Sondes d'écho endovaginales et contamination

Voilà un article reçu aujourd'hui
http://www.rue89.com/forward/emailref/111430

Citation :

Les sondes d'échographie, sources de contaminations

Les 4 millions d'échographies vaginales ou rectales pratiquées chaque année en France favoriseraient la transmission de MST.

Vous êtes vous déjà inquiété après une échographie vaginale ou rectale ? En France ce sont 4 millions d'actes de ce type qui sont réalisés chaque année, que ce soit pour une grossesse, un dépistage de tumeur aux ovaires ou à la prostate… dans des conditions d'hygiène pas optimales.

La sonde a beau être recouverte d'un préservatif (ou d'une gaine, capote plus épaisse) et désinfectée à l'aide d'une lingette, cela ne l'empêche pas de véhiculer des bactéries pathogènes (chlamydia, staphylocoque doré…) et des virus (papillomavirus, VIH, hépatite B et C…). Ce serait le cas dans 30% des examens, selon deux études récentes.

Combien de personnes sont contaminées lors d'une banale visite chez l'échographiste ? Impossible à dire, dans la mesure où ces maladies sont aussi sexuellement transmissibles. Prouver qu'on a attrapé une infection chez son médecin et non au lit est de l'ordre de l'impossible…

L'association Le Lien, qui soutient les victimes d'infections nosocomiales, a beau alerter les pouvoirs publics depuis des mois sur le sujet, des élus de tous bords (la sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le député PS Jean-Marie Le Guen) ont beau déclarer qu'il s'agit d'un « enjeu de majeur de santé publique », les pouvoirs publics se refusent à obliger les professionnels à une désinfection efficace.
Les plus grands experts ont alerté Bachelot

Dans une lettre, que Rue89 s'est procurée, les professeurs William Rutala et David Weber, qui dirigent le pôle hygiène du Center of disease control (la référence mondiale en la matière, basée à Atlanta), ont écrit à Roselyne Bachelot il y a quelques mois en des termes très clairs :

« Il a été démontré que l'échec ou la perforation de la gaine conduisait à la contamination de la sonde. L'utilisation d'une sonde mal désinfectée a déjà provoqué des transmissions infectieuses. (…) Les études soulignent la nécessité d'avoir une désinfection efficace entre chaque examen. »

Ils n'ont pas reçu de réponse.

Deux amendements (1525 et 1528) du groupe socialiste proposant d'améliorer les précautions d'usage, ont été rejetés lors de la discussion du projet du récent projet de loi Hôpital santé patients et territoire. Pourquoi ?
Une désinfection efficace serait longue et coûteuse

Les échographistes qui réalisent des examens toutes les dix minutes ne peuvent se permettre de passer du temps à désinfecter les sondes entre deux patients. Ils se contentent donc de la couvrir d'un préservatif, changé entre deux examens, et de la nettoyer avec une lingette.

Ils omettent donc la troisième opération, celle qui est efficace contre les bactéries et les virus, le trempage dans un bain chimique dit « décontamination de niveau intermédiaire ». Celui-ci, qui dure 45 minutes et coûte une dizaine d'euros, n'est réalisé la plupart du temps qu'une fois par jour. Selon les enquêtes, le respect de cette règle sanitaire de désinfection systématique entre deux patients (fixée par les guides ministériels d'hygiène, des circulaires ministérielles et par la Haute autorité de santé) se situerait entre 4 et 20%.

Dans le milieu, certains connaissent même l'expression de « rendez-vous du radiologue » : les patients les mieux au fait de ces pratiques et bien pistonnés auprès de leur médecin obtiennent un rendez-vous juste après une désinfection efficace.

D'autres techniques moins coûteuses permettent de remplacer le « trempage ». Une désinfection en 5 minutes et pour 3,5 euros est possible. Une d'entre elles a même été favorablement évaluée par l'Afssaps : la désinfection par UV.
Exigence pas respectée, donc supprimée

Résistance au changement, manque d'information des patients et des professionnels eux-mêmes, coût… autant d'explications possibles à l'absence des précaution nécessaires.

Selon le docteur Jean-Pierre Bernard, président de la société française d'amélioration des pratiques en échographie, patients comme médecins sont tous confrontés au même problème : le manque d'information et l'impossibilité de prouver le lien entre la contamination et l'examen.

En 2007, face au peu de respect de la réglementation en vigueur, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a abaissé la recommandation aux professionnels. Un « moins-disant » dont s'est étonné le Lien lors de ses états généraux début 2009, faisant valoir que « ce n'est pas parce qu'une réglementation n'est pas respectée qu'il faut baisser le niveau d'exigence ».

