Les obstétriciens et les sages-femmes se prononcent contre l

Les obstétriciens et les sages-femmes se prononcent contre la reconnaissance des doulas

PARIS, 26 septembre 2007 (APM) - Le Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF) et le Collège national des sages-femmes (CNSF) se prononcent dans un communiqué commun publié mardi soir contre la création d'une nouvelle profession de doulas pour accompagner la naissance.

Les doulas sont des femmes dont le rôle est d'accompagner les parents avant, pendant et après une naissance, parfois présentées comme des "coachs" de la naissance. Le phénomène est né aux Etats-Unis où il y aurait environ 2.400 doulas, rappellent le CNGOF et le CNSF dans leur communiqué.

En France, le phénomène est encore marginal puisqu'"en 2006 en France les doulas seraient 21 et 66 seraient en apprentissage" et seulement "138 grossesses sur plus de 800.000 ont été accompagnées par une doula dont 34% ont été accouchées à domicile", ajoutent-ils, précisant que la prestation d'une doula coûte 500 à 600 euros, non remboursés.

Mais "la presse se fait régulièrement l'écho des bienfaits de l'accompagnement de la naissance par les doulas".

Celles-ci "sont par définition des femmes qui ont accouché et allaité au moins un enfant et qui vont partager cette expérience avec le couple, l'aider par la parole ou des exercices de relaxation". Mais, "cette seule expérience personnelle ne donne pas compétence à s'occuper d'autres femmes", soulignent Frédérique Teurnier, présidente du CNSF et Jacques Lansac et Dominique Luton du CNGOF.

Et la formation de six modules de trois jours mise en place "est non évaluée, non validante et ne donne aucun diplôme reconnu".

Les deux collèges rappellent qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas de sage-femme. "La femme est surveillée par une infirmière qui ne veille qu'aux paramètres vitaux". En France, les femmes peuvent être suivies et accouchées, et ensuite accompagnées, par une sage-femme, qui a eu une formation, médicale et psychologique et un diplôme et qui exerce en équipe avec un gynécologue-obstétricien.

"Alors, pourquoi ajouter une doula dans l'équipe sage-femme et obstétricien ?", s'interrogent-ils. "N'y a-t-il pas contradiction à demander aux professions médicales une formation initiale et continue, lourde, à attendre des tribunaux des sanctions en cas de complications et, à l'opposé, de demander soutien à une femme dont la seule formation est d'avoir accouché ?", interrogent le CNGOF et le CNSF.

S'il y a une "vraie question sur l'accouchement des femmes en France", notamment avec une insuffisance en nombre de sages-femmes et d'obstétriciens, ils n'estiment "pas utile de créer une nouvelle profession autour de la femme enceinte en charge du soutien du couple".

"En revanche, il paraît important que les équipes soient assez nombreuses pour avoir le temps d'entourer le jeune couple légitimement inquiet [...] La demande d'aide est réelle, on doit pouvoir y répondre avec des professionnels formés".

fb/co/APM polsan
redaction@apmnews.com

FBKIQ002 26/09/2007 13:10 GYREP ACTU

http://www.apmnews.com/depechesPublieesDepeches.php?annee=2007&mois=09&jour=26

Les parents, les femmes ayant accouché, certains professionnels et l'association Doulas de France se prononcent pour la reconnaissance des doulas.

