Bébé grandit, maman régresse EDIT ouvre les yeux ?

Il faut que j'écrive ce que je ressens en ce moment, çà va pas être facile, çà va sûrement être long et en plusieurs fois, avec des idées peut-être contradictoires mais il faut que je le fasse.
çà ne va pas du tout depuis un bon moment. La fatigue n'aide pas, les nuits hachées sans sommeil.
Hier a sans doute été le pire mercredi de ma vie de maman. En fin de matinée, Loup, Nino et moi pleurions.
Je pense sincèrement que je mets en danger psychologique mes enfants. Loup est un enfant hyper sensible et hier il était mal car j'étais mal. Pourquoi j'étais mal car Nino ne peut pas être posé la plus petite seconde sans pleurer, car Nino dort mal la nuit, car je culpabilise en permanence de ne plus en pouvoir, de confier mes enfants à la nounou, à ma tante, à leur grand-mère quelques heures soit pour aller travailler, soit pour déménager, soit pour aller faire le fumier de mes chevaux. Comme m'a dit un ami se matin, je ne suis pas à fleur de peau, je suis sous-cutanée !!!
Conséquence de tout çà : je crie, je pleure, je ne me contrôle plus devant mes enfants et eux réagissant d'instinct font de même. Evidemment, après je m'en veux et je leur explique, enfin j'essaie ....

Marilyne j'ai l'impression que tu es dans un engrenage avec tes enfants, tu as raison de tirer la sonnette d'alarme !

J'ai l'impression que tu manques énormément de sommeil... Qu'est-ce qui pourrait améliorer cette situation ?

Maryline

Mon post n'était pas fini, je comptais justement parler de çà.
Mais ma culpabilité revient sans cesse : ma belle-mère en qui j'ai toute confiance me propose de me prendre Nino une nuit pour voir mais j'ai peur que çà lui fasse du mal d'être comme çà d'un seul coup séparé de moi mais c'est vrai que le manque de sommeil est la cause principale de tout çà (bon sans compter un passif familial très dur à assumer chez moi). Des amis très proches m'ont aussi proposé cette solution. J'ai peur qu'il soit trop petit et qu'il se sente abandonné.
Là ce qui me peine le plus c'est pas mon état pitoyable, c'est le retentissement sur mes enfants : que peuvent-ils penser de leur mère ??!! Ce matin, je soufflais je ne sais plus pourquoi et Loup m'a demandé si je pleurais, çà l'a marqué la journée d'hier et çà je m'en veux terriblement.
Mon médecin m'a conseillé d'aller voir un psy pour parler de tout çà, de mon histoire familiale (j'ai perdu mes deux parents mon père à 14 ans, ma mère à 28 ans).
J'ai toujours peur que ce que je fais, ne fais pas, ou fais mal maintenant ait un impact négatif plus tard pour eux. Je voudrais faire le mieux mais sur le moment avec la fatigue, je mes à bas mes principes les plus chers : relation sans violence (verbale !!, physique je n'en suis pas là et espère ne jamais l'être).
Je suis vraiment quasi sûre que mes enfants sont comme çà à cause de moi, je suis toujours en stress, je manque de confiance en moi.
J'en suis à préférer aller au boulot (qui est un boulot sympa) plutôt qu'à être avec eux !

Saphaëlle : ton post a trouver bcq d'écho en moi ... Dommage qu'on soit loin, zhom en lisant ton post, disait qu'on pouvait faire un club !!!

Oula, ça a vraiment l'air de pas aller fort...
Tu dois être a bout de forces a cause de la fatigue!
Tu as bien raison d'exprimer tout ça et j'espère de tout coeur que tu vas trouver des solutions!

