La fessée c'est bon ! Mangez-en !

Je suis choquée ............

http://www.grainedecurieux.fr/enfant/education/pages/pour_certaines_fessees.aspx

Pauvres enfants

Comme toi :

L'épisode du bain, my god ! Comme veux-tu qu'elle entende ou comprenne la gamine, elle n'a pas voulu faire à mal et elle se prend une fessée. Je ne vois pas la valeur éducative là-dedans. Ça me rappelle un jour où on m'avait dit "tu n'hésites pas à mettre une fessée si elles n'obéissent pas". Euh bah non, je ne peux pas. Après, je peux très bien comprendre que tout CNV qu'on soit, il y a des moments où à bout on hausse le ton et une tape malencontreuse part. Mais, sur un ton détaché, dire que la fessée est un outil éducatif, j'ai franchement du mal.

C'est assez choquant à lire en effet....

Par contre (bon j'ai sciemment ellipsé certains) je suis globalement heureuse des commentaires que j'ai lu.

J'adore particulièrement celui du gars qui fait le parallèle avec sa femme :

Citation :

VictorVictoria (le 25/03/13 à 13H23)
A la maison, avec ma femme, la fessée-limite, la fessée-réaction, la fessée-dernier-recours, je pratique. La fessée-défouloir, je suis contre. La fessée-culpabilité… je suis imparfait, mais remettre en cause ce droit marital traditionnel ? Non ! Une sanction proportionnelle Oui, j’ose dire que je pratique la fessée-sanction avec ma femme, enfin, depuis quelque temps, car au début de notre mariage ce n'étais pas nécessaire. Ceci dit, une petite tapette symbolique lorsqu’elle tarde à mettre la table, a l’air de bien lui faire comprendre les limites ! Au diable la langue de bois, je suis convaincu que la fessée peut être éducative. Une fessée- limite, à condition, bien sûr, de rester proportionnelle à la faute ! Je ne sors jamais mon martinet pour lyncher mes ma femme pour un verre d’eau à terre ! Car ma fessée ne se veut pas humiliation. Je me souviens que de mon camarade Blaise qui mettez des fessées déculotté à sa femme devant ces invités. De ces fessées, elle n'en redoutait pas la douleur, mais surtout l’humiliation, même devant ces amis ! Je réprouve ces fessées-humiliation. Une fessée pédagogique Mais lorsque ma femme m'a brusquement bousculé, au moment où je sortais la petite dernière du bain, j’ai failli la lâcher… et là, une fois la petite à terre, ma femme s’est pris une bonne fessée ! Une fessée-réaction à une frayeur de ma part, en effet, j’assume. Une fessée-qui-fait-mal, qu’elle n’a pas vu venir, bien sur, elle n'a pas fait exprès. Mais ça l’a marquée, et elle n’a jamais recommencé. Oui, elle a eu mal. J’appelle ça une fessée-sécurité. Celle qui part lorsque ma femme se met elle-même ou met un autre en danger. A-t-elle compris que cela aurait pu être dangereux pour sa fille ? J’ai tenté de le lui expliquer après, dans les pleurs et même les hurlements. Non, sur le moment, elle n’a pas voulu l’entendre. L’aurait-elle mieux compris si j’étais restée zen, comme le prônent les psy, et lui avais expliqué le pourquoi du comment en long en large et en travers ? Peut-être. Mais pas sûr… Et lorsqu’elle traverse la rue sans bien regarder parce qu'elle est pressée de rentrer à la maison, que faites vous ? Elle se prend une fessée-sécurité, qui la fait hurler. Elle n’est pas contente, elle est vexée, elle a mal. C’est la fessée pédagogique. Je ne donne pas de fessée à chaque non. Je tente la douceur, la raison, la conviction, puis vient, en dernier recours alors, la menace de fessée. On la prévient, on anticipe, on compte jusqu’à trois… et elle attend cet ultimatum pour céder… ou pas. Et là, vient la fessée-dernier recours, comme attendue, comme limite qu’elle a voulu tester. Mais toujours un dernier recours Non, je ne dis pas qu’elle l’attendait, ni qu’elle y prend plaisir. Je pense qu’il faut avoir des trésors d’imagination pour mettre en place la stratégie de la douceur, et, souvent, c’est ce qui fonctionne le mieux. Il peut y avoir aussi derrière son comportement qui nous agace, un malaise à prendre en compte. Quand je sens chez elle un état d’âme, un coup de fatigue, de faim, je creuse, avant de sanctionner. Mais quand ma femme a visiblement décidé de me tester, la fessée-dernier-recours peut tomber. Bien sûr, je ne suis pas parfait, il m’est arrivé de me planter. Fessée-défouloir, la mauvaise fessée La fessée-défouloir est déjà tombée alors que, après un réveil ou deux par nuit depuis un mois parce qu'elle étais trop bruyante en allant au wc , j’ai été encore réveillé à deux heures du matin par ma femme. Épuisé par mes responsabilités au boulot, j’ai filé une trempe à ma pauvre petite femme, pour m’apercevoir après qu’elle était brûlante de fièvre…. La fessée-culpabilité, la pire des fessées… Celle qui vous tire des larmes tellement vous vous en voulez d’être un mauvais mari… Eh oui, ça arrive aussi. Faut-il pour autant interdire les fessées ? Toute interdiction générale pour être appliquée, doit s’accompagner de sanction. Comment, qui, va prouver la fessée ? Vais-je voir ma femme me faire un procès pour la fessée reçue par erreur ?