Les parents expriment une demande d'un service à la personne spécifique à la grossesse et aux premiers temps du bébé. Ils témoignent d'un grand vide, non pas dans l'accompagnement médical mais dans la transmission qu'ils ne reçoivent plus par leur famille ou leurs amis. Cette demande existe, et elle trouvera de toutes façons des personnes pour y répondre.
Certaines sages-femmes et d'autres équipes de professionnels de la petite enfance (PMI, psychologues, pédiatres...) soutiennent le travail des doulas, et font eux-même la demande de travailler en collaboration avec les doulas, y voyant un accompagnement complémentaire du leur. Ils demandent également à travailler avec des femmes ayant été formées dans l'esprit de la charte et du code d'éthique de l'association Doulas de France.
L'association Doulas de France travaille à une reconnaissance pour que cet accompagnement soit complémentaire du travail des équipes et réponde aux demandes des intéressés, en respectant une éthique.
Elle soutient le travail des sages-femmes et s'est proposée à de nombreuses reprises pour soutenir les demandes de créations de nouveaux postes de sages-femmes.
Doulas de France rappelle qu'en Grande-Bretagne où il y a 2 fois plus de sages-femmes pour le même nombre de parturientes, il y a 100 fois plus de doulas qui travaillent en harmonie avec les professionnels.

Les doulas créent leur emploi, s'intègrent dans le cadre du service à la personne que veut développer le gouvernement. Elles adaptent leurs tarifs aux revenus des parents. Elles ne se présentent pas comme des professionnels de santé mais comme des aides de vie, au même titre que les assistantes maternelles, les femmes de ménage, le soutien à la scolarité etc...

Doulas de France regrette que le CNOSF n'ait pas répondu à ses propositions de rencontre ni n'ait jamais souhaité discuter de leurs inquiétudes directement avec ses représentantes, afin de créer une formation qui réponde à la fois à ses inquiétudes et à la demande des parents.

http://www.doulas.info/reconnaissance.php

Réaction de Cécile Loup sur la Liste Re-Co-Naissance :

Tout cela est très clair :

1) Une sage-femme libérale a été mise en examen au pénal à cause du décès
d'un bébé pendant le travail qui avait eu lieu dans la voiture ... Si cette
jeune femme s'était rendue à l'hôpital plutôt que chez une SF libérale
le bébé n'aurait pas survécu non plus vraisemblablement.

2) Jusqu'à présent les femmes alsaciennes qui allaient accoucher dans des
maisons de naissance en Allemagne étaient remboursées sans problème (par
le formulaire E111). C'est finit ! Une jeune mère vient de se le voir refusé
au motif qu'elle a le même service dans sa région, ce qui est faux car il n'y
aucune maison de naissance (ne pas confondre avec les "salles natures" !)
en France. En outre ça coute 3 fois moins cher que l'hospitalisation,
et c'était beaucoup plus près de chez elle.

3) Les CNGOF et CNOSF viennent de se prononcer contre le métier
d'accompagnantes non médicales à la naissance.


C'est donc la guerre, la guerre à toutes les formes d'accompagnements
et d'accouchements qui ne rentrent pas dans les standards des usines
à bébés. C'est très simple, et ça sent franchement le roussi.

Concernant les doulas ou accompagnantes, les deux collèges mettent
le doigts sur les possibilités de dérapage de certaines doulas, ce
qui est possible en effet, et a même été déjà constaté. Voir le dossier
de l'AFAR :



Mais, mais, mais ... dans la majorité des cas les parents sont satisfaits
de l'accompagnement, donc les dérapages sont minoritaires. Il n'y a jamais
de dérapages de la part des médecins ou des SF peut-être ? Ah oui pardon,
ceux-là sont légitimes bien sur, avec un beau diplome dessus.

Les doulas et accompagnantes existent parce que les parents les demandent.
Ceci est un fait objectif. Il ne sert donc à rien de tirer à boulets rouges
sur les doulas puisqu'elles répondent à un besoin de certains parents.
La seule vrai question que les pros dument diplomés devraient se poser
est : pourquoi certains parents ont-ils besoin d'une doula ?