L'argumentation du HCSP est la suivante : les médecins n'ont qu'à s'assurer, à l'œil nu, que le préservatif n'est pas perforé et que la sonde n'est pas contaminée, et tout ira bien. Or « l'œil ne suffit pas à voir » les agents pathogènes, souligne le Guillaume Kac, hygiéniste à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris, ce qu'ont confirmé de nombreux experts internationaux.

Dans un bulletin de 2008, la Société française de radiologie estime ainsi :

« La fiabilité des préservatifs n'est pas de 100% même en l'absence de perforation visible. L'inspection visuelle de la sonde d'échographie après l'acte est insuffisante pour détecter une contamination. »

Des pays comme le Canada, les Etats-Unis ou la Suisse recommandent une désinfection plus efficace, au point que selon le Lien, « la France est le seul pays qui autorise une désinfection de bas niveau ».
Des témoignages sur les forums médicaux

Sur les forums médicaux on trouve trace de témoignages comme celui de elea1985 sur doctissimo qui a contracté le papillomavirus suite à une visite chez le gynéco et qui déplore qu'il soit impossible de prouver l'origine de cette contamination ou encore celui de pmlo89 sur aufeminin.com, qui s'en est sortie avec un herpès.

Sur des forums professionnels, on trouve aussi des médecins qui confient les difficultés qu'ils ont à réaliser des désinfections efficaces et qui disent leur certitude d'avoir engendré des infections aux streptocoques.

Saisie par la Ddass suite à des soupçons dans cinq cabinets d'imagerie médicale, l'Institut national de veille sanitaire (INVS) écrit :

« Compte tenu de leur prévalence dans la population générale et de leurs modes de transmission habituels, la découverte éventuelle d'une de ces infections ne permettra en rien d'affirmer qu'elle est liée à l'acte d'échographie réalisé. »

Petite lacune supplémentaire, l'INVS oublie juste d'inclure les papillomavirus, l'herpès, les chlamydia, le cytomégalovirus… dans ses analyses qui sont censées évaluer le risque !

Au nom des patients, deux associations (le Ciss et le Lien) préviennent :

« N'attendons pas qu'un nouveau scandale sanitaire nous rappelle cette fois que “tout le monde savait”. »

L'Académie de médecine a été mandatée par le médiateur de la République en janvier dernier pour se prononcer sur ce sujet. Mais elle aussi tarde à rendre sa réponse.

Ben moi, ça me fait flipper.
Et quand ils parlent du vih, je vous dis pas...
J'ai eu une échoe endo-vaginale à 12 SA... Je fais quoi, moi maintenant, je cours faire un dépistage du sida pour être sûre que je ne l'ai pas et que je ne suis pas en train de le refiler à mon petit bonhomme en l'allaitant et après l'avoir porté 9 mois?!
L'échographe avait plutôt l'air sérieuse: il me semble qu'elle avait désinfecté la table une fois que j'étais descendue et y avait bien une protection sur la sonde. Mais bon... cet article me stress... ben oui, je suis comme ça!!!
Vos avis?

Moi je suis choquée du nombre !!! 30 % !!!!!!!!!!!!!

Mazette, y a plus une seule sonde qui m'approche !!!

Effectivement, c'est flippant...

J'ignore complètement la fiabilité de l'info. Vraiment aucune idée. Je pense que si ça m'inquiétait, j'irais faire une pds, en sachant que c'est peu probable que je sois 'touchée'. Au moins, je saurais à quoi m'en tenir. Mais je ne sais pas si c'est justifié ou pas...

Je ne sais pas pour le reste du Canada mais au Québec, les échographies ne se font généralement pas de façon endovaginale mais seulement externe. La 1ere écho est toujours à 12 semaines (à moins d'écho de datation) donc suffisamment avancée pour qu'on ait de belles images avec une sonde externe...

Ces chiffres sont assez inquiétants quand même...

Calipso a écrit:

Je ne sais pas pour le reste du Canada mais au Québec, les échographies ne se font généralement pas de façon endovaginale mais seulement externe. La 1ere écho est toujours à 12 semaines (à moins d'écho de datation) donc suffisamment avancée pour qu'on ait de belles images avec une sonde externe...

Ces chiffres sont assez inquiétants quand même...

Oui, je peux te dire que j'avais été assez surprise qu'à 12 SA l'échographe veuille utiliser la sonde endovaginale. Rétrospectivement, je refuserai!!!