Je ne sais pas trop quoi te dire, nous aussi avons traversé une période d'épuisement mais notre puce est plus jeune que ton loulou et nous n'en avons qu'une!
Je ne saurais pas dire ce qui a déclenché l'amélioration spectaculaire de la situation, certainement l'arrêt de l'allaitement même si j'ai horreur d'écrire ça
Attention je n'incrimine pas l'allaitement, dans NOTRE cas le souci venait d'une confusion sein-tétine pas bien identifiée qui faisait qu'elle ne tétait plus efficacement et par conséquent elle devait crever la dalle en permanence!

En tout cas je suis ton post de près et je t'envoie tout mon soutien pour refaire surface... je te trouve très courageuse...
Surtout ne culpabilise pas de craquer, nous ne sommes pas des machines!

Courage, courage, courage

Oups je n'avais pas lu la suite de ton post...

J'ajoute que laisser ton petit juste une nuit peut être une solution.
C'est ce que nous avons fait quand j'ai craqué complètement au téléphone avec ma mère un mercredi matin, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant une heure en lui parlant. Sur ce elle m'a dit "samedi vous amenez la petite, vous passez la soirée en amoureux, vous dormez et vous la récupérez dimanche après midi, tout va bien se passer"

On a réfléchi, le papa n'était pas très pour au départ puis s'est laissé convaincre.
Ca s'est super bien passé!!!
Nous on a enfin eu un moment pour se retrouver, mettre les choses a plat, discuter, câliner... et nous avons retrouvé un bébé tout sourire le lendemain qui, soit dit en passant, a fait une super nuit par rapport a ce qu'elle nous faisait depuis des semaines.
C'est ma mère qui a eu le courage de la laisser seule éveillée dans son berceau après le dernier bibi tout en se disant qu'elle remonterait la chercher si elle pleurait. Et elle s'est endormie toute seule sans pleurer
Merci maman, on aurait jamais osé...

Tout ça pour dire que laisser ton enfant une seule petite nuit pour pouvoir te retrouver peut débloquer une situation qui te parait inextricable tout simplement parce que la personne a qui tu vas le laisser n'est pas aussi fatiguée que toi et aura donc plus de facilité a tester des trucs car elle aura plus de recul.
Je pense que quand on est trop épuisé, on n'a plus la capacité a avoir le recul nécessaire...

A toi de voir, il faut que tu fasses les choses sans te faire violence, si c'est trop difficile de le laisser, ne le laisse pas mais sache aussi accepter ces mains tendues qui peuvent vraiment être bénéfiques pour tout le monde.

A nouveau : courage ma belle

Comme Saphaëlle je ne veux pas remettre mon allaitement en cause car ce sont des moments où je suis fière de moi, de lui offrir çà et il me montre clairement qu'il aime çà, bien au-delà de la nourriture, je dirais même que je pense que la nourriture est tout à fait secondaire pour lui. La preuve, il ne veut que le sein, impossible de lui faire prendre une tétine ou même le petit doigt.

Bien sur que ton allaitement n'est pas en cause!
Continue autant que tu peux, j'aurais tellement aimé pouvoir faire de même...
Encore une fois dans notre situation le problème venait d'une sous alimentation, mais ne nous trompons pas l'objet a incriminer est bien le biberon et pas le sein

J'avais bien compris Nalah !! J'espère que tu ne t'en veux pas trop, on fait ce qu'on peut !! (c'est moi qui dit çà ....)

Non ça va, ça a été très très dur a assumer au départ mais le fait de voir ma fille prendre du poids et redevenir un bébé souriant m'a bien aidée a accepter ce choix.
Maintenant quand je lui donne un bibi c'est toujours les yeux dans les yeux et avec tout mon amour, ça se passer vraiment très bien Et puis il y a toujours des moments de maternage intense, même sans l'allaitement!

Marilyne
Si vous n'êtes pas à l'aise à l'idée de confier votre bébé une nuit, vous pourriez aussi aller passer un week-end chez tes beaux-parents : ta belle-mère pourrait gérer un maximum vos deux loulous et toi te reposer ??

Tu sais, ne culpabilise pas parce tu rêve d'être au boulot ! Beaucoup de mamans ressentent ça
C'est très bon pour tes petits qu'ils ne soient pas le centre de ta vie !!