Nous on connait la réponse : femmes réduites à des utérus sur pattes,
à des pantins obéissants, laissées seules pendant la quasi-totalité du
travail, avec pour seule réponse des injections de drogues pour pallier
à la souffrance et à la stagnation du travail dont une bonne partie
est en fait due à l'état de passivité et d'abandon dans laquelle
les protocoles actuels les mettent. Il y un manque de moyens
humains dans les maternités, certes. Mais pas seulement, il y aussi
l'état d'esprit. Aux USA il n'y a pas de SF dans les hôpitaux, juste
des infirmières. Mais dans beaucoup d'endroits les SF actuelles ne sont
plus que des techniciennes de la naissance aussi. Elles n'accompagnent
plus les femmes en couche, elles regardent le monito et passent pour
poser des actes techniques. Ce n'est pas vrai de toutes les SF, mais
c'est très fréquent.

Tant que le CNGOF et CNOSF continueront à s'aveugler sur la
responsabilité des pratiques médicales actuelles dans la génèse de
l'émergence des doulas,
on arrivera nulle part. C'est certainement difficile de se remettre en
cause, mais tout le monde y gagnerait beaucoup.


Cécile Loup
Pr. de l'AFAR

http://fr.groups.yahoo.com/group/Re-Co-Naissances/message/5057

merci Yael d'avoir mis les textes...
La vraie reconnaissance viendra des parents...

tant que le corps médical français vivre à pipoland hélàs...
je comprends pas la logique, aux US y a pas d'équipe médicale donc on peut mettre une doula (qui n'a aucune vocation à se substituer au médical) et en France où y aurait une super équipe médicale (sauf que la sf en question on la voit 10 mn par mois pour une cardio fœtale, un tv et la tension, et que l'obstétricien on le voit au moment de pousser ou de faire une césa) ben on peut pas mettre de doula (qui n'a toujours aucune vocation à se substituer au médical.
Donc mauvaise foi + mauvaise foi = il faut plus de sf et d'obstétricien. OUi mais en attendant y en a pas, on attends pour accoucher que yen ai plus ou on fait autrement?

Citation :

Mais dans beaucoup d'endroits les SF actuelles ne sont
plus que des techniciennes de la naissance aussi. Elles n'accompagnent
plus les femmes en couche, elles regardent le monito et passent pour
poser des actes techniques. Ce n'est pas vrai de toutes les SF, mais
c'est très fréquent.

Je suis un peu HS avec le thème des doulas.
J'ai une très bonne cops sf qui exerce en hôpital (à Foch pour ne pas le citer). Elle n'arrive pas à intégrer la notion d'accompagnement de la femme enceinte. Pour elle c'est péridurale, donc pas de souffrance. Toute la démarche pour aider la maman à gérer le travail, elle ne sait pas faire...
Quand elle est entrée en école de sf il y a 4 ans, elle voulait faire de l'accompagnement global. Aujourd'hui elle voit les sf qui ont accès à des plateaux techniques comme des dangers publics... (je ne parle même pas de celles qui pratiquent l'AAD)
C'est triste le lavage de cerveau qu'elle a subi....

lafrance pays de la libertée et des droits de l'homme...le droit d'être libre du moment qu'on fait comme tout le monde....

Ben ca fait pas beaucoup avancer le schmilblick une attitude comme ca. C'est vraiment triste.

Petilou, ta copine elle a eu des enfants deja?

J'avoue, au risque de me faire lincher, que j'ai un sentiment ambivalent à l'égards des doulas.
Je ne cautionne pas tout ce qui est retranscrit dans cet article, mais quand même :
- pensez-vous que la formation des doulas aujourd'hui soit suffisante et adaptée à ce que les femmes leur demandent ?
- ne pourrait-on pas imaginer que leur rôle soit une spécialisation d'autres métiers existants (kinési, kinésio, hypnothérapeute, etc.) ?
- plus généralement, ne trouvez-vous pas que leur rôle et leur fonction sont assez mal cernables aujourd'hui (alors même qu'il est très important dans certains cas) ?

Bref, j'en profite pour lancer ce débat qui me préoccupe depuis que je connais l'existence de cette profession...

Gaelle, je vais déjà laisser les femmes ayant fait appel à une doula répondre, je repondrais sur le reste après...

