Je me lance (je préviens, c'est un peu violent)

Ce récit, je l'ai écrit le 19/10/2006, en ouverture de ma formation pour devenir animatrice Césarine.

Je dis que c'est violent, mais vous n'avez pas lu la version de mon mari! Une horreur..

Bisous et bonne lecture...

"j’ai vécu une grossesse assez angoissée, j’avais peur que Pierre ait un problème, j’avais peur de la FC, de malformations, de mort-né, mais non, Pierre allait très bien. Par contre, je n’avais pas peur de l’accouchement…

Sauf que l’accouchement n’arrivait pas…

Je n’avais pas été d’accord avec la date de conception estimée de mon gynobs, le Dr M, mais lui me soutenait qu’il avait raison et me prouvait (comme si ça pouvait se prouver) par A+B que c’était lui qui savait. Comme à chaque mois, il m’annonçait une DPA de plus en plus proche, j’ai fini par le croire. D’une DPA « réelle » (c’est à dire avec la bonne date de conception), au 17/09/04, il est arrivé à me donner une DPA au 05/09/04 ! Comptant sur la nature et à la faveur d’une pleine lune, j’ai commencé à attendre Pierre pour le 30/08… Mais il n’est pas venu le 30/08. Ni le 05/09, ni aucune autre date annoncée par le Dr M, qui m’a alors soumis au régime de l’heure de monito + amnioscopie tous les deux jours à compter du 14/09. Il faut préciser ici, que je déteste les examens gynécologiques. Pendant toute ma grossesse, j’ai fait un effort considérable pour m’y plier, avec beaucoup de colère quand le Dr M et ses confrères, les Dr R et P, ont estimé nécessaire de me faire, en 1 mois, 3 estimations manuelles du bassin, tous pour dire exactement la même chose, dans les mêmes termes « c’est juste, mais ça devrait passer ». Je pense bien, surtout avec un bébé de 3 kg ! Bref, j’ai subi les amnioscopies et la phrase d’introduction qui allait avec « vous savez, juste ça peut suffire à déclencher le travail », 3 fois, le 15/09, le 17/09 et le 19/09.
Le 19/09, au moment du supplice, le Dr P (le Dr M était en vacances) doit me laisser pour aider un accouchement imminent, une « tête à la vulve » comme l’a annoncé avec tant de poésie la SF de garde. J’ai été le témoin sonore de cette naissance. Ca a été le coup de trop. Le Dr P est revenu, j’étais en larmes. Il a cru que j’avais peur d’accoucher, alors qu’en réalité j’étais au summum de l’angoisse et de la fatigue nerveuse : pourquoi mon bébé ne venait pas, qu’est-ce qui allait de travers ? Il a eu « pitié » et m’a programmée pour un déclenchement le lendemain. L’après-midi suivant, on a fait une rando, avec Aïssa, en espérant que ça suffirait (avec l’amnioscopie) pour déclencher le travail. J’ai eu, en tout et pour tout, après 6 km de marche, 2 contractions. Youpi… Mais cette rando a « servi » quand même puisque mon col, le lendemain matin, jour du déclenchement, était passé de « long, fermé » à « mou, 1 doigt ».

Arrivée à 8h00 le 20 septembre 2004, je suis déclenchée dans l’heure par décollement de membrane et pose d’un gel pour faire maturer le col. Le Dr R, qui était de « passage » a jugé utile de redécoller les membranes ½ heure après que la SF le fasse, sans me prévenir. J’ai vécu ça comme une agression, et j’ai compris bien plus tard que ce geste, je l’avais vécu comme un viol. J’ai dû subir un rythme d’environ 1 à 2 TV par heure avec une phrase accompagnante, qui était toujours la même : « Vous avez de belles contractions, dis donc ! [TV] Ah non, toujours rien ». Au bout de 10h00 à ce tarif là, j’étais désespérée et très en colère par le côté immuable des TV et des réflexions les accompagnant. La cerise sur le gâteau a été quand même de devoir subir 2 TV d’affilé pour avoir le « droit » de manger. J’étais humiliée. J’avais mal. J’ai fini par dire à mon doudou que je ne pensais pas pouvoir me passer de la péri tellement ces agressions régulières me faisait mal.

