Du rêve à la Césa, naissance de P.

Voilà les filles, je vous poste mon récit de naissance...

Il est très long, alors courage à celles qui le liront ! Et merci d'avance


Après avoir réfléchi et pensé mon accouchement et ma maternité pendant environ 2 ans, après avoir découvert l'accouchement physiologique et plus précisément dans l'eau, qui me faisait tant rêver, et qui me donnait presque envie d'accoucher, en inhibant une bonne partie de ma peur ! Nous nous lançons dans les "essais bébé".
Voilà qu'après 7 mois, je tombe enceinte, et qu'après 9 mois et 8 jours de grossesse, notre petit P. n'a toujours pas pointé le bout de son nez. Nous courons droit vers le déclenchement.
Cette attente de l'accouchement a été difficile, mais j'ai fini par l'accepter, par me sentir confiante et pleine de force.
Ça ira, on va le faire tout les trois !
Dimanche 30 novembre, 21h. On se met en route avec précipitation pour la maternité, à une quarantaine de minutes environ de la maison.
Pas de bol, chéri a perdu le papier avec le plan et les adresses des parkings gratuits !
Bon, on se débrouillera ! On se calme, et on y va !
Une fois là-bas, je me sens toujours confiante.
On met une demie heure à trouver l'hôpital à pied car on ne connait pas la ville, il fait noir et il y a peu de passants.
On est attendus à 22h, on arrivera à 22h30 !
Nous sommes accueillis par une sage-femme qui nous installe dans une chambre commune.
Ouf, je suis la seule patiente dans la chambre !
L'assurance de la SF l'a fait oser me laisser passer la nuit avec chéri, malgré que cela soit interdit en chambre commune. Quel soulagement, même si je m'inquiète pour mes animaux qui seront seuls longtemps à la maison !

Entre 23h et minuit, on me pose un monito ainsi qu'un ovule de prostaglandine, histoire de commencer les hostilités en douceur.
La SF est douce, elle touche mon ventre et explique à P. ce qui est en train de se passer. Ça me plait !
Je suis toujours confiante, ce petit coup de pouce va bien nous aider, et puis P. va bien !
Malgré tout, avec l'excitation et le fait d'être dans un lieu inconnu, je dors peu, peut-être 5 heures. Je sais que j'aurai besoin de force pour la suite mais c'est plus fort que moi !

Vers 6h, la SF doit revenir. Je me réveille donc et plus moyen de dormir. On ne viendra me voir qu'à 7h.
Je commence tout doucement à avoir des contractions, vers 8h environ, plus de doute, c'est bien ça !
Par contre, je les ai "par les reins".
Je n'ose plus faire grand chose, car c'est quand je me lève que ça fait le plus mal, j'ai l'impression qu'elles attendent que je fasse quelque chose pour me surprendre !
La SF qui remplace celle de nuit est gentille mais ne me met pas très à l'aise.
Elle m'apporte un ballon que je ne quitte plus et m'offre un massage du dos qui me fait beaucoup de bien.

Vers 11h, je suis déjà dilatée à 2 mais col toujours ferme.
Je suis heureuse ! Je sens que tout va bien se passer ! Il a suffit d'un petit coup de pouce pour que tout se lance et voilà !
Je me sens d'attaque !
On nous transfert en salle de naissance, je mets ma musique, m'installe sur le ballon et continue à gérer les contractions.
Il s'agit d'une belle salle avec un lit d'accouchement non conventionnel, sans étrier. Il y a également une écharpe suspendue au plafond et une baignoire.
Je pense avec envie aux baignoires de l'ancienne maternité que j'ai quittée, qui semblaient si agréables et qui permettaient de s'y installer sans être sur le dos... Tant pis !

Malgré le déclenchement, le monito est en discontinu. En plus il est sans fil ! Je suis quand même contente d'avoir choisi cette maternité.

On finit par me donner de la prostaglandine par voie orale pour aider les choses, et on me prévient que ça file la diarrhée ! Mmh, je m'imagine avoir la diarrhée dans l'eau...
Ça me surprend un peu car je pensais que le travail était bien lancé.

Les contractions sont toujours régulières et bien fortes, mais je gère.
J'appelle mon chéri à chaque fois pour qu'il me fasse une pression dans le bas du dos, qu'il me soutienne... Le pauvre n'a pas de répit ! Il assurera jusqu'au bout !
Je fais également des vocalises et je tente de ne pas être trop tendue.

Une nouvelle sage-femme arrive.
Elle est jeune, très à l'écoute et donne de bons conseils.

