terrible two.... hardcore ^^

Oui bon... on est au tout début donc pour le moment on le prend zen et tout, Elle nous crie dessus on lui demande de parler calmement. Hurle "peux pas" ben on lui explique qu'on a le droit... Dis "va là-bas!!!" (comme quand j'envoie le chien au panier quoi) on dit qu'on a pas forcément envie, que si elle veut jouer elle peut demander gentiment....

MAIS là où je coince sévère, c'est son comportement avec ma mère (oui, vous vous rappelez, ma pauvre maman chez qui mon fils hurlait comme un fou...). A peine elle entre dans la maison, ma fille lui crie "NANN! Peux pas!!! Va là-bas!!!", veut pas dire bonjour, pas de bisou. Après un moment elle se calme, nie l'affaire, va chercher un livre et lui demande de lire, de chanter, mais dès que la proposition vient de ma mère ça revient aux hurlements; Alors au début on l'a pris zen, on a expliqué à ma mère que c'était comme la crise d'adolescence, que plus elle montrerait que ça la touche, plus ça irait loin mais bon, elle peut pas cacher qu'au bout de deux semaines ça commence à faire beaucoup!!


Et cette période, c'est moi ou elle arrive forcément quand on a pas l'énergie de la gérer sereinement?

terrible two je suis paré ASMA m'en a fait un beau!! La cela ce calme doucement...

Bon... le comportement avec ma mère s'étant amélioré, c'est nous qui en bavons...

J'ai fini en pleurs ce soir...

Elle est super exigeante et uniquement dans le "recevoir" pour le moment... alors je sais qu'il y a eu un accident gluten et que ça transforme les enfants en gremlins, mais quand même... Ce matin, je me casse la tête à lui cuisiner un truc qui l'inspirera, parce qu'elle adorait le pain normal et que depuis c'est dur de la faire déjeuner... elle mange, elle mange BIEN, je lui demande si c'est bon, "non" et elle recommence à manger de bon appétit...

Toute la journée, elle chouine pour avoir ce qu'elle veut, si on essaye de lui faire un calin ou un bisou elle ne veut pas mais quand ELLE l'a décidé, elle nous grimpe dessus, chipote nos cheveux, se lève et repart, bye bye merci d'être un objet...

On cuisine, elle est sur sa chaise mais en train de chouiner "nan c'est moi je buiziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine"

Elle teste clairement, mais c'est pas toujours facile de m'en convaincre... elle mange à peine au repas, puis passe son temps à me demander à manger. Alors j'essaye de lui faire comprendre qu'on mange aux repas et qu'on ne mange pas sans arrêt entre (ça me dérange pas qu'elle mange hors des repas, mais là elle demande un truc, puis non, mord une fois dans un autre, l'abandonne, demande un troisième, le défait avec ses mains, en fout partout et débarque en faisant "oh, patou!!!" grrrrrr). Sauf qu'elle a du mal à prendre du poids à cause de ses allergies et que donc j'ose pas trop la "priver" non plus, peur de la bloquer....

Elle boit pas assez (constipation, et puis je vois bien qu'elle boit quasi rien). Le médecin lui a expliqué, on lui redit qu'elle doit boire, que ça nous inquiète, elle veut plus. Même ce qu'elle adore en temps normal, elle en veut plus.

Elle allait commencer le pot, elle a été un peu constipée, maintenant si on lui demande ce qu'elle veut, elle veut pas la couche, mais veut pas prévenir qu'elle doit faire pipi..... du coup soit elle hurle quand on change la couche parce qu'elle veut pas, soit elle passe son temps à faire pipi partout, marcher dedans, caca.... (sérieusement, ça me dérange pas de nettoyer mais elle veut pas aller sur le pot, donc quel est l'intérêt??), si on lui demande, elle s'assied un quart de seconde sur le pot, se lève "oh, ah non pas pipi!!"