Effectivement, le lendemain, j’ai béni la péri qui me permettait de ne plus les sentir me toucher.

Mais je vais trop vite.

Le 20/09, donc, à 18h00, on vient de me voir, on m’annonce que je vais avoir une injection de salbulmol pour pouvoir passer la nuit tranquille. J’ai envie de refuser. J’ai pas envie de dormir, je veux accoucher, pas avoir de morphine. Mais je continue à être la gentille parturiente docile, je ne dis rien et on m’injecte le salbumol. Un peu groguie par la morphine, je m’endors après que l’infirmière ait viré Aïssa à 22h00.

Pendant la nuit, rien, je dors (en même temps, avec le salbumol, j’espérais quoi !). Au petit matin, des contractions. Chouette ! Ca ne s’est pas arrêté en fait ! je suis contente, je reprends espoir. Surtout quand on me fait un monito, qui confirme les contractions. Encore plus quand le Dr P me dit « Il faut que le bébé naisse aujourd’hui ». Sur le coup, je me réjouis, et puis LA phrase qui me fait comprendre le prix « on va passer aux choses sérieuses ». J’ai l’impression qu’on m’annonce qu’on va nous torturer… Ben oui, c’est un peu ça, qu’il s’est passé…

Donc, me voilà en salle de travail. Il est 9h00, on m’injecte par intraveineuse de l’ocytocine. Me voilà câblée de partout, avec interdiction de bouger. Ah si, j’ai le droit à trois positions : couchée sur le côté, couchée sur le dos ou assise. Bon, je me mets assise, mais je ne suis pas à l’aise avec les câbles dans tous les sens. Les contractions augmentent, augmentent, augmentent… Tant et si bien qu’alors que la veille, je supportais bien le travail, là, j’ai envie de hurler tout ce que je peux. Sauf que je n’ose pas. Alors je massacre la main de mon doudou, je lui dis « qu’on me fasse une césarienne et qu’on n’en parle plus ! » (comme je m’en suis voulu, ultérieurement, d’avoir dit ça !), je maudis ce bébé qui ne veut pas venir, et je retiens ma respiration, en espérant que ça m’aide à supporter cette vague de douleur atroce. Juste à ce moment là, la SF entre et m’enguirlande aussitôt, comme quoi, c’est pas le moment de pousser. Ben je ne pousse pas, moi, je perds les pédales, c’est tout. Mais je ne dis rien, je me tais, une fois de plus. Elle m’ausculte. 2 doigts, il est presque 11h00. Elle me dit qu’elle va chercher l’anesthésiste et s’en va en courant. Je n’ai pas le courage de la retenir. J’ai trop mal. Je ne veux plus sentir leurs TV. L’anesthésiste vient. J’aurai voulu lui dire de ne pas trop doser. Je n’ose pas. Je regrette aussitôt, je ne sens plus rien du tout. J’en profite pour dormir un peu. Au changement de SF, à midi, la nouvelle décide, alors que je suis à 2 cm, de percer la poche des eaux. Elle sort une espèce d’aiguille à tricoter. Je bénis la péri de ne pas sentir cette chose me pénétrer. Je suis très déçue. J’avais tellement imaginé perdre les eaux à la maison, ou au moins sentir ce liquide chaud sur les cuisses. J’entend vaguement un flop et c’est tout. Je suis triste. Je me rendors pour ne pas pleurer. A 13h00, elle revient, m’ausculte, toujours pareil (2 cm). Réveillée, je regarde le monito. Aïssa aussi. En fait, on est tous les deux à regarder. Et ce qu’on voit ne nous plaît pas. Mais alors pas du tout. Le rythme du coeur de Pierre a ralenti, environ de 20 battements hors contractions et subit des chutes de 40 à 50 battements pendant les contractions. Il descend donc jusqu’à 80… Et peine à remonter. On appelle la Sage-femme. C’est normal, dit-elle. bon. Vers 14h00, ça descend à 60… Là, je flippe carrément. Aïssa va chercher à nouveau la SF. Elle me dit un « on va vous aider », en moi même je me dis que celui qu’on aide, c’est pas moi, c’est mon fils. Je réalise que ça va mal, très mal. On me met sur le côté, on me donne de l’oxygène. Un quart d’heure plus tard, le Dr P entre en scène, TV, « c’est pas la peine d’insister, on va vous faire une césarienne ».