A 16h, on me ré-examine.
Et là, stupeur, je suis toujours à 2 !
La SF tente de me motiver, mon col est mou maintenant donc il a évolué ! Mais j'avoue que j'ai du mal à garder le cap !
8 heures de contractions douloureuses et rapprochées et toujours à 2 ?

Elle me propose le bain, j'accepte.
Qu'est-ce que ça fait du bien ! Je me détends !
Bon, je suis sur le dos et ça contrebalance négativement les bienfaits de l'eau, mais je m'y sens mieux tout de même !
J'y reste environ 2 heures.
Une stagiaire vient et m'aide à faire des vocalises graves. C'est super, que ça fait du bien d'avoir un accompagnant avec soi ! Elle m'aide beaucoup !
La SF revient et me prépare mentalement à l'idée de devoir prendre la péri, vu que le travail n'avance pas.
C'est vrai que je commence à être épuisée, mais cela me fait une boule au cœur d'imaginer devoir prendre la péri. Je pleure...

On me fait sortir pour me réexaminer vers 18 heures, je finis ma prostaglandine.
Là, je suis à 4.
Je suis dubitative quand même mais la SF se montre enthousiaste.
Moi, j'ai un peu de plomb dans l'estomac...

On continue donc le travail hors de l'eau et après quelques contractions, je suis terrassée par une contraction extrêmement douloureuse. Je hurle, je ne me contrôle pas et je me jette sur la sonnette pour faire venir la sage-femme !

C'est toujours celle qui m'a parlé de la péri.
Elle m'en reparle, j'ai peur, je pleure, je n'en voulais pas ! Mais je me sens à bout et perdue ! 12 heures de contractions suite à une induction, c'est dur !
Elle me dit que je ne suis même pas à la moitié du travail, et que j'aurai besoin de toutes mes forces pour pousser, et que là je suis au bout du rouleau. Elle m'assure qu'on pourra couper la péri pour la poussée et qu'on ne la dosera pas trop fort.
Elle me donne confiance, je suis épuisée et percluse de douleurs, en pleurs... J'accepte. Je sens que chéri en est soulagé, il a du mal à me voir souffrir comme ça depuis si longtemps.
Je ne sais pas quelle heure il est, entre 18 et 20h je dirai ?

L’anesthésiste doit venir de chez elle.
Je patiente, les contractions sont toujours bien présentes.
Elle fini par arriver, on m'installe. Cette position, ça craint pour gérer les contractions !
L'anesthésiste n'est pas très douce car elle arrive à me faire mal rien qu'en désinfectant mon dos...
Elle me pique pour endormir la zone, on me dit que ça sera le plus pénible et que si tout va bien, en 5 minutes ça sera fini.
Mouais, ben ce ne fut pas le cas !
Je n'ai pas regardé l'heure, mais je pense qu'il lui a bien fallu une demie heure pour poser la péri !
Elle ne trouve pas l'espace entre mes vertèbres..
Elle me pique plusieurs fois, ça fait mal à chaque fois, et les contractions viennent s'en mêler ! Je l'entends galérer, je sens qu'elle enfonce l'aiguille dans mon dos et gratte entre les vertèbres, je l'entends pester !
J'ai peur que ça ne s'arrête jamais, qu'elle n'y arrive pas !
Surtout qu'à un moment, elle le dit carrément ! "Je ne pense pas que je vais y arriver..." Oh non c'est pas possible, maintenant que j'ai pris cette décision difficile, il faut me soulager !
Elle finit enfin par y arriver. Mon chéri me dira plus tard que j'ai 8 trous dans le dos, en plus d'un gros bleu, et qu'elle a tordu 2 aiguilles dans mon dos.

Je me dis que mon corps entier refuse cette péri qui symbolise la concrétisation de la fin de mon accouchement rêvé.

Quoiqu'il en soit, elle fait rapidement effet. Quel soulagement ! Je me dis que je ne sens rien, contrairement à ce qu'on m'a dit, mais sur l'instant je m'en fiche, tout ce que je veux c'est dormir un peu !
J'appelle ma mère pour la rassurer, et je m'endors...
Vers 22h, on me réexamine, c'est à nouveau la SF qui nous a accueilli le dimanche soir.
Je suis passée à 8 niveau dilatation ! Mais P. ne s'engage pas...
Je suis contente d'être passée à 8 tout de même !
Je me rendors un peu puis fini par être réveillée par les contractions;
Il n'y a plus d'anesthésiant dans la perf et je commence doucement à tout ressentir.
Je suis toujours sur le dos, j'ai mal ! Je sens les contractions dans les fesses, P. a dû descendre un peu !

