La naissance de Lucie

La naissance de Lucie a été si rapide et tellement "normale" que, le lendemain, je me demandais ce que je pourrais écrire dans son carnet pour la raconter. Puis j'ai pris un bic et quand j'ai terminé, j'avais noirci une dizaine de pages! Voici ce que j'ai écrit, au lendemain de sa douce arrivée...


Jeudi 26 mars
Cela fait maintenant 10 jours que nous sommes vraiment prêts, psychologiquement, matériellement et physiquement à t’accueillir. La date de l’échographie était le 23 mais depuis la « fausse alerte », l’attente semble longue. Moi je suis toujours heureuse de te sentir dans mon ventre, j’aime être enceinte et profiter de ta présence en moi. Mais de nombreuses contractions, les jambes gonflées et douloureuses, le bassin qui s’ouvre, l’impossibilité de trouver une position confortable, de mauvaises nuits… sont autant de petites choses qui me donnent doucement envie d’arriver à la fin du voyage. Et aussi l’envie de te rencontrer enfin ! Mardi, nous avions vu Aline, notre sage femme et elle nous avait dit qu’il fallait arriver au point où « j’en ai vraiment marre d’être enceinte » pour accoucher.

Eh bien ce jeudi, j’en ai vraiment assez. C’est inexplicable, mais tout mon corps et tout mon esprit expriment un grand ras-le-bol.
Adrien passe la journée à la crèche et je te répète que tu es la bienvenue, quand tu veux, mais si tu pouvais faire vite… Je dors deux heures cet après-midi et me sens en pleine forme. Il pleut et avec ton Papa on rigole : il n’a pas envie d’aller chercher Adrien et me dit que si j’y vais, cela me fera accoucher ! Je suis partante, enfile son gros pull et me rend à l’arrêt de bus. Je marche comme un canard et soupire à chaque pas. Je voudrais dire à tout le monde que j’en ai marre…
A la crèche Adrien joue, alors je l’attends, debout. Quand il se sent prêt, nous y allons et il est ravi car je le porte sur le dos. Je joue avec lui au cheval « Tagada !», ça le fait rire. Le bus est vite là et je suis tout de même soulagée d’être assise. Nous arrivons rue Ducale et, comme toujours, le bus accélère à fond devant le Palais royal. Les pavés, les bosses… Aïe ! une grosse et douloureuse contraction. Je dois fermer les yeux et respirer profondément… Adrien ne se rend compte de rien, il me parle des gardes du Palais. Nous rentrons, Adrien prend son bain, nous mangeons, jouons un peu…sur ce temps-là, j’ai l’une ou l’autre contractions, espacées, d’intensité variable. Nous n’osons pas nous réjouir, au cas où ce serait une autre fausse alerte. Cependant, nous nous tenons prêts et commençons à nous sentir excités. Adrien est épuisé et réclame beaucoup de calins – on en profite tous les deux car bientôt, je serai moins disponible pour lui !

En montant, je prépare un sac avec des affaires pour lui… au cas où. Je reste près d’une demi heure avec lui à écouter ses histoires : c’est lui qui raconte ses livres ! Nous rigolons, chantons et… j’ai trois bonnes contractions successives : 19h55 puis toutes les 5 minutes. J’arrive à continuer mes berceuses, les yeux fermés. Adrien me tient la main, s’assoupit doucement. Quand Dimitri monte, Adrien fait un dernier « bisous-nez » à mon gros ventre, nous nous embrassons et je le laisse avec émotion.

