Bébé Nature, la naissance respectée
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 Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...

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MessageSujet: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyJeu 26 Nov 2009 - 17:57

Voici les infos que j'avais compilées pour donner ma conférence intitulée "Parents et enfants, comment grandir ensemble dans le respect"...

La biblio est composée des ouvrages de bases, comme "au coeur des émotions de l'enfant" de Filliozat...

Je me suis dit que ca pourrait être intéressant de mettre des extraits, pour alimenter nos réflexions, donner des pistes etc...

Je compte sur votre civisme pour respecter les droits d'auteur!


Si ça vous intéresse je peux mettre les infos sur les émotions, le sommeil, "les caprices", le portage, les pleurs.... A vous de le dire!

Une fessée n’a jamais tué personne

On a vu combien il est parfois difficile de considérer le bébé comme une personne, d’être à l’écoute de ses besoins, de respecter ses rythmes.

Tout, dans la société autour de nous, dans notre entourage proche, dans notre propre éducation…, nous pousse au contraire à le dresser, à considérer l’expression de ses besoins comme des caprices visant à nous manipuler, à exiger qu’il fasse tout (ne plus se réveiller la nuit, marcher, être propre,…) le plus tôt possible.

Cela ne fait que croître à mesure que le bébé grandit, devient bambin, petit enfant, enfant, adolescent… Partout on n’entend parler que de règles, de limites, de « bonnes fessées » qui « lui remettraient les idées en place », de « claques qui se perdent » etc.

Pourtant, les études ne manquent pas qui montrent l’inutilité des châtiments corporels. Une méta-analyse (Pediatrics, vol.98, 1996) qui a recensé 166 articles médicaux conclut qu’on ne trouve aucun résultat positif à leur utilisation. D’autres études ont montré la relation entre la fréquence des punitions corporelles et les comportements antisociaux des jeunes, le nombre d’accidents subis dans l’enfance et l’adolescence, l’agressivité, les troubles du comportement, les capacités intellectuelles diminuées, etc.

Bien sûr des coups brutaux auront des séquelles plus graves, mais même les violences que l’on dit « légères » (claques, fessées…), si elles sont répétées et érigées en outil « éducatif », peuvent engendrer ce genre de conséquences.

L’enfant dont les erreurs sont sanctionnées par des coups vit dans la peur d’être frappé et n’ose entreprendre quoi que ce soit de difficile de crainte de déclencher la punition.

Il apprend que la violence est la « solution » en cas de désaccord et n’hésitera pas à l’utiliser à son tour quand il sera en position de force.

Sur le plan physiologique, les punitions corporelles répétées « cassent les mécanismes naturels d’adaptation aux situations dangereuses que sont la fuite ou la protection de soi, puisque devant les coups parentaux on ne peut ni fuir, ni se protéger. S’il a brutalement à faire face à une situation dangereuse, l’enfant risque de se trouver en état d’inhibition, de sidération, qui le rendra incapable de se protéger efficacement », d’où sans doute le plus grand nombre d’accidents chez les enfants battus.

Remarque :
C’est dangereux de secouer un bébé. Tableau typique : le parent (ou la nounou), exaspéré par les cris du bébé le secoue à bout de bras pour tenter de le faire taire. Ce geste fait balloter la tête du bébé, cisaille les vaisseaux du cerveau, créant des hémorragies cérébrales plus ou moins importantes, avec des conséquences pouvant être gravissimes !

La violence, ce n’est pas que les coups, c’est aussi la maltraitance psychologique : violence verbale, humiliations, dévalorisation, etc. C’est aussi la « camisole chimique » ! Une récente étude publiée dans le « Journal of the American Medical Association », révèle qu’aux Etats-Unis, des enfants de 2 à 3 ans, normalement agités pour cet âge, sont diagnostiqués comme étant atteints d’hyperactivité et traités en conséquence : le nombre d’enfants de 2 à 4 ans traités à la ritaline a triplé entre 1991 et 1995, le nombre de ceux qui reçoivent des antidépresseurs a doublé.