J'ai aussi été choquée par cet article, mais je me pose une question. Je ne suis pas maman, j'ai été élevée (entre autres) à la fessée et voilà ma question (qui reste pour moi purement théorique) : quand on a la main qui démange, on sent que nos limites sont atteintes, on fait comment ? Quelles sont les clés pour ne pas en arriver à "ça" ? On fait comment pour dépasser les schémas qu'on a appris enfant ?

Moi j'ai bien aimé ce commentaire là:

Heuuuu (le 25/03/13 à 17H06)
De toute façon, vous avez bien raison Domitille, tout ce qui est traditionnel ne doit surtout pas être remis en cause. La fessée, le mariage, la connerie... On risquerait d'évoluer, vous vous rendez compte.

(oui pardon pour celles que ça choquerait, mais pour moi le mariage c'est pour TOUS, donc j'aime qu'il en parle)

flo: j'ai la main qui démange, j'ai craqué j'avoue mais j'arrive de mieux en mieux à me maîtriser... en le disant! je le dis à mes enfants "là ça me démange!" ou je pars ou je les mets dans une autre pièce... en gros, on s'éloigne le temps de redescendre la pression

J'ai déjà dérapé... mais jamais j'ai continué comme si de rien, en me disant que j'avais eu raison... C'est un échec pour moi et je réfléchis à ce que j'aurais du faire quand la pression a trop monté...

pareil lilibug et surtout j'explique mon attitude... à force, j'ai constaté que j'arrive beaucoup mieux à gérer mes émotions et à ne plus m'emporter. Bon je raconte ça mais c'est quasi jamais arrivé hein!

moi j'ai déraper une fois elle à pris une tape depuis quand je sent que sa démange je la mets dans sa chambre en lui expliquant que la maman à besoin d'un peu de calme et que je n'aime pas son comportement ,souvent elle pleure sur son lit et reveins calmer et moi j'ai eu le temps de souffler et de faire retomber la pression !!!

oh punaise!!!
si on fait le compte, elle semble en donner pas mal, selon les catégories... et la tape(tte) à la petite de dix neuf mois qui gigotte mais c'est juste dingue!

je me situe comme Lilybug, pas infaillible mais pas dans l'illusion que c'était normal, pour moi c'est un échec, et je tâche d'en tirer un apprentissage... parce que clairement, la violence comme mode éducatif, je n'ai auccune envie de cautionner...
Flo : réfléchir, se renseigner, parler à des personnes bienveillantes pour relativiser/chercher des solutions, et dans l'urgence, respirer calmement, voir s'isoler. Choisir d'arrêter plutôt que d'entretenir. C'est un cheminement pas forcément évident selon les vécus, mais c'est faisable, et c'est vraiment un beau chemin oui....

Merci pour ce détournement Saphaëlle , tu devrais même le mettre en commentaire à la suite de l'article

sinon c'est navrant de devoir se justifier d'une violence en public pour se déculpabiliser

Comme vous je trouve que cette dame semble avoir la main assez légère. Ca me rappelle mon beau-frère qui avait mis une fessée à son fils de 6 mois pour qu'il arrête de pleurer et qui s'en vantait ! Je me souviens lui avoir dit "Et il s'est arrêté de pleurer ?" "Non mais ça m'a soulagé"; aucun regret là dedans !

Bref, comme vous l'avez dit on est tous humains et ça peut partir mais j'espère le sentir avant comme vous et partir avant que ça parte. J'ai aussi été élevée à la fessée et au gant de toilette d'eau froide dans la figure et je ne veux pas de ça pour mon fils. Et dire que c'est hypocrite d'être contre la fessée je trouve ça totalement stupide. C'est juste les parents qui pratiquent qui se disent ça pour se déculpabiliser.

Je suis entièrement d'accord avec le commentaire qui dit que si la gamine ne recommencera pas ce n'est pas parce qu'elle aura compris que ce qu'elle a fait été dangereux mais parce qu'elle aura peur de se reprendre une fessée.

et on n'autorise des publications comme ça il y a quand même 680 pauvres âmes qui appuie sur "j'aime" la société dans laquelle on vit est pitoyable!

moi aussi ça m'est arrivé de déraper sous l'épuisement la colère depuis l'arrivée du deuxième mais mon dieu c'est bien la pire des choses que je puisse faire à mes enfants. Alors bien sur une fois la tape partie je me glace d'effroi tout comme ma pauvre puce et on fond en larmes dans les bras l'une de l'autre et je m'excuse du fond du coeur lui explique que ce que j'ai fait est très mal, bien pire que son comportement qui m'a poussé à bout, que je suis tellement désolée de n'avoir pas su lui donner ce qu'elle attendait de moi suffisamment tôt pour qu'elle en arrive pas à ce stade de débordement. pff pour moi aussi c'est un échec total aujourd'hui j'essaie de me répété en boucle des phrases du style "comment veux-tu qu'elle arrête de crier si tu lui hurles dessus" "comment va-t'elle apprendre à ne pas taper si tu lui tapes dessus" et pourtant ma patience et mes limites sont hyper grande

Ah mais c'est un commentaire de l'article, c'est un gars qui a détourné le texte


La fessée, vaste sujet de controverse au moins autant que l'allaitement !