En bas, je m’active un peu à ranger, en m’arrêtant pour une nouvelle contraction. Cela se calme, je regarde la tv. Mais après 20 minutes environ, cela reprend douloureusement. Je me réjouis de cette douleur : c’est bon signe ! Cela se concrétise alors je vais me « préparer » : je mets ma chemise de nuit « grossesse et accouchement » (si douce !), fais ma toilette, me coiffe… je veux être toute belle pour ton arrivée. Entre temps, encore quelques contractions et Dimitri me vole la tv. Il regarde « Munich » cela semble être un bon film. Je reste près de lui, roulant sur le ballon pendant les contractions, mais la lumière et le film commencent à me déranger. Je prépare un peu la chambre, mets sècher le linge en me réjouissant de te donner naissance dans notre cocon. J’installe la lampe de sel pour que sa lumière baigne la chambre en douceur. Je prend le ballon et bouge quand les contractions reviennent – j’avais de nouveau eu un long répis. Vers 21h30 je préviens Rikke que cette fois, cela semble bon.Elle est contente, me demande si j’ai pu me reposer et si j’ai mangé un peu –oui. Elle me dit de l’appeler quand j’ai besoin d’elle. Je laisse Dimitri regarder son film mais suis un peu inquiète quand même : il dure jusqu’à 23h ! Entre 22h et 23h j’ai pas mal de contractions. Je ne regarde pas ma montre, donc n’ai aucune idée de leur rapprochement. La douleur s’intensifie, je me crispe un peu puis pense à respirer. Certaines sont plus douces et me permettent de regagner ma confiance. Je suis dans la pénombre, je regarde la lampe de sel. Je bouge beaucoup : assise sur le ballon, en « feuille pliée » de yoga, à genoux appuyée sur le ballon, je me berce… Les yeux fermés la plupart du temps, je pense aux mamans de mon forum, à celle du yoga et je prie. En position de prière « musulmane » je remercie pour cette chance qui m’est donnée, cette puissance de procréer, de donner la vie. Je demande de l’aide pour mener mon travail à bien, de la force et du courage. Je me sens bien, en paix, en confiance. Je caresse mon gros ventre, sens mon bébé bouger, se diriger vers la sortie. Je lui parle, lui dis ma joie et mon impatience, mon bonheur de l’avoir porté ; je dis au revoir à ses petits coups intérieurs.
Mais quand une contraction arrive, elle m’entraine petit à petit à des sommets de douleur. Dimitri me regarde, je gémis, il me dit plusieurs fois qu’il est là si j’ai besoin de lui. Bien sûr, j’ai besoin de lui, mais j’ai envie de ce moment seule, même si c’est dur, pour me préparer à la séparation de nos corps. Je suis soulagée quand son film est fini, me dit que maintenant qu’il est là ça va aller. Contraction suivante : il me masse le dos et je me concentre sur le bien que ça me fait. Ca va. Je lui dit de faire vite ce qu’il a à faire (salle de bain, brancher le babyphone,…) et j’essaie de nouveau de gérer seule. Il est très vite de retour et me propose encore d’appeler Rikke. Je ne sais pas, je pense qu’on peut s’en sortir seuls et je n’ai pas envie de la faire venir trop tôt, j’ai un peu peur que cela soit encore très long.

Mais les contractions se rapprochent, s’intensifient et je me crispe. J’essaie de me détendre, laisser faire, relacher, mais chaque fois, quand cela s’arrête, je dis à Dimitri « Ca fait beaucoup trop mal ». Je m’en veux, j’ai l’impression de ne pas y arriver… Je capitule : au moins la présence de Rikke sera rassurante et encourageante. Elle pourra aussi me dire où j’en suis. Dimitri la rappelle donc vers 23h30 et à minuit, elle est là.
Depuis le début du travail, j’ai très souvent été à la toilette –et y ai eu des contractions- et quand Rikke arrive, j’en sors une fois de plus. Elle me salue « Alors, c’est le grand jour ? » je souris et elle s’en réjouit mais la contraction suivante est déjà là et je me jette dans les bras de Dimitri. Il me masse le bas du dos, je plonge mon visage dans son cou et entend Rikke dire « Ca va, c’est bien… » Je me sens déjà un peu consolée dans ma douleur, par leur présence si forte à tous les deux.
Je me réfugie dans la chambre – où Dimitri avait plus tôt allumé la bougie bénie par notre prêtre Joseph et la lampe de chevet qu’il avait recouverte d’un drap rouge. La lumière est douce et belle… Au passage, je remets mon cd de chants Grégoriens, seconde écoute depuis la fin du film. La paix de ces chants me fait du bien. Un regret : ne pas pouvoir mettre le volume à fond. Adrien dort au dessus et même si je suis allée fermer sa porte une heure plus tôt, mieux vaut ne pas prendre de risques.