«J’ai été frappé dans mon enfance et cela ne m’a pas fait de mal. En fait, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui si mes parents ne m’avaient pas infligé des punitions physiques.»
Qu’en savez-vous? Aucun d’entre nous ne sait ce que nous serions devenus si nos parents ne nous avaient jamais frappés ni humiliés. Combien sont-ils ces adultes qui, en disant que cela ne leur avait pas fait de mal, nient la souffrance qu’ils ont ressentie lorsque les adultes les plus proches d’eux pensaient qu’ils ne pouvaient les éduquer qu’en leur faisant mal? Généralement, on commence à frapper les enfants parce qu’on a été soi-même frappé dans l’enfance, bien que des études montrent que l’on se sent très souvent coupable après coup, spécialement lorsqu’on n’en peut plus, tout en persistant à croire que c’est le bon choix. Il est vain de condamner les générations antérieures d'avoir frappé les enfants; elles se comportaient en effet conformément à la culture dominante de l’époque. Mais les temps changent et les sociétés évoluent. La reconnaissance des enfants en tant que titulaires de droits exige des mesures pour mettre fin à la légalité et à l’acceptation sociale de la violence contre eux, de la même manière que les sociétés ont fini par mettre fin à l’acceptation de la violence contre les femmes.

«Les parents ont le droit d’élever leurs enfants comme bon leur semble. Ils ne devraient être mis en cause que dans des cas extrêmes, comme les sévices contre les enfants.»
Les droits de l'homme ne s’arrêtent pas à votre porte. Les enfants ont le même droit que tous les autres membres de la famille à la protection contre les coups et il est tout aussi logique de protéger les enfants dans leur maison que de protéger les femmes de la violence domestique. La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant a introduit le concept de «responsabilité parentale», l’intérêt supérieur des enfants étant la préoccupation essentielle de leurs parents. Les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents.

«Il y a une grande différence entre frapper un enfant et une gentille tape.»
La différence n’est pas pertinente aux yeux de la loi! Les coups peuvent être plus douloureux physiquement que les tapes, mais ils s’inscrivent tous deux dans une dynamique violente et violant le droit égal de l’enfant au respect. Les sociétés ne font pas de distinction en tentant de justifier les niveaux de violence lorsqu’il s’agit de la violence à l’encontre des femmes ou des personnes âgées. Alors pourquoi devraient-elles le faire lorsqu’il s’agit des enfants? Or, les dangers de lier l’amour et les coups devraient être évidents. Une «gentille tape» est une contradiction de la pire espèce. Ce terme apparemment inoffensif est un voile derrière lequel les violations des droits peuvent se cacher.

Il n’y a pas de «bonne» fessée
Un tract à diffuser largement autour de vous


Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme les tapes sur les mains d’un bébé sont-elles dangereuses ?

Elles lui enseignent la violence, par l’exemple qu’elles en donnent.

Elles détruisent la certitude sans faille d’être aimé dont le bébé a besoin.

Elles créent une angoisse : celle de l´attente de la prochaine rupture.

Elles sont porteuses d’un mensonge : elles prétendent être éducatives alors qu’en réalité elles servent aux parents à se débarrasser de leur colère et que, s’ils frappent, c’est parce qu’ils ont été frappés enfants.

Elles incitent à la colère et à un désir de vengeance qui restent refoulés et qui s’exprimeront plus tard.

Elles programment l’enfant à accepter des arguments illogiques ( je te fais mal pour ton bien) et les impriment dans son corps.

Elles détruisent la sensibilité et la compassion envers les autres et envers soi-même, et limitent ainsi les capacités de connaissance.

Quelles leçons le bébé retient-il des fessées et autres coups ?

Que l’enfant ne mérite pas le respect.

Que l’on peut apprendre le bien au moyen d’une punition (ce qui est faux, en réalité, les punitions n’apprennent à l’enfant qu’à vouloir lui-même punir).

Qu’il ne faut pas sentir la souffrance, qu’il faut l’ignorer, ce qui est dangereux pour le système immunitaire.

Que la violence fait partie de l’amour (leçon qui incite à la perversion).