Avec un niveau de fatigue "moyen" (...?), je sature très vite en étant seule avec les deux !!
C'est tout à fait normal !

Sinon, aller parler un peu à un psy qui offre une bonne écoute, qu'en dis-tu, toi ?
Ta maman dois te manquer, en tout cas

Ici c'est pareil, à bout de forces on l'a confié à sa nounou une nuit. Et on a retrouvé un petit bonhomme très en forme, souriant... ça nous a fait un bien fou, et c'est à partir de là (entre autres, il y a aussi eu homéo, osthéo,... et petites rechutes) qu'il a fait ses nuits. Comme le dit nalah, d'être accompagné dans le dodo par une autre personne que son parent exténué permet de tester de nouvelles manières de faire... et permet de faire un break avec le cercle vicieux.

Ne culpabilise pas, tu ne peux pas être partout!

Oh Marilyne, je commence par te faire un gros câlin, et par te dire que tu n'as pas à t'en vouloir, tu es humaine et tu es épuisée. C'est dur de te lire en détresse comme ça. Tu sais, quand mon loupiot était bébé, que les nuits étaient trèèès hachées, que je ne dormais jamais, depuis des mois, plus de 2 ou 3 heures d'affilée, j'étais dans un état similaire au tien, et je n'en avais qu'un à gérer. Et si tu as besoin de dormir, de souffler un peu, j'aurais envie dde te dire moi aussi que tu peux laisser ton bonhome une nuit, surtout si tu as quelqu'un de confiance qui te le propose. Bien sûr, ne le fais pas si tu ne le sents pas du tout, mais juste, je te raconte ce que j'ai vécu. Mon loulou avait 7 mois, et tétait entre 4 et 6 fois par nuit à peu près, szns compter les réveils sans tétée, c'était un enfer, j'étais au bout du roulot ; tout le monde me le disait, j'étais maigre, pâle. Un jour j'ai vu une copine homéo pour mon loulou qui avait une rhino, et là, elle m'a remis les pendules à l'heure, en me disant que je risquais ma santé, qu'il fallait que je me respecte, que je respecte mes limites, et que mon bébé pouvait très bien comprendre ça. Le soir même, j'ai tiré mon lait et je l'ai laissé à mes parents, non sans angoisse bien sûr hein. Eh bien la nuit s'est bien passée, il a fait une big colère à son premier réveil quand il a compris que je ne viendrais vraiment pas (je lui avais tout bien expliqué auparavant bien sûr), et puis mon père est resté près de lui, l'accompagnant dans cette colère, lui disant qu'il était là. Les autres réveils se sont très bien passés, il avait un doudou impreigné de mon odeuur qui le rassurait, et les caresses de ma mère. On a fait ça 2 nuits d'affilée, et s'en est suivi un sevrage de nuit. Bon, tu ne cherches peut-être pas à supprimer les tétées la nuit, je sais, mais c'est pour te dire que si tu en as besoin et que tu l'expliques sereinement à ton fils, il n'y a pas de raison pour qu'il vive mal cette petite séparation. Voilà, je ne sais pas si ça t'aide, mais en tout cas je te souhaite plein de courage ma belle !

Si si çà m'aide tout ce que vous me dîtes. Le sevrage de nuit je ne serais pas contre, au contraire !!!

Il ne va pas t'en vouloir de le laisser une nuit. Mais je pense que pour les'enfant ça n'est pas pareil si tu es sous le même toit ou non. Si tu le laisse à ta BM il sait que tu ne viendra pas la nuit. Et toi je pense que tu sera plus libre dans ta tête si tu eschez toi et lui chez elle.
Bon courage j'espère que tu Vas vite réussir à te reposer. Pour ton grand tu lui a expliqué pourquoi tu as pleuré ? Que c la fatigue, pas leur faute à eux, que les grands pleurent parfois c un moyen d'évacuer ses émotions.