Ce soir, j'en pouvais plus, je lui ai mis son pyjama (elle a bien senti que j'étais énervée), l'ai montée dans sa chambre, dans son lit, j'ai fermé la porte et suis allée dans ma chambre. Elle a pas râlé ni rien. Quand j'ai été calmée je suis allée près d'elle, j'ai discuté super longtemps, et j'ai fini par lui demander si il y avait des choses que elle voulait me dire ou autre, elle m'a dit "dodo" "ah tu veux faire dodo? Bon ben ok... tu veux un bisou avant de dormir?" et là elle me tapote l'épaule en disant "non maman, dodo". Hop je sors en larmes et elle s'endort, rien à cirer...

Elle n'écoute rien, même quand c'est dangereux, elle me regarde super froidement (la dernière froid elle poussait un miroir appuyé momentanément sur le mur. Avant que je puisse le déplacer le petit s'était endormi au sein donc j'étais à un mètre mais sans pouvoir le bouger... je lui demande d'arrêter de le pousser avec son pied, je dis que c'est dangereux, je crie parce que j'ai peur, ben elle a attendu que je hurle, réveille le petit et me jette sur elle pour la pousser sur le côté....)


Bon, je sais que c'est une période difficile, mais déjà c'est hyper dur à vivre, j'ai l'impression qu'elle n'en a rien à foutre de nous... et en plus ça tourne dans ma tête que ce terrible two prépare les crises suivantes et que si c'est mal géré ça sera de pire en pire avec adolescence à chier et vraiment.... c'est quoi bien gérer???

et tu peux lui montrer que tu es triste non ?

oh c'est dur un grand encore petit et un tout bébé...
je me demande, est ce possible que vous soyez dans une spirale d'éloignement pour qu'elle soit dure avec toi? tu te sentirais de lui ouvrir tes bras et au lieu de lui proposer un bisou pour elle, lui dire un truc comme "moi après toutes ces tensions ça me ferait du biiiien un câlin avec toi" ?
connais tu le livre du petit tyrannosaure? ici ils l'adorent, mais je ne sais plus si aussi petits ils accrochaient déjà, je crois que oui. Il évoque la confiance qu'ils apprendront à contrôler leurs pulsions dures, je l'aime autant pour les enfants qu'en piqure de rappel pour les adultes
dans tous les cas, j'aimerai te dire que cette période d'impuissance, un grand qu'on ne reconnaît plus, un petit qu'on aimerait couver et du coup cette impossibilité de bien "gérer" comme tu le dis, tout ça passe... vous apprendrez, vous tâtonnerez, mais vous trouverez comment faire, et ils grandiront, il faut juste garder cette confiance là, cette envie de cultiver la relation
et oui, les accidents gluten c'est duuuur après et ça dure quelques jours...

Je lui montre que je suis triste mais j'ai l'impression que ça lui fait plaisir de voir qu'elle peut me rendre triste...

Je sens de l'éloignement oui mais je ne comprends pas... bon on sort de deux semaines avec le papa présent toute la journée et papa est plus cool que moi (il préfèrera passer une demi-heure à lui mouiller la tête sans qu'elle s'en rende compte tandis que je dis "il faut se laver les cheveux" et j'y vais, super doucement bien sûr...).

Je lui demande parfois un bisou ou un calin, elle veut plus... on peut pas dire que dans nos actes on l'éloigne parce qu'elle a été malade ben elle a redormi un peu dans notre chambre, elle a retété... Le matin elle se levait "mam!" "oh ben on dit bonjour avant d'aller manger! tu nous dis bonjour?" ben vas te faire voir quoi... c'est vraiment "je suis levée, j'exige que tu te lèves et que tu descendes me faire à manger"... et si papa a encore envie de dormir un peu, elle va le secouer...

