Lou est née

Notre petite Lou est née le 26 mai à 17h48!!

C'est une magnifique petite fille très calme... très belle à ce qu'en disent tous les gens qui la rencontrent (certainement plus objectifs que nous qui la trouvons évidemment incroyablement jolie!)

je commence le récit de l'accouchement mais je ne suis pas certaine d'avoir le temps de le terminer.Je vais le faire en tout cas en plusieurs post car je viens déjà par une erreur de manip d'effacer tout le début de mon récit que je tape de puis une demi heure !!

Le vendredi soir, après une journée pas mal remplie (dernier rdv chez la kiné le matin, visite à ma grand-mère l'après midi, dîner chez un ami puis retour à la maison et ma meilleure amie passe vers 22h passer la fin de soirée avec nous), je me sens passablement contractée !!! les contractions depuis la veille, même si elle sont toujours presque indolore, deviennet assez fréquente, la nuit je me suis réveillée toutes les heures pour aller faire pipi (jamais, cela n'avait été plus de 2 fois jusque là, j'en déduis donc qu'elle a fait bout de chemin vers la sortie !) et la kiné m'a dit qu'à son avis, c'était pour bientôt, qu'elle était bien bas. En me couchant, quelques contractions un peu plus douloureuses qu'à l'habitude mais je m'endors quand même vers minuit...

Bienvenue Lou et félicitations aux heureux parents!

rhoooo, bienvenue à Lou!! J'adoooooore ce prenom!!
Bravo à toi!

Félicitation et bienvenue à Lou

mais on veut la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeee LOL

Biz
Charlotte

Vers 2h30, 3h00, je me réveille avec des contractions vraiment différentes des autres, douloureuses et beaucoup plus bas, mais je trouve que ça ressemble très fort à des crampes intestinales et je ne m’en fait donc pas trop… J’attend et au bout d’un moment, comme cela ne passe pas, je fais couler un bain histoire de voir si ça passe ou si ça reste (c’est ce qu’on lit partout alors…)

Le bain ne fait rien passer du tout, mon homme dort toujours (je l’ai prévenu que je prenais un bain mais ça n’a pas eu l’air de la faire paniquer beaucoup !!!). Je retourne me coucher puisqu’on lit aussi beaucoup que si ça commence pendant la nuit, autant dormir entre les contractions…Je ne sais pas qui arrive à dormir entre les contractions mais en tout cas, moi pas…J’ai toujours un fond de doute : et si c’était un problème intestinal ? en même temps, une petite voix au fond de moi me dit que ça ne doit pas être ça… Mon homme émerge de temps en temps pour me demander si ça va et je lui dit de dormir encore, que je le réveillerai… Pendant ce temps, j’essaie aussi de surveiller les minutes qui séparent mes contractions : parfois 8, parfois 6, parfois moins, parfois plus… Ce n’est pas encore très régulier mais ça se rapproche quand même et ça devient vraiment douloureux : à 7h, je me rend compte que je n’arrive plus du tout à gérer le minutage en même temps que la douleur et je réveille mon homme en lui disant que maintenant, j’ai besoin de lui ! Il émerge tant bien que mal mais oublie une fois sur deux de regarder l’heure, concentré sur ma douleur à moi  Quand même, vers 8h on se dit que ça se rapproche très certainement (certaines arrivent toutes les 4 minutes, même si d’autres ne sont que toutes les 6) et qu’on serait plus rassuré de mettre doucement les voiles vers l’hosto. Boris commence à charger la voiture : les valises, le ballon, le coussin d’allaitement, le lecteur de CD, … à 9h, nous voilà partis, la voiture n’est pas une partie de plaisir et chaque soubresaut me lance méchamment dans le ventre !!! Je m’accroche à la poignée au dessus de la portière pendant les contractions, heureusement, c’est samedi matin, personnes sur la route et en 10 minutes on y est. On se gare un peu loin (le parking le plus proche est payant et très très cher) et on avance lentement, en s’arrêtant à chaque contraction pour que je m’accroche à son coup et en faisant tous les deux des AHHH très graves comme la kiné nous l’a appris la veille (quelle synchronisation !!!). (LA suite un autre jour...)

Bienvenue dans le monde Lou! Bon Perrine ton recit est palpitant alors ne nous fait pas trop languir quand meme hein Mais profite quand meme de ta puce.

Bienvenue à la petite Lou et félicitations

super nouvelle!!!!!!!! vite vite la suite....

Je pensais justement à vous!

Bienvenue à Lou et félicitations à vous deux

On attend la suite avec impatience

Bienvenue, jolie Lou !
Félicitations à vous !

Mais on veut la suite ! la suite ! la suite
Même si on connait déjà la fin....

bienvenue petite Lou et beaucoup de bonheur à vous

Bravo à toute la famille!!
Moi aussi j'ame beaucoup le prénom Lou!