Que la négation des émotions est salutaire (mais c’est le corps qui paie le prix pour cette erreur, souvent beaucoup plus tard).

Qu’il ne faut pas se défendre avant l’âge adulte.

C’est le corps qui garde en mémoire toutes les traces nocives des supposées «bonnes fessées».



Et les limites dans tout ça ?

Selon vous, après tout ce dont nous venons de discuter, comment mettre des limites à son enfant et le respecter ?

Nous l’avons vu, être à l’écoute des émotions de son enfant, le respecter dans ce qu’il ressent ne signifie pas tout lui permettre.

Baumrind (1971) distingue trois styles d’éducation : le style autoritaire, basé sur le contrôle des comportements selon le principe des règles invariables et non discutables, de l’obéissance inconditionnelle, du respects de l’autorité et de l’ordre ; le style permissif, caractérisé par l’acceptation des désirs et impulsions des enfants ainsi que par peu de punitions et de contrôles ; les « autoritatif », valorisant une attitude rationaliste, encourageant les échanges mais utilisant aussi l’autorité quand c’est nécessaire. Beaucoup de recherches ont montré l’impact positif sur le développement affectif, cognitif et social de l’enfant, du dernier style éducatif qui, tout en fixant les règles, encourage cependant l’autonomie.

Poser des limites est une étape importante et pas toujours évidente. Entre laxisme et autoritarisme, comment trouver la juste mesure ? Comment accompagner l’enfant et lui permettre de devenir un citoyen autonome, conscients de ses droits et de ses devoirs ?

Pour se socialiser, l’enfant a besoin de structures, de limites, d’interdits. L’enjeu est extrêmement important.

Très vite l’enfant recherche et met à l’épreuve ses limites. C’est une entreprise spontanée qui commence d’abord à être réalisée sur soi (sur son corps, sur ses possibilités physiques) et sur des objets (jeter, casser,…). Vers 18 mois, s’ajoute le défi, qui est la mise à l’épreuve de l’interdit imposé par l’adulte. L’enfant est attiré vers ce qui est défendu : ce type de comportement est l’expression de la mise à l’épreuve des frontières qu’il repère. Le défi n’est pas a interpréter comme une manipulation de la part de l’enfant ou comme une prise de pouvoir de ce dernier sur ses parents. S’il y a prise de pouvoir de l’enfant, c’est sur son environnement. Les pratiques parentales sont très importantes à cette époque : si l’enfant peut disposer d’un minimum d’espace permettant sa libre expansion, il aura la possibilité de mettre le repérage des limites à l’épreuve et de prendre conscience de sa capacité à maîtriser son environnement. Cette opération lui permet d’assurer ses repères, de prévoir les événements, de se connaître soi-même et de connaître autrui, de construire ses propres normes et de développer son affirmation de soi. C’est dire toute l’importance de la dynamique du milieu qui doit « doses » ses limites et les modeler en fonction du développement de l’enfant.

Tester les limites, c’est s’assurer que ses parents sont cohérents, sécurisants, que l’enfant peut avoir confiance en eux.

Poser les limites, c’est aussi apprendre le monde et les sentiments des personnes qui nous entourent, c’est faire en sorte que l’enfant bénéficie d’une information complète à propos de l’environnement, ou des ressources des adultes qui l’accompagne.
Le bateau familial…

Quand on est sur le même bateau, on a une destination, une manière de vivre que l’on partage. On ne laisse pas la barre aux enfants dès qu’ils savent marcher, mais on peut leur apprendre à utiliser un compas. Ils vont aussi participer aux nombreuses tâches à effectuer chaque jour sur l’embarcation familiale.

Quand le vent est fort, les enfants ne se promènent pas sur le pont, même s’ils désirent en faire l’expérience. Mais, peu à peu, ils vont acquérir des compétences qui leur permettront de défier la mer. La manière de naviguer de la famille va évoluer au fil du temps et du travail personnel de chacun de ses membres. Les parents protègent les enfants et les accompagnent vers une indépendance pleine d’amour et de sécurité.