Je trouve que je partage bien mon temps et mon attention entre les deux, ils ont chacun leur moment et parfois je verbalise pour le petit, aussi pour qu'elle l'entende, du genre "je comprends que tu aies envie de venir à bras mais là je finis de lire le livre à ta soeur et j'arrive", tout en mettant des limites bien sûr si il y en a un qui a vraiment besoin de moi...

C'est un cercle vicieux en plus parce que plus elle est exigente avec nous sans rien donner en retour, moins on a envie de faire ce qu'elle a envie...

en effet c'est difficile je ne sais pas vraiment t'aider mais je t'envoie tout plein de douce pensée

On est dans la même phase ici

On essaye de déterminer clairement notre limite et de nous y tenir pour ce qui est important, et de lâcher du lest sur ce qui l'est moins.

Et j'essaye de voir le truc sans me sentir visée: elle doit apprendre aussi à s'opposer, elle le fait avec ses parents qui sont les mieux placés pour ça.

Je te dirais de ne pas te mettre en plus la pression pour l'adolescence, une chose à la fois...

Je suis monomain, donc je fais court, mais c'est ce qui me vient à l'esprit. Ceci dit, c'est aussi difficile ici, je n'ai pas de recette miracle et je gère comme je peux ici aussi. Ma maman me conseille d'ignorer les trucs énervants, disant qu'elle les arrêtera plus vite si elle voit que ça n'a pas de prise, mais j'y arrive mal...

Je vais aussi suivre ce sujet de près

Pas de recette miracle ici non plus
On en chie graaaave, entre le déménagement, être enceinte et le terrible two
J'essaie de me concentrer sur les moments où ça va bien pour me recharger d'amour pour elle, sinon c'est vraiment la cata....

Ne connaissant pas cette situation, je ne peux qu'imaginer à quel point c'est difficile et je t'envoie plein de courage et d'ondes positives

J'ai lu une partie du lien d'Isabelle Filliozat que propose fille du vent ici, je me dis qu'il faut que je relise (encore et encore) mes livres d'éducation, que ce soit Filliozat pour Faber & Mazlish, pour continuer à m'imprégner de leur façon de voir si positive...

Mais c'est vraiment pas simple

T'es-t-il possible de ne pas prêter de sentiments à ta fille ? Je pense au fait que tu penses que ça lui fasse plaisir de te voir triste je ne crois pas, personnellement, qu'un enfant (en tout cas en bas-âge) soit capable de tels sentiments. Un enfant ne réagit, n'interagit, ne ressent pas comme un adulte. On lui prête du coup souvent des sentiments qui sont adultes. Je dis tout ça, pour t'aider peut-être à changer d'angle de vue et du coup, à ne plus te placer dans une situation où tu "subis"

Le terrible two, c'est un peu comme la crise d'adolescence, tous (ou presque) les enfants vont y passer, et C'EST un moment terriblement dur, difficile à vivre. Pour nous, parents ET pour eux également. Parce que si c'est la tempête à l'extérieur, à l'intérieur d'eux ça l'est également.

Je le ressens fort en te lisant quant tu parles de ses hésitations, ses changements de choix ou d'humeur. Elle ne sait pas où elle va, ni ce qu'elle veut, elle se rend d'un coup compte de certaines choses immuables, comme par exemple les conséquences d'un choix, tout ça est extrêmement frustrant, épuisant même émotionnellement.

Moi, ce que je retiens de ma première expérience de terrible two (et la seconde va pas tarder à arriver au vue de ce que me fait déjà mon babi super rapide), c'est de prendre la place de pilier, de rocher face à eux. Une de mes animatrices F&M disait au dernier atelier "A deux ans, ils se cognent aux limites pour vérifier qu'elles sont là, à 5 ans, ils s'y frottent". A deux ans, ils se "cognent", je trouve que c'est judicieusement bien dit. Ils se cognent, ils s'y jettent, ils s'y projettent et ils vont les retourner dans tous les sens leurs limites. Et pour moi, mon rôle de parent à ce moment là, c'est de leur apporter le cadre sécurisant, les guider avec amour mais avec fermeté. Je pense qu'en dehors des histoires d'autorité, de fermeté ou toute autre truc du genre, les petits en plein terrible two ont besoin d'une constante extrême.