- je connais mal la formation des Doulas d'où la necessité de travailler sur la création de la profession pour éviter que n'importe qui s'invente Doula, il me semble que la Charte existante permet déjà de cadrer l'éthique du métier car même s'il est non médical il requiert des compétences particulières. Sur les services à la personne les différents métiers ont bien évolué d'ailleurs les nounous sont devenues assmat avec maintenant des heures de formations liées à la petites enfance qui deviennent obligatoire comme bientôt l'afps. La reconnaissance de la professionalisation des Doulas permettrait d'ailleurs que les formations répondent au mieux aux besoins des parents, même si a mon avis le travail de Doula s'inscrit tellement dans la transmission que les parents arrivent à exprimer directement leurs besoins à leur Doula.

-ensuite je pense que Doula est un métier entier et en faire une spécialisation d'une autre profession c'est peut-être s'éloigner du profil type. pour exemple les osthéopathes et les médecins spécialisés en osthéopathie n'ont a mon sens pas les mêmes compétences quand le premeir étudie 4ans tandis que le second ne fait que quelques modules de spécialisations.

Et puis je crois qu'il y a beaucoup à dire sur le rôle et la fonction d'une Doula.
- les femmes n'ayant pas envie de se poser pleins de questions concernant leur grossesse, l'accouchement et la parentalité ne ressentent peut-être pas le besoin d'être accompagné par une Doula
-ceux qui ont le chance de vivre une transmission de femme à femme avec leur mère ou une femme très proche de leur entourage, n'ont peut-être pas besoin d'une doula
-ceux qui ont une confiance aveugle en notre système médicale et ne s'inquiètent pas plus que ça de l'impact des protocoles médicaux actuels concernant le suivi de grossesse, l'accouchement et les soins faits aux bébés, n'ont peut-être pas besoin d'une Doula.
Donc pour te répondre, Gaëlle-Marie, je te dirai que la Doula vient combler certains besoins des parents, des besoins que le corps médical et la famille ne transmettent pas toujours. Pour notre cas (celui de ma famille) nous n'étions pas satisfaits des cours magistraux des SF en prépa à la naissance, on nous parlait surtout de médicalisation de l'accouchement alors que j'aurais voulu qu'on me dise comment faire face physiologiquement parlant à cette étape. Quand j'ai soulevé ma peur de souffrir on m'a juste dit "mais madame faut pas s'en faire ya la péridurale!!!" alors que ma Doula m'a dit tout simplement "tu es capable de mettre au monde ta fille, fais-toi confiance!"
Pour la transmission Ma Doula est imbattable !!! Ma maman ne m'a pas mise au monde et a eu mes 3petits frères par césarienne en anesthèsie génrérale, et n'a pas allaité. Elle m'a aidée à me préparer sans trop de peur à une possible médicalisation de mon accouchement en me parlant de ses expèriences. Pour le reste c'est Ma Doula qui m'a transmis son savoir. Elle a aussi beaucoup transmis à mon mari et c'est pourquoi il est si fière aujourd'hui d'avoir pu participer activement à la naissance de sa fille en soulageant chaque contractions, en étant fort pour trois quand je me sentais perdu, en sachant se faire entendre du personnel médical pour que je puisse rester centrée sur ce qui se passait en moi. et en étant le premier à voir notre fille arriver avant même le personnel médical dans un hôpital !!!
Et puis Ma Doula a eu un grand rôle informatif, je voulais savoir ce qui se passerait autour de moi lors de l'accouchement, elle m'a informé des protocoles médicaux et m'a soutenue quand j'ai voulu faire un projet de naissance. Elle m'a permis de Vivre activement mon accouchement et non je le subir c'est pourquoi lorsque l'on me dit "c'est qui qui t'a accouché ???" je réponds : "j'ai accouché, le personnel a regardé, mon mari m'a accompagné, et Ma Doula veillait sur moi!!!"
je finirai sur mon principal besoin pour vivre pleinement mon accouchement: j'avais besoin d'une bulle. Ma Doula m'a aidé à la construire en me donnant confiance en mes capacités de femme à donner la vie, et elle a tout fait pour que cette bulle soit préservée: en informant mon mari sur le rôle qu'il aurait à tenir, en m'aidant à construire mon projet de naissance pour que le personnel respecte mes choix, et en se rendant disponible pour répondre à mes questions, mes besoins et aussi mes angoisses.

