est pas beau de se moquer !").

Et je confirme : le gaz hilarant, ça hilare que dalle !!!

J'espère que ton périnée va bien. Ouille, ouille, ouille, j'imagine comment tu dois déguster ! Je me souviens, c'est tout frais, et moi, je ne me suis pas tapée un périnée complet...

Tu verras, dans quelques temps, tu envisageras l'éventualité d'un deuxième enfant. A vrai dire, 2 mois après mon accouchement à rallonge, j'aimerais presque le revivre ! Ou bien je suis folle...

Profite bien de ton bout de chou, surtout.

waouuhhh ... quel accouchement !
t'as assurée comme un chef
bienvenue petit Charly

félicitation pour l'arrivée de ton ptit Charly

Franchement, chapeau bas! Et j'adore le ton humoristique de ton récit!
Belle vie à vous!