Courage ma belle

Merci Sapha pour ton point de vue.

Vu la journée d'aujourd'hui, je me dis que c'est en grande partie ce que nous on lui renvoie qui pose un souci... Son papa est retourné au boulot et j'ai retrouvé ma princesse... Il y a eu des crises, mais le fait d'y assister (voire de provoquer vu que c'est parfois parce que je refuse un truc) ET de régler le problème moi-même, sans jeu de "je vais voir si papa dit pareil, machin refuse, mais c'est l'autre qui console...." a complètement tout facilité. Maintenant ben vivre tous ensemble il faut s'y faire aussi parce qu'après il y aura les deux mois d'été ^^

C'est vrai aussi qu'on a tendance a la grandir vu que c'est l'aînée, et que ma bébé ben elle n'a que 2 ans Je ne pense pas que ça lui fait plaisir de me voir triste, mais plutôt qu'elle analyse la situation "ah tiens si je fais ça il se passe ça...". Ce qui est dur c'est qu'on a peut-être les mêmes principes mais on réagit différemment aux crises, du coup quand on est à deux dans la maison ben elle va de l'un à l'autre et se retrouve perdue...

J'ai connu ça aussi à un moment, je pense qu'il faut se poser à deux, et s'accorder sur certains principes. Après on ne peut pas être d'accord sur tout, et cela permet à l'enfant de voir que tout n'est pas immuable et qu'on a le droit d'être en désaccord, mais durant les gros moments de cette tempête, je ne pense pas que ça leur rend service. Ils sont tellement indécis, tourmentés, pris par leur besoin de prendre possession de ce qui les entoure et embourbés dans la frustration. Filliozat l'explique dans son dernier livre, ce que la frustration ou la colère génère en eux, les tourments qu'ils ont.

Ben non, justement, les principes on est d'accord dessus... on ne réagit juste pas pareil: papa va avoir tendance à faire semblant de rien pour faire passer la pilule, la faire rire, etc. même si ça prend trois fois plus de temps, tandis que je vais avoir tendance à dire "dans la vie on est obligé de...." et lui faire faire (laver les cheveux, changer la couche...). DOnc ya pas une mauvaise façon de faire mais on sait vers qui elle va aller quand elle a le choix.... et dans ces cas là j'ai le sale rôle

mais si au final ton amoureux est là et d'accord pour le faire, et que ce que tu souhaitais est fait, ça pourrait suffire? tu pourrais dire que toi tu fais comme ça, papa à sa façon, elle va voir qui elle veut?
ou "moi pour ça j'ai peu de patience, si tu veux que ça soit autrement tu pourrais aller voir papa?" et toi ne pas te sentir dans le mauvais rôle, tu es toi, avec tes limites, vos différences sont une richesse et quand c'est toi qui es plus patiente, ou plus ceci ou plus cela elle sait bien te trouver aussi
sinon, je suis certaine comme Saphaëlle que ce n'est pas une intention de te faire du mal lorsqu'elle te fait de la peine, mais parfois l'envie de faire réagir, l'envie de contact un peu fort, est maladroite... je suis bien contente de lire que vous vous êtes retrouvées, ça doit vous faire du bien

J'ai failli répondre à ton premier message, mais je me suis retenue par peur de donner un ressenti non judicieux et de tomber à côté parce que je ne connais pas encore cette période là.
Mais la réponse de Saphaëlle me pousse finalement à rebondir dessus puisque c'est un peu ce que je voulais dire!

Saphaëlle a écrit:

T'es-t-il possible de ne pas prêter de sentiments à ta fille ?