Il y a un préalable à poser : vous êtes un adulte qui accompagne des enfants et, à ce titre, vous prendrez des décisions pour votre famille et pour vous-même. C’est bien vous qui tenez la barre !

Il y a des jours où, plus fatigués, vous avez moins de patience ; d’autres, au contraire où vous êtes plus réceptif. Certaines limites seront flexibles en fonction de votre état. Votre tolérance au bruit par exemple… Il y a des jours où vous aurez besoin de calme. Je vous invite à le formuler en ces termes à vos enfants… « Je suis fatigué, j’ai besoin de calme pour me reposer, si vous voulez faire du bruit, allez jouer dans une autre pièce » aura un effet nettement plus positif que « ce n’est pas bientôt fini ce boucan !!! »

L’enfant a une volonté puissante et il sait très bien ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Il ne se sent pas inhibé comme nous pouvons l’être et il est capable de piquer une crise salvatrice au beau milieu du supermarché bondé, vous laissant entre la gêne, l’agacement et la perplexité…

Il voudrait tout ! Tout est si attirant ! Et quelle tristesse de ne pas pouvoir tout faire, tout vivre, tout acheter ! Votre enfant a tout a fait le droit de vouloir et vous avez aussi le droit de dire non à ses demandes.

Comment vous sentes-vous à l’idée de dire non ? Qu’est-ce que le refus pour vous ? Parvenez-vous à vous positionner clairement quand il s’agit de dire non à un autre adulte par exemple ? Comment recevez-vous les refus ? Quels sentiments et émotions remontent en vous dans ces moments-là ?

Le problème avec le refus, c’est qu’il a très souvent été vécu, durant notre enfance, comme un rejet de notre personne entière, parce qu’il était souvent accompagné de jugements, d’évaluations et de justifications culpabilisantes. Il générait beaucoup de colère, qui n’était pas acceptée par nos parents : il nous fallait simplement nous taire et ne manifester aucune émotion face aux refus réitérés des adultes. D’autant qu’en tant qu’enfants, nous n’avions pas ce droit. Aussi fallait-il le plus souvent être d’accord pour correspondre à ce que nos parents attendaient de nous. Alors, comment refuser à nos petits sans trop d’états d’âme ?

1. On peut éviter l’abus de non.
Assez souvent, on peut remplacer un non par une information. Par exemple : Pouvons-nous aller à la piscine ?  Nous sommes invités chez les Tartempions ce soir. Ou bien, Je peux aller jouer chez mes copains ?  Dès que tu aras déjeuné. Ou encore, je peux dormir chez Julien ?  Laisse-moi y réfléchir.

2. Et ne pas hésiter à les formuler quand cela est jugé nécessaire
Faire son deuil, c’est une expérience pour l’enfant, qui se vit. Cela ne s’apprend pas. Il sait depuis très longtemps ce que sont les frustrations. Il vous arrive de dire non et de ne pas changer d’avis, parce que vous ne pouvez ou ne voulez pas répondre favorablement au désir de votre enfant. Votre pire ennemi, dans cette démarche de refus, c’est vous-même. Vous n’avez pas à culpabiliser, les refus font partie de la vie. Si vous savez vous positionner, votre enfant saura s’affirmer, c’est un gros avantage !
Accueillir les émotions

Quand on formule un non, on doit s’attendre, en tant que parents, à accueillir des émotions difficiles. Notre non génère une souffrance qui peut être déchargée par le biais du chagrin ou de la colère. Il nous suffit de rester proche de notre enfant et de l’écouter. Cela n’a l’air de rien, mais c’est parfois excessivement pénible, en particulier si notre enfant est très en colère contre nous. Selon son âge, il va tentez de nous agresser physiquement. Ce qui est important c’est que vous restiez avec lui lorsqu’il est bouleversé. Si vous gardez à l’esprit que votre enfant fait un travail de guérison de sa souffrance, il vous sera plus facile de rester à son écoute.

Les crises de rage au supermarché…

Voilà une situation courante : votre enfant voudrait acquérir un jouet, par exemple, et vous ne souhaitez pas l’acheter.