J'ai hâte hâte hâte de lire la suite!!!

Bienvenue à Lou et félicitations aux parents !!!

Bienvenue à Lou et félicitation aux parents.

Felicitation avous et bienvenue a Lou !!! quel beau prénom !!!

Il me tarde de lire la suite

Quelle bonne nouvelle , bienvenue, petite Lou

Félicitations à vous, j'espère que la suite de l'aventure est belle

Bienvenue Lou!

Bravo Perrine! Tu sais maintenir les gens en haleine!! On VEUT la suite!!!!

Toutes mes félicitations pour cette magnifique petite fille !!!

Vivement la suite, on a hâte

toutes mes felicitations pour votre petite princesse! plein de bonheur!

ah non je veux la suite!


bienvenue lou

La suite mais pas encore la fin, je fais le plus vite possible !!!.

On se gare un peu loin (le parking le plus proche est payant et très très cher) et on avance lentement, en s’arrêtant à chaque contraction pour que je m’accroche à son coup et en faisant tous les deux des AHHH très graves comme la kiné nous l’a appris la veille (quelle synchronisation !!!). Les quelques passants que l’on croise font des drôles de têtes, nous demandent si tout va bien !!

Enfin, nous voilà en salle d’accouchement où la sage femme, après examen m’annonce que je ne suis qu’à 1, 5 cm… Une légère déception, j’avais l’impression d’avoir bien attendu pour être sûre de ne pas arriver en tout début de travail… mais bon, j’applique la règle qu’on s’est donnée mon homme et moi avant l’accouchement et dont il m’a promis d’être garant : prendre les choses comme elles viennent, et surtout, rester dans le « maintenant », ne pas projeter ce qui se passera plus tard,…

Elle me met sous monitoring et après un temps, décrète qu’on n’est pas encore certain que ce soit bien le travail qui ait commencé : elle nous propose d’aller nous promener pendant une heure et demi et de revenir vers 12h30 pour un nouvel examen. Elle nous conseille les escaliers pour faire avancer les choses. Nous voilà donc partis dans les escaliers de secours, moi m’accrochant toute les 4 minutes à la rampe avec mon homme me soutenant le bassin, tous deux poussant de longs AHHH très graves !!! Et là encore, les gens qu’on croise se posent des questions !!! « ça va, vous avez besoin d’aide ? » Comment dire aux gens que ça ne va pas (ben oui, ça fait quand même vachement mal ! ) mais que tout va pourtant bien !!!

On met à peu près une demi heure à descendre les 2 étages et à sortir à l’entrée de l’hosto pour prendre un peu l’air, pour mon homme se faire une dose de nicotine et appeler son père pour annuler le repas du soir auquel on était invités ! J’appelle aussi ma mère pour la mettre au courant de l’état de la situation, Boris termine la conversation car les contractions ne m’en laissent pas le temps. Puis retour en salle d’accouchement : en fait, l’aller retour + les coups de fils dehors nous auront pris 1h30 !!! Et on se fait la réflexion que l’air de rien, le temps passe assez vite 

Hourra, j’ai progressé d’un demi centimètre et la sage femme décide de nous garder : elle nous renvoi nour promener pour régler les détails administratifs de l’admission (là aussi la tête du guichetier quand en pleine formalité je me lève, prend appui sur son comptoir et pousse un grand ahh guttural !!)

Encore un morceau, on arrive doucement au bout...

Enfin, nous voilà revenus en salle d’accouchement, le temps passe drôlement vite il est presque 14h… La sage femme nous installe, je dois rester allonger juste le temps de faire passer l’antibiotique par perfusion (j’étais positive au streptocoque) et puis elle me met un monitoring ambulatoire pour que l’on puisse se déplacer : on essaie quelques pas dans le couloir mais tout compte fait on se dit qu’on est mieux rien qu’à 2 dans notre salle d’accouchement. Pour le choix de la salle (ben oui, on a eu le choix, on était les seuls quand on est arrivés !!!) on fait l’erreur de ne pas suivre les conseils de notre kiné qui nous avait dit de prendre la plus petite, sans fenêtre : sur le moment, elle nous a paru un peu bunker et on s’est dit qu’on préférait avoir une vue sur l’extérieur. Je le regretterai amèrement la dernière heure qui, je vous préviens d’avance, est un peu gore…

Bref, me voici à quatre patte sur la table appuyée sur deux ballons, avec mon homme qui me masse le sacrum… On demande à la sage femme de faire venir la kiné, je commence à sentir que je vais avoir besoin d’elle pour gérer la suite. En attendant, on continue à pousser des AHHH tous les deux et je demande à mon homme comment font certaines femmes pour ne pas faire de bruit pendant leurs contractions : ça me paraît invraisemblable !!!

