L'AAD en France, le casse tête des aspirantes à un accouchement à la maison !!!
La problématique des usagers :
Le nombre de SF pratiquant l'AAD en France est ridiculement bas, autour d'une soixantaine. Ce chiffre est loin d'être suffisant étant donné le nombre grandissant de familles souhaitant mettre au monde leur enfant dans l'intimité de leur foyer.
La faiblesse des montants autorisés des consultations de suivi global (15,90
euros) et du remboursement de l'acte pour un accouchement naturel obligent de plus en plus souvent les SF AAD à demander des dépassements d'honoraires, là encore il y a une inégalité flagrante, qui va de 0 à 1500 euros de la poche des familles pour un AAD.
Pourquoi :
Les tarifs des assurances professionnelles sont dissuasifs, basés sur la croyance (démontrée fausse) d'une plus grande dangerosité de l'AAD par rapport aux accouchements en structure hospitalière.
Leur formation ne prépare plus les SF à accompagner un AAD, celles qui malgré tout font ce choix doivent se former auprès d'une SF AAD une fois leur diplôme obtenu.
La peur de la plainte en justice est un frein important à la pratique de l'AAD par les SF.
Agir :
Seul un mouvement citoyen fort et représentatif pourra alerter les pouvoirs publics.
D'ores et déjà le site http://accoucheradomicile.chez-alice.fr/index.html a permis de mobiliser plus de 180 familles, réunies en un comité de soutien de familles prêtes à témoigner en faveur des SF AAD poursuivies en justice par des praticiens lors de transferts en maternité.
La pétition a réuni (1634) signatures pour la défense de la liberté d'accès au choix de l'AAD.
Cette initiative ne suffira pas à elle seule à représenter les intérêts des familles qui veulent que leurs enfants puissent naître chez eux.
Pour aller plus loin, nous devons nous réunir en collectif national et mener des actions concrètes, pour commencer :
- Communiquer sur l'aspect sécuritaire de l'AAD et sur le respect des choix des femmes en matière de lieu d'accouchement.
- Organiser nous-mêmes une étude nationale sur les attentes des mères qui veulent accoucher chez elles et sur les conditions sanitaires et sociales de celles qui l'ont déjà fait, ceci afin de convaincre les autorités et les compagnies d'assurance que l'AAD est un choix réfléchi, sensé, aussi respectable que le choix de l'hôpital ou de la clinique.
- Créer un fonds de solidarité alimenté par les parents afin que les SF puissent faire face aux frais de justice.
Si vous vous retrouvez dans ces propositions, si vous souhaitez en faire d'autres, je vous invite à rejoindre jeudi 19 octobre à partir de 21h le chat : http://tchat.voila.fr/ Inscrire le nom du salon, en bas de la page d'accueil : #NaissanceADomicile, afin de joindre nos forces et nos compétences pour que demain toutes les familles qui le désirent puissent avoir accès au choix de l'accouchement à domicile.
Frédérique Horowitz
[Les parties de ce message comportant autre chose que du texte seul ont été supprimées]