Première possibilité : vous l’autorisez à jouer avec l’objet jusqu’à ce que vous soyez aux caisses. A ce moment-là, il devra le ramener dans le rayon correspondant. C’est une astuce qui donne beaucoup de liberté à l’enfant, il peut manipuler l’objet pendant la durée des courses, il en sera ravi- mais pas toujours !!!!

Seconde possibilité : il s’accroche à son désir désespérément, jusqu’à la crise de rage. Si vous êtes habitué à gérer les émotions, vous savez que ce genre de crise ne dure qu’une quinzaine de minutes. Il sera plus confortable d’accompagner votre enfant hors des regards interrogateurs des clients, qui se demandent pourquoi vous n’intervenez pas pour que cessent ces hurlements. Si vous ignorez ce qu’est une crise de rage, vous risquez fort d’être effrayé par la conduite de votre bambin. Dans ce cas, les regards insistant des autres adultes seront autant de jugements négatifs et vous aurez tendance à faire ce que vous n’auriez peut-être jamais fait… La fessée peut sortir sous la pression des regards extérieurs. Ou bien, dans le but d’éviter la crise, vous allez peut-être revenir sur votre refus ou, autrement dit, céder pour ne pas faire face. Vous êtes peut-être fatigué et n’avez nulle envie de vous retrouver avec un enfant hors de lui-même.

A l’impossible nul n’est tenu ! Sachez que les crises de rage sont monnaie courante chez les enfants d’âges préscolaires. Si elles vous font peur ou vous épuisent, vous n’êtes pas tenu de les écouter jusqu’au bout. Exprimez votre fatigue à votre bambin. Vous pouvez très bien dire : « Tu as le droit de te mettre en colère mais je ne pourrai pas t’écouter jusqu’au bout ce soir car je me sens épuisé. » Veillez à ce que votre enfant puisse gesticuler sans se blesser. Si la crise survient chez vous, vous pouvez mettre des coussins au sol par exemple.

Le fait de céder alors que vous pensiez « non » de toutes vos forces ne fera que repousser le moment de la crise, qui surviendra quand même, peut-être plus violemment, à un autre moment.

Il arrive que les désirs des enfants ne soient que des tremplins vers des décharges émotionnelles salvatrices. Vous vous en rendrez compte lorsqu’il vous sera impossible de satisfaire votre bambin, qui passera d’un désir à un autre. Vous aurez alors le sentiment qu’il vous fait perdre la tête. A ce moment-là, un simple « non » va déclencher la colère de votre enfant. Vous lui donnez en fait la possibilité d’évacuer son stress à son rythme profond et rapide, comme tout travail émotionnel

La justification : attention, piège !

Avec la justification du non, nous pouvons voir remonter à la surface tout un cortège de jugements, de culpabilisations, de manipulations et de mensonges.

Si vous dites non et que vous sentez ces pièges arriver, contentez-vous de ne pas justifier votre refus.

Un non ouvert à la négociation supportera d’être accompagné d’une justification authentique. Dans ce cas, donnez les véritables raisons que vous avez à dire non, et laisser à votre enfant la liberté de proposer une autre solution. Quand vous dites non, vous permettez à votre enfant de chercher d’autres solutions pour arriver à l’objectif qu’il s’est fixé.

Les non qui ne sont pas ouverts à la négociation

Ils sont rares, mais ils doivent exister ! Ils dépendent de votre seuil de tolérance, de vos règles, de vos valeurs, des lois sociales. Il y a des décisions qui ne se discutent pas ! Même si vous posez un non ferme et définitif, les sentiments accompagnant la frustration seront toujours là et vous pourrez les écouter avec attention. Dire non, ce n’est pas blesser son enfant, donnez-lui toujours la possibilité d’être écouté.

Parfois, c’est la société par le biais de ses lois qui dit non : c’est intéressant de faire référence à l’écrit dans ce cas. Les règlements d’ordre intérieur de lieux collectifs que vous fréquentez ensemble sont une première approche des lois sociales, ce qui est plus facile à consulter et à discuter en famille que le code civil !