Rikke amène ses sacs dans la chambre. Je me réinstalle sur le ballon, je bouge… il me semble qu’être assise est inconfortable et cela me gêne. J’en parle et ils m’aident à me mettre à genoux sur un coussin. J’ai un gros pull et des chaussettes en laine, j’ai chaud. Dimitri est assis sur le lit en face de moi et, pendant les contractions, je me blottis dans ses bras. Cela fait du bien d’être penchée vers l’avant, le dos étiré. Rikke appuie dans le bas de mon dos, cela fait du bien aussi. Entre deux contractions, de longues minutes s’écoulent. Je suis assise sur mes genoux, le dos droit, les mains sur le ventre, les yeux fermés et je me mets à réciter mentalement la Méditation sur la Sagesse. Je suis arrêtée avant la fin par la contraction suivante. C’est fort, douloureux et je sens vraiment le col qui s’ouvre. J’accompagne mon bébé vers le bas, je sens qu’elle veut naître. Je commence à penser à Bébé au féminin…

Je suis fatiguée, je m’appuie à nouveau sur le ballon, fais des mouvements de bassin. J’aimerais dormir ! Nous parlons de faire un examen, Rikke me dit que c’est comme je veux. J’hésite : cela pourrait m’encourager ou au contraire… et puis c’est gênant. Rikke me dit qu’à vue de nez, je suis à 5cm. Je trouve ça pas mal et pense que cela va durer encore un petit moment. Quoique… les pics de douleurs des contractions sont si élevés que je ne pense pas tenir longtemps ! Avant l’arrivée de Rikke, j’ai même imaginé un instant prendre un Dafalgan contre la douleur… absurde !
Fatiguée, donc, j’aimerais dormir. Cela fait rire Dimitri (qui baille) et Rikke (que nous avons réveillée) ! Ils m’aident à me coucher sur le côté gauche, dans les couvertures. Là, je dors des heures il me semble. Mais quand viennent les contractions, c’est l’horreur ! Malgré les caresses de Dimitri, les encouragements de Rikke, c’est presque insoutenable. Je m’en plain, dis qu’il y a comme plusieurs pics de douleur dans chaque contraction. Mais entre ces contractions, je m’endors carrément… Je suis à la mer avec Dimitri, lors de notre premier week end ensemble… Ce voyage est magnifique et m’apaise, me rend le sourire et la confiance. Dimitri me demande si ça va, si je fais une bonne sieste. Je lui parle de la mer… Les contractions sont espacées et très intenses, Rikke me dit de lacher, de laisser aller, de ne rien retenir. J’y arrivais mieux hors du lit.

En une fois, je me lève, j’ai trop chaud, besoin d’être debout, je me sens en forme. Il est environ 1h30. Je dois aller à la toilette, ça presse fort là en bas. Sur la toilette, nouvelle contraction, j’appelle Dimitri et m’accroche à lui, en m’excusant. Celle-ci était différente : une envie de pousser qui commence. En traversant le salon, je croise Rikke qui regarde nos photos de voyage. Cela me fait plaisir et j’aimerais parler de chacune mais la contraction suivante me fait taire. Dimitri me sert encore de pilier, d’appuis, de source d’énergie. Je leur dis que je vais bientôt avoir envie de pousser car cette contraction était comme la précédente , d’un genre nouveau. De retour dans la chambre, je me remets à genoux face au lit. Pendant les contractions qui suivent, j’enfouis ma tête sur les genoux de Dimitri, je m’aggripe à ses jambes, bouge le bassin et commence à faire des « Aaaah ! » incontrolables qui viennent de très loin et accompagnent cette envie de pousser. Dimitri caresse mon visage, ma tête, mes mains, je sens son amour, sa compassion et sa force dans ces contacts, cela me transporte. Mes sons semblent l’inquiéter, je le rassure en lui disant que cela me fait du bien, que ces contractions sont même agréables par rapport aux précédentes ! Rikke me dit encore de laisser aller, de ne rien retenir mais de ne pas forcer. Elle fait des 8 dans le bas de mon dos, cela fait du bien. Je leur dis entre deux que je sens le bébé descendre, il est si bas maintenant ! Malgré cela, je ne pense pas encore que ce soit la fin.
Avant ces poussées, pendant les contractions « genre nouveau », Rikke avait dit à Dimitri que j’entrais dans la dernière phase du travail, que cela se voyait sur mon visage. Cela m’a réjouie d’entendre ça ! Elle a aussi dit qu’elle allait appeler Aline, mieux valait un peu trop tôt qu’un peu trop tard. Cela m’avait encouragée, malgré le « trop tôt ».

