Bébé Nature, la naissance respectée
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 info - troubles précoces ?

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Claire
Administrateur
Claire


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MessageSujet: info - troubles précoces ?   info - troubles précoces ? EmptyLun 20 Fév 2006 - 23:07

Je me permets de vous faire passer ces informations et les pétitions à signer qui concerne l'avenir de nos enfants ...
Bien à vous,
Laurence Girard

Cher confrère, chère consoeur,

Alors qu'un récent rapport de l'INSERM (Troubles des conduites chez l'enfant et l'adolescent. 09/2005. http://ist.inserm.fr/basisrapports/rapp_lst.html ) préconise le dépistage des troubles des conduites dès l'âge de 36 mois et éventuellement, "en seconde intention, la mise sous drogues ayant une action anti-agressivité, telles que les neuroleptiques, les thymorégulateurs ou les psychostimulants", il me paraît urgent de mobiliser toutes les consciences en mesure de réaliser la gravité de la situation, de dénoncer avec détermination cette vision biologisante et normative des comportements humains et de s'opposer à un tel projet !

Nous sommes ici très proches des théories médicales déterministes de la fin du 19 ème siècle sur le criminel-né et nous nous approchons à grand pas d'un modèle de société où la psychiatrie déterminera le normal et le déviant et où la chimie se chargera de contrôler les consciences et les comportements.

Qui d'entre nous peut dire que sa jeunesse a ressemblé à un long fleuve tranquille ? Chacun de nous a, très probablement, traversé des phases de turbulence plus ou moins prononcée. Mais nous avons réussi à régler nos difficultés et à devenir des individus équilibrés et des citoyens responsables. Que seraient devenues nos vies si un diagnostic psychiatrique avait alors fait de nous des malades et des consommateurs de psychotropes ?

Plus de 8000 enfants sont aujourd'hui sous Ritaline dans notre pays! Aux Etats-Unis, où plus de 7 millions d'enfants sont aujourd'hui étiquetés hyperactifs et mis sous Ritaline, 186 décès directement imputables à cette drogue ont été rapportés à la FDA entre 1990 et 2000 ce qui ne représente, selon le Dr BAUGHMAN (neuropédiatre, membre de l'Académie américaine de
neurologie) que 10 à 20% des décès réellement imputables à cete drogue !

Quelle tragédie lorsqu'on considère qu'une grande majorité de ces enfants ne présentait aucun trouble et que rien ne justifiait, pour ceux qui avaient réellement besoin d'aide, l'administration d'une drogue stupéfiante, aux effets délétères majeurs alors que des solutions saines et remarquablement efficaces existent ! (cf témoignage du Pr BREGGIN, expert psychiatre, consultable sur le site du Collectif: http://www.moratoirepsy.com ).

Je vous invite vraiment à prendre connaissance des critères diagnostiques du Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (THADA) tels que définis dans le DSM IV (Document ci-joint). Le caractère éminemment subjectif de ces critères explique que la prévalence de l'hyperactivité varie de façon considérable selon les auteurs. Ainsi, les études utilisant
le DSM donne une prévalence variant entre 0,4% et 16,6% ! Celles conduites
avec le CIM donnent une prévalence de 0,4 à 4,2%.(Dépistage et prévention des troubles mentaux chez l'enfant et l'adolescent. INSERM. 2002 ).

Ainsi selon l'observateur, la prévalence du trouble peut varier d'un facteur 40 !!!

Si des millions d'enfants n'étaient déjà sous amphétamine (Ritaline) après avoir fait l'objet d'un tel diagnostic, tout cela ressemblerait à une très mauvaise farce !

Le Collectif des médecins et des citoyens contre les traitements dégradants de la psychiatrie vient d'adresser à Jacques CHIRAC la pétition (http://www.moratoirepsy.com ) demandant l'interdiction de certains traitements considérés comme dégradants ( tels que les électrochocs -administrés à près de 20 000 personnes chaque année dans notre pays! - ou la prescription de Ritaline aux enfants) et la constitution d'une commission pluridisciplinaire chargée de faire le point sur les projets, les méthodes et les résultats de la psychiatrie biologique..

