à bout...

Voilà... j'en peux plus... après 3 mois d'allaitement, je vais arrêter de me voiler la face.
Je ne supporte plus les tétées de ma fille. On a eu plusieurs coups durs (tétons plats, BDS, pics de croissance agités, baisse de lactation, maintenant les gencives qui travaillent...) qu'on a surmonté mais aujourd'hui je suis fatiguée...

Je suis fatiguée de la tétée, de la tétouille, des moments où elle s'agite ou encore pleure sur le sein... aujourd'hui je me rend compte que les tétées agréable se font extrêmement rares... au point où je suis obligée de penser à autre chose pour ne pas avoir la frénétique envie de remballer le matos.

J'ai toujours voulu l'allaiter 6 mois... mais à quel prix ? Je donne des tétées en pleur, je croise les doigts pour qu'elles soient courtes, je m'énerve, je lui retire parfois le sein quand je ne supporte plus, les tétées câlins sont inexistantes...
Je crois que je dois arrêter de me mettre la pression et trouver une autre solution.

J'ai demandé une ordonnance à ma SF pour louer un tire lait électrique mais je ne sais pas si je pourrais tirer assez de lait pour 6 à 7 biberons par jour... je me tâte aussi pour le LA mais je ne sais pas lequel, je suis perdue dans tout ce qu'on nous propose...

Est-ce que quelqu'un ici allaite exclusivement avec biberon ? Si oui, comment vous vous organisez ?
L'allaitement mixte peut-il être une solution ?
Des marques de LA à me conseiller ? se pencher plutôt sur du bio ?

Merci pour vos réponses... je crois que je suis à deux doigts de la déprime !

Si tu n'as plus envie d'allaiter, tu peux tout à fait arreter. Tu as fait tout ce que tu pouvais, tu as atteint tes limites.
Ton bébé peut tout à fait boire maintenant du LA.
POur le choix du LA, est ce que tu souhaites un lait bio, avec ou sans huile de palme, simple ou en relais du LM, avec des PLV ou végétal.
C'est TON choix et personne n'a à te juger.

Pour les biberons, tu peux tout à fait faire à la demande. Tu peux préparer des bibs de 150 et voir si elle fini ou non.
Le LA se digère bcp moins vite que le LM, donc il faut respecter un délai de 2h mini entre les bibs ( sauf si elle prend 20 ou 30ml)/

Bon courage.  

Je me reconnais dans ton témoignage, vouloir tout arrêter est arrivé plus d'une fois. Énormément le premier mois et à la même période que toi, ton souci de ton autre post ne s'est pas arrangé? Tu as contacté une consultante de la leche league?? ça peut aide ou si vraiment ça ne va plus, il vaut mieux lui donner le biberon amoureusement que le sein avec les dents serrées. Pour tes autres questions, je ne sais pas t'aider, j'ai un tire-lait mais je ne m'en suis jamais servi et Ugo est toujours allaité.

Dans tous les cas, courage  

Elomelo : Je préfèrerais du Bio sans huile de palme mais je n'y connais rien aux marques disponibles :S

Museuse : Effectivement, ce n'est pas la première fois que j'ai cette envie de laisser tomber mais là je ne sais plus quoi faire... J'ai testé toutes les positions possibles, je me suis forcé souvent... Mais cette fois j'ai vraiment le sentiment que ça vient de moi. La sensation de la tétée m'est difficile à supporter, j'ai vraiment cette envie de retirer le sein de sa bouche et de vite de ranger... et oui, même l'avoir à l'air me rend dingue :/
Pour le "claquement" du téton de mon autre sujet, ça s'est rapidement arrangé, mais elle le refait de temps en temps...
Du coup, je ne sais pas si une consultante pourrai m'aider... je ne sais même pas si j'ai envie de l'être au final

"il vaut mieux lui donner le biberon amoureusement que le sein avec les dents serrées." c'est effectivement cela... je serre les dents pendant une tétée...

J'ai l'impression de vouloir retrouver une certaine indépendance, de retrouver mon corps, a MOI...

Tu as mal quand elle tète ou ça te "saoule" tout simplement?