On me laisse comme ça longtemps, on me fait prendre une position différente pour l'aider à descendre, mais toujours allongée.
Je n'ose pas me mobiliser moi-même.
Les contractions chatouillent, mais tout doucement elles se font plus franches.
On me re-examine vers 3h du matin, je suis toujours à 8 ! Je perds les eaux pendant l'examen malgré que la SF n'ait rien fait, me dit-elle. Le liquide est teinté. En 5 heures je reste à 8 alors que les derniers centimètres sont censés être rapides ?
Depuis la péri, je suis en monito continu, et je vois le coeur de P. chuter à chaque contraction.
La SF me dit que tout est normal, mais je ne suis pas rassurée.
On passe aux choses sérieuses avec une perfusion d'ocytocine.
La SF me dit qu'on joue un peu notre va-tout et qu'elle va prévenir la gyné. Elle me prépare à l'idée d'une césarienne.
En effet, en plus d'être toujours à 8, P. reste haut.
De mon côté, je sens que je suis au bout du rouleau...
Les contractions sont à nouveau très fortes, je suis sur le dos, fatiguée, désespérée...
Et surtout, je suis incroyablement frigorifiée, comme je ne l'ai jamais été ! Mon corps entier tremble comme il ne l'a jamais fait.
La SF décide de me faire pousser pour aider P.
Je me demande si ça va vraiment aider, je n'y crois pas trop.
Si j'avais la force, j'aurai demandé à pouvoir me mobiliser à nouveau, debout, à 4 pattes ! Mais mon corps et mon esprit sont vides.
Elle me tient une jambe, mon chéri tient la deuxième, elle enfonce une main dans son vagin (pourquoi faire ?) et elle me fait pousser à chaque contraction et moi je hurle de douleur, fini les vocalises je n'y arrive pas !
Je me demande pourquoi elle ne demande pas à ce qu'on me remette un peu d'anesthésiant ?
On tente quelques poussées sur le dos et sur le côté, infructueuses, elle me laisse enfin tranquille...
La gyné arrive, elle me semble gentille, je l'ai rencontrée le jour de l'accouchement pour la première fois puisque la mienne est en vacances.

Elle me réexamine, m'explique que là, P. ne souffre pas encore, mais que ce n'est pas normal ce qui se passe et que c'est peut-être bien le moment de faire une césarienne.
C'est ça ou me remettre une grosse péri, y aller à fond sur l'ocytocine et risquer une naissance sportive avec ventouses (ou cesa en urgence).
Je suis au bout du rouleau et me plie à son avis : il est peut-être bien plus sage de passer à la césarienne et j'ai peur que ça finisse en "boucherie".
L'idée de la césa m'effraie, je ne veux pas ressentir ce qu'on me fait et j'ai peur d'avoir mal !
J'ai du mal à prendre du recul sur ce qui arrive, du mal à croire ce qui est en train de nous arriver...

Décision prise, on rappelle une anesthésiste.
Ce n'est pas la même, elle a l'air antipathique...
Et surtout, qu'est-ce qu'elle est longue à arriver !
Je ne supporte plus ces contractions qui ne servent plus à rien et je hurle à plein poumon à chacune d'entre elles en serrant la main de mon chéri.
Entre les contractions, je gémis que c'est de la torture de me laisser comme ça, qu'il faut que ça cesse...
Je suis vraiment à bout de force, j’atteins les limites de mon corps.

L'anesthésiste arrive, me remet de l'anesthésiant dans la perfusion, on me change de lit et me conduit en salle d'opération.

Chéri me quitte le temps d'être changé et pendant ce temps, l'anesthésiste ajuste la dose, on place le champ opératoire.
Elle me fait le test de sensibilité en me touchant le bras avec un coton imbibé d'un liquide froid sur le ventre et sur le bras.
En effet, je ne sens pas que c'est froid sur mon ventre, mais je sens bien qu'on me touche.
J'ai vraiment peur de sentir la douleur... Surtout que j'arrive encore à bouger mes orteils !
Je grelotte toujours, on me met des espèces de chaussons en mousse et une soufflerie chaude sous mon drap.
Chéri arrive, il me tient la main.
On ne m'attache pas les bras, tant mieux !