Après, c'est vrai que je ne sais pas qu'elle est la fiabilité de l'info... J'ai fait des recherches sur le net et on ne trouve pas grand chose si ce n'est une histoire de 5 cabinets dans le nord de la France où il semble vraiment y avoir eu négligence en termes d'hygiène et d'où semble partir l'article.

hiiiiii moi ils m'en ont fait plusieurs, pour mesurer le col qui bougeait... flippant!

Punaise, je suis effarée moi aussi !
J'étais persuadé que le préservatif protégeait systématiquement de cet acte !!!

Pour ma part, l'échographiste (pour cette grossesse-ci) ne voulait pas l'utiliser ... pt-être que le corps médical suspecterait-il quelque chose ?

Pour mes autre grossesse, j'y ai par contre eu droit !!!!!

Je ne comprends pas trop....
Si le préservatif sur la sonde ne protège pas, qu'en est-il de l'efficacité des préservatifs lors de rapports sexuels?????

hou la ca me fou les boules dit donc
bah oui si le préservatif protège alors quel est son utilité?

Hé ben voilà pourquoi je flippe d'être enceinte même protégée tout le temps !
Je referai plus d'écho vaginale !
Le radiologue dit quoi si on refuse ? Moi je dis désinfectez le devant moi sinon sonde externe !

j'ai refusé néo avec des bon arguments (col trop fragile,...) par contre ilpossible de me souvenir si mon gynéco m'en a fait une au tout début.

Ce sujet est pleinement d'actualité, et pas si simple...

Les sondes d'échographies, même recouvertes d'une protection, peuvent infecter des patients si elles ne sont pas bien désinfectées. Voir par exemple l'article de Rue89 Les sondes d'échographie, sources de contaminations.

Par ailleurs il y a eu un rappel de patients en France par l'INVS et on peut lire les résultats dans leur rapport final : "Sur 3 351 patients contactés, 472 (14 %) ont participé au dépistage et trois ont été signalés positifs, chacun pour une infection différente (VHB, VHC ou syphilis) sans que l’on puisse déterminer si cette infection avait été contractée lors des examens". C'est d'ailleurs étonnant d'avoir trouvé des patients infectés car lors du rappel, l'INVS a décidé de ne pas prendre en compte les infections les plus probables comme HPV, Chlamydia, Herpes, etc. afin de réduire la possibilité d'avoir des cas (en effet : que faire d'un cas puisqu'on ne saura pas dire si c'est l'examen car il s'agit d'IST ?). On n'a jamais bien su si les sondes mises en cause dans ce rappel étaient ou non recouvertes d'une protection...

Au canada il y a eu aussi un rappel de 861 patients parce que la sonde d'échographie rectale [recouverte d'un préservatif] était mal désinfectée (plusieurs lingettes, rinçage avec de l'alcool, etc. mais pas de trempage pendant 20 minutes dans le produit classique comme Cidex). Sur ces patients 1 a été infecté. Toujours sans qu'on puisse dire formellement si c'est à cause du soin. En effet il s'agit toujours d'infections sexuellement transmissibles donc c'est impossible de dire que c'est la sonde... Vous pouvez lire le jugement sur le net. Ca s'est passé dans l'Ontario.

Rappelons que l'INVS dans son premier rapport (2008) explique qu'il presque toujours impossible de relier de façon formelle l'infection et le soin du fait de la nature des infections (IST).

Le LIEN association bien connue en France rapporte le témoignage d'une patiente infectée par HPV alors que la sonde vaginale était recouverte d'une protection. Voir l'article "La calomnie court toujours, elle est en politique moins gênante que la vérité".

Une autre association rapporte une autre victime (Anne-Marie, asso COLISEES) : http://colisees.ning.com/forum/topics/temoignage-de-anne-marie

Sur Nosobase (un forum professionnel) on trouve aussi le témoignage d'une médecin hygiéniste (Dr LEBAIL) qui déclare que son établissement a engendré des infections nosocomiales grave (Streptocoque A) du fait d'une désinfection insuffisante (lingette) des sondes d'échographie vaginale pourtant recouvertes d'une préservatif http://nosobase.chu-lyon.fr/liste/synthese/pdf/4b_synthese_fevrier_2004.pdf
La page est un peu longue, il faut chercher dedans.

Il existe aussi beaucoup de témoignage patient sur le net, par exemple la discussion sur Yahoo "L'Infection vaginale (nosocomiale) serratia marcescens peut elle atteindre le fœtus?" qui est la suite de la discussion "Comment faire contrôler l'hygiène dans les cabinets médicaux ou paramédicaux?" montre que cette patiente enceinte a été infectée par une sonde d'échographie vaginale pourtant recouverte d'une protection.