J'ai un peu la même réflexion à propos de ta phrase: "j'ai l'impression qu'elle n'en a rien à foutre de nous...". Il me semble que ce n'est pas comme cela qu'il faut voir les choses... "rien à foutre de" renvoie à mon sens à une notion de mépris, de mépris de vous, donc. Mais il me semble que si jeune, elle ne peut pas être dans une attitude de ce genre. Je pense que c'est plutôt qu'elle n'a pas conscience de certaines choses, qu'elle ne s'en rend pas compte, ou peut être qu'elle "teste", mais je ne pense pas qu'il puisse y avoir un "rien à foutre de vous"
Tout ça pour te dire qu'il me semble qu'il ne faut pas que tu le vois comme ça, que le fait de le voir comme ça, de le formuler comme ça, ça te fait plus du mal qu'autre chose . Peut être qu'en le formulant sous forme de "test" ou de "elle n'a pas conscience que ça peut faire mal (et que même si vous le lui expliquez ça reste abstrait pour elle)", ça t'aidera à le vivre un peu mieux, ou un peu moins mal....


J'espère que j'ai été à peu près claire dans ce que je voulais dire, et que vous allez arriver à mieux gérer tout cela...

Plein de courage (pff, ça me fait un peu peur cette période!)

Moi aussi, ça me fait un peu peur. Quand tu lis Filliozat, ça paraît tellement simple.

Comme je l'ai dit à Caramel, je ne peux pas t'apporter grand chose si ce n'est du soutien. Je comprends ce que tu ressens sans l'avoir vécu encore, l'impression d'avoir le mauvais rôle, d'être la méchante, que notre enfant n'en a rien à faire de nous..., je l'ai vu chez nos amis. Je me rends compte aussi qu'on veut tellement bien faire pour nos enfants, être le meilleur des parents que, même si on sait que ce ne sera pas le cas, quand on se heurte à des grosses difficultés, qu'on ne trouve pas de solutions et qu'on va à l'encontre de nos principes (cris ou autres), on le vit très mal / contre nous / comme un échec. J'imagine que c'est humain.

Courage.

Lilybug a écrit:

Je trouve que je partage bien mon temps et mon attention entre les deux, ils ont chacun leur moment et parfois je verbalise pour le petit, aussi pour qu'elle l'entende, du genre "je comprends que tu aies envie de venir à bras mais là je finis de lire le livre à ta soeur et j'arrive", tout en mettant des limites bien sûr si il y en a un qui a vraiment besoin de moi...

C'est un cercle vicieux en plus parce que plus elle est exigente avec nous sans rien donner en retour, moins on a envie de faire ce qu'elle a envie...

je repensais à ça ce soir, alors que l'un pleurait et tombait et se cognait à tout va histoire de me rappeler qu'il s'était levé tôt et que là stop, et que l'autre me parlait sans s'arrêter, même lorsque le petit pleurait à côté de lui....
même si on partage bien, ça n'est pas toujours suffisant pour eux, d'ailleurs même lorsqu'ils sont seuls, si on travaille, si on est préoccupés, etc.. notre possibilité d'attention exclusive ne répond pas toujours au besoin parfois énorme qu'ils ont... il n'y a pas de fautif, c'est juste un état de fait. donc j'essaye de faire au mieux, mais je vois que chacun aurait besoin de plus, moi y compris à la fin de la journée alors je me dis qu'accepter ça, sans culpabiliser parce que ça n'aidera pas, permet aussi de ne pas se dire "je fais tout ça et pourtant". ça te parle?

et concernant le cercle vicieux, j'essaye toujours de dire à mon homme, et du coup d'y penser si je suis concernée, qu'en tant qu'adulte, quand ce genre de cercle se met en place, c'est à nous de faire ne sorte de le briser. ce n'est pas facile parce qu'on ne l'a pas forcément fait pour nous lorsque nous étions petits, pas facile du coup parce qu'on n'a pas appris, mais néanmoins, on aura en principe plus de ressources que nos petits... et après ils grandissent, et quand tu vois ton grand qui patiemment revient vers le petit en cherchant une solution, bein tu te dis que ça valait la peine ce chemin...