Ca y est, ça commence ! Je ressens quelques douleurs et mon visage se crispe. L'anesthésiste me dit que ce n'est pas possible que j'ai mal, "on n'a pas mal, c'est juste qu'on sent tout, comme chez le dentiste !" Mouais !
Ces sensations sont vraiment horribles, on dirait qu'ils y vont comme des bourrins ! J'en garde un souvenir bien plus désagréable que celui des contractions.
On sort notre bébé, et la gyné appelle chéri pour qu'il le regarde, et par la même occasion, il voit mon ventre ouvert !
On me montre rapidement P. par dessus le champ opératoire, qu'il est beau ! Il pleure.
L'émotion est indescriptible.
Enfin, c'est fini ! Il est là !
Il est 4h47 du matin.
Il est vite emporté à côté pour être un peu aspiré, le liquide amniotique est plein de méconium... Mais rapidement, chéri est appelé pour le prendre en peau à peau sur son torse, puis on l'invite à se réinstaller contre moi, afin que la tête de P. puisse reposer contre la mienne.
P. ne s'arrête pas de pleurer, et moi je suis si émue de le voir enfin !
Cela m'aide à ne pas trop me concentrer sur la douleur et les sensations horribles de la césarienne. Je sens qu'ils trifouillent dans mon utérus, qu'ils aspirent mes intestins... Je n'ai qu'une envie, qu'ils rentrent mon utérus dans mon ventre !
Cela me semble durer une éternité !

Enfin, c'est fini, on invite le nouveau papa à aller se changer et pendant ce temps, on me transfert dans mon lit, on me met bébé contre moi sous ma couette et on nous remonte dans notre chambre.
P. pleure toujours, je suis heureuse de l'avoir mais tellement triste qu'il ait du vivre une naissance qui ne soit pas douce... Ses pleurs me font si mal... Aujourd'hui encore j'ai du mal à le voir pleurer.
Une fois dans ma chambre, je peux enfin le mettre au sein.
Ouf, il n'est pas né depuis bien longtemps et il cherche activement le sein, il arrive à téter mon petit P. ! Je suis rassurée pour mon allaitement ! Et lui cesse enfin de pleurer... Quel soulagement.
Le papa s'offre une cigarette, le temps de prévenir nos parents... Il remonte et nous profitons enfin de cette accalmie à trois.
Nous restons longtemps en peau à peau.
On nous interromps juste pour le peser (3 kilos 470) et je m'endors une petite heure avec lui dans mes bras. Il ne sera mesuré que deux jours plus tard.

P. restera deux jours et deux nuits non stop dans des bras, je ne supporte pas de le voir posé seul dans son petit lit !
Il restera sur moi non stop deux nuits de suite, le temps que je puisse enfin me mobiliser un minimum, il pleure beaucoup, petit chéri...

Avec du recul, je me dis que certaines choses auraient pu être mieux gérées, auraient pu mieux se passer...
Mais je ne pense pas qu'il aurait pu naître par voie basse.
Je ne regrette pas la décision de césarienne, mais je suis tellement triste et déçue de ne pas avoir connu un "vrai" accouchement ! J'ai l'impression que mon corps m'a trahi...
Alors, pourquoi P. n'arrivait pas à descendre ?
Il avait le cordon autour du cou, pas super bien placé, il a une grosse tête... Mais tout ça n'explique pas forcément la césarienne.
On m'a conseillé de faire une radio du bassin plus tard, pour voir si cela explique ce qui s'est passé.
La gyné me dit que c'est peut-être aussi psychologique...
Je ne sais pas, mais j'ai besoin de savoir, pour avancer...
Je pense que je demanderai s'il est possible de faire une radio du bassin avant même d'envisager de refaire un enfant un jour.
Si c'est dans ma tête, j'ai besoin de faire en sorte de poser mes valises.

Waouh quel récit. ... j'ai des frissons en te lisant, ta description de la césar est très forte. ...
Je suis triste pour toi que tu n'es pas eu l'accouchement dont tu rêvais
... je te souhaite de trouver les réponses et les explications. ...
Encore bienvenue à P qui a une maman championne

Oh bichette... Ça a vraiment été dur dis-donc...
Tu as été super courageuse. Sois fière de toi et de ton fils, vous avez été top!
C'est affreux de voir comme la douleur est mal gérée parfois, en particulier en attendant ta césarienne et pendant. Quelle épreuve!
Pour ce qui est de la radio, tu dois attendre d'être enceinte à nouveau car les dimensions du bassin changent pendant la grossesse, et ton bassin paraîtrait plus petit en dehors de cette période-là. Mais il me semble en effet que ce serait une bonne idée...
Reposez-vous bien, plein de belles choses pour vous...

Quel récit !!!
J'en ai les larmes aux yeux, vraiment !