Je n'ai pas mal.
En fait au tout début de la tétée généralement ça se passe bien car elle mange. Après arrive une tétée plus calme, un mélange de tétouille où je sens qu'elle ne tète plus vraiment pareil (ce n'est pas douloureux mais je sens une différence) et c'est là que je ne supporte plus...
En plus avec cette affaire de "petits tétons" elle le perd plutôt facilement et c'est parfois difficile de lui remettre.

ça m'énerve aussi parfois quand il tète juste pour téter et puis je me dis qu'il a besoin de ça pour se rassurer, savoir que je suis disponible, c'est sa façon de me cajoler. Un bouquin pendant la tétée? Ou autre parce que rester à attendre c'est long c'est sûr

J'ai le smartphone... C'est justement pour ce besoin là de câlin qui fait que je me force... Pour elle... Mais parfois c'est trop dur... Et même mon mari est agacé de ces tétées qui se terminent en pleurs

Et ton désir est totalement légitime.

Pour te parler de mon expérience, j'ai commencé le sevrage de mon bonhomme à 3 mois 1/2 (il avait 4 mois et 10 jours quand j'ai repris le boulot). On a eu la chance que le lait choisi lui convienne de suite. On a choisi de prendre Mil*mel relais de l'allaitement maternel, normalement formulé sans huile de palme. On a gardé ce lait jusqu'à ses 6 mois. Là, on a essayé le 2ème âge classique : beaucoup de régurgitations, il ne prenait pas de plaisir et (horreur !) il y avait de la taurine. On a changé pour la version bio de la même marque dont la composition est franchement mieux (sans huile de palme sûr, sans taurine notamment). Il boit toujours le 2ème âge bio. Les ingrédients sont issus de l'agriculture biologique.

Niveau pratique, on a commencé par supprimer une tétée puis on a procédé sur 3/4 jours avant de supprimer les suivantes. J'ai choisi de supprimer les tétées les moins longues en premier. Mais il est vrai que mon loulou était réglé à 6 tétées par jour à des heures à peu près stables. D'abord celle vers 10h du matin, puis celle du goûter, ensuite celle du déjeuner (elle m'a crevé le coeur celle-là). Lorsqu'on est passé à 3 biberons par jour, on a arrêté celle de 00h qui était une vraie tétée câlin. J'aurais voulu garder celles du matin et du soir un peu plus longtemps mais il en a décidé autrement. On a enlevé celle du matin et il a décrété que la belle tétée du soir, il n'en voulait plus. Sniff ! Je l'ai fait progressivement en partie pour épargner mes seins parce que les montées de lait, bonjour.

Quoi que tu décides, si tu es convaincue ou si tu ressens que c'est ce qu'il te faut, ça se passera bien. Et je trouve que vous avez surmonté de belles difficultés. Vous avez de quoi être fières de vous.

Que ce soit ton souhait, c'est toi qui décides. Personne ne peut t'enlever ce droit.
Après, je ne peux que te conseiller d'aller voir une animatrice LLL ou une experte en lactation.

Allaiter c'est tout un art. Quand tout roule bien, ça peut paraître évident, facile. Mais quand ça ne va pas, et qu'on se sent seule dans notre coin, à lire des témoignages de mamans qui "réussissent", c'est vraiment l'horreur, on se sent mal, et le pire de tout coupable.

Quand ma fille a eu l'âge de la tienne, nous avons vécu un pic de croissance sportif, et au même moment j'ai repris le travail. Je me rappelle d'une journée à pleurer, où il n'y avait plus que 400ml de lait dans le frigo, l'équivalent d'une seule journée sans moi pour elle (+/- 14h). Elle a toujours pris très peu en biberon, d'ailleurs, le biberon, elle ne le prend plus... alors quand je suis pas là, elle ne boit presque plus de lait... mais elle est diversifiée maintenant.

Ce jour là j'ai passé la soirée à regarder les différents laits commercialisés...
Puis, mon homme m'a "grondé" en disant "Va te reposer au lieu de faire ça ! S'il faut lui acheter du lait, on achetera du lait, qu'est qu'on s'en fiche de donner QUE ton lait, il faut que tout le monde soit heureux dans cette histoire."