Bref, je commence à pousser. Rikke me propose d’enlever ma chemise de nuit, je le fais tout de suite, j’ai si chaud ! Elle place une alèse entre mes genoux qui sont très écartés. Pendant les poussées, je me dresse, m’accroche à Dimitri, pousse sans force, en douceur. En une fois, je sens mon bébé qui descend… puis remonte. Ah, on en est déjà là ? La fois suivante, Bébé descend encore et semble rester. Dimitri est bien en face de moi mais il ne semble pas réaliser. Je n’y crois pas moi-même. Poussée suivante, je m’ouvre, Bébé avance encore… c’est doux et fort comme sensation. Je voudrais que mon périnée se détende, s’ouvre mais je n’y pense que depuis peu. Cela va si vite ! Je sens cette petite brûlure qui me fait penser aux mamans du forum « comme s’asseoir sur un Soleil », cela me fait sourir : c’est vraiment ça ! Je me dis zut, tant pis, Bébé est là, prêt à sortir et moi j’ai envie de l’accompagner sans le retenir . Tant pis pour cette petite brûlure.
Poussée suivante la brûlure est là, bien forte et une sensation étrange : c’est mou et chaud et cela passe doucement entre mes jambes. Je réalise à peine, juste assez pour diriger mes mains de ce côté. Tout le petit corps de mon enfant glisse au dehors, en douceur, sans effort et arrive sur l’oreiller, entre mes jambes, aidé par Rikke. Curieuse vision : c’est une poche un peu bleue qui recouvre mon enfant jusqu’au ventre ! Sans comprendre, je la prend, Rikke enlève discrètement la poche qui est déchirée à moitié et Dimitri semble réaliser. Avant de la serrer dans mes bras, je la regarde et souris : voici notre Lucie ! Je l’annonce à Dimitri et serre ma fille contre moi, joyeuse, heureuse, en y croyant à peine… Je l’accueille, lui présente son Papa, lui dis mille mots d’amour. Dimitri vient à côté de moi pour mieux la voir. Il est 2h. Je suis toujours à genoux. Il faut à Lucie un moment pour réaliser qu’elle est née. Après quelques secondes, elle pleure un peu et après quelques minutes, elle semble comprendre et regarde avec intérêt ce qui l’entoure et surtout nous, ses parents, avec un grand sérieux. Rikke disparait un instant et nous annonce la première visite pour Lucie : Aline vient d’arriver ! Je l’avais oubliée… et suis désolée qu’elle soit là trop tard. Cela a été si vite… Rikke et Aline me proposent de m’allonger, oui, je serai plus confortable pour admirer ma fille. Elle est toujours reliée à moi par son cordon, c’est étrange. Après un moment, Rikke nous dit que le cordon ne bat plus et nous propose de le couper. Elle le clampe avant de donner les ciseaux à Dimitri qui le coupe. Ca y est : Lucie et moi sommes tout à fait détachées… Après peu de temps, je confie Lucie à son papa qui m’étonne : il se met torse nu avant de la prendre en peau à peau ! Je suis ravie et émue de les voir tous les deux. Puis je me concentre sur la fin du travail : le placenta. Rikke me dit que je vais devoir pousser pour le sortir. Je réfléchis, me concentre et me prépare à pousser… mais le placenta est déjà dehors ! Je l’ai à peine senti passer. Je dois encore pousser pour faire sortir le reste de la poche, mais rien ne sort, ce sera pour plus tard. Rikke et Aline observent le placenta et s’exclament ; elles nous le montrent : il a une forme de cœur ! Après m’avoir un peu lavée, elles nous laissent tous les trois. Nous faisons connaissance, nous félicitant pour cette naissance, nous embrassant, observant notre petite merveille…