Remettez-vous bien de toutes ces épreuves.

Si c'est psychologique, tu pourras travailler sur toi.
Bienvenue à ton petit P.

Quel récit C'est dur de te lire mais franchement, tu as vraiment été incroyable
Tu as fait le maximum et tu l'as accompagné même quand les choses ne se passaient plus comme prévu...
Je peux imaginer ta déception et tous ces questionnements, et j'espère que tu trouveras des réponses.

En tout cas, félicitations pour cette naissance, et encore bienvenue à ton bébé

Waouh, quel récit ! Ça m'a pris au ventre et les larmes sont montées, c'est fort, et pourtant c'est pas mon genre.
Je partage tes questions sur le pourquoi du comment tout à dû finir par se passer ainsi. Il doit y avoir une explication qui t'apportera beaucoup je pense pour digérer cet accouchement.
Ce qui est sûr c'est que vous avez été très forts tous les trois, et avez eu une bonne équipe autour de vous je trouve. Vous avez aussi été très patients ;-)
Et je reconnais que pour se lancer dans une autre grossesse, c'est bien de savoir un peu où on va, avoir avancé sur ce qui a pu être un frein. Pour y aller sereinement.

Je vous souhaite plein de bonheur ensemble, que tu te remettes bien de cette cicatrice et que l'on te permette d'avancer dans son explication.
Tu ne mérites que ça )
Puis plein de bons moments et de joie avec votre enfant !
Tu as retrouvé tes animaux aussi )

Récit très prenant
Et encore félicitations

Je t'envoie une grosse dose de câlins.

Je ne sais pas trop quoi te dire. Juste qu'avoir froid et grelotter je connais, j'ai vécu ça pour mes deux premiers accouchements entre les contractions.

Ca me rappelle un peu... Mes accouchements. Césarienne en moins, mais je pense que je ne suis pas passée loin non plus.

J'ai aussi parfois des regrets, surtout pour la naissance de ma fille, je me dis "et si j'avais réussi à pousser, si j'avais su dire non à cette boucherie... Mais en fait non, à un moment donné, on n'en peut plus, on veut juste que ça se termine, et si les gens autour de nous ne savent pas nous accompagner vers autre chose, on ne sait pas y aller.

Je ne sais que te dire du pourquoi... Je pense que ça vaudrait la peine d'en parler avec notre chère gynéco. Pour moi, elle avait trouvé des mots pour m'apaiser, j'avais pu m'en remettre, du coup. Voir avec elle pour une explication ? Et pour chercher ce qui pourrait te rassurer pour une autre grossesse?

J'ai lu ton récit ce midi. Je trouve que vous avez fait preuve d'une grande force et d'un grand courage. L'important maintenant est que vous preniez soin de vous, d'être à l'écoute de vos émotions. Plein de réconfort pour la suite.

Oh Azaële, que c'est dur ce qu'il t'es arrivé.
C'est pas facile quand tout se chamboule et je suis triste que tu ais vécu ton accouchement ainsi.

Comme tu le dis, cette longue préparation qui en quelques instants, en une décision, se dérobe .... C'est dur, mais c'est votre histoire, toute singulière.
J'espère qu'un jour,grâce au cheminement que tu feras, tu arrivera à te remémorer tous ces moments "avec plus de douceur", même si ça n'enlève rien à ce que tu as vécu car bien sûr ça t'appartient.

C'est jamais facile à lire les récits de césariennes.

J'espère que votre nouvelle vie à trois se passe bien et que l'allaitement marche du tonnerre, tout plein de pensées

Oh ma belle, encore tout plein de câlins

Ton récit est fort, on sent bien ta déception, ces moments où tout bascule (péri, césa...).
J'espère qu'au moins l'écrire t'a permis de (dé)poser un peu les choses, de t'apaiser un peu par rapport à cet accouchement si loin de ce que tu espérais.
Je pense aussi qu'en parler avec ta perle de gynéco serait une bonne idée

bises et profite de petit P enfin là

Quel beau récit !
Je n'ai pas pu répondre dès hier tellement ton récit m'a touché... et me ramène à ce que j'ai vécu...
Je t'admire d'arriver à déjà écrire tout ça et à te questionner, moi j'avais mis tous les questionnements en standby plusieurs mois. Mais pourquoi moi je n'y arrive pas???

Profite bien de ton , dis toi que vous allez bien, toi et lui, que c'est l'essentiel, sans péri, sans césar, il aurait peut être été plus en souffrance. Et il a la chance d'avoir une maman extra !!!