Le lendemain, j'ai bien tiré au travail... puis je me suis un peu forcée pendant une bonne semaine. Je n'ai pas eu besoin d'acheter du lait, elle a 9 mois maintenant, et le fait de décomplexer la chose m'a fait du bien. En vérité, donner ce qu'on peux donner, c'est déjà beaucoup. Mais nous sommes des mamans, et on veut toujours donner tout... et encore plus...

Je pense vraiment que ce qu'il te faut, c'est un peu d'aide.
Parfois, on n'a pas envie de demander de l'aide... parfois on est tellement fatigué, qu'on n'écoute même plus ni notre corps, ni la voix de la raison... Malgré les tétons "abîmés" par les pics de croissance, normalement, tu ne devrais pas galérer autant... j'éspère que ta SF soit de bon conseil. J'éspère que tu as de l'aide de ta famille pour pouvoir te reposer aussi un peu.

Quoi que tu décides, ne le fais pas sous le coup de la fatigue, elle est souvent de mauvais conseil celle là... De toute façon, pour ne pas souffrir, il faut que tu arrêtes petit à petit... et peut-être, que déjà, de diminuer les tétées dans la journée, ça va te permettre de te soulager. Je déconseille juste d'arrêter d'un coup, sous peine d'avoir des engorgements, voir une mastite.

Ma fille est "grande", et j'ai décidé que, entre 10h du matin et midi, je ne lui donne pas de tétées, et franchement, ça m'accorde un peu de temps pour faire à manger, elle est cool, du coup elle joue tranquille, je peux prendre une douche, et m'occuper un peu du reste. Je reste souple. Si elle a besoin de dormir, ou si elle me montre qu'elle en a besoin de lait, je lui donne le sein, mais parfois, de lui mettre contre moi en écharpe, et de lui donner un peu d'eau suffit. Tout ça se fait dans le temps... ces petites habitudes de partager entre vous deux le temps, les envies, de t'accorder aussi des moments, courts, mais existants.

est ce que ça pourrait être l'idée que ta fille soit dépendante de toi? qu'elle ait besoin de toi pour être bien, que du coup tu lui doives ça? que tu sois responsable de ça? ça peut être étouffant quand on ne s'y attend aps, et notre société véhicule tellement cette fausse idée que l'enfant dès bébé doit être indépendant, on ne s'attend plus à donner tant...
j'aurais très envie de t'encourager à creuser, parce que cette sensation de donner beaucoup, ce devoir là, tu le rencontreras souvent les premières années  
j'ai aussi eu des débuts d'allaitement difficiles, et depuis six ans ça revient régulièrement, pour des raisons différentes, mais je connais cette envie de tout envoyer bouler, de repousser sa tête, remballer mon corps à moi... pourtant, tu vois, je t'encourage, chaudement, avec vraiment beaucoup d'empathie aussi, à explorer ce que tu ressens, pour avancer, ne pas fuir, mais avancer. je n'attends pas que tu m'écrives ici tes raisons, je veux dire, ça peut n'être que pour toi, mais si tu le veux, on est là...

Je n'avais pas tout lu... j'ai juste réagis sur ton premier message...
Les mots de Fille du Vent sont justes, et c'est vrai qu'en lisant le fait que tu as du mal à supporter le besoin de succion, c'est à creuser. Pas juste au niveau des sensations, mais plus loin, au niveau de ton histoire à toi, peut-être même avant... avant que tu ne sois là.

Il y a des choses qu'on porte en nous, que ne nous appartiennent pas vraiment, et que parfois, il est vital de savoir qu'elles "ne sont pas à nous", qu'on peut avancer sans ce poids. Qu'il existe, mais que nous ne le porterons plus.

Je ne sais pas si ça te parlera... mais comme j'ai dit, peut-être que tu as besoin d'un coup de main, de l'aide. Pour vivre ce que tu as envie de vivre.