Annoncez simplement que ce refus ne se discute pas, vous éviterez à votre enfant de s’épuiser dans un argumentaire inutile.
Et si vous utilisez l’humour comme passerelle de compréhension ?

A une demande de votre enfant, vous pourriez répondre : « Ce serait génial si on pouvait acheter tout le magasin hein ? Moi, j’achèterai d’abord tous les vêtements à ma taille, tous les paquets de gâteaux que j’aime, et toi ? » C’est une possibilité, une petite astuce pour les jours de fatigue où vous vous sentez incapable d’écouter une crise de rage.

Faites des listes de désirs

Prévoyez un petit cahier où vous écrivez vos désirs et ceux de vos enfants. C’est une façon de prendre en compte ces demandes. Notez sur la liste l’objet souhaitez, son prix et sa marque.

Ce travail a plusieurs objectifs, il s’agit d’abord de reconnaître les désirs. Tous les êtres humains ont besoin que leurs désirs soient reconnus. Mais c’est autre chose que de les satisfaire ! Votre enfant va observer votre façon de gérer vos désirs. Les satisfaites-vous immédiatement ? Prenez-vous un temps de réflexion ? De plus, si vous conservez vos listes, vous vous rendrez compte et vos enfants aussi que les désirs ont quelquefois une durée de vie plus ou moins brève.

Les désirs de longue durée peuvent donner lieu à l’élaboration d’un projet, qui permettra à l’enfant d’atteindre son but.

De plus, ce petit cahier pourra servir lorsque vous chercherez une idée de cadeau à faire à un membre de la famille.

Vous êtes créatif, alors mariez toutes ces astuces entre elles !

Faites des mélanges, des expériences, vous allez trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et pour votre enfant selon les périodes. Vous allez apprendre à le connaître en profondeur, à le comprendre. Et avec les informations que vous allez lui donner, il saura lui aussi vous comprendre et répondre à certaines de vos besoins. Il décidera de coopérer parce que vous en avez vraiment besoin, non pas pour vous faire plaisir et obtenir une « carotte ». Il fera les choses parce qu’il se sent un être humain dont la dignité a été respectée.

Vous êtes dans une impasse…

Cela va vous arriver, vous aurez le sentiment de vivre une situation complètement bloquée. Votre enfant ne veut pas accomplir ce que vous lui demandez respectueusement. Il est résistant à toutes les suggestions que nous venons d’aborder, il est dans le refus, le rejet, la colère. Il arrive même qu’il ait simplement envie de s’isoler, de vous fuir…

Proposez un jeu de chahut

Accompagnez fermement votre enfant dans une chambre et lancez-vous dans une bonne bataille de polochons, avec des petits coussins qui de feront pas mal, même si votre enfant se défoule très fort sur vous. Laissez-lui l’avantage ! Faites beaucoup de théâtre, feignez « grossièrement » la douleur. Il passera peu à peu de la colère au rire et ses tensions se relâcheront peu à peu dans le jeu. Les enfants aiment jouer de cette façon avec les adultes qui les entourent. Utilisez cette méthode comme un excellent moyen de donner de l’attention. Les bénéfices de cette forme de jeu sont énormes tant sur la relation que sur l’estime que l’enfant a de lui-même.

Faites un échange de rôles spontané

Quoique votre enfant soit en train de faire, adoptez la même attitude que lui et proposez-lui de jouer le rôle du parent. La difficulté est de ne pas tomber dans la moquerie et l’ironie. Vous passeriez alors à côté de l’objectif du jeu, à savoir mieux se connaître l’un et l’autre en jouant, voir la situation avec un autre point de vue et éclater de rire pour, enfin, sortir de l’impasse.

Donnez-lui de l’attention concentrée

Votre enfant est peut-être en manque d’attention de votre part. Vous trouverez de multiples moyens de répondre à ce besoin. Faites-lui un massage, jouez avec lui à un jeu qu’il aime, faites des câlins, demandez-lui ce qu’il aimerait partager avec vous et faites-le pendant un temps limité. Quand vous donnerez de l’attention à votre enfant, ne soyez pas étonné que les émotions surgissent en grande quantité, c’est peut-être de cela dont votre enfant à le plus besoin.