Par ailleurs, il existe plusieurs publications scientifiques rapportant des patients infectés en échographie vaginale-rectale (dont un cas de suspicion VIH au USA et deux femmes infectées par l'hépatite C à Toulouse du fait d'une échographie vaginale):

Keizur.1993 Iatrogenic urinary tract infection with pseudomonas cepacia after transrectal ultrasound guided needle biopsy of the prostate (échographie rectale)

Gaillot.1998 Nosocomial Outbreak of Klebsiella pneumoniae Producing SHV-5 Extended-Spectrum β-Lactamase, Originating from a Contaminated Ultrasonography Coupling Gel (échographie vaginale)

Stricof.2007 Possible HIV Transmission Associated with a Transrectal Ultrasound (TRUS) Prostate Biopsy (échographie rectale)

Lesourd.2000 Case Report, Transmissions of hepatitis C virus during the ancillary procedures for assisted conception (échographie vaginale)

Hutchinson.2004 BURKHOLDERIA CEPACIA INFECTIONS ASSOCIATED WITH INTRINSICALLYCONTAMINATED ULTRASOUND GEL: THE ROLE OF MICROBIAL DEGRADATION OF PARABENS (échographie rectale)

Gillespie.2005 Outbreak of Pseudomonas aeruginosa Infections After Transrectal Ultrasound-Guided Prostate Biopsy (échographie rectale)

Lessa.2008 Risk of infections associated with improperly reprocessed transrectal ultrasound-guided prostate biopsy equipment (échographie rectale)

Barron.2008 Hospital Admission Post Transrectal Ultrasound Guided (échographie rectale)

Tuncel.2008 Does Disposable Needle Guide Minimize Infectious Complications After Transrectal Prostate Needle Biopsy? (échographie rectale)

Lebail.2004 L’hygiène en consultation de gynécologie-obstétrique Des particularités ? (échographie vaginale)

Weems JJ Jr, Usry G, Schwab U. Infection due to rapidly-growing mycobacteria associated with ultrasound directed prostate biopsy. (échographie rectale)

Globalement c'est un sujet important qu'il ne faut par sous-estimer même si il semble y avoir une omerta à son propos.

Et il semble qu'il y ait aussi des patients (des nouveaux-nés notamment) infectés par les échographies externes :

O'Doherty.1989. Risk of Staphylococcus Aureus Transmission during Ultrasound Investigation

Weist.2000. An outbreak of pyodermas among neonates caused by ultrasound gel contaminated with methicillin-susceptible Staphylococcus aureus

Jacobson.2006. Sustained Endemicity of Burkholderia cepacia Complex in a Pediatric Institution, Associated With Contaminated Ultrasound Gel

Lucero.2007 Investigation of a Multidrug-resistant Acinetobacter baumannii Outbreak

Le sujet des infections nosocomiales en échographie est assez grave pour que des amendements aient été posés par le PS http://lelien.typepad.fr/association_le_lien/2009/02/amendement-déposé-pour-une-dni-des-sondes-déchographie-endocavitaire.html, une question au Sénat par l'UMP http://www.senat.fr/questions/base/2007/qSEQ071202843.html , et une lettre de Jean-Marc Ayrault envoyée au ministère de la santé http://www.rue89.com/2009/07/23/desinfecter-les-sondes-dechographie-une-bataille-du-ps.

Et c'est un sujet qui préoccupe évidemment la communauté scientifique de plus en plus :

Sheathing of the Endovaginal Ultrasound Probe: Is It Adequate ?

High Rates of Perforation Are Found in Endovaginal Ultrasound Probe Covers Before and After Oocyte Retrieval for in Vitro Fertilization-Embryo Transfer

Comparison of probe sheaths for endovaginal sonography

Ineffectiveness of latex condoms in preventing contamination of the transvaginal ultrasound transducer head

Vaginal ultrasound probe cover leakage: implications for patient care

SELECTION AND USE OF DISINFECTANTS FOR TRANSVAGINAL ULTRASOUND PROBES

Assessment of condoms as probe covers for transvaginal sonography

Condom perforation during transrectal ultrasound guided (TRUS) prostate biopsies: a potential infection risk

Evaluation of Ultraviolet C for Disinfection of Endocavitary Ultrasound Transducers Persistently Contaminated Despite Probe Covers

CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE LA DÉSINFECTION DE SONDES ENDOVAGINALE ET D'ÉCHOGRAPHIE TRANSOESOPHAGIENNE AU CHU DE RENNES

Probe Covers and Disinfectants for Transvaginal Transducers
Ultrasound Transducer Disinfection

An Examination of Cleaning and Disinfection Practices for Surface and Intracavity Transducers

Transvaginal transducer hygiene – what is the big deal?