Alors écoute, pour le sevrage de nuit, ici, on acommencé comme je l'ai écrit plus haut par le laisser à ms parents deux nuits, où en fait il n'a même pas réclamé le lait que j'avais tiré. Ensuite, c'était le papa qui se levait quand loulou se réveillait, et sans le sortir de son lit, il lui réexplliquait doucement que maman avait besoin de dormir, et que la tétée serait après la nuit, quand tout le monde se réveillerait. Ca n'a pas été long, il a fallu une nuit ou deux. Mon loupiot était prêt, parce qu'il sentait que je l'étais aussi, et que je n'avais pas, plus de doute à ce sujet, que na nuit c'est pourr dormir, et qu'on se retrouve pour la tétée le matin. Bon, ça paraît facile commee ça, mais vraiment j'étais tellement à bout, ma copine homéo m'a apporté la solution que je cherchais sans la trouver, la tête dans le guidon comme j'étais. Voilà, et si tu veux me demander plus de détails, si tu as besoin de parler de touut ça, à propos du sevrage de nuit, tu peux me mp sans souci. Bisoux et courage encore,

Je relis ce post commencé en février. Beaucoup de choses ont changé depuis : Nino dort mieux la nuit : se réveille de temps en temps mais franchement c'est le jour et la nuit si je peux m'exprimer ainsi !! Je commence à récupérer un peu niveau sommeil/fatigue.
En revanche, je doute toujours beaucoup en mes capacités à être mère, à élever mes enfants. Le fossé entre mes principes théoriques : coopération parents/enfants, écoute, non violence verbale (aucune violence physique !) et la réalité du terrain se creuse de jours en jours. Je n'arrive pas à gérer tout çà. Et le pire est quand je pense aux répercussions sur mes enfants plus tard. Je disais hier à Loup (qui a été horrible quasi toute la journée et pour cause, j'étais dans un état psycho vraiment au plus bas, en pleurs et comme c'est un miroir), que j'étais triste car je voulais le meilleur pour mes enfants et que je n'y arrivais pas. Et là il m'a pris dans ses bras en disant : "calin !". çà m'a fait pleuré mais de bonheur cette fois.
Des fois je me dis que je vais arrêter de venir ici où on véhicule toutes ces belles idées car je n'arrive pas à les mettre en oeuvre, pas souvent en tout cas et çà me déprime, ou de lire PEPS, un super magazine où tout paraît simple. Mais la réalité fait mal.

Marilyne    

Je suis heureuse de lire que tu te sens un peu moins fatiguée ... et triste de te lire si "dure" avec toi-même.
Qu'est-ce que nous pouvons être exigeantes avec nous-même alors que nous savons être si bienveillantes avec les autres !

Si je te lis bien, tu es vraiment dans une phase douloureuse pour toi. Aurais-tu une personne dans ton entourage que tu sais bienveillante, qui pourrait juste t'écouter, accueillir tes émotions ?
Tu as 2 petits enfants, que tu accompagnes, écoutes ... Tu veux le meilleur pour eux car tu les aimes.
Et toi, Marilyne ? Y-a-t-il quelqu'un qui t'écoutes ?
Est-ce que tu as du relais quand c'est trop difficile pour toi ? Pourrais-tu te trouver de l'espace rien que pour toi, pour te ressourcer, te faire du bien ? Ton chéri peut-il gérer à ta place ?

Tes enfants ont beaucoup de chance d'avoir une maman consciente de ses émotions, consciente de ses comportements, qui prend le temps de leur expliquer ce qui se passe pour elle. Je te comprends tellement quand tu penses aux répercussions. Tu sais, ma thérapeute m'avait renvoyé que ce qui était traumatique pour un enfant (ou un adulte d'ailleurs) c'est lorsque l'on ne comprend pas, quand il n'y a pas de sens aux choses difficiles que nous vivons et que nous ne sommes pas accueillis ni entendus.
Toi, tu es là pour eux, tu craques - comme toutes les mamans que je connais, et moi la première - et tu trouves encore la ressource d'expliquer que tu te sens triste. C'est vraiment important ce que tu fais là pour eux.