Oui ça me parle, d'ailleurs moi, même en tant qu'adulte, ça me plairait bien d'avoir mon homme rien que pour moi toute la journée, ou mes potes, ma maman, en fonction de mes besoins Mais chacun partage son temps entre lui-même, le boulot, les enfants, etc. et on essaye que tout le monde soit heureux!

C'est vrai que parfois je me dis aussi "allez, stop, fais le premier pas, lance la bonne humeur, le bon comportement et le reste va suivre" et parce que d'un coup je remet l'ardoise toute propre, je suis plus fâchée, j'en ai plus marre, tu ne me saoules plus, ben ça permet de repartir sur un bon pied... eux sont pas capables de le faire et pourtant ça leur fait du bien et ils en ont besoin aussi parfois, parce que sinon ça fait beaucoup de choses à régler pour des si petits!

en réalité ils prennent vite le pli de ne pas s'accrocher au conflit, d'ailleurs au fond je pense que ça leur est inné, les enfants passent vite à autre chose... ces derniers temps lorsque je me fâche fort, il y en a presque toujours un des deux pour venir proposer un câlin... mais oui, il faut tout de même décider de lâcher... et oui cette sensation de décider, une fois qu'on y parvient, c'est vraiment tellement mieux... et du coup, au bout d'un moment, ça devient tellement plus facile de dire stop on arrête l'engrenage!
tu utilises le rescue? pour moi c'est très efficace. Je prends aussi dans les périodes difficiles impatiens et / où vine.
(huhuhu, en fait je suis intarissable sur le sujet, parce que chez nous, c'est un peu la fête des émotions en tout genre, tout est toujours fort... )

Je t'apporte tout mon soutien, je suis dans la même phase et je retrouve bcq Loup dans les anecdotes que tu racontes avec ta fille !
Ici c'est plutôt le contraire : le papa est TRES peu patient, moi un peu plus mais des fois, surtout le mercredi où je suis seule avec eux, c'est très dur. Déjà j'angoisse les mercredis pour çà, car je suis seule avec eux et Loup doit le ressentir. J'ai besoin de planifier des choses, des sorties et dès que Loup met un caillou dans l'engrenage, ouh lala !! Si en plus je suis fatiguée, j'en viens à lui dire des choses que je regrette aussitôt.

Donc souvent je laisse passer l'orage, seul ou avec moi et quand on est calmés tous les deux, on discute, enfin ... je lui parle et lui me réponds... ou pas !

Souvent, là où on arrive plus à parler calmement et où il est vraiment ouvert c'est quand je vais lui dire au revoir le soir. En général, c'est le papa qui lit l'histoire pendant que je fais la tétée de Nino et ensuite je vais lui faire un bisou, un calin et là il est vraiment à l'écoute et ce sont des moments très agréables.

ici en plein dedans aussi...
mon chéri a plus de patience que moi, mais il est moins ferme
au final je trouve qu'on se complète bien...
nous on utilise bcp le passage de relais ( en fait surtout moi )


je rejoins fille du vent, les enfants ont cette capacité à passer vite à autre chose...
ici on reprend systématiquement qd on se fâche , on en reparle au calme...
et ma puce répète tjs en boucle ce que je lui ai dit lors de ma première colère contre elle " papa ou maman m'aime tjs meme qd il/ elle est fâchée"


bon courage

tout pareil que mon fils!
Je te souhaite bcp de courage

on a réussi à légèrement calmer le jeu en fixant des "règles" sur papier er en lui lisant chaque soir où ça n'allait pas
la crise a été importante surtout à l'arrivée du petit frère, j"en ai pleuré car il ne voulait que papa
Dans mes règles, j'ai écrit en généralité: "arrêtes de chouiner pour tout et n'importe quoi"
je lui dis souvent et souvent il se calme
biz