Ces études montrent qu'effectivement les protections sont micro-perforées et ne permettent pas d'éviter le risque de contamination des patients comme le dit la Société Française de Radiologie dans ses recommandations : "Les études publiées démontrent que la fiabilité des préservatifs n’est pas de 100% même en l’absence de perforation visible, l’inspection visuelle de la sonde d’échographie après l’acte est insuffisante pour détecter une contamination, l’utilisation d’une protection adaptée ne permet pas d’éviter totalement de possibles contaminations du dispositif médical (DM) et possiblement du patient"

C'est vrai que la France a du retard sur le sujet car aux USA par exemple on n'est accrédité par l'AIUM (organisme des échographistes) que si on réalise une désinfection efficace sur ses sondes. Ou encore on a vu cette année que les VA (groupement important d'hôpitaux américains) ont annulé tous les rdv d'un centre qui ne désinfectait pas efficacement ses sondes d'échographie vaginale (bien entendu les sondes sont aussi recouvertes d'une protection aux USA). Ailleurs, on a pu voir également une présentation au nom du gouvernement de Dubaï, lors de l’Arab Health 2010, qui s’intitulait « Ultrasound Probe Disinfection : We must stop infecting patients ! » (« Désinfection des sondes d’echographie : Nous devons arrêter d'infecter les patients ! ») (2010). Mais je ne sais pas si on peut la trouver sur le net. Etc.

Au passage vous avez sur ces sujets des vidéos intéressantes sur le net, notamment celles des états généraux du LIEN 2009 (voir les vidéos dans la rubrique "lutte sur le terrain" ).

Si l'enjeu en échographie est que les professionnels désinfectent plus la question des protections demeure pour les relations sexuelles.

Il me semble qu'il y a une exigence politique, à laquelle j'adhère totalement, qui est d'inciter l'usage du préservatif car il s'agit d'une méthode (la meilleure) effective pour éviter les IST, mais il faut savoir que selon les études ça n'est pas efficace à 100% (ce qui, pour moi, n'enlève en rien l'extraordinaire utilité de ce procédé).
Voir par exemple ce que dit le CDC (taper CDC et condom sur le net), ou le rapport sur le VIH de l'OMS (2009), et plus généralement encore les études suivantes (il y en a surement beaucoup plus a voir évidemment) :

Implications of laboratory tests of condom integrity, Carey, 1999

Barrier methods of contraception, spermicides, and sexually transmitted diseases: A review, Cavalieri d'Oro, 1994

Contraceptive Effectiveness of a Polyurethane Condom and a Latex Condom: A Randomized Controlled Trial, Steiner, 2003

Evaluation of the Efficacy of a Nonlatex Condom: Results from a Randomized, Controlled Clinical Trial, Walsh, 2003

Condom Use and Risk of Gonorrhea and Chlamydia: A Systematic Review of Design and Measurement Factors Assessed in Epidemiologic Studies, Warner, 2006

INTERVENTIONS PRIORITAIRES Prévention, traitement et soins du VIH/SIDA dans le secteur de la santé Organisation mondiale de la santé Département VIH/SIDA Version 1.2 – avril 2009

Male Latex Condoms and Sexually Transmitted Diseases, Condoms and STDs: Fact Sheet for Public Health Personnel, Centers for Disease Control and Prevention, 2010

A pooled analysis of the effect of condoms in preventing HSV-2 acquisition., Martin ET, 2009

Condom effectiveness to prevent sexually transmitted diseases, Vera EG, 2008

J'espère que ces informations vous seront utiles.

Bonjour Eclair1972!

Merci pour ces infos complètes mais pourrais-tu aller te présenter dans la section prévue qu'on puisse en savoir un peu plus sur toi.

Amicalement!
Ninie
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30% c'est énorme!!!!!!!!

pour ce qui est de la transmission vih ,je dirai que le risque est vraiment minimal... sachant que le virus est très fragile à l'air libre la contamination dans ce genre de situation est peu probable ...

pour les autres IST ,clair que ça rassure pas ...

Ume a écrit:

pour ce qui est de la transmission vih ,je dirai que le risque est vraiment minimal... sachant que le virus est très fragile à l'air libre la contamination dans ce genre de situation est peu probable ...

pour les autres IST ,clair que ça rassure pas ...

+1

Je suis phobique du hiv donc je suis bien calée sur le sujet.
Moi je n'ai jamais eu confiance.
De même j'ai refuse la rééducation du périnée par sonde a cause de ça.
J'ai eu deux écho vaginales dans ma vie heureusement depuis j'ai eu des analyses sinon j'aurais été en panique la !

Par contre pour tout le reste c flippant et dégoûtant !