Ce n’est même pas un drame en fait. Je suis presque soulagée parce que j’en ai marre et surtout, je suis très très angoissée pour mon bébé. Les minutes suivantes vont ne faire que décupler cette angoisse.

Les brancardiers arrivent, je me rends encore plus compte, alors, de la puissance de ma péri : je ne peux même pas bouger mes jambes.

Mon mari a tout juste le temps de m’embrasser.

On m’emporte et lui reste tout seul.

On me transporte en 4ème vitesse, je vois les lumières du plafond défiler. Un détail très important (enfin pour moi) on m’a enlevé l’oxygène et on m’a remis sur le dos. Je sais que cette position est néfaste pour Pierre, je flippe encore plus.

Arrivée au bloc, tout le monde s’affaire autours de moi, mais j’ai l’impression qu’ils mettent des heures à se préparer. J’ai envie de crier « Dépêchez-vous, mon enfant meurt ! », mais je n’ai aucune force. L’anesthésiste arrive, ne me parle pas, me réinjecte de quoi faire la césarienne. L’effet est immédiat, j’ai la sensation d’un poids sur le thorax, j’ai du mal à respirer, j’ai peur de mourir. Je finis par articuler un « j’étouffe, je peux plus respirer » qui sort comme un murmure alors que j’essaye de hurler. Une infirmière m’entend enfin (j’ai dû répéter 3-4 fois), va rechercher l’anesthésiste qui m’envoie bouler avec un « c’est normal, c’est le bas de vos poumons qui sont anesthésiés » et repart aussi sec. J’ai peur. J’ai froid. Mon bébé est mort et moi je vais mourir avec lui.

Le Dr P me dit qu’il commence l’incision. Il me dit enfin ce que j’attends « je sors votre bébé » et la SF qui me dit « Félicitations, Madame, vous avez un beau garçon ». Qu’est ce que j’en ai à foutre, qu’il soit beau, est-ce qu’il est vivant, au moins ? Je ne comprends pas que c’est ce qu’elle veut dire. Je demande « est-ce qu’il va bien ». « oui, Madame, il va bien, écoutez, il pleure » et là, j’entends un faible cri. il est vivant. J’explose en sanglots. Mon fils est vivant.

Il est vivant et il a un agpar de 10. Mais ça, je ne le saurai qu’un an après, une fois que j’aurai eu le courage de récupérer mon dossier.

L’infirmière me l’apporte. je le couvre de baiser. Je voudrai le prendre dans mes bras, mais je suis attachée. Je le baigne de mes larmes. Elle me montre ses testicules pour me « prouver » que c’est un garçon. Je suis choquée du geste, j’ai envie de lui arracher mon fils. Mais je suis attachée. Je crois que c’est vraiment à ce moment là que je me suis sentie sacrifiée. L’infirmière part, m’enlève mon fils. Je ne le reverrai que 2 heures plus tard, après mon séjour en salle de réveil et son séjour « obligatoire pour les enfants nés par césarienne » en couveuse.

Je ne comprends pas pourquoi. Il est post-terme où est l’intérêt, à part nous faire souffrir ?

Pendant les 2 heures en salles de réveil, je pleure, je pleure, je pleure tellement que ce ne sont plus que des larmes qui coulent, sans fin, de mes yeux.

Je reviens dans ma chambre. Je suis à la fois heureuse que mon fils soit là et désespérée d’être immobilisée.

Les suites ont été pénibles ; le lever précoce a été une catastrophe, j’ai failli tomber dans les pommes. On m’a enlevé la sonde le 23/09. Je marchais, comme toutes, pliée en deux. Impossible d’aller voir mon fils prendre son bain avant le 24/09. J’ai la sensation de ne pas être une bonne mère. Heureusement, l’allaitement commence à venir. Sauf que les SF me reprochent les bouts de seins que je finis par utiliser systématiquement. En réalité, j’avais un REF, et les bouts de sein sont tout ce qui m’a permis d’allaiter malgré tout. On donne des biberons de complément à Pierre sans mon avis, la nuit même de ma montée de lait.

Ma cicatrice n’est pas belle, je dois porter pendant 3 semaines des compresses alcoolisées. Elle arrêtera de me gratter après plus de 18 mois, le jour où mon doudou acceptera une naissance à la maison pour le prochain.