Organisez une sortie « défoulement »

Sauter dans les flaques, la neige ou courir ensemble, cela peut-être un moyen de rentre l’atmosphère plus agréable et joyeuse. Les sorties ont très souvent un effet bénéfique sur l’humeur des enfants.

Et s’il dessinait ce qu’il ressent ?

Permettez-lui de dessiner ou modeler ce qu’il ressent. Il pourra aussi l’écrire lui-même dans il en sera capable, sinon vous pourrez être son secrétaire silencieux.

Mettez de la musique et dansez tous ensemble

Certains airs de musique ont le pouvoir de changer l’humeur ! Faites une réserve de musiques entraînantes, que vos enfants et vous aimez. Ce n’est pas très facile de passer de la grogne à la danse mais cela mérite d’être essayé !
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Mekati
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyJeu 26 Nov 2009 - 20:12

merci !!
aav
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Eäré
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyJeu 26 Nov 2009 - 20:45

aav aav aav
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cordi
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyJeu 26 Nov 2009 - 22:44

Merci... aav 0059_G aav 0059_G
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Naïa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 0:29

Merci Zabounette ! aav aav aav
il me semblait bien avoir reconnu des passages de filliozat content050 pas paraphrasés mais dans le contexte, en tout cas c'est très interessant, ça laisse à réfléchir, se remettre en question, ça aides à comprendre certaines attitudes, et SURTOUT tu donnes des pistes concrètes à explorer, des façons de réagir ! Et ça, ça me manquait un peu, parce que dans beaucoup de livres je vois ce qu'il ne faut pas faire, pas de fessée, pas de carotte, pas de punition ... oui mais bon, ... ça laisse plus grand chose pour se faire entendre ... ^^ s'il n'y avait pas de coins chez moi, j'appellerais sos maman battue

volontier pour le sommeil, les "caprices", les pleurs, je suis toute ouïe content050
est-ce que desfois tu aurais une édition spéciale "crises d'opposition", "recherche de pouvoir" ou encore "jalousie : je frappe ma petite soeuret ma maman aussi" 02_05_The-Definition tu me serais d'un grand secours ...
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Louve
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 7:06

Amen Maître Zabou aav aav aav


Je veux bien un petit pavé sur les "caprices" des enfants qui commencent vers un an : sur sa construction de sa volonté.

Je n'ai pas très bien compris ce passage :

"Très vite l’enfant recherche et met à l’épreuve ses limites. C’est une entreprise spontanée qui commence d’abord à être réalisée sur soi (sur son corps, sur ses possibilités physiques) et sur des objets (jeter, casser,…). Vers 18 mois, s’ajoute le défi, qui est la mise à l’épreuve de l’interdit imposé par l’adulte. L’enfant est attiré vers ce qui est défendu : ce type de comportement est l’expression de la mise à l’épreuve des frontières qu’il repère. Le défi n’est pas a interpréter comme une manipulation de la part de l’enfant ou comme une prise de pouvoir de ce dernier sur ses parents. S’il y a prise de pouvoir de l’enfant, c’est sur son environnement. Les pratiques parentales sont très importantes à cette époque : si l’enfant peut disposer d’un minimum d’espace permettant sa libre expansion, il aura la possibilité de mettre le repérage des limites à l’épreuve et de prendre conscience de sa capacité à maîtriser son environnement. Cette opération lui permet d’assurer ses repères, de prévoir les événements, de se connaître soi-même et de connaître autrui, de construire ses propres normes et de développer son affirmation de soi. C’est dire toute l’importance de la dynamique du milieu qui doit « doses » ses limites et les modeler en fonction du développement de l’enfant."

surtout celui en gras (désolée)