Une doula c'est comme le chocolat: tant qu'on n'y goûte pas on se dit qu'on en a pas besoin, mais le jour où on y goute on se demande comment on a fait pour s'en passer !!!
bizz
Marie

Pour la formation, la seule chose qui me vient, c'est que quelle quelle soit, il faut beaucoup d'empathie et de générosité pour exercer ce métier. Ceci dit, c'est très bien qu'elles aient une formation encadrée, pour éviter les dérives et rassurer le personnel médical...
Je me suis aperçu au début de ma grossesse que d'avoir eu le forum pour ma précédente grossesse et les conseils et l'écoute avisée de Claire m'avait beaucoup aidé et c'est grâce à ça que j'ai pu en arriver à m'ouvrir à beaucoup de choses (AAD, couches lavables, accueil du bébé respecté et autre....). Je n'ai pas la chance d'avoir une maman de qui je suis très proche, et je n'ai pas d'entourage féminin autour de moi. Aussi, faire appel à ma doula, que je connaissais déjà a été pour moi une évidence.
Elle est là pour m'écouter quand ça va pas, quand j'ai besoin de parler, de tout de rien, de l'éducation de Samuel, elle vient me voir quand j'en émet le besoin, elle m'ouvre à tout un panel de choix possible pour accueillir mon enfant, m'aide à me poser les bonnes questions sans pour autant m'influencer dans mes choix, et nous avons fait le choix de sa présence le jour de l'accouchement... ce qui n'est pas une obligation, loin de là. On en a discuté avec Jacques et ensuite tous les 3, parce-que c'est vrai que Jacques se demandait quelle serait sa place, et au final il s'est aperçu que Sophie lui serait d'un grand soutien à lui aussi et qu'elle serait là ou on lui demanderais d'être, comme on en aurait besoin...
Au fil du temps c'est devenu une aide vraiment précieuse, et on a une relation très forte...
La doula n'est pas une spécialisation d'autre métiers déjà existant, car ça n'est pas une thérapie, c'est juste un soutien.
Tout la monde n'en a peut-être pas besoin, et celles qui sont très entourées de femmes aimantes pendant leur grossesse en ont besoin moins que les autres!!! Mais hélas, dans notre société, c'est souvent loin d'être le cas.
Ma sage-femme est malgache, et justement de part sa culture, elle est très très favorable au travail et à la présence des doulas, dans son pays d'origine, les femmes sont entourées, et n'accouchent pas seules, c'est une autre ouverture d'esprit.
Cette semaine, elle a organisé une réunion avec les futures mamans du même terme (dont moi ), Sophie était là, et c'était l'occasion pour elle (ma sf) de nous faire parler de nos peurs, nos doutes, entre femmes, pour se sentir plus fortes... Et ça a été très bien!!! Je comprends Gaelle-Marie que tu te poses des questions, surtout vu la controverse actuelle sur la place qu'occuppent les doulas, mais crois moi, elles ont leur place, je dis pas que c'est pour tout le monde, mais ce qui est important c'est que les futures mamans sachent qu'elles ont ce choix si elles en éprouvent le besoin. Je dirais que les réactions disproportionnées de certains médecins et sf relèvent de la frustration, après tout, ils permettent de prendre en charge complètement la future maman, faudrais pas non plus qu'elle soit sentimentale!!!

J'espere avoir un peu éclairci ta lanterne....

Merci pour vos réponses, ça m'éclaire un peu