Moi aussi, ça me parle les mots de Fille du vent. On porte en nous, en effet, tellement de choses issues de notre histoire et de l'histoire de nos prédécesseurs. Et nos petits nous poussent dans nos retranchements, dans nos limites, à nous dépasser, nous remettre en question pour avancer avec eux. Vivre avec nos bagages mais sans les porter sur notre dos.

Juste un petit mot de soutien  

Je n'ai malheureusement aucun conseil à te donner car mes allaitements sont loins derrière moi ( mes filles sont "grandes" lol) mais je voulais te montrer ma sympathie et mon soutien car la facons dont tu en parles ça a l'air de vraiment te miner.

La seule chose que je pourrais dire c'est que je trouve dommage que de se forcer à donner son sein, j'avais ressenti ça aussi sur la fin de l'allaitement de ma dernière . Je l'ai sevré vers 18 mois pour cette raison, elle ne tetait plus que la nuit et franchement ça m'horripilait. J'avais l'impression d'être devenue sa tétine géante et autant depuis sa naissance ça ne me genait absolument pas, (elle a toujours été une grande tetouilleuse et était scotchée au sein pdt de longs moments et très souvent ) autant là dans ces conditions là c'était juste devenue hyper désagréable.

Donc je me disais que ces moments là devaient être agréables pour les deux et que si un des deux protagonistes n'y trouvais aucun plaisir pour moi ça ne servait plus à rien de continuer. Je m'en voulais d'avoir ce sentiment de "rejet" physique envers ma petite du coup stop on ne donne pas le sein à contre coeur.
Ce qui est rigolo c'est que pour ma grande c'était tout l'inverse, c'est elle qui a arrêté l'allaitement subitement vers 8 mois  du jour au lendemain grève totale de la tétée et limite je lui en voulais , comme quoi on ne maitrise pas tout, l'allaitement est une danse à deux

J'espère que vous trouverez la solution qui vous conviendra à toutes les deux.

Mon message ne serait qu'une redite, il rejoint celui d'Elo et celui de Fille du vent. C'est un choix qui te revient à toi seule, nous t'accompagnerons de notre mieux dans le chemin que tu choisiras. Mais c'est vrai que c'est intéressant de creuser sur ces sentiments, ces sensations. Moi j'ai été vraiment submergée par la demande intense de mon second fils. D'autant plus que mon fils aîné était quelque part un vrai poupon de magasine, nuits complètes rapidement, repas bien câlés toutes les 3h minimum, de bonnes siestes (mais une maman en DPP, un lien maternel inexistant et de grosses valises à trainer). Quand mon second est né, je m'attendais à materner beaucoup plus que mon premier enfant, les conditions de naissance étaient hautement différentes, mes convictions avaient beaucoup évolué aussi. Par contre, j'ai basculé dans l'autre extrémité avec un bébé aux besoins intenses qui m'a plongée dans un sacré tourbillon et j'ai vraiment eu beaucoup de mal et d'épuisement. Ca m'a permis aussi de me rendre compte notamment de combien on est vite seule dans notre situation et la spirale que ça peut entraîner, de combien la fatigue est une ennemie redoutable et de combien on est vraiment loin, très loin de la réalité quotidienne qu'un bébé demande, intense ou pas. On nous éduque, on nous bombarde à longueur de temps un idéal de vie de famille, un bébé idéal qui devrait faire comme ci ou comme ça, mais la plupart du temps bien loin de la réalité des choses. Et ça fait mal, ça fait très mal de se rendre compte que ce qu'on estimait comme normal ou ce qu'on avait espéré, se casse tout simplement la figure.

Prends soin de toi et de ton enfant avec amour (et non conviction, suuuurtout celle d'autrui!) et ne sois pas trop dure avec toi même  

Tout a déjà été dit donc je t'apporte tout mon soutien.
Vas-y au feeling, ferme les yeux dans un moment où tu es seule, non dérangée et réfléchis intensément à ce que tu souhaites TOI, ferme les yeux sur les paroles des autres, ne te fie qu'à toi. Dans le temps, les femmes n'avaient pas le choix d'allaiter mais elles étaient moins seules, maintenant on a le choix, on est plus (+) seule.
Moi aussi j'ai souvent eu envie d'arrêter après une tétée douloureuse, une fatigue longue et je me posais la question de savoir quel état d'esprit je serai si j'arrêtais et c'est çà la réponse qui me faisait continuer, si toi la réponse te fait arrêter, tu auras respecter ton corps, ton ressenti et ton bébé ne s'en portera pas plus mal que si tu ne te respectes pas.