Merci encore pour ce post, ça faisait longtemps que je voulais le demander
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 8:25

j'entends ça comme lui réserver un espace sécurisé où il peut expérimenter seul sans qu'on soit derrière son dos "non pas l'interrupteur, non tire pas le naperon, non touche pas à la chaîne hifi, non pas le bouton de la télé", bref un espace à lui où les dangers ont été étudiés et réduits, où il peut vider, déplacer, grimper et faire sa propre expérience et pas seulement l'expérience de la parole de l'adulte qui lui décrit les possibilités de son environnement (plus souvent les imposibilités vu que ces enfants à cet âge entendent "non non non non " toute la journée et ooooooh c'est bizarre peu après ce sont ces mêmes enfants qui disent non à tout.
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Louve
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 8:26

D'accooooooooooooooord, merci Néo
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Saphaëlle
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Saphaëlle


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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 11:03

Merci zabou, c'est vraiment superrrrrr 0059_G
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Touille
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 12:42

Zabou, je n'ai pas encore tout lu, mais super grand merci de nous faire partager le fruit de ton travail!

Tu es un chou (à la crème, bien sûr, pas fleur comme pensait un de mes collègues, non francophone)

0059_G 0059_G 0059_G
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bebou
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 12:46

0059_G 0059_G
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néo
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 12:53

J'ai tout lu et effectivement c'est vraiment précieux, ça me donne plein de pistes...
mille merci (au nom de l'humanité...si je peux me permettre) aav
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lumière
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 14:59

Merci! Je l'ai copié et je vais lire ça au calme.

Chez nous en ce moment on a bcp de mal avec Nora qui a 3 ans et demi.
Et la fessée (pas pour faire mal, mais quand même) commence à devenir quasi quotidienne, surtout de la part de mon mari, mais moi aussi elle me mets hors de moi souvent.
D'ailleurs je devrais faire un post sur ça, mais j'y arrive pas..
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Myrtille
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 15:49

Arg!!!! Punaise le pavé!!! Comment je fais pour lire tout ça moi?! Ah peut être en pleine nuit quand tout le monde dort mimique045
En tout cas merci du partage Zabou... je vais le lire c'est sûr mais j'attends pas de le faire pour te dire merci!
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Tamalou
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 16:24

je lis ça à la maison ce soir !!!!
merci pour le partage en tout cas, c'est super !! aav
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mamadelisa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 20:43

me suis encore disputée avec mes collègues aujourd'hui sur ce sujet sensible pascontent061
vivement que les mentalités évoluent
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Coelya
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 21:19

Merci 0059_G
Heureuse maman, tu peux aussi trouver des pistes pour la jalousie dans les livres de Faber et Mazlish Wink
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chaton
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:03

Merci Isa 0059_G
je copie et je lis tout ça à tête reposée !
aav
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Nadëa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:24

Myrtille a écrit:
Arg!!!! Punaise le pavé!!! Comment je fais pour lire tout ça moi?! Ah peut être en pleine nuit quand tout le monde dort mimique045
En tout cas merci du partage Zabou... je vais le lire c'est sûr mais j'attends pas de le faire pour te dire merci!

c'est ce que j'étais en train de faire content103
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Nadëa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:25

merci isa. et si on le mettait en post-il pour le retrouver facilement, non?
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Naïa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:27

oui je pense que c'est une bonne idée Julie!!!
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Nadëa
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:32

ninie, bérangère si vous passer par là!
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cordi
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptySam 28 Nov 2009 - 0:45

Ah oui ça le coup du post-il c'est super bien comme idée!!! 0059_G
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Eäré
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptySam 28 Nov 2009 - 14:54

oui mesdames, avec plaisir ! aav
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celya
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MessageSujet: Re: Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites...   Pour nourrir notre réflexion: les fessées, les limites... EmptyMer 15 Fév 2012 - 21:23

J'aimerais compléter ce post-it par une liste bibliographique. J'en ai lu certains, pour d'autres le contenu me paraît a priori intéressant.


1) La fessée, 100 questions-réponses sur les châtiments corporels, par Olivier Maurel, éditions La Plage

2) J'ai tout essayé, par Isabelle Filliozat, éditions Jean-Claude Lattès

3) Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, par Faber et Mazlich

4) Poser des limites à son enfant et le respecter, par Catherine Dumonteil-Kremer, éditions Jouvence

5) L'autorité sans fessées, par Edwige Antier, éditions Robert Laffont
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