Cette pétition a recueilli à ce jour près de 1500 signatures (plusieurs professeurs de médecine l'ont signée, ainsi que de très nombreux confrères et scientifiques). Si vous êtes en accord avec les objectifs du Collectif, je vous remercie de signer la pétition et de faire circuler l'information.
Nous pourrons ainsi remettre dans quelque temps au chef de l'Etat une pétition mise à jour, attestant de l'intensité de notre désaccord et de notre mobilisation.

Si nous n'agissons pas aujourd'hui avec détermination, des dizaines de milliers d'enfants seront demain sous camisole chimique, happés par un système qui leur portera préjudice bien plus sûrement que je ne sais quel pseudo-trouble mental ! Nous devons et pouvons empêcher celà !

Je vous remercie pour votre attention et reste à votre disposition pour tout complément d'information.

Meilleures salutations.
Dr LABREZE


Appel en réponse à l'expertise INSERM sur le trouble des conduites chez l'enfant

Signer la pétition
http://www.pasde0deconduite.ras.eu.org/index.php

Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l'enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance.
Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l'enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.

> Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque
> prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au
> tempérament et à la personnalité.
> Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de
> caractère tels que la froideur affective, la tendance à la
> manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité [génétique]
> du trouble des conduites ».
> Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : «
> indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel,
> impulsivité, indice de moralité bas », etc. Faudra-t-il aller dénicher
> à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
>
> Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une
> batterie de tests élaborés sur la base des théories de
> neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute
> déviance à une norme établie selon les critères de la littérature
> scientifique anglo-saxonne.
> Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe
> de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d'enfant
> risquent d'être interprétés comme l'expression d'une personnalité
> pathologique qu'il conviendrait de neutraliser au plus vite par une
> série de mesures associant rééducation et psychothérapie.
> A partir de six ans, l'administration de médicaments, psychostimulants
> et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus
> récalcitrants.
> L'application de ces recommandations n'engendrera-t-elle pas un
> formatage des comportements des enfants, n'induira-t-elle pas une
> forme de toxicomanie infantile, sans parler de l'encombrement des
> structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ?
> L'expertise de l'INSERM, en médicalisant à l'extrême des phénomènes
> d'ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion
> entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie
> héréditaire.
>
> En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive
> d'opposition inhérente au développement psychique de l'enfant, en
> isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de
> chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance,
> l'abord du développement singulier de l'être humain est nié et la
> pensée soignante robotisée.
> Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des
> comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de
> certains enfants à travers leur subjectivité naissante et de leur
> permettre de bénéficier d'une palette thérapeutique la plus variée.
> Pour autant, tous les enfants n'en relèvent pas et les réponses aux
> problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine
> éducatif, pédagogique ou social.
>
> Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs
> rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la
> délinquance. On y lit notamment des propositions visant à dépister dès
> les trois premières années de leur vie les enfants dont l'«
> instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations,
> non maîtrise de notre langue) [va] engendrer cette violence et venir
> alimenter les faits de délinquance ».
> On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la
> tentative d'instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ
> pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d'ordre public. Le risque
> de dérive est patent : la détection systématique d'enfants « agités »
> dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d'endiguer leur
> délinquance future, pourrait transformer ces établissements de lieux
> d'accueil ou d'éducation en lieux de traque aux yeux des parents,
> mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de
> prévention.
>
> Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de
> l'enfance, de l'éducation, etc. :
> - Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de
> soins,notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle
> social.
> - Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute
> manifestation de mal-être social.
> - Nous nous engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles
> et sociales la pluralité des approches dans les domaines médical,
> psychologique, social, éducatif. vis-à-vis des difficultés des enfants
> en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son
> environnement.
> - Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la
> protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de
> clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé,
> éducation, justice.) et quant aux interrelations entre ces acteurs.
>
>
>
> FCPE - http://fr.groups.yahoo.com/group/fcpe - Mail :
> fcpe@yahoogroupes.fr Liste de diffusion des parents d'élèves membres de la FCPE.
>
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http://www.otempspoursoi.com
 
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