Comme souvent, Fille du vent trouve les mots justes.
Puisque tu as un tire lait, pourquoi ne pas faire une pause avec les tétées le temps de réfléchir à ce que tu veux.
Tu pourrais lui proposer des biberons de LM à compléter avec du LA (comme ça pas de pressions quand aux quantités) et quand Papa est là il gère.
Comme ça tu gardes les moment sympa avec ta fille le temps de faire le point avec tes envies et la source de cet agacement.
Ce n'est pas la solution ultime, faut supporter le tire lait.
En tout cas tu n'es pas la seule, on est beaucoup à être passées par là (soirées avec la petite quasi non stop au sein de 20h à 23h quand elle était toute jeune, des pics à passer, des morsures et à 19mois j'ai supprimé les tétées du soir parce que je ne supportais plus d'être malaxée, pincée, patouillé, du coup elle a décidé quasi en même temps d'arrêter les tétées du matin)

J'ai lu attentivement vos messages et vraiment, merci pour votre soutient.... Ils sont tous vrais et sincères... ça fait du bien de se sentir moins seule !
J'ai mis du temps à savoir quoi répondre... j'ai aussi attendu que la petite s'endorme... là, juste à côté de moi. (un sommeil agité où la perte du pouce est un véritable problème apparemment ^_^)

Ce matin, j'avais envie de continuer, de pousser, de me dire "allé on tient le coup !"... puis les 4 tétées de la journée m'ont conforté dans mon choix : je vais diminuer les tétées, donner des bib de LM dans un premier temps, passer à l'allaitement mixte dans un second temps.
Franchement ce n'est plus agréable, ni pour elle, ni pour moi. Elle pleure, je pleure, c'est la cata. Je sais que des fois elle est mal au sein parce qu'elle a des gaz ou un rot qui ne vient pas, etc. que ça arrivera toujours au biberon... mais au moins ça ne sera pas au sein... Parce que, quand ça ne va pas, j'ai juste envie de l'amener loin de moi... et ça me rend triste de penser cela...

J'ai bien conscience que ça vient de moi, que c'est psycho... à vrai dire, la poitrine, ce n'est pas vraiment une zone où j'aime qu'on s'y attarde...(pour ma fille comme pour mon mari d'ailleurs...).
J'ai aussi conscience que j'ai d'autres soucis en ce moment qui font que je vais mal, d'une manière générale. Je ne peux plus me voir en peinture, du coup les relations avec mon homme inexistante, je reste toute la journée à la maison (avec au moins une balade par jour) et je vois personne... mes journées sont faites de changements de couches, jeux, gestion des pleurs, dodo, ménage, etc. Quand j'en ai marre je sors et j'achète des trucs... ça me fait du bien. On part en vacances début aout, j'attends ce moment avec impatience... avec la même impatience qu'en soirée, quand j'attends que mon mari rentre à la maison, que je puisse penser un peu à autre chose qu'à materner...

Certes c'est un tout, mais pour l'instant, l'allaitement, c'est le plus difficile à gérer. C'est ce qui me fatigue le plus (pourtant je dors la nuit O_o) c'est ce qui est source de stress. Je ne dis pas que ça va régler tous mes soucis mais au moins ça en fera un de moins.
Peut-être que j'ai tort de laisser à moitié tomber, peut-être que je ne le fais pas pour les bonnes raisons... Je ne sais pas, on verra. Je vais essayer de faire comme je le sens et ne plus me mettre la pression...

mimi : j'ai trouvé sur internet le lait dont tu parles mais je ne trouve pas la composition et je ne le trouve pas dans les magasins pres de chez moi... et j'aimerai éviter l'huile de palme et la taurine si possible
ps : j'ai trouvé la compo, il y a bien de la taurine dans ce lait :/ est-ce vraiment nécessaire ?