15h, la kiné arrive et c’est l’heure d’un nouvel examen : pfff, 2,5 – 3 cm… bon, on reste zen, on va pouvoir partir dans la salle de bain pour continuer le travail dans la baignoire (dans cet hosto, Erasme pour les belges, il n’est pas possible d’accoucher dans l’eau mais on peut faire un partie du travail dans la baignoire). La kiné m’aide à lâcher prise dans mon bassin, à laisser le bébé prendre appui sur mon pubis pour descendre, en m’asseyant à moitié sur la jambe de Boris qui se tient derrière moi : il avait bien essayé de me le faire faire avant mais, le pauvre, je l’avais envoyé sur les roses car ça faisait trop mal : LA kiné, évidemment, détient le pouvoir de me convaincre que c’est comme cela que les choses vont progresser et que très vite, j’aurai moins mal si j’accepte cette douleur là en bas… Je m’incline et évidemment, elle a raison… C’est fou comme à partir de ce moment là, les contractions deviennent vraiment plus forte, plus longue mais en même temps c’est comme si elles me faisaient moins mal…

Dans la baignoire, à 4 pattes, la tête et les épaules soutenues par mon homme, la kiné me massant le sacrum, nous poussons de grands AHHH et entre chaque contraction, je m’agenouille de côté, la tête sur le rebord pendant que Boris et Joëlle (c’est la kiné) me font couler de l’eau chaude sur le visage, dans le dos, sur les épaules… La pièce est très sombre, avec juste une petite lumière très tamisée… Je me laisse complètement aller dans ma bulle, je ne sais pas encore que je vais avoir bien besoin de ça pour affronter la suite … En effet, une petite opération du col il y a trois ans ralentit fortement sa dilatation : la gynéco m’avait prévenue qu’il était possible qu’elle doive faire une petite intervention assez douloureuse si le col refusait de se dilater… Heureusement que je ne savais pas réellement à quoi m’attendre sans quoi, j’aurais eu du mal à me concentrer sur l’ici et maintenant !

Au bout d’un moment Joëlle suggère à Boris d’aller prendre l’air, manger un petit truc parce qu’à son avis, c’est maintenant ou jamais… elle m’annonce aussi que la gynéco viendra elle-même faire le prochain examen à 16h30… Et on continue toutes les deux les AHHH et l’eau qui coule : ça devient vraiment fort mais je suis un peu partie sur une autre planète et je ne me pose plus de questions.

Quand la gynéco entre dans la salle de bain, j’entend Joëlle de loin lui dire que ça devient « solide, des contractions d’une longue minute toutes les 2 ou 3 minutes », d’après elle, la dilatation doit avoir bien avancé. Examen (dans la baignoire heureusement), verdict : 3,5 cm. Là j’avoue qu’une vague de deception mais surtout de fatigue m’envahit un peu mais, j’ai totale confiance dans ma gynéco et dans la kiné et je me laisse guider. La gynéco rompt la poche des eaux en me prévenant que ça va encore accélerer et renforcer les contractions mais les rendra aussi plus efficaces sur mon col. Je sens, dans l’eau du bain, le liquide chaud couler… 20 minutes plus tard, rien n’a bougé, j’entend les chuchotements, la gynéco qui demande où est Boris (il a passé sa tête 10 min avant en disant qu’il arrivait dans 5min)

Là je commence à comprendre que les choses se compliquent : en effet, la gynéco m’explique que j’ai des contractions de toute fin de travail mais que mon col refuse de se dilater et qu’elle va devoir le faire à la main… Malheureusement pour cela, je vais devoir sortir de la baignoire pour me mettre sur la table d’accouchement… J’écoute et de toute façon ne comprend pas tout, à part que ça va pas être facile (J’entend Joëlle dire qu’il faut qu’on attende Boris car je vais en avoir besoin, et ça, ça n’est pas particulièrement rassurant). A ce moment, il arrive et on me sort de la baignoire, on me laisse nue (« personne dans le couloir à ce moment », j’entend de loin) ; Joëlle me dit de garder les yeux fermés, d’essayer de ne pas sortir de ma bulle, Boris me met un essuie sur la tête pour atténuer la lumière, on s’arrête au mileu du couloir pour une contraction, on arrive dans la salle, Joëlle explique à Boris comment s’installer sur la table assis au bout pour soutenir ma tête et que je puisse prendre appui sur lui pour pousser… Mais, on n’est pas encore à la poussée !!!

C’est là que commencent les choses sérieuses, je vais vous passer les détails, en 10 minutes, la gyné, à la main fait progresser la dilatation de 3, 5 à 7 cm… Pause pipi (en fait, je n’arriverai jamais à uriner, même en me vidant la vessie avec une sonde, cette affreuse impression de pression sur une vessie pleine est en fait due à la manipulation de mon col… ) Puis, encore 10 min pour passer de 7 à 9,5 cm, je commence à perdre les pédales, c’est vraiment très douloureux mais encore presque rien à côté de ce qui m’attend les 25 dernières minutes…