Moi je pense concrètement qu'on est pas à l'abri de déraper à l'occasion. Je suis absolument et totalement contre la fessée, néanmoins, j'ai déjà fessé Arthur, parce qu'arrivée au bout de mes propres limites, parce que la fessée quelque part, c'est un peu ça, c'est la démonstration de la faille, de la limite de l'adulte. Pour ma part, je pense que la différence entre un parent conscient et un autre, c'est la capacité de reconnaître que l'enfant n'y est pour rien, c'est avoir la capacité de présenter ses excuses pour le geste occasionné, d'expliquer à l'enfant qu'on n'a pas réussi à faire mieux ou pas réussi à se contrôler.

Je savais que certaines familles pratiquaient la fessée, mais s'en vanter en plus c'est gerbant
Pour moi rien ne justifie le non-respect d'une personne sous prétexte que c'est un enfant (je ne parle pas d'un dérapage, les filles, mais d'une méthode d'éducation )
Je n'ai JAMAIS reçu de fessée ni même de petite tape, mais parents étant totalement contre ces méthodes d'éducation, et je leur en suis vraiment reconnaissante. Reconnaissante pour la petite fille que j'étais qui a pu grandir sans cette menace, mais aussi pour la mère que je serais (j'espère) un jour, car - et je me trompe peut-être - je suis persuadée que c'est plus facile d'éviter ces dérapages justement quand on en a pas subi. Enfin j'espère
En tout cas c'est bien triste...

Jonquille a écrit:

Reconnaissante pour la petite fille que j'étais qui a pu grandir sans cette menace, mais aussi pour la mère que je serais (j'espère) un jour, car - et je me trompe peut-être - je suis persuadée que c'est plus facile d'éviter ces dérapages justement quand on en a pas subi. Enfin j'espère
En tout cas c'est bien triste...

D'après la psy que j'avais vu il y a plusieurs shémas, soit tu n'as pas conscience que "c'était mal" et tu le reproduis, soit tu en as conscience et tu peux soit le reproduire consciemment (parce que ça te convient par exemple) ou justement tu ne le reproduis pas par peur de ressembler à ça ou parce que ça ne te convient pas. Tout dépend des vécus et des caractères après.

Mais c'est sûr qu'une éducation "en douceur" doit aider ^^

Je n'ai pas ou très peu reçu de fessés (je ne m'en souviens pas, mon frère lui en a eu quelques unes sous mes yeux, et je me souviens encore de son visage de petit garçon effrayé, puis écoeuré.

Je n'en ai donc pas vu souvent, mais cela suffit à marquer.

Et avec mes chiennes il m'est arrivé de sentir cette rage disproportionnée, ce besoin de corriger violemment, de montrer qui est le maitre en frappant, ça me démengeait c'était plus fort que moi. Après avoir tapé, je me suis vue, et j'ai vu un monstre ! Un horrible monstre qui venait de défouler toute sa colère sur sa pauvre chienne.
Je suis pourtant fervante défenceuse des animaux, et la violence envers les animaux me dégoutte de la vie.

Heureusement que j'ai pris conscience de la monstruosité de mes tapes. Que je me suis rendue compte que ça ne marchait de toute façon absolument pas, et que ça ne faisait que me défouler, évacuer une colère qui ne me ressemble pas. On a rencontré une éducatrice qui m'a confirmé tout ça. Elle m'a félicité de l'écoute que j'avais pour ma chienne, et là c'est con, mais j'ai eu comme un déclic, grace à ce petit compliment j'ai commencé à vraiment aimé ma chienne. Je me suis retrouvée calme et aimante.

La comparaison avec les enfants ?
Les animaux sont aussi sous notre responsabilité. Ils ont besoin de nos soins et de notre amour. La violence ne fait que les appeurer et n'a aucune vertue éducative.
Que pour sortir de cette violence qui est devenue réflexe, on peut regarder dans leurs yeux pour se convaincre que notre geste est terrible, on peut écouter les bonnes paroles extérieures qui aident bien...

C'est arrivé avant ma fille.
Je n'ai jamais tapé ma fille. Et j'espère que ça n'arrivera jamais bien sur. Ma limite est même avant : je ne veux pas crier non plus. De toute façon les cris ça rend ma fille intenable. Mais je sais que je ne suis pas infaillible, loin de là. J'essaie de faire au mieux. Quand ça monte, comme les filles, je m'éloigne un peu, je laisse pleurer s'il le faut, je souffle et je reviens après.