Je ne te connais pas assez alors j'y vais sur la pointe des pieds, mais je sais que j'avais de gros risques d'être une maman violente (je trouve que parfois mes réactions peuvent l'être) et j'ai demandé de l'aide professionnelle. Je suis toujours accompagnée ponctuellement. Je crois que nous ne maîtrisons pas tout ce que la parentalité nous fait ressurgir, tout ce sur quoi cela appuie par rapport à notre histoire et cela peut être très violent et extrêmement difficile de devoir "lâcher" nos idéaux, de tout doucement nous autoriser à être faillible, imparfait, et quel énorme passage de réussir à nous accepter telles que nous sommes aujourd'hui, les meilleures mamans que nous pouvons être aujourd'hui, en chemin, en train de grandir grâce à nos enfants.

Marilyne, n'hésite pas à venir poster si tu en as besoin.
Oui, ce forum véhicule de belles idées ... et nous sommes tellement à chercher, chercher et encore chercher le chemin, le meilleur moyen de concilier nos histoires avec nos exigences, nos besoins ... et surtout les besoins de nos petits.

Je t'embrasse,
Prend bien soin de toi  

Merci de ce message Confiance, tu as un pseudo doux et qui renvoie à un manque chez moi.
Je vois une thérapeute depuis quelques mois qui me dit la même chose mais autant je suis d'accord (pas infaillible, fais tout ce que je peux, besoin de se ressourcer) autant au quotidien, je n'y arrive pas. COnfier mes enfants pour aller travailler, pour avancer les travaux dans la maison ne me posent pas (plus ...) trop de pbs de conscience, mais les confier pour aller me faire une balade à cheval (seule activité qui me vide vraiment la tête et me ressource), je n'en suis pas encore là ! Samedi, on a transhumer les juments avec zhom et du coup, on a reposé nos postérieurs sur des dos accueillants mais voilà, il y avait une "bonne" raison, il fallait les changer de pré. Je sais que se promener tout simplement pourrait être une "bonne" raison en soi mais mon chemin n'est pas encore arrivé à ce stade.

Je découvre ton poste... Et j'ai parfois l'impression quej'aurais pu écrire certaines de tes phrases  

Alors je vais te donner la même réponse qu'on m'a donné.
"Se promener n'est peut-être pas une raison suffisante, mais si faisant cela tu améliores ton état, tu amélioreras ton quotidien et celui de tes proches."

Et c'était aussi pour aller passer un moment en tête à tête avec mon canasson.

Au début j'arrivais à peine à faire un tite balade de 15/20 minutes par semaine. Puis on m'a pseudo-imposé de partir au moins 3 quart d'heure, et plus j'allais mieux, mieux se portait les personnes qui ensuite tenaient à moi.

Alors la "bonne" raison, c'est que te faire du bien, fera du bien à ta famille. Et ça c'est une sécrément bonne raison, tun e crois pas  

Je te fais plein de calins en tous les cas et je te souhaite bon courage.  

Mince je pensais que ça allait s'améliorer, j'en suis désolée.

Est-ce que tu veux qu'on s'organise une chtite rencontre Berrychonne ? Que tu viennes ou que je vienne ? (Bémol, si ma fille viens chez toi, je pense qu'elle ne voudra plus repartir ou alors te piquer un cheval pour le mettre dans notre jardin  )
Y a pas à hésiter : je ne travaille pas, les gnomes sont H24 à la maison donc on est dispo  

Vanaila : c'est clair ! mais faut que je me fasse violence. C'est dingue quand même, quand ce qu'on pense est si éloigné de ce qu'on arrive à faire.

