trouver le besoin.... il y a forcément quelque chose qui ne va pas, il faut qu'elle trouve, pour répondre encore et encore à ce besoin... la colère ne vient que si un autre besoin a été négligé, et une telle colère, on peut penser que c'est un gros besoin
.
moi j'aurais envie de dire "rapprochement", et aussi "éloignement"
se rapprocher de lui pour améliorer la relation, pour le sécuriser, lui redonner toute la confiance si besoin (je ratisse large hein, prendre ce qui aide uniquement...), l'aider à se poser... éloigner les enfants l'un de l'autre lorsqu'on ne peut être totalement disponible pour eux, guider doucement les jeux pour ne pas laisser les conflits prendre... proposer une bataille de chaussettes, une bataille de chatouille. Se dire qu'on va se concentrer là dessus quelques jours, demander de l'aide à la famille ou aux amis pour le ménage, ou laisser tomber le plus de choses possibles, et passer du temps, beaucoup de temps avec eux.
Si le problème vient de l'école, en parler avec lui, voir ce qui est faisable (visiblement déjà en cours, mais y a t'il autre chose à faire?).
On peut aussi explorer les pistes alimentaires: moi si je mange lait de vache/gluten, je peux devenir franchement agressive pour un rien, et je connais de nombreuses personnes qui réagissent ainsi à une intolérance. Il y a les sucres raffinés, mais aussi (surtout?) les colorants alimentaires, et un autre truc dont je ne parviens pas à me souvenir là mais qui est relié aux comportements violents. Je suppose que ça se trouve avec une petite recherche internet...
Et puis, il y a parfois des problèmes d'espace, de territoire : nous, si trop de conflits, on sort, ça règle une grosse partie du problème, Peut être plus de dépense physique pour décharger un peu le trop plein (je ne pense pas que ça soit suffisant, mais en plus du reste, ça peut vraiment aider...).
Les enfants que je connais qui réagissent de cette façon n'arrivent pas à gérer seuls, donc pour eux, l'idée du banc ou des toilettes pour crier sa colère, c'est impossible. Ils ont besoin d'aide, d'une intervention physique, les prendre par la main/dans les bras, se mettre à leur hauteur, parler doucement, etc... Moi si vraiment ils sont dépassés au point de taper tout ce qu'il peuvent, je les maintient contre moi le temps que le plus gros passe, je les tiens de façon à ne pas me prendre trop de coups, les éloigne des autres ou des choses qui risquent de casser,, je souffle un bon coup, et j'attends
je dis que je suis là, que je ne tiens pas pour faire mal mais juste pour qu'ils sortent ce qui est à sortir. Dès que je sens que ça va un peu mieux par contre je relâche et propose juste de rester dans mes bras ou à côté. je pense que c'est qu'on a trop laissé traîné un truc, que ça prend des proportions trop importantes, et que du coup il faut passer par ce moment de tension extrême pour qu'après ça puisse retomber, exactement comme un orage.
Il y a aussi des aides (fleurs de bach : holly et peut être d'autres, rescue au moment de la crise, on peut leur mettre la goutte dans la nuque s'ils ne sont pas en état de le prendre en sécurité dans la bouche, homéo je me demande si cina et chamomilla ne peuvent pas convenir, à vérifier ; l'HE de lavande (à utiliser avec parcimonie, se renseigner avant, auto-médication et responsabilité perso d'être bien renseigné, tout ça
) sur le poignet à respirer quand ça monte, ou en diffusion, etc... ).
Enfin, vraiment, j'aimerai encourager à ne pas rompre le lien mais au contraire à le renforcer, ces enfants qui sont dans la violence sont souvent rejetés alors que leur appel est fort, mais ce n'est pas facile d'encaisser, ça nous renvoie à tellement de choses... (d'ailleurs des fleurs de bach pour la tolérance et l'acceptation, pour l'entourage, ça peut être vraiment une aide
)
bon courage à eux!