J’ai « affronté » mon gynobs, le Dr M, un an après. Il m’a aussi peu écoutée que lors de ma grossesse. C’est décidé, je n’accoucherai pas dans cette clinique à nouveau.

C’est décidé, le prochain, ce sera à la maison."

Révoltant... Ecoeurant... Comment on a transformé ce qui aurait dû être le plus beau jour de ta vie en un long cauchemar...
Aucne femme ne devrait subir ça...

Ouh !

Je ne sais que dire...
Quelle manière inhumaine d'accompagner des naissances!!
Ton récit me touche beaucoup, je trouve ça formidable que tu aies surmonté ça et que tu en fasses une "force" pour aider d'autres mamans!

je pleure un peu (beaucoup) pour vous... JE susi super choquée, c'ets horrible... Et quand tu vois que tu as subi ces tv comme des viols, pas la peine de se demander pourquoi ton col ne s'ouvrait pas... C'est barbare, ces gens sont des bourreaux...

C'est vraiment honteux, revoltant enfin les mots me manquent pour un tel manque d'humanite.

Je suis sans mots, écoeurée, comme à chaque fois que je lis un de ces trop nombreux récits...

C'est si triste, pour toi, pour ton mari, pour ton fils... Tant de violence, inutile, et tant de soumission devant le corps médical.

Mais tu as très bien "géré" cet épisode de ta vie apparemment (même si ce fut long).

Je te souhaite de connaître une "autre" naissance de laquelle tu seras actrice et non pas spectatrice...

j'en ai eu des frissons d'effroi......
c'est d'une violence terrible,
et à te lire je me dis que j'ai eu de la chance pour mon 1er accouchement que tout ait été rapide et facile,
quand on lit comme ça peut tourner...

je te souhaite un avac de reve pour le prochain!

Maggot, j'ai lu ton récit une première fois et j'ai été bouleversée, j'ai éprouvé tellement de peine pour vous 3, que j'ai du passer à autre chose avant de pouvoir écrire ce message...
En le relisant ensuite, je l'ai encore trouvé choquant tellement il colle à la réalité et à l'ordinaire des salles d'accouchements, dire que des sois-disants "professionnels" peuvent agir ainsi, c'est horriblement honteux Le pire, c'est qu'ils ne peuvent et souvent ne veulent pas se remettre en question, pour des gens comme ceux-là, blasés et déçus par leur travail, cassés par leur routine, leur façon d'agir leur semble normale, terrible, non ?
Tu as heureusement pris conscience que ce n'est pas "ça", accoucher, que mettre au monde ton bébé aurait du, aurait pu etre une des plus belles choses de ta vie, que tu en as été privée, mais que malgré tout, il te sera possible de ne pas retomber dans le meme piège pour un deuxième petit bout, je te souhaite de tout coeur connaitre la joie d'accoucher d'une autre façon : celle à laquelle toute femme à droit...

que c'est horrible... honteux. je reste sans voix...

Je suis choquée et très en colère........ Je ne trouve même pas de mots.....
J'ai physiquement envie de vomir.......

Je pense qu'aujourd'hui tu n'as plus besoin de soutien (enfin, je ne sais pas ... ) , mais je suis de tout coeur avec toi ...
Sincèrement...........

les mots me manquent tellement je suis écoeurée de voir comment nous sommes traitées par ces gynobs qui croient avoir la science infuse
j'espère pour toi que la prochaine fois tu accoucheras dans de meilleures conditions
mon histoire n'est qd mm pas aussi "violente" mais je me revois ds qq situations
BIZ
Charlotte

comment tu te sens aujourd'hui sabine ?

Comment tu te sens d'avoir mis de la distance entre ta souffrance et maintenant ? Cet espèce de grand écart de la naissance de Pierre à celle que tu te prépares à construire ...

comment tu te sens pour aider les autres mamans ?

Je suis certaine que tu seras une très bonne anim Césarine, et que mimi saura t'aider à trouver et travailler tes biais.

gros zouzoutes...

Antinéa

Et bien on dit toujours que donner la vie est la plus belle chose ... je ne sais pas quoi te dire si tu as eu beaucoup de courage.