Louve : avec plaisir ! çà va mieux en société en général (autant moi que les enfants)

Hier un mercredi comme je ne les aime pas. Le matin çà a été, j'étais encore baignée dans mon Filliozat de chevet de la veille. L'après-midi rude car Loup n'a pas voulu faire de sieste ce qui augure d'une soirée .... et Nino n'a même pas dormi une heure donc un réveil à pleurer pendant 1/2h. Même le tétou n'a pas réussi à le calmer.
Expédition chez ma grand-mère car en plus je boitais à cause de mon tonneau équin sur laquelle je suis montée samedi en oubliant de m'échauffer les adducteurs alors que çà faisait 2 ans que je n'étais pas montée. Bref, les pious-pious ne comprennait pas donc Loup voulait que je le porte et Nino pleurait car je ne pouvais pas le porter. Un Loup surexité chez ma grand-mère, j'ai laissé faire jusqu'à ce qu'il faillisse mes péter les incisives en se jetant sur moi tête la première. Là j'ai pêté un câble, çà faisait 15 fois que je lui demandais de se calmer un peu en l'occupant : lecture, petit ballon, etc...
Et le soir, j'étais tellement dans un état de fatigue, Loup dans ces cas là est à mon image, ajouté à cela qu'il n'avait pas siesté...bref, énervement pour la mise en pyjama tel qu'il a fait pipi debout sur son lit, ce qui n'a fait qu'empirer mon état. J'ai eu des paroles que je regrettais directement, mais je n'arrivais pas à m'empêcher de les dire, c'est horrible cette situation. Je regrette bcq car c'est de ma faute tout çà !
En tout cas, il est très pot de colle avec moi en ce moment, son père ne peut plus l'aider soit pour manger, se laver les dents, se déshabiller, s'habiller, donc il ne doit pas m'en vouloir trop !
Ce que je disais à zhom hier c'est qu'en plus comme je lis Filliozat en ce moment, je lis les conséquences de mes actes et çà me déprime encore plus.
Donc oui, Louve, voir du monde me fera du bien !
On peut voir çà mercredi prochain ? S'il fait beau, tu peux venir (les jujus sont pas à la ferme mais dans leur pré d'automne donc bouillasse si pluie) et sinon, je peux venir. On se redit en MP.

Moi aussi je découvre ton post... et je m'y retrouve!!

William ne dort pas la nuit enfin si mais avec beaucoup de réveil (4 cette nuit) et avec la reprise du boulot, je suis HS et du coup irritable au possible!

Quand tu dis que tu n'arrives pas à aller monter... ça me fait penser à ce que nous a dit une animatrice lors du réunion sur l'allaitement :
"pour pouvoir bien prendre soin de nos enfants, il faut prendre soin de soi"!! c'est tellement vrai!!
Accorde toi une pause de temps en temps pour pouvoir être à 100% pour eux ensuite!

Enfin je te dis ça, j'ai monté 3 fois depuis la naissance de bébé et les poneys vont bientôt pouvoir rouler tellement ils sont gras!

Bon courage et si tu as besoin... n'hésite pas!

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Ça m'ennuie pour toi de te lire dans un imbroglio émotionnel. Nous voyons bien ici que tu fais de ton mieux. Mais tu es fatiguée, fragile et nos enfants sont le miroir de ce que nous ressentons, comme tu le dis. J'ai l'impression de voir/lire la petite fille que tu étais, mais blessée, fragile. Je te trouve dure avec toi-même. Mais c'est aussi si difficile lorsqu'on agit à l'inverse de ce qu'on pense.

Oui, en lisant Filliozat, tu vois les conséquences de tes actes quand ça dérape. Mais tu répares derrière. Tu as conscience de ce qui pêche. C'est, je trouve, un bon début. Je te dirais de te faire violence pour prendre du temps pour toi. C'est si important pour s'occuper plus sereinement des tiens. Vanaila l'a dit avec des mots très justes.

(je crois bien que j'ai oublié de répondre aux MP qu'on s'échangeait il y a quelques temps)