Petit mot rapide : dans la version bio, il n'y a pas de taurine ni d'huile de palme. Dans la version relais, j'ai un doute sur la taurine (j'avais pas fait attention à l'époque mais j'avais tilté sur la version 2ème classique). Je viens de leur demander confirmation. Je te redis rapidement. Je le trouve en grande surface, mais il est aussi fabriqué par très loin de chez moi (chéri passe devant tous les matins), ça joue peut-être sur l'achalandage.

On m'avait aussi conseillé Noval*c comme marque qu'on trouve en pharmacie.

Caro, je ne passe pas souvent en ce moment et je tombe juste sur ton message. Bon, les filles on déjà dit pas mal de choses, je n'aurai rien à ajouter, à part que tu sais qu'on habite juste à côté, si ça te dit une sortie, avec ou sans enfants d'ailleurs, tu n'hésite pas (ahhhh une sortie sans enfants ! entre fille ! le rêve ! lol )
et je plussoie sur le fait que allaitement ou bib, c'est ton choix et celui de personne d'autre, je crois qu'il y a une phrase qui dit un truc su genre qu'il vaut mieux donner le bib avec amour et sérénité que le sein à contre coeur  

mimi : Il y en a dans le relais 1er âge. Mais j'ai lu qu'il y en avait aussi naturellement dans le LM... dans ce cas, pourquoi on en trouve pas dans le bio ? -_-
Je crois que c'est un casse tête ! ça me rappelle quand j'ai dû choisir les croquettes de mon chat à décortiquer tous les composants mdr

mamoune86 : Je pense que je vais accepter ton invitation ! ça me fera du bien !

à 18h30, Jade a pris un bib de LM (160ml) et c'est passé comme une lettre à la poste ! j'ai pu lui donner et elle continuait à me regarder avec ses petits yeux plein d'amour... ça fait du bien !
Vite vite, il faut que j'aille louer mon tire-lait électrique !

Si tu savais le temps que j'ai passé devant les rayons de grandes surfaces, en pharmacie, avant de me décider... Oui, c'est un casse-tête.

C'est une drôlement belle tétée que celle que tu nous racontes. 

Oui ! D'habitude je ne peux pas lui donner le bibi, ça l'excite un peu d'être aussi proche du sein sans l'avoir en bouche ! Mais là, niquel !
Je loue mon tire lait dès demain et j'aurais tout le temps de trouver LE lait infantile si besoin

La pédiatre que je voyais pour ma fille m'a recommandé le lait modilac tout simple quand j'ai dû passer au mixte.
Car il n'était pas trop cher, de composition simple et trouvable dans beaucoup de grandes surfaces, ce qui est un critère non négligeable !

Ton expérience me rappelle un ressenti que j'ai eu, quand j'ai eu envie d'arrêter parce que j'avais un méga REF et que chaque tétée était devenue absolument ingérable, limite traumatisante pour ma fille et moi.
La solution: on avait provisoirement diminué les tétées et je (ou chéri) lui donnais des bibs de mon lait.
Quand on était toutes les deux redevenues sereines, j'ai remis presque toutes les tétées (ben oui du coup j'en ai profité pour que chéri donne un bib la nuit! :p).

Peut-être avant de passer à un mixe tétée/LA tu peux commencer par un mixe tétée/LM ?

C'est effectivement ton choix mais j'ai quand-même envie de te conseiller de te méfier d'un choix que tu fais en étant à bout.
Je connais deux mamans qui ont arrêté (dont l'une se rendait compte qu'elle avait un "soucis" avec son propre corps) dans ce type de contexte, et qui ont finit par le regretter.
Ce n'est pas forcément ce qui arrive tout le temps, mais c'est un risque et il me semble bon de le prendre en considération avant de prendre une décision qui serait irréversible.

Une dernière chose, il me semble avoir compris que ce qui t'agace ce sont les tétées de succion pure, "non-nutritives". Tu peux peut-être "simplement" refuser ces tétées-là en expliquant les choses avec des mots simples ?

Voila, je te souhaite plein de courage.