Par contre je ne comprends pas pourquoi tu es restée si longtemps en salle de réveil et pourquoi Pierre est allé en couveuse. j'ai également subit une césarienne je suis resté une trentaine de minutes voir 3/4 d'heure en salle de réveil et Sasha n'est pas allé en couveuse mais dans les bras de son papa.

je te souhaite pour 2 un accouchement plein de bonheur

Quel cauchemar... quelle torture...
Et quelle force tu as pour te relever de cette épreuve et penser à aider d'autres mamans!

J'ai mal vécu ma césa mais au moins elle était justifiée, ce que tu as vécu est aberrant...

Tok a écrit:

comment tu te sens aujourd'hui sabine ?

Coucou Anti....

Bien... Je relis ce texte qui date d'il y a 3-4 mois, et je me dis déjà que si je l'écrivais maintenant, je l'écrirais encore différemment. Mais les faits restent là.

Tok a écrit:

Comment tu te sens d'avoir mis de la distance entre ta souffrance et maintenant ? Cet espèce de grand écart de la naissance de Pierre à celle que tu te prépares à construire ...

En réalité, pas tant que ça, cet écart, quand tu y réfléchis. J'étais déjà tenté par l'AAD à l'époque de ma grossesse de Pierre, mais je n'ai pas "osé"; je voulais à tout le moins un accouchement naturel. Je pense que je n'ai pas été dans la maternité qu'il me fallait pour ça....

Tok a écrit:

comment tu te sens pour aider les autres mamans ?

Prête. Mais l'est-on vraiment? J'ai envie d'aider les mamans à vivre mieux les naissances; et si par césarienne, à avoir des césarienne bien vécue. Je sais qu'on peut BIEN VIVRE une césarienne; encore faut-il avoir les pistes, savoir quoi demander et quand. J'ignorais ça. La césarienne, c'était pour les autres, tu vois?

Tok a écrit:

Je suis certaine que tu seras une très bonne anim Césarine, et que mimi saura t'aider à trouver et travailler tes biais

merciiiiiiiii....

Il faudrait que je te fasse lire, à l'occasion, le récit que j'en avais fait au tout début de mon arrivée chez Césarine, tu pourrais voir tout le "travail" par lequel je suis passée pour pouvoir raconter ça comme ça. Ca reste un récit violent, mais je le trouve beaucoup beaucoup beaucoup moins violent que le premier!
Gros bisous à toi...

ton récit fait froid dans le dos! je trouve que tu as été drôlement courageuse pour supporter tout ça! J'espère que ton prochain bébé viendra au monde comme tu le rêves...

Sabine

je connaissais ton histoire par césarine (surtout la peur de la mort), mais je ne pensais pas que c'était si horrible que ca ...
ca me fait froid dans le dos.

Félicitations pour avoir écrit le réçit de naissance.

Ca fait 20 mois que j'ai eu ma césa, et 20 mois que je ne me sens pas prete pour écrire mon histoire...

Tu sais, je crois sincèrement qu'écrire c'est justement le début de l'histoire... Ca permet de faire un premier jet, une première analyse... Après, tu peux entamer un travail sur l'évènement en question...

J'avais préparé un papier sur l'écriture comme aide psy, justement, pour le journal de Césarine...

Bref....

Je crois qu'il faut du courage pour l'écrire, mais le plus dur, c'est certainement de le diffuser....

Alors si un jour tu veux entamer une réflexion sur ta césarienne, commmence par ça, ça te permet de vraiment te recentrer sur l'émotion du moment.

Je suis à ta disposition pour en parler, autant que tu le souhaites...

Bisous

je n'ai pas pu lire jusqu'au bout tellement je suis sous le choc!

Je suis bien triste de lire ton recit ... et tres en colere de voir que des personnes dont le metier devrait etre une vocation se retrouve a parler et a agir de telle facon face a la plus belle chose que l on peut vivre dans une vie : la naissance de son enfant ....

Je te souhaites pour ton prochain bébé une naissance comme tu la reves dansle plus grand respect ....
et felicitation d avoir pu mettre tout ca par ecrit
bises

Je te trouve très courageuse.
J'espère que ton prochain accouchement se déroulera comme tu le rêves.

On dirait exactement mon accouchement heure par heure !
On a vécu un grand classique on dirait !