(…) Vers 8h, Dimitri va chercher Adrien et le change, moi je déplace un peu Lucie qui a dormi sur moi en peau à peau. Adrien arrive et se précipite sur le lit « Bébé ! » : il est aux anges ! Nous lui présentons Lucie, il lui caresse la joue, lui fait un bisous et rigole. Je l’embrasse et lui explique que c’est le bébé qui était dans mon ventre, lui montre que ce dernier est vide, il comprend très bien, cela lui semble normal. Il me fait un calin et reçoit avec joie les cadeaux de sa petite sœur. Nous devons un peu calmer son envie folle de la cajoler et l’asseyons pour prendre Lucie dans ses bras. Il est heureux ! Je le félicite : il fait ça si bien ! Dimitri doit presque l’arracher à nous pour lui donner son petit déjeuner. Et voilà : la vie à 4 commence…

Voilà, c'est très long et totalement imprécis. Merci à celles qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout!
Comme tous les récits de naissance, c'est très intime, totalement personnel... mais malgré ma pudeur naturelle, je raconterais mes accouchements à qui veut les entendre! Et hélas, cela n'intéresse presque personne dans nos sociétés. C'est donc un vrai bonheur de pouvoir partager ce grand moment avec vous, ici. Merci encore à ce forum et à vous toutes...

merci à toi pour ce récit magnifique

Merci de nous avoir fait partager ce si beau récit : ) !!!

C'est beau de voir à quel point le papa t'a soutenu. Puis la rencontre avec Adrien...

Quel calme, quelle douceur quelle sérénité... C'est un très beau récit, merci de ton partage

J'en avais déjà entendu quelques morceaux, mais par écrit, c'est encore tout autre chose

Encore félicitations pour cette merveilleuse naissance

Merci de nous avoir partager cette magnifique naissance dans la douceur de votre chambre!
Très belle vie à 4

Merci pour ce beau récit et ce magnifique partage
Ce n'est jamais trop long et c'est toujours très bien écrit... Merci pour ce moment partagé et bienvenue à Lucie

Une belle naissance Ariane... Merci pour ce beau partage !

Merci Ariane de nous faire partager ce magnifique moment. Je suis toute émue, j'en ai les larmes aux yeux! C'est si fort et ssi doux à la fois! Belle vie à quatre, bises.

c'est un magnifique récit pour une magnfiique naissance!
Bravo Ariane.

J'ai lu avec la gorge nouée d'émotionS....
Et ce n'ai jamais trop long... tout ces récits sont si merveilleux!

Que votre merveilleuse famille s'épanouisse encore et encore, et merci.....

Quelle force et quelle sérénité dans ton récit. Une bien belle naissance. félicitations !

Quelle belle naissance! Merci de l'avoir partagée! Bienvenue à la petite Lucie!

Quelle belle naissance : belle vie à 4 !

quel beau recit ariane ....
biz a toi
sophie (maman de lancelot ;) )

je n'avais pas encore lu la naissance de ta fille, quel bel accueil pour ta petite fleur!

C'est vraiment un récit magnifique ariane, dur de pas retenir ses larmes de joie et d'émotions; J'espère vivre quelque chose d'aussi beau !

Bienvenue à ta petite lucie

J'ai rarement lu un récit aussi serein

Bravo pour ton accouchement, et bienvenue à ta petite lucie

mais quel beau recit ! tant de serenité, de calme, de tendresse, c'est tout simplement magnifique !
merci pour ton ecrit !

Merci beaucoup pour ton témoignage et ne t'inquiete pas ce n'était pas trop long loin de là on boit tes mots et l'émotion que cela procure... milles merci, cela fait plaisir à attendre, c'est tellement pur, il n'y a rien de plus beau que la naissance de nos petits... Longue vie à ta petite Lucie et à toute ta famille.